Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 juin 1917 16 juin 1917
Description : 1917/06/16 (T6,N472). 1917/06/16 (T6,N472).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484970c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
lm 1
Il'1tREs DE LA GUERRE
-|f DE LA GUERRE
J!;'r DES B
il'¡Alnts ÉTRANGÈRES
N° 472
Paris, 16 juin 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
LIIONS MILITAIRES
Etis OPERATIONS
csr des fronts. - Le Nieuwe Rott.
:OUr'e' 1.6 (matin), communique de
,]Ili ICI Veil i("-Ilde bien informée « qu'on
le d'une offensive générale
Ives d COI1SitueI'ai t pas la suite des offen-
:;;ê!!)e mPs ; elle se produirait, en
te-rn s sur les fronts occidental et
"te ; aInsI qu'en Macédoine et en Pa-
n J 116 ; (u
Ine ed,egrandes opérations navales
U alr avec les attaques sur terre.
or. «
vlin ,on attribue différentes raisons à
-e' ctvoIr. i Quelle cette entreprise gi-
'er A uWe - A
Crdr été montée ; d'abord l'Angle-
"Il tOllnlndrait de ne plus avoir bientôt
"i t ?nnaae suffisant pour poursuivre la
:t line d e. continent; elle veut aussi,
'i/e d'un cIlOn rapide, empêcher la me-
Ppose e fjftte trop aiguë et enfin, on
Ilté étu.e. le Gouvernement britannique
de » InFluencé par la grande diffi-
., 'PIes d rnalntenir intact le moral des
..<,ntente. On s.e serait em-
'surtont de Proflter de l'état d'esprit
i\Snl' r' 1° m^ra - Dans son édition
e quotidien avertit ses lec-
~A e cp
liliql-être cette nonv.elle sensationnelle est
Un noj?^r Préparer l'opinion pu-
nouveau recul des troupes du
Kaiser, à moins qu'elle ne masque une ma-
~offensive de la part de HmcJ,en-
, P()Slhle et qui s'est déjà pro- i
1^ f! f
'¡ les rn.ln : rogarde comme certain
x bien informés que, fi ns
! VhJ^ères semaines de juin, l'Entente
~entreprendra, une offensive générale sur
froi une offensive générale sur
fr ts, ycornpris le front russe. Il
1:,'« cOoPé: qUe cette fois les escadres al-
i¥;' Cç ^fre3)nt aussi à l'offensive géné-
e froni t russe, on a fait tout ce
:!li ')ll st Slle Pour décider les soldats.
; ¡lle les Alli^?^® de l'Angleterre qui
s ass°cient pour amélio-
iihartG rlp guerre car elle est con-
H, ft Q a ftn de la lutte s'approche
t canse du péril croissant des
Péril croissant des
lVrius ^t cr cw(lA zpeitl'm> «c. 5.6.
~Occidental.- D'Amsterdum.136 :
[SNi ?len<-1it lldl'e dl1ce, le bruit du canon s'est
nm veau venant du front de
iSiW% - ph ? es convois se dirigent vers
^L(\il r)no'Uons de l'Yser dans le
~à Nieuport ; on en conclut
ll^ ails o-I^nds S a^tendent à des com-
Situai e réai
~S t~ ~?~ Dans nombre de vil-
hC nt fel 6S et mises à la dispo-
I¡e()¡ve lrvrer !tes militaires. Un décret
Iiii, livr er les matelas et les oreillers
rllJe CÔte clrClll r aux blessoés. Les avions
circulent sans cesse entre Gand
!\t on voit des esca-
érî?t; aér?oiîï îf ines- Les aviateurs
~érodrome Snint-Drnis. la gare
& 6' Gaannnd et Zeebruggè. - Ti-
CRITIQUE DES OPERATIONS
La côte belge. — La nouvelle que les
Allemands ont enlevé leurs grands navires
du port d'Ostende permet de prévoir des
opérations dans cette région. L'ennemi se
demande s'il aura la force de conserver
cette base navale et aérienne, et le trans-
port de ses bateaux d'Ostende à Zeebrugge
est une indication de faiblesse. Les parti-
sans d'une guerre navale plus active vou-
draient qu'il y eût un bombardement sou-
tenu d'Ostende et de Zeebrugge par mer ;
les canons de nos super-dreadnoughts de-
vraient dominer les pièces des dunes bel-
ges. L'un des arguments contre les atta
ques d'Ostende et de Zeebrugge est le res-
pect de la propriété belge. Toutefois l'ex-
périence a démontré que tes Allemands
chassés des villes y détruisent tout ce qui
peut être détruit. Il y a donc pour Ostende
une double alternative : être bombardée
par les Anglais ou détruite par les Alle-
mands. Il est nécessaire que les Allemands
soient au plus tôt chassés des côtes de
Belgique par tous les moyens que l'Ami-
rauté jugera utiles. — (Ed.) Western Daily
Press, 12.6.
