Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 juin 1917 19 juin 1917
Description : 1917/06/19 (T6,N475). 1917/06/19 (T6,N475).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484973m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
rÈRES DE LA GUERRE
E LA GUERRE
(, E"M"A., * Ban)
If Er IDFS
PAIRES ÉTRANGÈRE3
N° 475
Paris, 19 juin 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
QuerRlTlQUE DES OPERATIONS
rai^ ^r*erxne. — On répète, après cha-
or d aenen, que le front de bataille im-
Il seu] et que nous ne devons pas,
Gr%de-rlrotéger la population civile en
dÚllt il retagne, lui retirer les avions
4ce esoin. Sous des termes d'appa-
ts idéIenti.fiq,!e, ce lieu commun cache
des idées qUI que, rien de scientifique. La
S ^éeos a!?: nrie corïstllue, au même titre
! Iltre pagn sous-marine, une attaque
Ilse dlotre PUissance maritime. La dé-
4r le du PayS contre les avions doit pren-
e le Pas sur l'offensive de France elle-
¡e, et par la raison que nous habitons une
et
qUe !, si nous ne résolvons pas le
•oit A.ucu' 1 Agleterre cessera d'être une
^Ucunp VIctoire terrestre, si brillante
iue n„ Pourra compenser la perte de
k - Illsu arlté.- (Ed.) Manchest. Guard.,
1On.t 0
lrlaire Cdental. - En Flandre, l'activité
r..Ulle t Q e combat a été interrompue
ia.lelieÇ !l attendue par une attaque de
e à y est de Messines. Les esca-
V® ^Hguj
a cgaI ont tenté d'avancer dans le
:; Co pe d'entonnoirs, mais les cava-
ui e se sont pas empêtrés dans les
^es tA
: SQnt 'Pa reseaux de fils de fer, ou qui
t 0 és dans les entonnoirs ou
tr^chées été abattus par notre feu.
IV ^Ues
ilit eti avs 1111nutes, tout était fini. Le ter-
t des lignes allemandes est
q¡e/û.ntS. rnes et de chevaux morts ou
il Les quelques survivants ont
r\ leur i
iior/f J dans une fuite à toute
tM iWe ^'effpM la Douve, les Anglais
er une forte attaque d'in-
rl de i fe 6r succès initial a été an-
¡tÙSé la bou Par nos contre-attaques. Au
4 b Ouve également nous avons re-
N 'y ét&," Moi* Ves britanniques. Sur le
t tes t lfld?H, les conditions de visibi-
tell ee lfloJ?cre.s, ractivité de l'artillerie
®" Vers le soir seulement,
V? de ni eHnpsrïrS a augmenté d'intensité ;
!ú QeslS lesSUd du saillant de Lens, il a
U saillant de Lens- n a
V!S* n K!f Prw?0WnL °P0rt;ions d'un vrai feu
u û'ter 0ti. ^.,Ur différents points du
I\ e HAta s Jn ^tr0l,j118 britanniques chargées
C}lflflPtlltéÙSséesoIles avancées ont été par-
SK% e?réS d?6s- Une patrouille allemande
des Portugais au sud de Neuve-
ur le front de l'Aisne, les Fran-
'fi fr'e des Q r
V M tl' - elJOrts désespérés pour
Ùk ll« L 'ouesf tGs qu'ils ont perdues
.[J e et ol)t L'st de Cerny. Le 11, dès
V.? S1 lert un violent feu d'ar-
❖ ■AVès ^inCp[JK ambes sur ces posi-
Ittl ques d'infanterie déclenché
d infanterie pendant
tJiU, Q il dans la nuit. Deux
V~'<~ rt été enrayées avant
pu être déclenchées, avant
iOr, Trlé sur les tranchées
* es. r01S fois les Français
i ~~-
réussirent à porter en avant leurs troupes
d'assaut épuisées, trois fois, après un vio-
lent corps-à-corps, ils ont été repoussés'
avec de lourdes pertes. Au nord de Reims,
des deux côtés de la route de Ripont à
Tahure, ainsi que dans la région des hau-
teurs de Combres, des pointes ennemies
ont été repoussées tandis que nos patrouil-
les ont ramené des prisonniers des tran-
chées françaises près de Bois-Soulains et
à l'est de Nivrey. — Journaux allemands
du 13.6.
— Ce qui nous intéresse avant tout, c'est
le choix du moment où l'Angleterre a dû
se décider à une offensive si difficile : or,
c'est justement celui où la menace de notre
guerre sous-marine augmente d'intensité.
