Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 juin 1917 12 juin 1917
Description : 1917/06/12 (T6,N468). 1917/06/12 (T6,N468).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484966g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
(E DE LA GUERRE
I£..II.'A., -2. B>u) p
Er'DES
AIRES ÉTRANGÈRES
N° 468
Paris, 72 juin 1917.
-
nlIetin Quotidien de Presse Etrangère ,',
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Qu GRitIQUE DES OPERATIONS
Des zeppelins, es-
¡Qlel1t eU .d-es aéroplanes de combat, pour-
t ect er des raids non seulement la
i¡es diur par l jours de brume. Ces atta-
f'rlt SeUls les, comme celles des avions ope-
rfle celles des avions opé-
ttwf Wus ru <ïue les attaques de
IIlt, (a i de..pertes que les attaques de
ts refn~~ est sérieuse. Elle, '.exige de
es coopération parfaitement
1,1l entre Se des deux branches de ravia-
:s et Illili :les et avec tes autorités nava-
et avec fes autorités nava-
Ponn s,. sUpérioriLC- de-s appareils.
Vri ,a Ponn' î1011 civile, exposée au dan-
'■ h d être avertie aussi vite que
c manière à pouvoir prendre
''ftVflulieU'i d, ^ce^saires. (Lord Montagu
«s (i f ■ - La prudence deman-
i\(, d êxtl"'av lle fondions pas sur notre, suc-
tron espoirs. Il ne faut pas
[Upii !e rios dlmportance à la facilité avec
Vnï^iers ^es d'assaut ont atteint'
iectifs car les lignes avan-
!?ede i ent tenues par des forces
crête ri iy°C^es/ Malgré tout, l'atta-
r:êe ee cOIll' e ((, Wytschüete peut être re-
Ué le llOle la première tentative de per:
l"Il aYO-ns faite, Nous avons endi-
fi/^er/^on n
s A)ia,i nous reste maintenant à
ter le SOldats lernands de la Belgique. Les
prarLce préféreront libé-
ti0te uii dp u souillure allemande sans
i,111Ie SrPauvre petite Belgique
Veuu^e' CoUvrpP sa liberté sans le stecours
, "1 S lQ lu' PlllSSrtnce. Tôt ou tard nous
[¡it Ilérir - Liverp. Post, 8.6.
'le eiW ? s °b]
fi S'el[ "lIe ont que Sir Douglas Haig
âe 1A atteints. Il s'agissait
Cr Ae de "Messines : on
f~~ ds Onllhe à Vimy, comme sur
des D rn-es, comme aussi, sur
• oQse;& Sca.r de éChelle', 'à Greenland Hill
[¡ll:S¡ve VatOiree, les Aillemands ont perdu
■!î§ ,;fiv«s es dont Profiteront les futures
l¡¡ de es SOIlt Iliés Des contre-attaques
»er ce continuera ensuite d~ se
! (;l()DD ^que ^e nous avons gagné ;
tr¡ièpQDlJ()t Su f Continuera ensuite de se
fOPe es it¡t d,e S' es Perspectives de. succès,
~Np^ortf'e ur Sir Dr: ?ai§ donne des lui
f¡iDoe l'e allt¡iqù es ; il est clair que les
'lCv\NH i^Cl r'c'es m en meilleur état et
If 'Jéh°rit pin* e*Jes mises à leur
<1(9.6 ebùt de lUS grandes que jamais
? {H. de ]a guerre- - (Ed.) Daily
l,t f1:p llQt tOI1' d
Tli\[t¡or'te ] l'epl'é e Messj.nes avec la prise
représ ente oet de la important
(1t?s ri %.J''que 5Ui t|,cnt 00 secteur
f -de la sécurité à
ce "Oujs attachons plus
î^irif,°e qmV,e8 Allemands appel-
6 <>Nioe r «SL^Slqw » de ce
? l' r ennemi ne -penit Pas
ecul avait été envisagé et
k
exécuté en bon ordre. Chaque Allemand sa-
vait que la crête avec son Système de tran-
chées, ses abris, ses emplacements de mi-
trailleuses et ses communications intérieu-
res avait une importance vitale. Verdun !
la crête de Vimy ! Messines ! rien de tout
cela n'était une défaite suivant le Haut
Commandement'. Mais que .pensera le peu-
ple allemand quand il étudiera la carte de
la guerre et la liste des morts au moment
où le prestige des sous-marins va chaque
jour s'affaiblissant davantage. — (Ed.)
Daily Telegraph, 9.6.
