Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 juin 1917 15 juin 1917
Description : 1917/06/15 (T6,N471). 1917/06/15 (T6,N471).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484969q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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N DUC E LA GUERRE
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tr b P, s
FpAlnES J-^RANGÈMS
j| '-------
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N° 471
Paris, 15 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; ÉTIONS MILITAIBES
il Sée ri n - OPERATIONS
4 4'ée d'O r'ellt. - « D'après des rensei-
zr, des qe nous n'avons pas pu contrô-
r, es fo,,,, IfranÇaises se concentrent en
le • - -
de l' ervÏa, il y a une division,
1e aux environs d'Ecaté-
tQbr'eus oUPes françaises deviennent plus
sHnn rvtt ementisî! ? P^lre t' on assure, de
Plus ri+^Ue le général Sarrail
- "■ F^î tiers de la récolte thessa-
- Ernbros, .16/29.5.
CftlTl ^UE D £ S OPERATIONS
'riem8 Pla^ .— Dans l'élaboration
'"JWn front J^giques en vue du perce-
'Ire le ont alIemand dans le secteur de
-'lOISioaaelllaréchal Haig a été séduit par
ent, la iller, qui le mettait en
Éitaotétl'oit avec l'Angleterre, et par
rJ;hQtrl1 Vue do détruire la buse
?'t ri ? '8l"»s (i 0q Sous-illarins allemands, le
r de Zoeb Cs sous-marins allemands, le
Se a lllge.. Il a conséquemment en-
ls,. Ou OSSlbllté d'amener la flotte an-
trt:-CI, à Pl 11101ns une portion notable de
dre part au 'combat, non seu-
qr\Stll' lq son artlllerie mais en déver-
bVtî C Uïl fort contint de dé-
S :V>f> t Aiïnf1 pourrait-il enfin mena-
f¡is et prellernand par une opération de
pl5 lin avantage que les Fran-
nir • sont vainement effor-
'VJSf^re ? la daIs. se sont vainement effor-
I Ho re et l epUIS trois ans. La côte de
fie et ],,, ll()Ilande -sont accessibLes à
Côte hr.u ^Pothèse de l'utilisa-
ndaise pour de telles
subordonnée à celle d'un
'lt(I' l,t tl'a,v donné par le PeuPle hollan-
du pays par les troiil)es
\M TO DORIJUSIIUJNS UAISSI ra-
;Q Id" de s la Hollande, si jalouse, à
KÎ^ s°^ inîu pP;ndance- La côte fla-
V!?-s Ai e naît est solidement fortifiée
l (\Qlle;s de d' s et peu favorable à des
SfCS Ss !e débnm^, Uenient- Les récentes
t > rn ï itimes
W ^Lflr?ENT € Zeebrugge et Os-
AESS qUe les Alliés sont hantés
>la de l'?a} °rd1er' car l'intention
BI 8, I Dus à flses de sous-marins n'ex-
Q U , de îelles 0Péra*
X% > entrpnIr1-S1 aussi audacieuse
de 2()é d redotJt ure Se heurterait à mille
- L'Angleterre eût-elle
ils ?aU to!nafîe nécessa.¡re au transport
hé i oléré
b(\e]ées eré leur e nos sous-marins eus-
etit notr mIse A1 tere, les troupes,
multiplier Les
e) r<>isnr, d'échec, à mesure
\j" , Ir¡ (1 l'nt
(nziron von A r-
9.6. m"ron von Ar-
d&ir tt¡(tl'ill sous pcore une preuve que
e lalll' lee, est f a pression de la guerre
cnru n^fonrtc\ de se donner de
■% la nouvelle bataille
ePuis ]'a en un
be i3 1 échec -de la double
offensive en Artois et sur l'Aisne, un mois
à peine s'est écoulé et déjà l'infanterie bri-
tannique assaille de nouveau nos lignes
pour obtenir la percée si souvent manquée.
Le temps n'est plus l'allié, il est devenu
l'inexorable ennemi des Puissances occi-
dentales et surtout de la Grande-Bretagne.
Les sous-marins, par une guerre quoti-
dienne, épuisent ses ressources militaires
aussi bien que ses ressources économiques.