La politique de guerre de l'Angleterre s'est
déjà trouvée dans des situations forcées. Si
toutes les apparences ne sont pas contre
nous, elle se retrouve actuellement dans
une pareille situation. Le Bund a parfaite-
ment raison de faire remarquer que la rup-
ture du front entre Ypres et Lille et la con-
quête des têtes de pont de la Lys étaient
le grand but stratégique que se proposaient
French et Joffre en octobre 1914. Mais pas
plus qu'alors les chefs ennemis, à qui ce-
pendant cette opération semblait devoir
réussir, le maréchal Haig n'est parvenu à
percer entre Ypres et Lille. Il ne serait pas
impossible — et on pourrait se l'expliquer
par des raisons purement psychologiques —
que le maréchal Haig cherchât à faire di-
version aux réflexions que pourraient sug-
gérer ses insuccès, par des attaques contre
le secteur Ypres-Nieuport. On a déjà fait
remarquer la puissance des défenses que
notre corps de marine a installées dans les
dunes de la mer du Nord. Il n'est pas mau-
vais de le rappeler, parce qu'il y a toujours
des gens qui oublient, chaque fois que
l'Angleterre se lance dans une nouvelle
entreprise, combien de fois la stratégie an-
glaise a hésité, pour renoncer finalement à
un plan dont la poursuite lui avait coûté
d'abord trop de sacrifices. Notre comman-
dement a certainement fait, dans ses pré-
visions, la part qui convient à l'influence
que peut exercer la brutale politique an-
glaise sur la Hollande. La Hollande s'est
déjà trouvée une fois au cours de la guerre
dans un tournant très critique. Le temps
nous apprendra si, cette fois encore, le
Gouvernement des Pays-Bas tiendra tête
énergiquement aux menaces de l'Angle-
terre. Quelle que soit la décision de la Hol-
lande, la politique allemande de la bataille
décisive ne sera pas bouleversée.
(Moraht) Deutsche Tagesztg., 13.6.
— Dans de saillant de Wytschaete, les
Anglais continuent à souffrir d'une façon
considérable des difficultés que le terrain
complètement bouleversé apporte à l'ins-
tallation de nouvelles positions et à tout
le service de ravitaillement en vivres et en
munitions. Les explosions de mines, dont
les Anglais avaient déjà commencé les pré-
paratifs il y a plus d'un an et demi, ainsi
que le bombardement prolongé par obus
et par torpilles aériennes ont détruit tout le
saillant de Wytschaete de telle manière
qu'il n'en reste plus maintenant qu'un
chaos désert d'entonnoirs et de blocs de
béton, semé d'un dédale de fils de fer bar-
belés. En procédant à ces puissantes explo-
sions, les Anglais espéraient sans doute
réaliser cette fois la percée. Le sang-froid
et l'héroïque vaillance des troupes alleman-
des qui ne se laissèrent pas ébranler par
les horribles ravages des explosions de mi-
nes et disputèrent de terrain pied à pied à
l'assaillant numériquement supérieur ont
fait avorter la tentative de percée entre-
prise dans de si vastes proportions. Par le
retrait des positions allemandes sur la li-
gne Hollebeke-Warneton, les Anglais ont
perdu tous leurs avantages antérieurs
Leurs batteries, qui avaient été amenées
avec les plus grandes difficultés sur un ter-
rain presque impraticable ont tenté le 12
juin, de régler leur tir de leurs nouvelles
positions. Comme tout le terrain évacué se
trouve sous le feu méthodique de l'artille-
rie allemande parfaitement pointée, les bat-
teries anglaises ont subi de lourdes pertes
en avançant et en réglant leur tir. La si
tuation de l'infanterie anglaise n'est nqq
moins difficile ; elle est obligée de se creu-
ser de nouveaux abris sous le feu roulant
des Allemands. Ces circonstances défavo-
rables ont sans doute déterminé les Anglais
à essayer de donner de l'air à leurs troupes
du secteur de Wytschaete par une poussée
contre la ligne Warneton-La Bassée-UIJe
Mais les projets de l'ennemi ont été dé-
couverts à temps et les tranchées remplies
de troupes ont été prises sous un tir de
destruction. Au sud de la Poterie seule-
ment, les Anglais ont réussi à sortir des
tranchées ; ils ont dû refluer avec de gros
ses pertes. Une seconde attaque déclenchée
au même endroit, le soir, a également été
étouffée sous une grêle de fer. Sur le front
d'Arras, les Anglais ont poursuivi leurs
vains assauts contre le saillant de Lens
Ainsi que l'annonce le communiqué officiel,
tous leurs efforts se sont brisés contre la
résistance allemande. Le petit succès qu'ils
ont remporté sur un point a été obtenu à
l'aide de lance-flammes. A l'est de Festu-
bert, nous avons de nouveau fait prison
niers des Portugais. A l'est d'Hulluch une
opération de reconnaissance ennemie a
échoué. - Journaux allemands du 14 6
— Les critiques militaires neutres ont
cherché à expliquer de diverses façons l'ar-
rêt de la tentative de percée des Anglais.