Front occidental. — Le gros échec de
l'offensive anglo-française à l'ouest d'Ar-
ras, au Chemin-des-Dames et en Champa-
gne a obligé nos ennemis à chercher la
décision ailleurs. On supposait que le gé-
néralissime Pétain apporterait à son tour
un nouveau plan. Mais les préparatifs
qu'exige une nouvelle offensive de grand
style dans un secteur différent dépendent
d'un facteur, qui, grâce à la guerre sous-
marine, n'est plus à la disposition des Al-
liés, à savoir : le temps. Le temps presse
et c'est pour cela que nos ennemis ont dû
attaquer là où ils disposaient d'une base
déjà prête. L'attaque anglaise ne nous a
pas surpris. Depuis le 22 mai le duel d'ar-
tillerie fait rage avec une violence qui ne
cesse de croître. La supériorité de l'assail-
lant en artillerie, en lance-bombes et les
explosions de mines formidables qui déjà,
à Saint Eloi, avaient creusé des entonnoirs
d'une dimension à peine croyable, devaient
assurer à l'ennemi un premier succès. Les
Anglais réussirent à enfoncer notre front
à peu près au miilieu des lignes attaquées,
pendant que les deux ailes résistaient. A
notre centre, nos tranchées de première li-
gne sillonnent un terrain marécageux plan-
té de petits bois. Aussi, n'est-il pas possi-
ble de construire des abris très profonds.
Partout où je me trouvais dans ces pre
mières tranchées du saillant de Wyts-
chaete, je voyais tantôt devant nous, tan-
tôt sur le flanc, tantôt presque en arrière,
cette élévation de terrain que la carte note
sous le nom de (c Kemmel ». Cette hau-
teur isolée était restée aux mains des An-
glais en 1914. Elle fournissait un point d'ap
pui excellent pour des observations de
toute l'artillerie de la région et, comme au
nord d'Arras la hauteur de Notre-Dame-
de-Lorette. elle donnait aux Anglais un
atout d'une importance considérable. Notre
1 position me parut dès lors impossible à
conserver au cas d'une vigoureuse attaque.
La retraite de nos troupes est dans ce
cas une mesure particulièrement justifiée
qui nous a conduits maintenant sur des
positions infiniment meilleures. Actuelle-
ment notre flanc droit s'appuie sur un
système de hauteurs au sud-est d'Ypres et
sur la localité bien connue de Holdebeke à
l'ouest du chemin de fer Ypres-Commines.
Notre flanc gauche est protégé par le sys-
tème de défense de la ville importante de
Lille, si bien que les chances d'une
percée anglaise sont très minimes. — (F
von Salzmann) Vossische Ztg., 9.6.
