Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 juin 1917 20 juin 1917
Description : 1917/06/20 (T6,N476). 1917/06/20 (T6,N476).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849741
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
Mr
De LA GUERRE
(t-M -A * 0. Br-h»n)
ET DES
AIRESËTRANGÈRES
N° 476
Paris, 20 juin 1917.
11 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
r CRITIQUE DES OPERATIONS
Se :n. cidentat - Quelle a été la cau-
slbble l echec de l'offensive: française. ? Il
sembel que, tandis que le défaut des off~n-
js Passee", avait été die lancer les atta-
egr front trop étroit, celle-ci a été
rJ^ée «,ln
teit frnt trop large, ce qui
rendit Illlpossible 1 rarrosage, de tous les
points avec db. de gros cali-
JLa conclusion est qu'il faut encore de
;lIerie lIe, encore des obus, surtout de l'ar-
ktili er'€ loùrfia d,les canons de 150 et 210 a
DOllr flde.. On compte sur les Etats-Unis
tOOlillurnlr e matériel. - (Naboth Hedin)
'ee rn,atéri.l. - (Naboth Hediri)
t. °n «i~.fi/ ., 20.5.
[%'lésion ni « un. manque surprenant
certaines parties de l'ar-
îl' a^mâ an(f e dj eP,lis la bataille de Mes-
Vififl °n ,„T18 qu'au cours de cette ba-
.Vartillp!e campagne allemande
f -,t !rie- Son®
¡teT'ie S de Pl'OpOS délibéré, sacrifié l'in-
lrbombardement, les artil-
W Se terni t
H e* dès qu'ils en avaient
, CO
,'t 8'éloi[).c,onformément à leurs ordres,
eloignaient avec leurs canons. Il Cf.
i*t ri Ulté aiiP maIntenant, l'infanterie al-
IHm1 ^ar à ifo e souvent un vif ressen-
timent contr v ,. il parait établi
fer le?demanfds a eri sont réduits à ména-
, artiner ,
e et, à un degré moindre,
4S cpiei de jour en jour,
neq ]ourde d à. leur inf an terie une tâche
e dar «s r
,., eh l'h ar.s l'Œuvre de la défensive. »
; ^o)i -^l hotnas^ ! al/y Mail (contin.), 19.6.
le dation, - De plus en
fi^Ce vfravité des combats, sur
L'le la guerre, se dé-
:Íjt8, IOllgtel11 nord. Angleterre a ménagé
rrH>s la l de ses propres en-
''if• A* *6? ls0onngtemngttout(es les « autres
1 \n °ir et ?tPire ont été condui-
'W^ter^ et n' Versé leur sang pour
qt\h .e {'rh- insaHo u, - - -
eHe-mA" • • Maintenant c'est
"tltêt ''etiSo»^age^t qui va ètre Prise
II 11el"}leIlt, gge et elle va payer cher son
lf%favUé Ussi considérer sous
un autre aspect ce déplacement du centre
Î V,r»8i ii d est la Preuve évidente de
;;is jSi, il a rance. S'jl n'fm était
!1?Ps que les Fran-
N?1 Paï ni sirgenPirfi fis roffensive. Et d'ail-
? Pils. Pas du tout qu'ils ne
e 11blr qUe les discours de M. Ribot font
tpev cjlp qu*e , le sana français coulera en-
l{¡Ne d'Lrn nerlt cet été ; il coulera jus-
eê 1 utaux se rendent
t de epû.rt Paix ne se fera que le jour
fii tre Oir. Lorsqu'un tor-
! v V^Cîi(l6tru^ttt!oul sur son pas-
A «. lî^ilip ! '! S"éta?6 U ï ne peut ni en-
s étale -et déferle le long
W st de qu'il s'arrête et
"st de même de l'offensive
\s là e4"nc°nÇue h1?!i e P-révparée' bien
e a ussi à ébrécher par en-
"Cl ttnuraiiféllssi h brecher par en-
de notre peuple, mais
h borî, elfe n e s est pas brisée,
elle n'a pas été submergée et maintenant,
en un large mouvement de reflux, la lave
se déverse vers le nord et vers le sud. Sa
force, son feu intérieur diminuent ; sa
puissance dévastatrice est brisée pour
longtemps. Le feu ne couve plus qu'au
fond du volcan. Par le déplacement des for-
ces anglaises notre flanc droit se trouve
particulièrement menacé. Aussi devons-
nous diriger toute notre attention sur les
Flandres, la côte flamande, la neutralité
hollandaise et ennn sur notre « triangle »
de la mer du Nord. C'est là que, logique-
ment, doivent se dérouler les combats de
cette année, qui nous rapprocheront très
sensiblement de la fin de la guerre. L'An-
gleterre, elle, recommence ses calculs « ma-
thématiques ». Mais les hommes ne sont
pas des machines ; et qui ne se rappelle la
présomption britannique du début de la
campagne ? Le « rouleau compresseur »
russe devait, d'après des « calculs mathé-
matiques », anéantir l'armée allemande. Où
sont donc les masses russes ? Où sont les
Italiens, les Serbes, les Roumains, les Hin-
dous, les Nègres, etc., etc. ? Ils ont fondu
comme la neige au soleil. Aujourd'hui ce
sont les masses anglaises, auxquelles il
nous faut ajouter les Américains, qui vont
être engagées dans la lutte. Poursuivant le
même but, elles subiront le même sort.
