Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 mai 1917 28 mai 1917
Description : 1917/05/28 (T6,N453). 1917/05/28 (T6,N453).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849511
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
rÈHEs DE LI a rguerre
(E-m a
t t8
AInEs ETllANGÈRES
-----
N° 453
Paris, 28 mai 1917.
1 ouiletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
U°NS MILITAIRES
COltsi' OPERATIONS
? mble- 6e Was"
Ingtondratlon d'enmble. - De Was-
rP''évélé - dont le nom ne
llrteS 27 r"{Jlé», écrit dans le New York
j H?r'4a' ric-e et rAna!e' t la Révolution rus-
tûilte cette l'Angleterre devront pen-
iip°ssil)i eS'ief0rcer de J'ete-
)fc/ 11 Sllf tlr0lit O2uest,lie p'Plus grand nom-
ilpde (plus grand nom-
I-erorit soldats allemands. Cette
ctlque r ! lourdes pertes, qui
'n,ser011tCQ rainera" de lourdes pertes, qui
itiCe p es que lorsque les Etats-
cce. une armée en
, ~~e armée en
vi! reserv.es Franoe a atteint la limite de
taî mdes »> s ^tats^p^rre en approchera
'il eT des te e :Et,aS-Unis ne puissent en-
eDUisé nP- Ortg mPortants, L'Allemagne
'e Mîces atériefes rS humaines m ses
oi -ïtpipî e^st fati'rrneti Ht« nd,ils que le peu-
":til :\utriche --e t f a t Igué de la guerre, et
i'l¡reulrnp]¡qD.e' {)Bgrle, et la BUlgarie sem-
ht, ses, il s S. d?-DS des intrigues dan-
-il ser -ait irnprudent de s'appuyer,
les f alts eollrus
Poiiti ql,, â-adoptet sur autre cho.-
)siN\ltiQn dS eonnus. Oeux-ci présentent
es'('t'é, ]gS ,Plus sérieus.es, mais, tout
SS, If^ssaricpo de l'Entente, ai-
nis Pou lroiSlt eraPossible, par les
IOllS ù.rt seÛl.'oEtats-Unis devraient, sans
11-iettre fin à la guerre
JOlar, fournir à la Russie les
oÍ st ettrOIlt 1S .t tout le matériel,
Q t le matériel,
e les il DOllrrfi e de 10 millions de Rus-
4 ettron mettre en ligne sur la
!^\N £ îïî. Se fajre en même temps
pour P' A. -SA lal,~e en rnêrne temps
eêÍéttlrVir en Jnettront même temps
h.%1 s°u^^rancp t?î armée en
Y' .l.:JU Hfl, i'Allema-
'\; .0 ces -<.¡ à: llt\le1 pression éconçm:ll-
Q, l'îVf arr^A ^iries 0+ 1 a Russie,
il ttr". d hOhlhles, et peut-être aus-
St1, f't ratlco-ar?e terrm°sntISei attaque-
tle t l et e les trou-
CKn> £ mérica £ LS le feraient à
iD'onan ; des é attaques de feraient à
les fccéesdes attSS.7, ïe italienne,
X5 sur la tron+iA S"* se"
V 0, 'et
¡je Dél'a.liOq y^o» Turquie-
Lilt-st "• Il srait
e Po,'nee le' IOnst. ID"ande d'exprm>er
i,'I"iède lonethnelú être sori oblig
!. ( P,. l, °.!l!nre civilil!é Mais elle
1"'1""i - qlle la, lie vèut la Vie-
i'a.n'Q%!i¡en' qe ,la aride-Breta 9ne,
,'e" :' ell¡, ,nd1!lerente au blâme ou à
""onl n%e en",ble Penser que. la guer"
g'è, no, Qr eOre. Q,,,el concours leur
'o, '1I,!'dé,; ",es ? Des membres du
il don, Pèebenl '¡:ms leur MernbPes dil
gu~rPc, d' !JI'all4 renfort de pa-
d,' d'n,a,", de l'alti.teurs, et cela en
qe 1, ex I)é,ri e et cela en
l', 'on t le, ¡.r:;Pér;ence européenne,
etD,~ que et -je
qe 'de scllg. C'esï
et de Céé « Vive-
r lhél'orsme de
la France. Si le Congrès aimle la France,
les Etats-Unis, la démocratie, il leur don-
nera, et cela sans tarder, des armées amé-
ricaines capables de jouer un rôle utile. »
- (Ed.) New York Times, 26.4.
- Si les Alliés comptent sur les armées
américaines, ils'auront tort. Vers le mois
de juillet, les Etats-Unis espèrent avoir en
France un corps d'armée de 25.000 hom-
mes, formé de ces -soldats qui furent con-
centrés sur la frontière mexicaine, et qui
protestèrent alors, parce qu'on ne les avait
pas transportés en wagons-lits. 25.000
hommes dans les armées et les luttes mo-
'dernes -n'ont pas plus de valeur qu'un seau
d'eau « ajouté » à la mer. Et en supposant
que ces troupes réussissent la traversée, il
est probable que quand elles arriveront,
Il l'olivier de la paix sera sur le point de
donner ses fruits ». Hyperbole à part,
quand les Américains seront en état
d'exercer une réelle influence sur la guer-
re, ce sera trop tard, elle sera déjà Ame. —
(Armando Guerra) Debate, 22.5'.
