Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 juin 1917 14 juin 1917
Description : 1917/06/14 (T6,N470). 1917/06/14 (T6,N470).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849689
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
¡r
.LS DE LA GUERRE
(£,-M,-A., 2- Bail)
ET DES - ,.,
W^ SVÉTRANGÈRES
----
N'D 470
Paris, Ifi- juin 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
^^I - * t<—~~ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUE, STIONS MILITAIRES
r tant );,1 OPERATIÔNS t
labit OCCental. — Les. Français ont
ïh lb|tud,cl'aPPeler les troupes de: leur
pt bie ps « divisions de troupes de leur
bien
lllent l que ceHe formation ait été Íorte-
m eftt émr °?^ée depuis les combats devant
ment oïi depuis les combats devant
o-i les Bavarois l'avaient « déchi-
n 6^6 » sa réputation glorieuse ainsi que
s3 nnior!i an^ , sont restés les mêmes. Aussi
r hit.
etion les 5, 6 et 7 mai des
le bau tes de Braye, prouve-t-.elle bien que
e haut ^amandement français désirait
rjpS Partipni
d-i ^s Ce of?ur mener à l'assaut des trou-
Ca eticullèrernent aguerries. Au surplus
ViVCorPs H'ir1 ent aguerries. Au surplus
corps a;rnée était soutenu par une di-
ealS fit, 4 c.orps. Le corps d'élite fran-
fit encOre en cette occasion tous ses
s Pou r soutenir sa vieille réputation.
Wilr 8 11 tûrnha sur une division prussienne
rérn,|/ie l^e lui. C'est au nord de
Que i croupe du Chemin-des-Dames
ffewi» nte s,, Partl'Ê:. la plus étroite ; et cette
f4 ClUX aIt locale. réduisait encore plus
il endroits le champ de tir
ln lel1,t-elle ands. Aussi nos troupes atten-
llt es prêtes à l'assaut, immédiate-
nii, ere les pentes nord. En de tels
fitorn ^ts i SUocès dépend parfois d'une
e, Les 1 Usses sombres des nuages
de teDQlldlIf rennemi projette devant lui,
&Çi i',J'^iiclont Par"<^essus la crête. Sortant
perri noire, où l'on ne voit lit-
ér'u]P ?ieïH Ha?' Sentissent les cris. d'une
de h,av'es' W dans un combat
1 oH, Préfè , ,
fIltltl lIe de ,rent mourir sur place plu-
l'llt¡ ds étai f- Deux bataillons alle-
l'¡¡éd' d'rellx ent prêts à la contre-attaque.
S%n \d ,0Ux Se trouvait derrière la partie
médian 411 1 de i Position, l'autre derrière
ui S. ruPe ferme Warmont. Enfin,
I ?s Frflnn S se précipite sur le
r se, !6rs la ont percé ! et en même
flan llclle de la ferme Malval,
l,Ve rfr. i sur le versant nord; on
te clfJr P(jllr fli;j nn^ èfauche du bataillon qui
e-attaque. Il n'y a pas
l'enno l a également percé à
® >r m,en
\)l Ca 'et PQ:rnent qui combattait sur la
~et par la ferme il tient le chemin
tll).¡ièl1¡ rfl clanè i Vall-ée. En- un instant
?èHipL^taiiw iitlaquera
rejette l bQtnilc,e. se dégage. « Seul le
bQ u régiment attaquera
tfS 1gbs atpnvm, nçai8 de leur position.
Vf ^°e à ri1?1' dissimulé par la
q, c%rv > rep 1 est, attaquera la ferme
nQr tttallllle aux rndra. )) Et, encore une
Uvr'es Jfurs Jolnlains des gran-
~4 Q~p de 'Oorn'bat-s'
~vres, de les bataillons aguerris
I ore i à COr lh. ats, se déploient. Dans
ih's et en acharné, ce bataillon
~intact tfarichAn11 ordre, rejettes les
des tranc d ; on combat avec
gl,(,Il c-s à main,
'ef llfl L'enn'e.ef: toutes les inventions
Slel^s. ennerni 1?0Uasé recule pas- à
tXHÏNN n J!e» dernio S hommes, rejetés,
ls la grôlo i
^lll les projectiles de no-
Q COUpés de tout renfort.