Nous tiendrons, car il nous faut tenir, et les
Américains eux-mêmes peuvent venir —
s'ils y réussissent. Ils ne changeront rien à
la situation, et ils oublient leur véritable
ennemi, le Japon, au-delà du Pacifique. - —
(Erich von Salzmann). — Vossische Ztg.,
14.1),
— L'influence de la guerre sous-marine
sur la guerre terrestre se marque surtout
par le trouble jeté dans les transports de
troupes et de matériel de guerre. Par suite
des destructions nombreuses et de la cons-
tante réduction du tonnage, les cargos en-
nemis ne transportent plus guère que des
matières indispensables, charbon, minerai,
machines et vivres. Les destructions ne
portent pas seulement, grand dommage à
la vie économique de nos ennemis, le ravi-
taillement de leurs armées se trouve direc-
tement touché. Fréquemment on tente au-
jourd'hui de protéger les cargos par une
escorte. C'est autant de tonnage et de per-
sonnel pris à l'armée, autant de perdu
pour le combat. L'offensive anglaise d'Ar-
tois et de Wytschaete aurait pu sûrement
être plus efficace, si le nombre des trou-
pes et les nombreux canons embarqués sur
les navires de commerce avaient pu direc-
ment intervenir dans la lutte. Le même
effet est produit par les attaques aériennes
sur l'Angleterre qui forcent les Anglais à
enlever au service du front beaucoup de
personnel instruit et des masses de canons.
On peut constater dès aujourd'hui la réduc-
tion du tonnage de commerce au manque
de charbon en Italie et au manque de
vivres en Angleterre. C'est à ce point de
vue aussi qu'il faut considérer l'interven-
tion de l'Amérique dans la guerre. Il fau-
drait un tonnage énorme pour transporter
en Europe l'armée et toutes les ressources
requises pour son ravitaillement. Mais où
prendre ce tonnage ? C'est ce que l'En-
tente n'a pas encore su découvrir. L'action
des sous-marins sur la conduite de la
guerre peut se comparer à la rupture des
voies de transport conduisant au front en-
nemi. Une ligne de chemins de fer après
l'autre est coupée. Les arrivages et, par
suite, l'approvisionnement de l'armée sont-
constamment amoindris et l'armée est de
plus en plus isolée de la nation qui l'ali-
mente. Quand la dernière ligne sera-t-elle
coupée et l'armée isolée complètement ?
On ne peut encore le prédire. Mais quand
cet isolement se produira, la paix alle-
mande ne sera pas loin. Deutsche Taqesz** tar
14.6.
EFFECTIFS
Coopération des Etats-Unis. — La déci-
sion du Président d'envoyer un corps ex-
péditionnaire en Europe, « aussitôt que pos-
sible », sera acclamée en Amérique avec
autant d'enthousiasme qu'en France. Enfin
nous commençons à payer la dette que nous
devons à la glorieuse république-sœur. En-
fin, les Américains montrent qu'ils sauront
suivant le mot de Roosevelt, « payer de
leur vie le désir de leur cœur ». il n'y a
plus de doute que la participation des Etats-
Unis a la guerre sera digne de leur situa-
tion dans le monde. En présentant hier soir
au Parlement canadien son projet de loi sur
le service obligatoire, Sir Robert Borden a
indiqué que la guerre est désormais l'af-
faire de l'Amérique, et que ce sont les ar-
mées de l'Amérique du Nord qui décideront
de la victoire. Il a salué avec éloquence -la
lutte des Etats-Unis pour la liberté, et ex-
primé l'espoir que Canadiens et Américains
combattront bientôt côte à côte. Son espoir
se réalisera, il n'y a plus aucun doute. Et
tout comme les vaillants fils du Canada.
leurs frères de la plus grande Amérique
émerveilleront le monde de leurs exploits. -
(Ed.) New York Herald, 19.5.