— Les commentaires de la presse anglai-
se font de la prise de Lille le but essentiel
de la bataille de Flandre. La marche rapide
sur cette ville, attendue par le correspon-
dant de la Morning Post au Grand Quartier
Général anglais, n'est pas encore près de
se produire. Tandis que la prise de Vimy
succès britannique qui n'a du reste jamais
été contesté par les Allemands, avait rap-
porté à l'ennemi un appréciable gain de
terrain pour des pertes très élevées sans
doute, mais justifiées peut-être par l'im-
portance du but à atteindre, l'occupation
du saillant de Wytsehaete a coûté aux An-
glais des sacrifices horribles pour un gain
insignifiant. On pouvait toujours s'attendre
à être obligé d'abandonner ces positions
avancées et difficiles à défendre du saillant
de Wytsehaete. Mais il faut ajouter que les
Anglais firent sauter au moyen de nom-
breuses mines la plus grande partie des po-
sitions allemandes et criblèrent d'un tel feu
roulant les troupes qui occupaient les élé-
ments encore intacts, que les usines à mu-
nitions de toute l'Entente, y compris celles
d'Amérique ne pourront à la longue suf-
fire à une pareille prodigalité. Le faible bu-
tin en canons dont les Anglais peuvent se
vanter démontre clairement que notre prin-
cipale ligne de défense était sensiblement
en arrière et que les Anglais ont sacrifié
sur cette pointe avancée une fTlHm'.aA :-
sensée de sang et de munitions. De même
qu'en France les succès des 10 et 17 avril
ne provoquèrent qu'un bref enthousiasme
faisant place, dès que les sacrifices furent
connus, au plus profond découragement
un phénomène analogue se produira en An-
gleterre, lorsque le pays apprendra le prix
dont on a payé quelques kilomètres carrés
de terrain. Avec le temps, les Anglais re
connaîtront aussi que, étant donné l'aspect
de la guerre actuelle, ce n'est pas du gain
ou de la perte d'un plus ou moins grand es
pace de territoire que le succès dépend
mais de la conservation de sa propre force
combative et de l'affaiblissement de celle
de l'ennemi. C'est ce dernier but que les
troupes allemandes ont brillamment atteint
dans les combats du saillant de Wyts-
chacte. — Kôln. ztg. 10.6.
- La continuation de l'offensive britan-
nique au saillant de , Wytschaete, attendue
pour le 8 juin, ne s'est pas produite Les
Anglais ont dû accorder un temps de répit
aux 10 di Yisions épuisées et décimées, qu'ils
Il'1tREs DE LA GUERRE
-|f DE LA GUERRE
J!;'r DES B
il'¡Alnts ÉTRANGÈRES
N° 472
Paris, 16 juin 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
LIIONS MILITAIRES
Etis OPERATIONS
csr des fronts. - Le Nieuwe Rott.
:OUr'e' 1.6 (matin), communique de
,]Ili ICI Veil i("-Ilde bien informée « qu'on
le d'une offensive générale
Ives d COI1SitueI'ai t pas la suite des offen-
:;;ê!!)e mPs ; elle se produirait, en
te-rn s sur les fronts occidental et
"te ; aInsI qu'en Macédoine et en Pa-
n J 116 ; (u
Ine ed,egrandes opérations navales
U alr avec les attaques sur terre.
or. «
vlin ,on attribue différentes raisons à
-e' ctvoIr. i Quelle cette entreprise gi-
'er A uWe - A
Crdr été montée ; d'abord l'Angle-
"Il tOllnlndrait de ne plus avoir bientôt
"i t ?nnaae suffisant pour poursuivre la
:t line d e. continent; elle veut aussi,
'i/e d'un cIlOn rapide, empêcher la me-
Ppose e fjftte trop aiguë et enfin, on
Ilté étu.e. le Gouvernement britannique
de » InFluencé par la grande diffi-
., 'PIes d rnalntenir intact le moral des
..<,ntente. On s.e serait em-
'surtont de Proflter de l'état d'esprit
i\Snl' r' 1° m^ra - Dans son édition
e quotidien avertit ses lec-
~A e cp
liliql-être cette nonv.elle sensationnelle est
Un noj?^r Préparer l'opinion pu-
nouveau recul des troupes du
Kaiser, à moins qu'elle ne masque une ma-
~offensive de la part de HmcJ,en-
, P()Slhle et qui s'est déjà pro- i
1^ f! f
'¡ les rn.ln : rogarde comme certain
x bien informés que, fi ns
! VhJ^ères semaines de juin, l'Entente
~entreprendra, une offensive générale sur
froi une offensive générale sur
fr ts, ycornpris le front russe. Il
1:,'« cOoPé: qUe cette fois les escadres al-
i¥;' Cç ^fre3)nt aussi à l'offensive géné-
e froni t russe, on a fait tout ce
:!li ')ll st Slle Pour décider les soldats.
