Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 mai 1917 29 mai 1917
Description : 1917/05/29 (T6,N454). 1917/05/29 (T6,N454).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484952f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
S de 9t La aGUERRE
t *î & Bau\
tr DES
-^ aIl.
N° 454
Paris, 29 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
VwIIVN|K|^Iir|^ ih i"iN ii^I |IpF>a I confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
Org OPERATIONS
.que J
fesq a.nïsahon. défensive allemande. -
'etdu Nord de l'occupation 1e la
.Iqgll et du Nordn eFrance, l'Allè-
!Hior a cOrnencé t L fortifier toutes les po-
,erl'itoiroSSIbles. SUI' tou te l'étend,ue du
tortiner toutes les po-
le 44 Ireelicor occupé par les armées al-
f' V1 oiî ? que i\,
Vu 8., et qUe j'ai Souvent parcouru,
t¡,()I1S qUlqUes-Un.es des innombmbles po-
uît!% S 4 Q 0nt été préparées. Même des
M~ s Même des
catioSéloignées du front que Namur
oqjfjcafourvues d'un nouveau système de
r'?' Le commandant de la forte-
a (ïUe l'A Mo Tgn| avait dépen-
'e\r'efi an
r avait dépen-
Jdr,s e s est toe fiif e^e ne 'V i*S de 10 millions
Les Pas contentée de
ürtift et tout 4-IS 8Positions stratégiques.
es l'ivièr Vrée à des travaux formidables.
1"'; 1'lJJ¡' Ont été détournées de leur
;%,f J'atlele Il lit de leur
q de fer b len ht a été miné et garni de
de ; ferbarbelé pUis les eaux y ont été
St vnsi vu un rivviin^a^e en Belgique,
ai Ql. ri,siVI, eux r'vières don,t le cours
4ce Un VDyage en le cours
tfe Dans le Nord de la
1 vu un barrage eonstruit de telle
iî'ie e I)a
Orèt lb.()f¡d le Pays environnant pourrait
LUn clin en ""Oeil. J'ai vu des
clin
!Ite qUe qUe e fe barbelé J'ai vu des
f®r bnrh (x dun réseau
et 11 m, £ l été
(io^s inondaf; s 'Pourraient
tl Sorte que l'eau dépasse
°Ht 11 le s PJTlrnet de*'
rQ P-Ci(t enta York Tribune, (Cari.
P~i~o Il d'u te YorJ' thune, 28.4.
¡¡is sOft ct.u te el - Offi • Le 22 mal,
CS Ps le. et des mau-,
Ah v; fJ,e VisibilH? T^ t^ dos mau"
l du
éV Ve que dans quelques sec-
feu ^fainchèr2Uest de
sur un f les An-
¡teS. 8 Cs de feu SUr Un front de 2 An-
i,,, km.
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KVftï1' f art'lleH du mur de fumée
, sur l'ar-
sur
K S?V?«ns fles ^trouni ?s ennemies
Sfiîî'fe »!Uée i ? Pr«mièf ?e tranchée de
nord n. x
'l 'l\ttqqu:U nord-ouest de Ikllluch ;
1% tiate 1 S en rejeta
i '- SSlelIrs glon de BUllecourt éga-
.ui°ït Je l T°mk? échouè-
S \1r Co ent Uf¡e n de 1 AI-stie, les Fran-
Ner deris entrOVelle attaque dans le
~~d de '~rber, Y,
tollcer, è. tr Orbelly e a ferme HurtebisiC et
n Uvclle attaque dans le
^tCersf; Vers'' on «ut oh-
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tre e CQli{rSs de uPes des
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,f)¡lh feQ lr!lie. des Français sur le Pla-
et!perrif11<îs filrpnf' sur le pia-
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!I}qlJé fi. le u feu aprèi î soudaine
S>it\We l'ArT 4 ur, "1 foril. attaqne
Irnfi ql il, !\.¡ lette n de dl. ta 1'1 ce ba rra il
~ftit, q~i ll~tt 1, rn,-tis 1'.
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en vlell,,fanterie, fran-
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1ff où anx batteries
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es, ils furent re-
poussés, soit par le tir posé des défenseurs,
soit à la grenade ou à l'arme blanche. Entre
la ferme Hurtebise et le plateau de Califor-
nie, ils ne purent pénétrer qu'en deux en-
droits dans la tranchée de première ligne.