Une mitrailleuse, dix fusils mitrainlleurs,
un lance-flammes et plus de 150 prisonniers
avec quatre officiers sont restés entre les
mains du bataillon. vainqueur dont les
hourras enthousiastes retentissent à tra-
vers Le fracas de la bataille jusqu'aux sol-
dats du deuxième bataillon. Le chemin-est
difficile. Il traverse Le bois du versant dé-
vasté, battu continuellement par le feu de
l'artillerie, pour arriver aux abords, de la
ferme Malval. Une mitrailleuse tenait en
échec les défenseurs. En outre, les pre-
miers défenseurs de la ferme qui avaient-
été submergés par les Français et pris à.
dos, résistaient avec acharnement dans
les caves, et lorsqu'ils sentirent venir les
renforts, ils sortirent eux aussi de leur
réduit. Après une lutte acharnée, la ferme
fut nettoyée et en même temps le secteur
voisin reconquis avec l'aide des renforts
du régiment voisin. Malheureusement le
commandant du bataillon et son adjudant-
major, entraînés par l'élan de la victoire,
voulurent, à travers notre propre feu de
barrage, attaquer de leur côté les positions
de l'assaillant. Au cours -de cette tentative
téméraire qui consistait à nettoyer un re-
paire de Français, le courageux officier
fut tué et son adjudant-major grièvement
blessé. Tous deux s'étaient avancés jus-
qu'à dix pas de ja position des Français.
Cette attaque qui dépassait le but origi-
nel de la contre-offensive, n'interrompait
pas le travail de nettoyage effectué dans
les entonnoirs. « Nos soldats nettoyaient
entonnoirs après entonnoirs et s'octroyaient
à l'occasion les boites de conserves fran-
çaises, après quoi ils continuaient leur
travail. » Avec un acharnement particulier,
nos braves avaient nettoyé les lieux de la-
vermine jaune des Annamites, qui, armés
d'un long couteau, étaient affectés par
vint, à chaque compagnie française.
vingt, 'les chasseurs (7 régiments d'infan-
Seuls
terie et 4 bataillons de chasseurs avaient
pris part au combat) n'avaient pas voulu
de cette aide : c'est une des rares preuves
du sentiment de l'honneur que nous
aient donnée les Français au cours de cette
guerre. — Schwäbischer Merkur, 7.6.
— Le feu de destruction anglais, qui
s'est maintenu sans interruption pendant
des jours, a écrasé les positions alleman-
des avancées. Les explosions de mines
avant l'attaque étaient destinées à briser
les dernières résistances, mais les faibles
troupes de couverture allemandes qui
avaient tenu dans cette zone avancée ré-
servèrent aux colonnes d'assaut anglaises
un sanglant accueil. Ensuite, elles se reti-
rèrent en combattant, conformément au
plan adopté, devant la supériorité numé-
rique des soldats britanniques de toutes
couleurs qui se déversaient des- tranchées
entre Ypres et le bois de Ploegsteert et
permirent ainsi aux réserves préparées à
l'arrière hors de la. portée de l'artillerie an-
glaise d'accourir pour la contre-attaque.
Les batteries anglaises près d'Armentières,
qui devaient soutenir l'attaque par un feu
de flanquement, furent tenues en échec par
l'artillerie allemande placée à l'ouest lie
Lille, qui intervint efficacement dans Je
combat par des tirs à longue portée. Tan-
dis que les colonnes d'assaut anglaises
avançaient péniblement sur les pentes infé-
rieures de la Douve, - où les ruines des vil-
lages et des bois formaient un chaos enve-
loppé de fumée et de poussière, les lourds
projectiles des pièces à longue portée les
prenaient de flanc et faisaient de terribles
ravages dans leurs rangs. La garnison al-
lemande des tranchées avancées, se défen-
dant avec acharnement, faisait payer à
l'ennemi, chaque pas en avant, de pertes
sanglantes. La contre-attaque efficace de la
garde et des Bavarois qui avança jus-
qu'aux abords est de Messines, fit subir aux
Anglais de lourdes pertes et donna à la
défense allemande le temps de s'installer
méthodiquement sur la position que le com-
muniqué situe sur la « corde de l'arc ».