; ¡lle les Alli^?^® de l'Angleterre qui
s ass°cient pour amélio-
iihartG rlp guerre car elle est con-
H, ft Q a ftn de la lutte s'approche
t canse du péril croissant des
Péril croissant des
lVrius ^t cr cw(lA zpeitl'm> «c. 5.6.
~Occidental.- D'Amsterdum.136 :
[SNi ?len<-1it lldl'e dl1ce, le bruit du canon s'est
nm veau venant du front de
iSiW% - ph ? es convois se dirigent vers
^L(\il r)no'Uons de l'Yser dans le
~à Nieuport ; on en conclut
ll^ ails o-I^nds S a^tendent à des com-
Situai e réai
~S t~ ~?~ Dans nombre de vil-
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I¡e()¡ve lrvrer !tes militaires. Un décret
Iiii, livr er les matelas et les oreillers
rllJe CÔte clrClll r aux blessoés. Les avions
circulent sans cesse entre Gand
!\t on voit des esca-
érî?t; aér?oiîï îf ines- Les aviateurs
~érodrome Snint-Drnis. la gare
& 6' Gaannnd et Zeebruggè. - Ti-
CRITIQUE DES OPERATIONS
La côte belge. — La nouvelle que les
Allemands ont enlevé leurs grands navires
du port d'Ostende permet de prévoir des
opérations dans cette région. L'ennemi se
demande s'il aura la force de conserver
cette base navale et aérienne, et le trans-
port de ses bateaux d'Ostende à Zeebrugge
est une indication de faiblesse. Les parti-
sans d'une guerre navale plus active vou-
draient qu'il y eût un bombardement sou-
tenu d'Ostende et de Zeebrugge par mer ;
les canons de nos super-dreadnoughts de-
vraient dominer les pièces des dunes bel-
ges. L'un des arguments contre les atta
ques d'Ostende et de Zeebrugge est le res-
pect de la propriété belge. Toutefois l'ex-
périence a démontré que tes Allemands
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peut être détruit. Il y a donc pour Ostende
une double alternative : être bombardée
par les Anglais ou détruite par les Alle-
mands. Il est nécessaire que les Allemands
soient au plus tôt chassés des côtes de
Belgique par tous les moyens que l'Ami-
rauté jugera utiles. — (Ed.) Western Daily
Press, 12.6.
Front occidental. — Le gros échec de
l'offensive anglo-française à l'ouest d'Ar-
ras, au Chemin-des-Dames et en Champa-
gne a obligé nos ennemis à chercher la
décision ailleurs. On supposait que le gé-
néralissime Pétain apporterait à son tour
un nouveau plan. Mais les préparatifs
qu'exige une nouvelle offensive de grand
style dans un secteur différent dépendent
d'un facteur, qui, grâce à la guerre sous-
marine, n'est plus à la disposition des Al-
liés, à savoir : le temps. Le temps presse
et c'est pour cela que nos ennemis ont dû
attaquer là où ils disposaient d'une base
déjà prête. L'attaque anglaise ne nous a
pas surpris. Depuis le 22 mai le duel d'ar-
tillerie fait rage avec une violence qui ne
cesse de croître. La supériorité de l'assail-
lant en artillerie, en lance-bombes et les
explosions de mines formidables qui déjà,
à Saint Eloi, avaient creusé des entonnoirs
d'une dimension à peine croyable, devaient
assurer à l'ennemi un premier succès. Les
Anglais réussirent à enfoncer notre front
à peu près au miilieu des lignes attaquées,
pendant que les deux ailes résistaient. A
notre centre, nos tranchées de première li-
gne sillonnent un terrain marécageux plan-
té de petits bois. Aussi, n'est-il pas possi-
ble de construire des abris très profonds.