— « Les Etats-Unis ne sont pas prêts pour
pouvoir renforcer les 25.000 hommes de Per-
shing avec de nouvelles divisions à des in-
tervalles fixés et rapprochés. » L'envoi de
la division Pershing est surtout un acte
de bonne volonté envers les Alliés, et re-
présente beaucoup plus que l'Etat-Major ne
pensait faire il y a plusieurs mois : elle ne
pourra être renforcée par d'autres divisions
avant quelque temps. On ne dit pas si elle
sera maintenue à cet effectif, ce qui parait
chose facile. « Il ne faut pas compter que
l'armée américaine en France constitue bien-
tôt un facteur important contre les Alle-
mands. )> — Brooklyn Daily Eagle, 20.5
— Environ 100.000 soldats américains
prendront part à la guerre en France avant
la fin de 1917, d'après les plans actuels du
Gouvernement. La division du général
Pershing sera en ligne avant qu'on envoie
d'autres troupes, et la solution du problè-
me du transport à laquelle on est arrivé
pour ce premier contingent permettra de
De LA GUERRE
(t-M -A * 0. Br-h»n)
ET DES
AIRESËTRANGÈRES
N° 476
Paris, 20 juin 1917.
11 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
r CRITIQUE DES OPERATIONS
Se :n. cidentat - Quelle a été la cau-
slbble l echec de l'offensive: française. ? Il
sembel que, tandis que le défaut des off~n-
js Passee", avait été die lancer les atta-
egr front trop étroit, celle-ci a été
rJ^ée «,ln
teit frnt trop large, ce qui
rendit Illlpossible 1 rarrosage, de tous les
points avec db. de gros cali-
JLa conclusion est qu'il faut encore de
;lIerie lIe, encore des obus, surtout de l'ar-
ktili er'€ loùrfia d,les canons de 150 et 210 a
DOllr flde.. On compte sur les Etats-Unis
tOOlillurnlr e matériel. - (Naboth Hedin)
'ee rn,atéri.l. - (Naboth Hediri)
t. °n «i~.fi/ ., 20.5.
[%'lésion ni « un. manque surprenant
certaines parties de l'ar-
îl' a^mâ an(f e dj eP,lis la bataille de Mes-
Vififl °n ,„T18 qu'au cours de cette ba-
.Vartillp!e campagne allemande
f -,t !rie- Son®
¡teT'ie S de Pl'OpOS délibéré, sacrifié l'in-
lrbombardement, les artil-
W Se terni t
H e* dès qu'ils en avaient
, CO
,'t 8'éloi[).c,onformément à leurs ordres,
eloignaient avec leurs canons. Il Cf.
i*t ri Ulté aiiP maIntenant, l'infanterie al-
IHm1 ^ar à ifo e souvent un vif ressen-
timent contr v ,. il parait établi
fer le?demanfds a eri sont réduits à ména-
, artiner ,
e et, à un degré moindre,
4S cpiei de jour en jour,
neq ]ourde d à. leur inf an terie une tâche
e dar «s r
,., eh l'h ar.s l'Œuvre de la défensive. »
; ^o)i -^l hotnas^ ! al/y Mail (contin.), 19.6.
le dation, - De plus en
fi^Ce vfravité des combats, sur
L'le la guerre, se dé-
:Íjt8, IOllgtel11 nord. Angleterre a ménagé
rrH>s la l de ses propres en-
''if• A* *6? ls0onngtemngttout(es les « autres
1 \n °ir et ?tPire ont été condui-
'W^ter^ et n' Versé leur sang pour
qt\h .e {'rh- insaHo u, - - -
eHe-mA" • • Maintenant c'est
"tltêt ''etiSo»^age^t qui va ètre Prise
II 11el"}leIlt, gge et elle va payer cher son
lf%favUé Ussi considérer sous
un autre aspect ce déplacement du centre
Î V,r»8i ii d est la Preuve évidente de
;;is jSi, il a rance. S'jl n'fm était
!1?Ps que les Fran-
N?1 Paï ni sirgenPirfi fis roffensive. Et d'ail-
? Pils. Pas du tout qu'ils ne
e 11blr qUe les discours de M. Ribot font
tpev cjlp qu*e , le sana français coulera en-
l{¡Ne d'Lrn nerlt cet été ; il coulera jus-
eê 1 utaux se rendent
t de epû.rt Paix ne se fera que le jour
fii tre Oir. Lorsqu'un tor-
! v V^Cîi(l6tru^ttt!oul sur son pas-
A «. lî^ilip ! '! S"éta?6 U ï ne peut ni en-
s étale -et déferle le long
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"st de même de l'offensive
\s là e4"nc°nÇue h1?!i e P-révparée' bien
e a ussi à ébrécher par en-
"Cl ttnuraiiféllssi h brecher par en-
de notre peuple, mais
h borî, elfe n e s est pas brisée,
elle n'a pas été submergée et maintenant,
en un large mouvement de reflux, la lave
se déverse vers le nord et vers le sud. Sa
force, son feu intérieur diminuent ; sa
puissance dévastatrice est brisée pour
longtemps. Le feu ne couve plus qu'au
fond du volcan. Par le déplacement des for-
ces anglaises notre flanc droit se trouve
particulièrement menacé. Aussi devons-
nous diriger toute notre attention sur les
Flandres, la côte flamande, la neutralité
hollandaise et ennn sur notre « triangle »
de la mer du Nord. C'est là que, logique-
ment, doivent se dérouler les combats de
cette année, qui nous rapprocheront très
sensiblement de la fin de la guerre. L'An-
gleterre, elle, recommence ses calculs « ma-
thématiques ». Mais les hommes ne sont
pas des machines ; et qui ne se rappelle la
présomption britannique du début de la
campagne ? Le « rouleau compresseur »
russe devait, d'après des « calculs mathé-
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sont donc les masses russes ? Où sont les
Italiens, les Serbes, les Roumains, les Hin-
dous, les Nègres, etc., etc. ? Ils ont fondu
comme la neige au soleil. Aujourd'hui ce
sont les masses anglaises, auxquelles il
nous faut ajouter les Américains, qui vont
être engagées dans la lutte. Poursuivant le
même but, elles subiront le même sort.