Devant celle-ci, de nouveaux et durs com-
bats éclatèrent dans l'après-midi et durè-
rent jusque dans la nuit. La-position fut
maintenue et la première phase de la nou-
velle grande attaque se trouvait ainsi ter-
minée, rapportant comme d'habitude à
l'assaillant un gain de terrain et des pri-
sonniers. Devant la nouvelle base alleman-
de qui offre un profond système de défen-
ses superposées, de nouveaux combats vont
s'engager qui contribueront, aussi peu que
les échecs sanglants de l'Artois, de l'Aisne
et de la Champagne, à la percée stratégique
recherchée par les Anglais et les Français.
Comme le communiqué l'annonce d'autre
part, les pertes des Anglais au saillant de
Wytschaete ont été extraordinairement éle-
vées. Elles approchent des pertes françai-
ses des 16 et 17 avril. Sans aucun doute,
elles dépassent les nôtres, y compris nos
pertes en prisonniers. L'assaut anglais est
déjà au temps d'arrêt. Notre front est iné-
branlable. De fortes réserves sont prêtes
en arrière. Le combat de Wytsehaete peut
être considéré comme le premier épisode,
favorable pour nous, de la grande offen-
sive ennemie, attendue. — Journaux alle-
mands du 6.6.
ORGANISATION
Etats-Unis. — Le général Pershing a sur
nous deux avantages : il ne sera pas re-
tardé au début, comme nous l'avons été,
par le manque de matériel. Nous avons
dû, en outre, apprendre beaucoup de cho-
ses peu à peu, tandis qu'il a &.. sa dis-
position toute l'expérience si chèrement
achetée par nous. Nous espérons qu'il en
usera. On dit qu'il y a aux Etats-Unis, no-
tamment à l'Etat-Major général, une ten-
dance à ce qu'une armée purement améri-
caine soit formée uniquement d'après les
principes américains et commandée par
des officiers américains. La présence du
général Pershing parmi nous témoigne au
contraire du désir des Etats-Unis d'appren-
dre ce que la Grande-Bretagne et la
France peuvent avoir à enseigner. -
(Ed.) Birmingham Daily Post, 9.6.
- ——— - ,,'¿;"i':./
.LS DE LA GUERRE
(£,-M,-A., 2- Bail)
ET DES - ,.,
W^ SVÉTRANGÈRES
----
N'D 470
Paris, Ifi- juin 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
^^I - * t<—~~ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUE, STIONS MILITAIRES
r tant );,1 OPERATIÔNS t
labit OCCental. — Les. Français ont
ïh lb|tud,cl'aPPeler les troupes de: leur
pt bie ps « divisions de troupes de leur
bien
lllent l que ceHe formation ait été Íorte-
m eftt émr °?^ée depuis les combats devant
ment oïi depuis les combats devant
o-i les Bavarois l'avaient « déchi-
n 6^6 » sa réputation glorieuse ainsi que
s3 nnior!i an^ , sont restés les mêmes. Aussi
r hit.
etion les 5, 6 et 7 mai des
le bau tes de Braye, prouve-t-.elle bien que
e haut ^amandement français désirait
rjpS Partipni
d-i ^s Ce of?ur mener à l'assaut des trou-
Ca eticullèrernent aguerries. Au surplus
ViVCorPs H'ir1 ent aguerries. Au surplus
corps a;rnée était soutenu par une di-
ealS fit, 4 c.orps. Le corps d'élite fran-
fit encOre en cette occasion tous ses
s Pou r soutenir sa vieille réputation.
Wilr 8 11 tûrnha sur une division prussienne
rérn,|/ie l^e lui. C'est au nord de
Que i croupe du Chemin-des-Dames
ffewi» nte s,, Partl'Ê:. la plus étroite ; et cette
f4 ClUX aIt locale. réduisait encore plus
il endroits le champ de tir
ln lel1,t-elle ands. Aussi nos troupes atten-
llt es prêtes à l'assaut, immédiate-
nii, ere les pentes nord. En de tels
fitorn ^ts i SUocès dépend parfois d'une
e, Les 1 Usses sombres des nuages
de teDQlldlIf rennemi projette devant lui,
&Çi i',J'^iiclont Par"<^essus la crête. Sortant
perri noire, où l'on ne voit lit-
ér'u]P ?ieïH Ha?' Sentissent les cris. d'une
de h,av'es' W dans un combat
1 oH, Préfè , ,
fIltltl lIe de ,rent mourir sur place plu-
l'llt¡ ds étai f- Deux bataillons alle-
l'¡¡éd' d'rellx ent prêts à la contre-attaque.
