Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 juin 1917 04 juin 1917
Description : 1917/06/04 (T6,N460). 1917/06/04 (T6,N460).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484958x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
f DE LA GUERRE
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AIllES ETfiANGÈRE3
-
N° 460
Paris, 4 juin 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CUttt* -
I QUE DES OPERATIONS
q\l'es t l
e s&voi>ajor Moraht, personne ne
le oir au juste, puisque aussi
bf^Ucoud nsent que son existence
v
,',I¡!l'roe'Qt e. En tout cas, sa plume est
lent; tenu f Jr l'Etat-Major alle-
rJ!:'j s UI fait endosser comme des Ju"
lu! f^ntan
Ontarlés et impartiaux tout ce
luifi8 llit e public croie. Un avocat
ffJes Pas plus retors quand il défend
:"Jfl a fîu'il ou ~s quand il défend
Succesïî coupable. C'est ains1'
^tat-M-• nt le plan original
,'(¡lt essetLlüjoI', que tout le monde
esent" Ifl1ement offensif, devenir non
: lâ lement défensif, quand il fal-
'ra' Pllis les or ans se dissimuler sous
',. rl lus les gros canons des Alliés dé-
: %f?rs arUr Sa^res' le, plan devint
, de tau mObile: Hindenburg avait
tem?n 8 que la ligne de com-
rait aux mouvements d'avance
>i °roht e
t "ecfi de rpmfi surtout. Jamais « Ma-
» ri est Pris de court. Quoi qu'il
r avaitPréN,u puisqu aussi bien
r,. V^'ava?t Voulu\ et tout est pour
"/¡ PaJ ^^ent ] Public allemand ne se-
pas pleinement satisfait ? Providence
ÍJrJl ilaJie Par 0ston Transcript, 2.5.
jectif Italiens, le 25.5, ont
Par delà Jamiano, la ligne
e"7-7-a et le flanc nord-ouest
; 1 ! ? 1 (]p ?• Ils 0ntréJe ussi à réduire !e
sr, '-h i-'T^iiann réduire le
,:: ¡'Jill", (\ ; et à gagner du ter-
de Ils nt même progressé sur
r estoviv
?W iï>Vi^ cCote Ulza' entamé la hauteur
141, et la colline de Me-
de nt Pu se rendre maîtres du
V if e ces h -
!"lfins Par ie ~^eurs. L'attaque a été
- n.3
corps. A l'aile droite
Iiltl ar)cèrent contre le flanc
i fel' d da, le long de la ligne de
1." c er d; Monfalcone à Nabresina
de Monf a ) °ne à Duino ; ils
'Si 'e k ob' ePar delà Bagni et
"'I¡IIIIe e f^rg ri par delà Bagni et
San Giovanni, qui
!' Jfl Ni' (Je Ji-Hermada au nord-
Pise navires de guerre ita-
e! Iipl'ise entrp n bombardant la
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- V-nt rapProché les Ita-
p r4 t i°n de 1 tI
loti de IlHermàda. La puis-
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des tentatives de rupture de
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d cette lutte pour
lin e niesude la défense s'adap-
4 rif' S!lrie ï,sticité én^?nie
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d Indéfinie grâce il
"bu' lr devient défensive aux
? ^{possible à
Ir Unne e décision: en fin
de compte, le matériel devenant aussi puis-
sant des deux côtés, c'est la lutte corps à
corps, la volonté humaine qui décident !
N'ayant pu refouler les Autrichiens des
positions depuis le Vodice jusqu'au Monte
Santo et au Monte San Gabriele, ni pous-
ser ses troupes d'assaut jusqu'à l'Hermada,
Cadorna aurait beaucoup à faire pour ex-
ploiter stratégiquement les avantages tac-
tiques obtenus. Il semble que l'armée ita-
lienne ait donné non seulement son meil-
leur, mais encore son dernier effort pour
atteindre le but. On verra si cette période
de lassitude pourra être utilisée politique-
ment dans un sens favorable à la paix. —
» A l'Est, le sphinx russe réfléchit sur ses
propres énigmes. » (Stegemann). — Bund,
30.5.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. - « Aucun
moment ne doit être perdu », tel est
selon moi le message apporté par les
missions alliées à Washington et il existe
des preuves certaines qu'il a été entendu.
L'atmosphère de Washington s'est modi-
fiée depuis leur arrivée. Nous avons encore
beaucoup de chemin à faire, mais nous
sommes sur la bonne route. — (C. W. Gil-
bert) New York Tribune, .'10.4.
— Joffre et les officiers de la mission
française ont déclaré que les troupes amé-
ricaines pouvaient être instruites en quel-
ques mois et que, après cette instruction
préliminaire, l'entraînement physique et la
spécialisation à la guerre de tranchées ne
demanderaienit que quelques semaines.