- -Au saillant de Wytschaete, dans la
nuit du 4 juin, l'artillerie ennemie a été
prise efficacement sous le feu des batteries
allemandes. En conséquence, l'activité de
J'artillerie a faibli dans ce secteur pendant
la matinée du 4. Mais à partir de 13 heu
res, elle a atteint une violence exception-
nelle. Un parti anglais qui s'est avancé, au
sud du ruisseau de la Douve, après une
violente préparation d'artillerie, a' -été re-
poussé avant d'avoir pu atteindre nos ob-
stacles, ou rejeté des points où il avait pu
prèndre pied. Une forte reconnaissance an-
glaise déclenchée à l'ouest de Wytschaete,
dans la nuit du 4 au 5 juin, a été dispersée
en partie par une contre-attaque ; des pri-
sonniers sont restés entre nos mains. Dans
la matinée du 5 juin le feu d'artillerie s'est
ranimé, particulièrement au nord-ouest de
Lille. — Sur le front d'Artois, le feu a été
particulièrement vif dans le secteur de
Lens et plus au Sud. La ville de Lens et
d'autres localités françaises ont été à nou-
veau bombardées par les obus anglais de
lourd et de très lourd calibre. Au cours de
l'après-midi, le feu d'artillerie a atteint de
fortes proportions et s'est maintenu pen-
dant la nuit. En maints endroits nous avons
fait échouer des reconnaissances ennemies
-ou dispersé des patrouilles. Nous avons pu
constater que les Portugais, au cours de l'ac-
tion réussie par nos troupes d'assaut dans
la nuit du 3 au 4 JUIn, au nord du canal de
La Bassée, dans la région de Richebourg,
ont subi des pertes exceptionnellement lour-
des et sanglantes. Un certain nombre de
Portugais non blessés ont été faits, prison-
mers. — Sur le front de l'Aisne, l'activité
de l'artillerie et de l'infanterie s'est main-
tenue de part et d'autre aux divers foyers
de combat. A Braye, en particulier, l'acti-
vité a été vive. Les Français, après avoir
dirigé plusieurs attaques violentes mais
complètement infructueuses sur notre po-
sition au nord-est de Braye, préparèrent
par une forte activité de l'artillerie les atta-
ques dont parle notre communiqué. Elles
eurent lieu à 22 heures et à minuit mais
échouèrent comme les précédentes avec -de
très lourdes pertes pour l'adversaire. Le
butin fait àu cours de cette attaque dans
la nuit du 3 au 4, s'est- élevé à 7 officiers,
134 hommes, 20 mitrailleuses et fusils mi-
trailleurs. A Courtecon et Juvincourt, des
patrouilles allemandes ont ramené des pri-
sonniers des tranchées ennmies. En Cham-
pagne occidentale, le duel d'artillerie a
atteint, sur les hauteurs, une grande vio-
lence. Les Français ont tiré des- obus. de
lourd et de très lourd calibre. De nombreu-
ses reconnaissances de patrouilles ont été
repouissées. — Journaux allemands du 6.6.
-00-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Danemark. — Si nous sommes bien infor-
més, la proposition que l'Allemagne a faite
à la Norvège de donner le 1er juillet un
sauf-conduit aux navires norvégiens restés
dans les ports britanniques [Cf. Bull. n Ó 465,
p. 2, col. 1J s'applique aux navires de tous
les pays neutres, donc aussi aux navires
danois. Jusqu'à présent, on ne voit pas
très bien quel avantage le Danemark pour-
ra tirer de ce sauf-conduit, pas plus qu'il
n'a pu tirer un profit appréciable du sauf-
conduit analogue qui lui avait été accordé
il y a un an. — Nationaltidende, 30.5.
COMMUNICATIONS
Angleterre. — Le rédacteur en chef de la
Merchant Service Review préconise, dans
le dernier numéro de ce périodique, la
construction d'un canal de la Humber à la
Mersey. Avant de commencer une pareille
entreprise, avant de songer au tunnel sous-
la Manche, ou au tunnel sous la Mer d'Ir-
lande, ou au canal de la Clyde au Forth, il
faut savoir par quelle sorte de paix la
guerre se terminera. Si cette paix n'apporte
que l'attente d'une guerre nouvelle, tous ces
projets seront jugés en fonction des néces- -
sités stratégiques. Si elle nous donne, au
contraire, l'assurance d'un calme durable,
les considérations d'utilité commerciale
l'emporteront. Le canal de la Clycbe au
Forth parait à ce point de vue préférable à
celui de la Humber à la Mersey. — (Ed.)
Manchest. Gtlard., 8.6.