Nous tiendrons, car il nous faut tenir, et les
Américains eux-mêmes peuvent venir —
s'ils y réussissent. Ils ne changeront rien à
la situation, et ils oublient leur véritable
ennemi, le Japon, au-delà du Pacifique. - —
(Erich von Salzmann). — Vossische Ztg.,
14.1),
— L'influence de la guerre sous-marine
sur la guerre terrestre se marque surtout
par le trouble jeté dans les transports de
troupes et de matériel de guerre. Par suite
des destructions nombreuses et de la cons-
tante réduction du tonnage, les cargos en-
nemis ne transportent plus guère que des
matières indispensables, charbon, minerai,
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portent pas seulement, grand dommage à
la vie économique de nos ennemis, le ravi-
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tement touché. Fréquemment on tente au-
jourd'hui de protéger les cargos par une
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pour le combat. L'offensive anglaise d'Ar-
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les navires de commerce avaient pu direc-
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sur l'Angleterre qui forcent les Anglais à
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personnel instruit et des masses de canons.
On peut constater dès aujourd'hui la réduc-
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vivres en Angleterre. C'est à ce point de
vue aussi qu'il faut considérer l'interven-
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en Europe l'armée et toutes les ressources
requises pour son ravitaillement. Mais où
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tente n'a pas encore su découvrir. L'action
des sous-marins sur la conduite de la
guerre peut se comparer à la rupture des
voies de transport conduisant au front en-
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l'autre est coupée. Les arrivages et, par
suite, l'approvisionnement de l'armée sont-
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plus en plus isolée de la nation qui l'ali-
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mande ne sera pas loin. Deutsche Taqesz** tar
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Coopération des Etats-Unis. — La déci-
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sible », sera acclamée en Amérique avec
autant d'enthousiasme qu'en France. Enfin
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fin, les Américains montrent qu'ils sauront
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leur vie le désir de leur cœur ». il n'y a
plus de doute que la participation des Etats-
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tion dans le monde. En présentant hier soir
au Parlement canadien son projet de loi sur
le service obligatoire, Sir Robert Borden a
indiqué que la guerre est désormais l'af-
faire de l'Amérique, et que ce sont les ar-
mées de l'Amérique du Nord qui décideront
de la victoire. Il a salué avec éloquence -la
lutte des Etats-Unis pour la liberté, et ex-
primé l'espoir que Canadiens et Américains
combattront bientôt côte à côte. Son espoir
se réalisera, il n'y a plus aucun doute. Et
tout comme les vaillants fils du Canada.
leurs frères de la plus grande Amérique
émerveilleront le monde de leurs exploits. -
(Ed.) New York Herald, 19.5.
— « Les Etats-Unis ne sont pas prêts pour
pouvoir renforcer les 25.000 hommes de Per-
shing avec de nouvelles divisions à des in-
tervalles fixés et rapprochés. » L'envoi de
la division Pershing est surtout un acte
de bonne volonté envers les Alliés, et re-
présente beaucoup plus que l'Etat-Major ne
pensait faire il y a plusieurs mois : elle ne
pourra être renforcée par d'autres divisions
avant quelque temps. On ne dit pas si elle
sera maintenue à cet effectif, ce qui parait
chose facile. « Il ne faut pas compter que
l'armée américaine en France constitue bien-
tôt un facteur important contre les Alle-
mands. )> — Brooklyn Daily Eagle, 20.5
— Environ 100.000 soldats américains
prendront part à la guerre en France avant
la fin de 1917, d'après les plans actuels du
Gouvernement. La division du général
Pershing sera en ligne avant qu'on envoie
d'autres troupes, et la solution du problè-
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