Cette opinion est une grande surprise pour
nos officiers. L'Etat-Major étudie attentive-
ment les conclusions, basées sur l'expérien-
ce, de la mission française, et il est pro-
bable qu'il se prêtera dans une certaine
mesure à son désir. En ce qui concerne
l'entraînement, Joffre a cité le cas du corps
expéditionnaire russe qui n'était pourtant
composé que de recrues, et qui a été en-
voyé dans les tranchées après 5 ou 6 se-
maines d'instruction. Si l'on peut obte-
nir cela de paysans russes, que ne peut-
on obtenir d'Américains qui connaissent
déjà l'essentiel de la discipline ? La Fran-
ce, qui supporte depuis trois ans le far-
deau de la guerre, attend l'aide de l'ar-
mée américaine. La guerre est désormais
une lutte contre le temps. L'Allemagne
croit pouvoir battre la France dans les
six mois prochains, avant que les Etats-
Unis n'aient pu intervenir. L'arrivée de
quelques troupes américaines rendrait le
courage aux soldats anglais et français.
Le départ du corps expéditionnaire, les let-
tres des soldats américains du front à letirs
amis restés en Amérique, les nouvelles de
leurs exploits, tout cela réveillerait les
Etats-Unis, et découragerait l'ennemi, qui
est convaincu que les Américains ne fe-
ront jamais la guerre réellement. C'est le
facteur psychologique que font ressortir les
Français en parlant aux sénateurs, aux re-
présentants, aux officiers, aux fonctionnai-
res. L'opinion aux Etats-Unis jusqu'ici
avait été d'instruire à fond les armées amé-
ricaines avant de les envoyer en France,
mais les Français sont d'un autre avis, et
peu à peu, ils gagnent à leurs vues les
autorités américaines. Une autre question
vitale est celle des transports. Les com-
missaires français conseillent de commen-
cer tout de suite à transporter des troupes,
de façon à ne pas gêner sérieusement, et
d'un coup, le transport des vivres. Le dé-
tachement américain ne sera pas incorpo-
ré dans l'armée française, mais occupera
une portion spéciale du front. Son carac-
tère américain sera intégralement préser-
vé. Les officiers français font remarquer
que des réguliers et des miliciens, qui ont
fait la campagne du Mexique, qui connais-
sent leur métier, qui sont entraînés à la
marche, et dans une bonne forme physique,
peuvent prendre les tranchées après 6 se-
maines d'instruction derrière le front, et
qu'il ne faudrait pas plus de 5 ou 6 mois
pour instruire derrière le front les recrues-
civiles elles-mêmes. C'est là un point de
vue tout nouveau. Mais on croit de plus
en plus que l'Etat-Major et le maréchal Jof-
fre trouveront un plan pratique de coopé-
ration qui satisfera les deux parties. Il est
donc probable dès aujourd'hui que des
troupes américaines seront sur les champs
de bataille de France en petites unités dans
quelques mois, et en grand nombre avant
la fin de 1917. — Evening Post. 30.4.
— Quelles raisons nous donne-t-on pour
envoyer au plus vite une armée en France ?
Il y en a au moins trois : l'effet moral sur
l'Allemagne sera instantané ; les hommes
pourront être mieux instruits en France
qu'ici ; la France a grand besoin de ren-
forts. Mais les réponses ne nous manque-
ront pas. Si la France, par exemple, a be-
soin de renforts, ce qu'il faut évidemment
faire, ce n'est pas de lui envoyer des re-
crues à instruire, mais des soldats régu-
liers qui porteront le drapeau américain sur
le front sans perte de temps. Et puis, quel-
les troupes doit-on envoyer ? L'armée ré-
gulière, disent les uns, la garde nationale,
disent les autres, et d'autres encore : les
volontaires de Rousevelt. Et que veut-on
dire quand on propose d'envoyer des trou-
pes dès K maintenant » ? Cela veut-il dire
la semaine prochaine, dans un mois, dans
trois mois ? De toute cette confusion, il ne
ressort qu'un fait : c'est qu'on invite le peu-
ple américain à commencer la guerre par
un acte de défiance envers son Etat-Major
et son Gouvernement. Sans doute. l'opinion
de Joffre est à considérer, mais nous ne -':H-
vons pas ce que Joffre a dit exactement aux
journalistes, et dans quelles circonstances,
Tout ce que nous savons, c'est que les
« conscriptionnistes » renient tous leurs ar-
guments d'avant-hier. Il nous fallait la
conscription parce que l'Etat-Major la de-
mandait. Maintenant l'Etat-Major est un
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-
N° 460
Paris, 4 juin 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
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de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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r avaitPréN,u puisqu aussi bien
r,. V^'ava?t Voulu\ et tout est pour
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et son Gouvernement. Sans doute. l'opinion
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journalistes, et dans quelles circonstances,
Tout ce que nous savons, c'est que les
« conscriptionnistes » renient tous leurs ar-
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conscription parce que l'Etat-Major la de-
mandait. Maintenant l'Etat-Major est un
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