Il est évident que l'excès de hâte de nos
adversaires est un défaut fondamental,
compensant le perfectionnement technique
de leurs offensives ; il ne peut qu'en amoin-
drir la vigueur. Le prompt écroulement des
attaques d'Arras et de Reims a révélé cet
enchaînement des faits même aux observa-
teurs superficiels. C'est pareillement la
guerre sous-marine qui nous explique pour-
quoi le commandement anglais a choisi
cette fois comme objectif d'attaque le sec-
teur entre Ypres et Armentières. Une per-
cée du front allemand au sud d'Ypres con-
duirait l'ennemi, poussant vers l'ouest 'et
vers le nord-ouest, à l'arrière de notre po-
sition des côtes flamandes où l'amirauté
britannique suppose que se trouvent les
points d'appui de nos escadres de sous-
marins. La flotte anglaisie n'ayant pas été
capable d'écraser notre défense des côtes
par une attaque direde parlant de la mer,
on voudrait cette fois essayer d'atteindre
au même but par voie de terre. Il est main-
tenant reconnu que les constructions de
bateaux les plus intensives ne sauraient
combler les vides que font chaque jour
nos sous-marins dans la flotte anglaise de
commerce. Aussi, depuis des semaines,
des Anglais experts en malière navale en
sont-ils venus à demander qu'on s'en pren-
ne énergiquement aux points d'appui des
sous-marins. Donc depuis jeudi, se déchaî-
ne entre Ypres et Armentières la bataille
que l'Angleterre est iorcèe de mener pis-
quau bout parce qu'elle ne peut attendre
plus longtemps. Comme dans toutes les ba-
tailles de rupture sur le front occidental,
l'ennemi réussit, grâce à sa supériorité nu-
mérique, à pénétrer dans la première ligne.
La difficulté c'est de percer jusqu'au ter-
rain libre à partir duquel, on pourrait se
rabattre sur les lignes voisines. Ce résul-
tat n'a été obtenu qu'une seule fois, par les
Allemands et les Autrichiens sur la Duna-
jec. C'est sur ce modèle que sont orientées
les tentatives de percée de nos ennemis à
l'Ouest. Mais le problème devient pour eux
insoluble depuis le moment où les troupes
allemandes, ne s'attachant plus à la défen-
se fixe, se sont mises à recevoir les at-
taques sur des zones fortifiées d'après
une nouvelle méthode tactique où le moin-
dre détail est prévu. La perte d'un peu de
matériel et de quelques milles carrés de
terre ennemie, qu'entraîne cette nouvelle
méthode de défense ne compte pour rien,
comparée à l'économie de forces humaines.
— Munchner Nst. Nachr., 96.
Considérations d'ensemble. — La victoire
de Messines prouve que, si nous pouvions
continuer indéfiniment la guerre, les Alle-
mands seraient perdus. Grâce à un énorme
effort d'organisation militaire, longtemps
poursuivi, nous les chassons d'une crête,
en leur infligeant de lourdes, pertes et en
leur faisant de nombreux prisonniers. Si
nous pouvons frapper des coups semblables
avec une fréquence suffisante, les Alle-
mands eux-mêmes seront hors d'état de
résister. Ils le savent, et c'est pourquoi ils
ont eu recours à la guerre sous-marine.
Leur calcul, quelque spécieux qu'il soit,
laisse de côté un facteur essentiel : l'usure
Qu'ils subissent peut atteindre des propor-
tions telles que les Alliés soient en mesure
de briser leurs lignes affaiblies à l'excès,
comme Broussilov le fit en 1916. L'activité
de l'armée russe au cours de l'été, si res-
treinte qu'elle fût, aurait une importance
capitale. Hindenburg disposait en avril
de 146 divisions sur le front occidental, il
en a maintenant, semble-t-il, 156, soit
150.000 hommes de plus. Une partie de ces
renforts vient certainement du front orien-
tal. Une attaque russe arrêterait ce dépla-
cement de forces. — (Studient of War).
Manches t. Guard., 11.6.
QUESTIONS SANITAIRES
Armée d'Orient. — Un communiqué de
l'agence Wolîî fait savoir que l'Alle-
magne permettrai \e transport des blessé
de l'armée d'Orient en Europe, via Cala-
mata (sur le golfe de Messénie, au sud de
la Morée). Le Gouvernement grec n'a reçu
aucun renseignement à ce sujet. On estime
à Athènes qu'en raison de l'insuffisance du
matériel roulant, le transport des blessés
de Salonique à CaJamata gênerait énormé-
ment le ravitaillement du pays, et serait
vraiment inexécutable. Kairi, 16/29.5. -
Ce communiqué serait, d'après la Vérité
du même jour, une manœuvre de 1'i\lle-
magne pour mettre la (Jr¡ TAS UM 'ffi\l.
vaise posita. \\s-k-v\s de VMenle. n'tr)1'
la Néa Himéra du ID/28.5, l'Allemagne vou-
drait réagir contre l'abus que les Alliés
font de leurs navires-hôpitaux, qui leur ser-
vent à transporter des troupes et du ma-
tériel de guerre à Salonique. -
COMMANDEMENT
Autriche-Hongrie. — Le général Boroe-
vic, en réponse aux paroles du général
Wurm qui lui offrait au nom de l'armée de
l'Isonzo la croix de commandeur de l'or-
dre de Marie-Thérèse, que lui a récem-
ment conférée l'empereur, dit notamment:
« Au cours de la bataille, j'ai dû vous
imposer des tâches inouïes ; vous des avez
toujours remplies d'une façon brillante.