S%n \d ,0Ux Se trouvait derrière la partie
médian 411 1 de i Position, l'autre derrière
ui S. ruPe ferme Warmont. Enfin,
I ?s Frflnn S se précipite sur le
r se, !6rs la ont percé ! et en même
flan llclle de la ferme Malval,
l,Ve rfr. i sur le versant nord; on
te clfJr P(jllr fli;j nn^ èfauche du bataillon qui
e-attaque. Il n'y a pas
l'enno l a également percé à
® >r m,en
\)l Ca 'et PQ:rnent qui combattait sur la
~et par la ferme il tient le chemin
tll).¡ièl1¡ rfl clanè i Vall-ée. En- un instant
?èHipL^taiiw iitlaquera
rejette l bQtnilc,e. se dégage. « Seul le
bQ u régiment attaquera
tfS 1gbs atpnvm, nçai8 de leur position.
Vf ^°e à ri1?1' dissimulé par la
q, c%rv > rep 1 est, attaquera la ferme
nQr tttallllle aux rndra. )) Et, encore une
Uvr'es Jfurs Jolnlains des gran-
~4 Q~p de 'Oorn'bat-s'
~vres, de les bataillons aguerris
I ore i à COr lh. ats, se déploient. Dans
ih's et en acharné, ce bataillon
~intact tfarichAn11 ordre, rejettes les
des tranc d ; on combat avec
gl,(,Il c-s à main,
'ef llfl L'enn'e.ef: toutes les inventions
Slel^s. ennerni 1?0Uasé recule pas- à
tXHÏNN n J!e» dernio S hommes, rejetés,
ls la grôlo i
^lll les projectiles de no-
Q COUpés de tout renfort.
Une mitrailleuse, dix fusils mitrainlleurs,
un lance-flammes et plus de 150 prisonniers
avec quatre officiers sont restés entre les
mains du bataillon. vainqueur dont les
hourras enthousiastes retentissent à tra-
vers Le fracas de la bataille jusqu'aux sol-
dats du deuxième bataillon. Le chemin-est
difficile. Il traverse Le bois du versant dé-
vasté, battu continuellement par le feu de
l'artillerie, pour arriver aux abords, de la
ferme Malval. Une mitrailleuse tenait en
échec les défenseurs. En outre, les pre-
miers défenseurs de la ferme qui avaient-
été submergés par les Français et pris à.
dos, résistaient avec acharnement dans
les caves, et lorsqu'ils sentirent venir les
renforts, ils sortirent eux aussi de leur
réduit. Après une lutte acharnée, la ferme
fut nettoyée et en même temps le secteur
voisin reconquis avec l'aide des renforts
du régiment voisin. Malheureusement le
commandant du bataillon et son adjudant-
major, entraînés par l'élan de la victoire,
voulurent, à travers notre propre feu de
barrage, attaquer de leur côté les positions
de l'assaillant. Au cours -de cette tentative
téméraire qui consistait à nettoyer un re-
paire de Français, le courageux officier
fut tué et son adjudant-major grièvement
blessé. Tous deux s'étaient avancés jus-
qu'à dix pas de ja position des Français.
Cette attaque qui dépassait le but origi-
nel de la contre-offensive, n'interrompait
pas le travail de nettoyage effectué dans
les entonnoirs. « Nos soldats nettoyaient
entonnoirs après entonnoirs et s'octroyaient
à l'occasion les boites de conserves fran-
çaises, après quoi ils continuaient leur
travail. » Avec un acharnement particulier,
nos braves avaient nettoyé les lieux de la-
vermine jaune des Annamites, qui, armés
d'un long couteau, étaient affectés par
vint, à chaque compagnie française.
vingt, 'les chasseurs (7 régiments d'infan-
Seuls
terie et 4 bataillons de chasseurs avaient
pris part au combat) n'avaient pas voulu
de cette aide : c'est une des rares preuves
du sentiment de l'honneur que nous
aient donnée les Français au cours de cette
guerre. — Schwäbischer Merkur, 7.6.