FINANCES
Italie. — L'impôt sur les bénéfices de
guerre a produit en Italie du 1er août 1914
au 31 décembre 1915, une somme totale de
247.969.383 lires. Les provinces de Milan,
Gênes et Turin ont fourni les trois cinquiè-
mes de la. somme. — Reste del Cartino 6.6.
Etats-Unis. — La Commission des finan-
ces de la Chambre a approuvé à l'unani-
mité le projet destiné à lever par des im-
pôts$L800.000 pendant l'année. Ce pro-
jet met un droit de douane de 10 sur
les marchandises jusqu'ici admises en fran-
chise, et augmente de 10 ad valorem
les droits déjà existants. Il double ainsi le
revenu des douanes. L'impôt sur le revenu
est doublé (4 sur les individus 6 sur
les sociétés}, et sera rétroactif, à' partir du
1er janvier 1917. Le revenu non imposable
sera abaissé, de e 4.000 à$2.000 pour les
personnes mariées et de $ 3.000 à $ 1.000
pour les célibataires. Une surtaxe est im-
posée, qui part de 1 pour$5.0ÛD et at-
teint 17 pour$100.000, 24 pour
$ 200.000 et 33 au delà de 8 300.000 de
I£..II.'A., -2. B>u) p
Er'DES
AIRES ÉTRANGÈRES
N° 468
Paris, 72 juin 1917.
-
nlIetin Quotidien de Presse Etrangère ,',
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Qu GRitIQUE DES OPERATIONS
Des zeppelins, es-
¡Qlel1t eU .d-es aéroplanes de combat, pour-
t ect er des raids non seulement la
i¡es diur par l jours de brume. Ces atta-
f'rlt SeUls les, comme celles des avions ope-
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ttwf Wus ru <ïue les attaques de
IIlt, (a i de..pertes que les attaques de
ts refn~~ est sérieuse. Elle, '.exige de
es coopération parfaitement
1,1l entre Se des deux branches de ravia-
:s et Illili :les et avec tes autorités nava-
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Ponn s,. sUpérioriLC- de-s appareils.
Vri ,a Ponn' î1011 civile, exposée au dan-
'■ h d être avertie aussi vite que
c manière à pouvoir prendre
''ftVflulieU'i d, ^ce^saires. (Lord Montagu
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Vnï^iers ^es d'assaut ont atteint'
iectifs car les lignes avan-
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r:êe ee cOIll' e ((, Wytschüete peut être re-
Ué le llOle la première tentative de per:
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prarLce préféreront libé-
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i,111Ie SrPauvre petite Belgique
Veuu^e' CoUvrpP sa liberté sans le stecours
, "1 S lQ lu' PlllSSrtnce. Tôt ou tard nous
[¡it Ilérir - Liverp. Post, 8.6.
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fi S'el[ "lIe ont que Sir Douglas Haig
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f~~ ds Onllhe à Vimy, comme sur
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»
! (;l()DD ^que ^e nous avons gagné ;
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cela n'était une défaite suivant le Haut
Commandement'. Mais que .pensera le peu-
ple allemand quand il étudiera la carte de
la guerre et la liste des morts au moment
où le prestige des sous-marins va chaque
jour s'affaiblissant davantage. — (Ed.)
Daily Telegraph, 9.6.