J'apprécie cela d'autant plus que j'ai com-
mencé ma carrière comme fantassin, que
j'ai porté le sac et accompli loyalement
toutes les besognes depuis celles du soldat
des tranchées jusqu'à celle de chef de
cette grande armée. Mon expérience m'a
préservé de trop tendre l'arc. Portez aux
troupes en cette occasion mon salut le
plus cordial ; dites-leur qu'elles peuvént
être fières de leurs exploits et que je les
en remercie. » — Reichspost, 8.6.
'"C ,
N DUC E LA GUERRE
t (E "A-, 2« Bau)
tr b P, s
FpAlnES J-^RANGÈMS
j| '-------
!
N° 471
Paris, 15 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; ÉTIONS MILITAIBES
il Sée ri n - OPERATIONS
4 4'ée d'O r'ellt. - « D'après des rensei-
zr, des qe nous n'avons pas pu contrô-
r, es fo,,,, IfranÇaises se concentrent en
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de l' ervÏa, il y a une division,
1e aux environs d'Ecaté-
tQbr'eus oUPes françaises deviennent plus
sHnn rvtt ementisî! ? P^lre t' on assure, de
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'Ire le ont alIemand dans le secteur de
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ent, la iller, qui le mettait en
Éitaotétl'oit avec l'Angleterre, et par
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r de Zoeb Cs sous-marins allemands, le
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ls,. Ou OSSlbllté d'amener la flotte an-
trt:-CI, à Pl 11101ns une portion notable de
dre part au 'combat, non seu-
qr\Stll' lq son artlllerie mais en déver-
bVtî C Uïl fort contint de dé-
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pl5 lin avantage que les Fran-
nir • sont vainement effor-
'VJSf^re ? la daIs. se sont vainement effor-
I Ho re et l epUIS trois ans. La côte de
fie et ],,, ll()Ilande -sont accessibLes à
Côte hr.u ^Pothèse de l'utilisa-
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subordonnée à celle d'un
'lt(I' l,t tl'a,v donné par le PeuPle hollan-
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\M TO DORIJUSIIUJNS UAISSI ra-
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KÎ^ s°^ inîu pP;ndance- La côte fla-
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t > rn ï itimes
W ^Lflr?ENT € Zeebrugge et Os-
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BI 8, I Dus à flses de sous-marins n'ex-
Q U , de îelles 0Péra*
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de 2()é d redotJt ure Se heurterait à mille
- L'Angleterre eût-elle
ils ?aU to!nafîe nécessa.¡re au transport
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b(\e]ées eré leur e nos sous-marins eus-
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dentales et surtout de la Grande-Bretagne.
Les sous-marins, par une guerre quoti-
dienne, épuisent ses ressources militaires
aussi bien que ses ressources économiques.
Il est évident que l'excès de hâte de nos
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compensant le perfectionnement technique
de leurs offensives ; il ne peut qu'en amoin-
drir la vigueur. Le prompt écroulement des
attaques d'Arras et de Reims a révélé cet
enchaînement des faits même aux observa-
teurs superficiels. C'est pareillement la
guerre sous-marine qui nous explique pour-
quoi le commandement anglais a choisi
cette fois comme objectif d'attaque le sec-
teur entre Ypres et Armentières. Une per-
cée du front allemand au sud d'Ypres con-
duirait l'ennemi, poussant vers l'ouest 'et
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britannique suppose que se trouvent les
points d'appui de nos escadres de sous-
marins. La flotte anglaisie n'ayant pas été
capable d'écraser notre défense des côtes
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on voudrait cette fois essayer d'atteindre
au même but par voie de terre. Il est main-
tenant reconnu que les constructions de
bateaux les plus intensives ne sauraient
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nos sous-marins dans la flotte anglaise de
commerce. Aussi, depuis des semaines,
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ne énergiquement aux points d'appui des
sous-marins. Donc depuis jeudi, se déchaî-
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que l'Angleterre est iorcèe de mener pis-
quau bout parce qu'elle ne peut attendre
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La difficulté c'est de percer jusqu'au ter-
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les tentatives de percée de nos ennemis à
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QUESTIONS SANITAIRES
Armée d'Orient. — Un communiqué de
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de Salonique à CaJamata gênerait énormé-
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vraiment inexécutable. Kairi, 16/29.5. -
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du même jour, une manœuvre de 1'i\lle-
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tériel de guerre à Salonique. -
COMMANDEMENT
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l'Isonzo la croix de commandeur de l'or-
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cette grande armée. Mon expérience m'a
préservé de trop tendre l'arc. Portez aux
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plus cordial ; dites-leur qu'elles peuvént
être fières de leurs exploits et que je les
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