Partout où je me trouvais dans ces pre
mières tranchées du saillant de Wyts-
chaete, je voyais tantôt devant nous, tan-
tôt sur le flanc, tantôt presque en arrière,
cette élévation de terrain que la carte note
sous le nom de (c Kemmel ». Cette hau-
teur isolée était restée aux mains des An-
glais en 1914. Elle fournissait un point d'ap
pui excellent pour des observations de
toute l'artillerie de la région et, comme au
nord d'Arras la hauteur de Notre-Dame-
de-Lorette. elle donnait aux Anglais un
atout d'une importance considérable. Notre
1 position me parut dès lors impossible à
conserver au cas d'une vigoureuse attaque.
La retraite de nos troupes est dans ce
cas une mesure particulièrement justifiée
qui nous a conduits maintenant sur des
positions infiniment meilleures. Actuelle-
ment notre flanc droit s'appuie sur un
système de hauteurs au sud-est d'Ypres et
sur la localité bien connue de Holdebeke à
l'ouest du chemin de fer Ypres-Commines.
Notre flanc gauche est protégé par le sys-
tème de défense de la ville importante de
Lille, si bien que les chances d'une
percée anglaise sont très minimes. — (F
von Salzmann) Vossische Ztg., 9.6.
— Les commentaires de la presse anglai-
se font de la prise de Lille le but essentiel
de la bataille de Flandre. La marche rapide
sur cette ville, attendue par le correspon-
dant de la Morning Post au Grand Quartier
Général anglais, n'est pas encore près de
se produire. Tandis que la prise de Vimy
succès britannique qui n'a du reste jamais
été contesté par les Allemands, avait rap-
porté à l'ennemi un appréciable gain de
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doute, mais justifiées peut-être par l'im-
portance du but à atteindre, l'occupation
du saillant de Wytsehaete a coûté aux An-
glais des sacrifices horribles pour un gain
insignifiant. On pouvait toujours s'attendre
à être obligé d'abandonner ces positions
avancées et difficiles à défendre du saillant
de Wytsehaete. Mais il faut ajouter que les
Anglais firent sauter au moyen de nom-
breuses mines la plus grande partie des po-
sitions allemandes et criblèrent d'un tel feu
roulant les troupes qui occupaient les élé-
ments encore intacts, que les usines à mu-
nitions de toute l'Entente, y compris celles
d'Amérique ne pourront à la longue suf-
fire à une pareille prodigalité. Le faible bu-
tin en canons dont les Anglais peuvent se
vanter démontre clairement que notre prin-
cipale ligne de défense était sensiblement
en arrière et que les Anglais ont sacrifié
sur cette pointe avancée une fTlHm'.aA :-
sensée de sang et de munitions. De même
qu'en France les succès des 10 et 17 avril
ne provoquèrent qu'un bref enthousiasme
faisant place, dès que les sacrifices furent
connus, au plus profond découragement
un phénomène analogue se produira en An-
gleterre, lorsque le pays apprendra le prix
dont on a payé quelques kilomètres carrés
de terrain. Avec le temps, les Anglais re
connaîtront aussi que, étant donné l'aspect
de la guerre actuelle, ce n'est pas du gain
ou de la perte d'un plus ou moins grand es
pace de territoire que le succès dépend
mais de la conservation de sa propre force
combative et de l'affaiblissement de celle
de l'ennemi. C'est ce dernier but que les
troupes allemandes ont brillamment atteint
dans les combats du saillant de Wyts-
chacte. — Kôln. ztg. 10.6.
- La continuation de l'offensive britan-
nique au saillant de , Wytschaete, attendue
pour le 8 juin, ne s'est pas produite Les
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