- -Au saillant de Wytschaete, dans la
nuit du 4 juin, l'artillerie ennemie a été
prise efficacement sous le feu des batteries
allemandes. En conséquence, l'activité de
J'artillerie a faibli dans ce secteur pendant
la matinée du 4. Mais à partir de 13 heu
res, elle a atteint une violence exception-
nelle. Un parti anglais qui s'est avancé, au
sud du ruisseau de la Douve, après une
violente préparation d'artillerie, a' -été re-
poussé avant d'avoir pu atteindre nos ob-
stacles, ou rejeté des points où il avait pu
prèndre pied. Une forte reconnaissance an-
glaise déclenchée à l'ouest de Wytschaete,
dans la nuit du 4 au 5 juin, a été dispersée
en partie par une contre-attaque ; des pri-
sonniers sont restés entre nos mains. Dans
la matinée du 5 juin le feu d'artillerie s'est
ranimé, particulièrement au nord-ouest de
Lille. — Sur le front d'Artois, le feu a été
particulièrement vif dans le secteur de
Lens et plus au Sud. La ville de Lens et
d'autres localités françaises ont été à nou-
veau bombardées par les obus anglais de
lourd et de très lourd calibre. Au cours de
l'après-midi, le feu d'artillerie a atteint de
fortes proportions et s'est maintenu pen-
dant la nuit. En maints endroits nous avons
fait échouer des reconnaissances ennemies
-ou dispersé des patrouilles. Nous avons pu
constater que les Portugais, au cours de l'ac-
tion réussie par nos troupes d'assaut dans
la nuit du 3 au 4 JUIn, au nord du canal de
La Bassée, dans la région de Richebourg,
ont subi des pertes exceptionnellement lour-
des et sanglantes. Un certain nombre de
Portugais non blessés ont été faits, prison-
mers. — Sur le front de l'Aisne, l'activité
de l'artillerie et de l'infanterie s'est main-
tenue de part et d'autre aux divers foyers
de combat. A Braye, en particulier, l'acti-
vité a été vive. Les Français, après avoir
dirigé plusieurs attaques violentes mais
complètement infructueuses sur notre po-
sition au nord-est de Braye, préparèrent
par une forte activité de l'artillerie les atta-
ques dont parle notre communiqué. Elles
eurent lieu à 22 heures et à minuit mais
échouèrent comme les précédentes avec -de
très lourdes pertes pour l'adversaire. Le
butin fait àu cours de cette attaque dans
la nuit du 3 au 4, s'est- élevé à 7 officiers,
134 hommes, 20 mitrailleuses et fusils mi-
trailleurs. A Courtecon et Juvincourt, des
patrouilles allemandes ont ramené des pri-
sonniers des tranchées ennmies. En Cham-
pagne occidentale, le duel d'artillerie a
atteint, sur les hauteurs, une grande vio-
lence. Les Français ont tiré des- obus. de
lourd et de très lourd calibre. De nombreu-
ses reconnaissances de patrouilles ont été
repouissées. — Journaux allemands du 6.6.
-00-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Danemark. — Si nous sommes bien infor-
més, la proposition que l'Allemagne a faite
à la Norvège de donner le 1er juillet un
sauf-conduit aux navires norvégiens restés
dans les ports britanniques [Cf. Bull. n Ó 465,
p. 2, col. 1J s'applique aux navires de tous
les pays neutres, donc aussi aux navires
danois. Jusqu'à présent, on ne voit pas
très bien quel avantage le Danemark pour-
ra tirer de ce sauf-conduit, pas plus qu'il
n'a pu tirer un profit appréciable du sauf-
conduit analogue qui lui avait été accordé
il y a un an. — Nationaltidende, 30.5.
COMMUNICATIONS
Angleterre. — Le rédacteur en chef de la
Merchant Service Review préconise, dans
le dernier numéro de ce périodique, la
construction d'un canal de la Humber à la
Mersey. Avant de commencer une pareille
entreprise, avant de songer au tunnel sous-
la Manche, ou au tunnel sous la Mer d'Ir-
lande, ou au canal de la Clyde au Forth, il
faut savoir par quelle sorte de paix la
guerre se terminera. Si cette paix n'apporte
que l'attente d'une guerre nouvelle, tous ces
projets seront jugés en fonction des néces- -
sités stratégiques. Si elle nous donne, au
contraire, l'assurance d'un calme durable,
les considérations d'utilité commerciale
l'emporteront. Le canal de la Clycbe au
Forth parait à ce point de vue préférable à
celui de la Humber à la Mersey. — (Ed.)
Manchest. Gtlard., 8.6.
FINANCES
Italie. — L'impôt sur les bénéfices de
guerre a produit en Italie du 1er août 1914
au 31 décembre 1915, une somme totale de
247.969.383 lires. Les provinces de Milan,
Gênes et Turin ont fourni les trois cinquiè-
mes de la. somme. — Reste del Cartino 6.6.
Etats-Unis. — La Commission des finan-
ces de la Chambre a approuvé à l'unani-
mité le projet destiné à lever par des im-
pôts$L800.000 pendant l'année. Ce pro-
jet met un droit de douane de 10 sur
les marchandises jusqu'ici admises en fran-
chise, et augmente de 10 ad valorem
les droits déjà existants. Il double ainsi le
revenu des douanes. L'impôt sur le revenu
est doublé (4 sur les individus 6 sur
les sociétés}, et sera rétroactif, à' partir du
1er janvier 1917. Le revenu non imposable
sera abaissé, de e 4.000 à$2.000 pour les
personnes mariées et de $ 3.000 à $ 1.000
pour les célibataires. Une surtaxe est im-
posée, qui part de 1 pour$5.0ÛD et at-
teint 17 pour$100.000, 24 pour
$ 200.000 et 33 au delà de 8 300.000 de
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