— Le feu de destruction anglais, qui
s'est maintenu sans interruption pendant
des jours, a écrasé les positions alleman-
des avancées. Les explosions de mines
avant l'attaque étaient destinées à briser
les dernières résistances, mais les faibles
troupes de couverture allemandes qui
avaient tenu dans cette zone avancée ré-
servèrent aux colonnes d'assaut anglaises
un sanglant accueil. Ensuite, elles se reti-
rèrent en combattant, conformément au
plan adopté, devant la supériorité numé-
rique des soldats britanniques de toutes
couleurs qui se déversaient des- tranchées
entre Ypres et le bois de Ploegsteert et
permirent ainsi aux réserves préparées à
l'arrière hors de la. portée de l'artillerie an-
glaise d'accourir pour la contre-attaque.
Les batteries anglaises près d'Armentières,
qui devaient soutenir l'attaque par un feu
de flanquement, furent tenues en échec par
l'artillerie allemande placée à l'ouest lie
Lille, qui intervint efficacement dans Je
combat par des tirs à longue portée. Tan-
dis que les colonnes d'assaut anglaises
avançaient péniblement sur les pentes infé-
rieures de la Douve, - où les ruines des vil-
lages et des bois formaient un chaos enve-
loppé de fumée et de poussière, les lourds
projectiles des pièces à longue portée les
prenaient de flanc et faisaient de terribles
ravages dans leurs rangs. La garnison al-
lemande des tranchées avancées, se défen-
dant avec acharnement, faisait payer à
l'ennemi, chaque pas en avant, de pertes
sanglantes. La contre-attaque efficace de la
garde et des Bavarois qui avança jus-
qu'aux abords est de Messines, fit subir aux
Anglais de lourdes pertes et donna à la
défense allemande le temps de s'installer
méthodiquement sur la position que le com-
muniqué situe sur la « corde de l'arc ».
Devant celle-ci, de nouveaux et durs com-
bats éclatèrent dans l'après-midi et durè-
rent jusque dans la nuit. La-position fut
maintenue et la première phase de la nou-
velle grande attaque se trouvait ainsi ter-
minée, rapportant comme d'habitude à
l'assaillant un gain de terrain et des pri-
sonniers. Devant la nouvelle base alleman-
de qui offre un profond système de défen-
ses superposées, de nouveaux combats vont
s'engager qui contribueront, aussi peu que
les échecs sanglants de l'Artois, de l'Aisne
et de la Champagne, à la percée stratégique
recherchée par les Anglais et les Français.
Comme le communiqué l'annonce d'autre
part, les pertes des Anglais au saillant de
Wytschaete ont été extraordinairement éle-
vées. Elles approchent des pertes françai-
ses des 16 et 17 avril. Sans aucun doute,
elles dépassent les nôtres, y compris nos
pertes en prisonniers. L'assaut anglais est
déjà au temps d'arrêt. Notre front est iné-
branlable. De fortes réserves sont prêtes
en arrière. Le combat de Wytsehaete peut
être considéré comme le premier épisode,
favorable pour nous, de la grande offen-
sive ennemie, attendue. — Journaux alle-
mands du 6.6.
ORGANISATION
Etats-Unis. — Le général Pershing a sur
nous deux avantages : il ne sera pas re-
tardé au début, comme nous l'avons été,
par le manque de matériel. Nous avons
dû, en outre, apprendre beaucoup de cho-
ses peu à peu, tandis qu'il a &.. sa dis-
position toute l'expérience si chèrement
achetée par nous. Nous espérons qu'il en
usera. On dit qu'il y a aux Etats-Unis, no-
tamment à l'Etat-Major général, une ten-
dance à ce qu'une armée purement améri-
caine soit formée uniquement d'après les
principes américains et commandée par
des officiers américains. La présence du
général Pershing parmi nous témoigne au
contraire du désir des Etats-Unis d'appren-
dre ce que la Grande-Bretagne et la
France peuvent avoir à enseigner. -
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