Sur le (plateau lui-même, où l'ennemi char-
gea sur un large front, en ordre profond et
en plusieurs vagues successives, l'attaque
fut brisée dès le début par le tir de Hotre
artillerie. Les petits détachements qui par-
vinrent cependant à pénétrer dans nos li-
gnes, en furent chassés à la grenade. Plus
à l'est notre tir de destruction suffit par en-
droits pour empêcher complètement l'exé-.
cution de l'attaque. Les Français renouve-
lèrent plusieurs fois leurs assauts avec une
grande opiniâtreté, ce qui n'aboutit qu'à
augmenter leurs lourdes pertes. L'ennemi
voulut essayer de faire accompagner les
troupes d'assaut par des forces aériennes :
cette tentative échoua. Nos aviateurs atta-
quèrent efficacement les Français, surtout
sur le plateau de Californie, et refoulèrent
les escadrilles ennemies au delà des lignes
— Journaux allemands du 24.5.
Front italien. — Ce qui frappe tout
d'abord lorsqu'on étudie la dixième offen-
sive italienne sur l'Isonzo, c'est le fait que
cette fois Cadorna a déplacé son champ
d'opérations. Les précédentes batailles s'é-
taient déroulées sur le Carso et dans la
plaine de Gorizia, tandis que l'action a eu
lieu cette fois sur la chaîne de hauteurs en-
fcrtPi Gorizia et Plava. C'est ce qui donne à
cette dure bataille un caractère si particu-
lier. Le haut plateau du Carso sur lequel on
a combattu avec un acharnement sans
exemple en août, en octobre et en novem-
bre, et qui a vu alors la ruée inouïe de tant
de milliers d'hommes, est aujourd'hui
dans un silence à peine troublé. Parfois Le
jet soudain d'un geyser noir ou quelques
timides flocons de schrapnels. A part cela,
le Carso offre actuellement l'image habi-
tuelle de la guerre de positions. Il n'en
était pas de même il y a quelques jours. On
eût dit que cette fois l'ennemi avait projeté
de se frayer, par un « attacco trayolgeni »
un chemin direct vers Trieste à travers le
plateau de Comen. Trois jours durant, un
feu roulant meurtrier s'abattit sur les tran-
chées du Carso. Des dirigeables, et des
avions bombardaient le terrain en arrière
des lignes. Une muraille grise qui ne se
déchirait que pour quelques secondes pesait
sur les rochers, puis les assaillants s'élan-
cèrent. Six brigades se précipitèrent sur un
étroit espace entre la crête qui s'abaisse
vers le Vipacco et Castagnevizza. Le plan
consistait à enfoncer plus au Nord les posi-
tions du Kuk et à faire tomber ainsi les
points d'appui sur Les deux rives du Vi-
pacco, tout en rompant d'autre part le front
sur le plateau. L'attaque porta surtout con-
tre la cote 236. en face du Volkoujok et con-
tre le sommet si ardemment convoité du
Faiti Hrib (464m). Les Italiens, au cours de
leur neuvième offensive, avaient réussi à
s'établir sur la cote 432 de ce massif : ils
doivent essayer maintenant de s'assurer à
tout prix le sommet le plus élevé. Dans le
premier élan, ils réussirent à y prendre
pied, mais ils furent chassés des tranchées
bouleversées. Un tir de barrage rapidement
déclenché amena la capitulation d'une com-
pagnie. Cinq fois le Faiti Hrib changea de
maître, mais à la tombée de la nuit l'assaut
tait victorieusement repoussé. Ainsi la ba-
taille du Carso était terminée. Par contre,
plus au Nord, la lutte se poursuit sans ré-
pit. Les monts Santo et San Gabriele sont
soumis à un bombardement intense. Du
secteur septentrional des collines de Gori-
zia nous arrive sans arrêt le fracas du
combat. Cependant, là aussi la fureur des
assauts a sensiblement diminué depuis plu-
sieurs jours. Les colonnes d'assaut qui re-
nouvelèrent jusqu'à dix fois leurs charges
en rangs épais, se brisèrent contre les posi-
tions de San Marco et de la forêt de Pal-
mowitz. Mais depuis le début de l'offensive
le combat principal a pour objectif la chaîne
inhospitalière qui se dressie au nord du bas-
sin de Gorizia. Pour s'en emparer, Cadorna
lance depuis huit jours déjà brigades sur
brigades. Il paraît surtout viaef le mont
Santo. Jusqu'ici son succès a été médiocre
et il ne peut avoir en tout cas qu'une impor-
tance locale. (Eugen LennhoffJ) Voss.Z/o.,24.5
Front de Mésopotamie. — Les Américains
peuvent se faire une idée assez juste de
la situation militaire et morale de la Tur-
quie, s'ils prennent garde que la prise de
Mossoul marquera la prise de possession
de la vallée du Tigre par les Anglais, et
que la perte du Tigre n'aura pas une moin-