Les uns supposent que les pertes ont été tel-
les qu'il est devenu indispensable de recom-
pléter les divisions mises hors de combat
Mais étant donnés les effectifs dont dispose
le général anglais, c'est un motif à peine
plausible. D'après les communiqués alle-
mands, il n'avait engagé le 7 juin, dans l'at-
taque principale contre le saillant de Wyts-
chaete que dix divisions. Si celles-ci avaient
l'effectif n budgétaire des divisions alleman-
des, 150.000 hommes seulement auraient par-
ticipé à cette coûteuse attaque dont le front
d'après les renseignements anglais attei-
E LA GUERRE
(, E"M"A., * Ban)
If Er IDFS
PAIRES ÉTRANGÈRE3
N° 475
Paris, 19 juin 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
QuerRlTlQUE DES OPERATIONS
rai^ ^r*erxne. — On répète, après cha-
or d aenen, que le front de bataille im-
Il seu] et que nous ne devons pas,
Gr%de-rlrotéger la population civile en
dÚllt il retagne, lui retirer les avions
4ce esoin. Sous des termes d'appa-
ts idéIenti.fiq,!e, ce lieu commun cache
des idées qUI que, rien de scientifique. La
S ^éeos a!?: nrie corïstllue, au même titre
! Iltre pagn sous-marine, une attaque
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¡e, et par la raison que nous habitons une
et
qUe !, si nous ne résolvons pas le
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:; Co pe d'entonnoirs, mais les cava-
ui e se sont pas empêtrés dans les
^es tA
: SQnt 'Pa reseaux de fils de fer, ou qui
t 0 és dans les entonnoirs ou
tr^chées été abattus par notre feu.
IV ^Ues
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il Les quelques survivants ont
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V!S* n K!f Prw?0WnL °P0rt;ions d'un vrai feu
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SK% e?réS d?6s- Une patrouille allemande
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'fi fr'e des Q r
V M tl' - elJOrts désespérés pour
Ùk ll« L 'ouesf tGs qu'ils ont perdues
.[J e et ol)t L'st de Cerny. Le 11, dès
V.? S1 lert un violent feu d'ar-
❖ ■AVès ^inCp[JK ambes sur ces posi-
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tJiU, Q il dans la nuit. Deux
V~'<~ rt été enrayées avant
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avec de lourdes pertes. Au nord de Reims,
des deux côtés de la route de Ripont à
Tahure, ainsi que dans la région des hau-
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chées françaises près de Bois-Soulains et
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du 13.6.
— Ce qui nous intéresse avant tout, c'est
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c'est justement celui où la menace de notre
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toutes les apparences ne sont pas contre
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une pareille situation. Le Bund a parfaite-
ment raison de faire remarquer que la rup-
ture du front entre Ypres et Lille et la con-
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French et Joffre en octobre 1914. Mais pas
plus qu'alors les chefs ennemis, à qui ce-
pendant cette opération semblait devoir
réussir, le maréchal Haig n'est parvenu à
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impossible — et on pourrait se l'expliquer
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version aux réflexions que pourraient sug-
gérer ses insuccès, par des attaques contre
le secteur Ypres-Nieuport. On a déjà fait
remarquer la puissance des défenses que
notre corps de marine a installées dans les
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vais de le rappeler, parce qu'il y a toujours
des gens qui oublient, chaque fois que
l'Angleterre se lance dans une nouvelle
entreprise, combien de fois la stratégie an-
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un plan dont la poursuite lui avait coûté
d'abord trop de sacrifices. Notre comman-
dement a certainement fait, dans ses pré-
visions, la part qui convient à l'influence
que peut exercer la brutale politique an-
glaise sur la Hollande. La Hollande s'est
déjà trouvée une fois au cours de la guerre
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nous apprendra si, cette fois encore, le
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— Dans de saillant de Wytschaete, les
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complètement bouleversé apporte à l'ins-
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du secteur de Wytschaete par une poussée
contre la ligne Warneton-La Bassée-UIJe
Mais les projets de l'ennemi ont été dé-
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de troupes ont été prises sous un tir de
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ses pertes. Une seconde attaque déclenchée
au même endroit, le soir, a également été
étouffée sous une grêle de fer. Sur le front
d'Arras, les Anglais ont poursuivi leurs
vains assauts contre le saillant de Lens
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tous leurs efforts se sont brisés contre la
résistance allemande. Le petit succès qu'ils
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niers des Portugais. A l'est d'Hulluch une
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échoué. - Journaux allemands du 14 6
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cherché à expliquer de diverses façons l'ar-
rêt de la tentative de percée des Anglais.
Les uns supposent que les pertes ont été tel-
les qu'il est devenu indispensable de recom-
pléter les divisions mises hors de combat
Mais étant donnés les effectifs dont dispose
le général anglais, c'est un motif à peine
plausible. D'après les communiqués alle-
mands, il n'avait engagé le 7 juin, dans l'at-
taque principale contre le saillant de Wyts-
chaete que dix divisions. Si celles-ci avaient
l'effectif n budgétaire des divisions alleman-
des, 150.000 hommes seulement auraient par-
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