dre signification pour les Turcs que la perte
du Mississippi pour les Confédérés dans "a
guerre de Sécession : ce fut le signe déci-
sif du triomphe du Nord, et la défection
gagna les rangs des Sudistes, de même
que Grecs, Arabes, Arméniens et gens d'au-
tres races se détachent de plus en plus
ouvertement de la suzeraineté turque. Nous
sommes même d'avis que la chute de la
Turquie sera plus rapide que celle de la
Confédération en 1864-1865. — (Ed.) Bos-
ton Transcript., 25.4.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Considérations densemble. - Sous le ti-
tre : « Deux ans de guerre » : Le dévelop-
pement de notre préparation permet à no-
tre armée, au début de la troisième année
de guerre, de contribuer puissamment à sau-
ver la Russie, de même qu'elle y avait
déjà notablement contribué, en d'autres
circonstances, au début de la campagne
Notre commandement a toujours été un
loyal partisan de la conception de l'unité
de front et de la coopération entre Alliés et
la toujours mise énergiquement en prati-
que ; aussi pouvons-nous hautement affir-
mer que les Alliés n'ont pas traversé dp
période difficile et critique sans que notre
armée soit entrée en action pour aider 4
les armées alliées et les dégager d'une trop
forte pression ennemie. Cette loyauté che-
t *î & Bau\
tr DES
-^ aIl.
N° 454
Paris, 29 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
VwIIVN|K|^Iir|^ ih i"iN ii^I |IpF>a I confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
Org OPERATIONS
.que J
fesq a.nïsahon. défensive allemande. -
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Vu 8., et qUe j'ai Souvent parcouru,
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M~ s Même des
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r'?' Le commandant de la forte-
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r avait dépen-
Jdr,s e s est toe fiif e^e ne 'V i*S de 10 millions
Les Pas contentée de
ürtift et tout 4-IS 8Positions stratégiques.
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1"'; 1'lJJ¡' Ont été détournées de leur
;%,f J'atlele Il lit de leur
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°Ht 11 le s PJTlrnet de*'
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CS Ps le. et des mau-,
Ah v; fJ,e VisibilH? T^ t^ dos mau"
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sur un f les An-
¡teS. 8 Cs de feu SUr Un front de 2 An-
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* r î t' 0^)11s fumi-
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déchirait que pour quelques secondes pesait
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pacco, tout en rompant d'autre part le front
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tre la cote 236. en face du Volkoujok et con-
tre le sommet si ardemment convoité du
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leur neuvième offensive, avaient réussi à
s'établir sur la cote 432 de ce massif : ils
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tout prix le sommet le plus élevé. Dans le
premier élan, ils réussirent à y prendre
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pit. Les monts Santo et San Gabriele sont
soumis à un bombardement intense. Du
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la situation militaire et morale de la Tur-
quie, s'ils prennent garde que la prise de
Mossoul marquera la prise de possession
de la vallée du Tigre par les Anglais, et
que la perte du Tigre n'aura pas une moin-
dre signification pour les Turcs que la perte
du Mississippi pour les Confédérés dans "a
guerre de Sécession : ce fut le signe déci-
sif du triomphe du Nord, et la défection
gagna les rangs des Sudistes, de même
que Grecs, Arabes, Arméniens et gens d'au-
tres races se détachent de plus en plus
ouvertement de la suzeraineté turque. Nous
sommes même d'avis que la chute de la
Turquie sera plus rapide que celle de la
Confédération en 1864-1865. — (Ed.) Bos-
ton Transcript., 25.4.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Considérations densemble. - Sous le ti-
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tre armée, au début de la troisième année
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déjà notablement contribué, en d'autres
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mer que les Alliés n'ont pas traversé dp
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