COMMANDEMENT
France. — La dernière offensive française
a été un grave mécompte ; de grands sa-
crifices en hommes et en munitions n'ont
abouti "'qu'à' des résultats insignifiants.
Nous revenons à la guerre de positions. Je
l'ai toujours dit : les Alliés ne peuvent es-
pérer' briser les lignes allemandes ; tout
ce qu'ils pourront faire, ce sera de pres-
ser lentement l'adversaire, de le pousser
pas à pas d'une ligne de défense à une
autre. Cette stagnation et les médiocres ré-
sultats obtenus ont causé en France un
mécontentement qui explique la modifica-
tion survenue dans le haut commande-
ment. Elle n'implique aucun changement
dans l'organisation militaire de l'armée
française. Mais elle signifie plus qu'un
simple changement de personnes. Elle veut
dire que la tactique inaugurée par Nivelle
n'a pas répondu aux espérances qu'on avait
fondées sur elle. On trouvait que Joffre
n'avait pas été assez énergique ; il ména-
geait le matériel humain et estimait qu'il
valait mieux laisser l'ennemi s'épuiser ,
c'était le grand «cunctator Il. Nivelle, lui,
paraissait l'homme d'action, l'incarnation -
de l'esprit d'offensive qui est la caractéris-
tique de la nation française et qui fait-sa
force militaire. Il lança dans la mêlée, sans
compter, toutes les forces qu'il jugeait né-
cessaire d'employer. Les pertes furent
énormes. On se dit que Joffre eût obtenu
les mêmes résultats sans. les payer de-
pertes aussi sanglantes : ce sentiment se
fit jour notamment à la Chambre. Le suc-
cesseur de Nivelle, le général Pétain, est
un des premiers chefs d'armée de la
France, froid et calculateur, énergique,
s'engageant jusqu'au bout dans la voie
qu'il a choisie. L'avenir nous montrera s'il
enlencf suivre la méthode de Joffre ou celle
de Nivelle. — (Capitaine B. W. Norre-
gaard) Dagens Nyhcter, 20.5.
Autriche-Hongrie. — Le chef suprême -de
toutes les forces autrichiennes est toujours
l'archiduc Eugène. 11 aurait sous ses ordres
le feld-maréchal Conrad von Hözendorff
dont les troupes occuperaient le terrain du
Rombon au Stelvio, et le général Boroevic
dont l'armée défendrait le front, du Rom-
bon à Trieste. — Messaggevo, 25.5.
EFFECTIFS
Russie. — Le Gouvernement provisoire, a
accepté le 10/23.4, la proposition, déposée-
par le ministre de la Guerre, dégageant de
toute obligation militaire les hommes de
43 ans. Par contre, les porteurs de bulletins-
blancs [exemptés] âgés de moins de 43 ans
devront passer une visite sanitaire. -
Rousski Invalid, 14/27.4.
VIOLATIONS DU DROIT DES GENS
Dans leur dernière incursion sur Codi-
goro les aviateurs autrichiens ont jeté, en
même temps que leurs bombes, des bonbons
renfermant des bacilles cholériques. Cest,
la deuxième fois qu'ils commettent pareille
infamie, qui a" été signalée aux populations
par une proclamation du général comman-
dant le corps d'armée de Bologne. - Corr.
d'Italia, 24.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Coopération des Etats-Unis. — Comme le
dit le Financial World,, 14.4, une des consé-
quences immédiates du large prêt fait aux
Alliés sera la régularisation des prix, au
plus grand profit de ceux-et Le Gouverne-
ment, en effet, n'entendra pas que l'argent
qu'il donne au nom de toute la nation aille
gonfler les poches de quelques-uns. Il exi-
gera que les prix soient les mêmes pour
les Alliés et pour lui. Or, l'on comprendra
ce que cela signifie, quand on saura qu'en
1916 ils achetèrent 448 millions de livres
[1 livre = 0 kil. 453] de cuivre à 1 fr. 35
en moyenne, et que l'Etat américain a dé-
cidé de ne les payer que 0 fr. 82 ; que les
Alliés prirent un quart de notre production
totale en acier à 0 fr. 35 la livre, alors que
le prix fixé par notre Gouvernement est à
peine 0 fr. 15. Et ainsi de suite pour les
obus, la poudre, le cuir, les chevaux, les.
canons, etc. Certes, les valeurs qu'on a
appelées les « fiancées » ou « les enfants
de la guerre v vont baisser du coup. Mais
le public qui souffrait par ricochet de la
montée générale des prix ne s'en plaindra
pas; - Quant aux actionnaires qu'engraissait
la guerre, ils se consoleront en se disant
que le beau temps est passé, que ce que la
réduction des prix ne leur eût pas ôté,
l'impôt sur les profits de guerre les en eût
impitoyablement dépouillés. En vérité, la
guerre nous lance sur « une vaste mer ln-
sondée ». — (Ed.) Times Picayune, 19.4.
(E-m a
t t8
AInEs ETllANGÈRES
-----
N° 453
Paris, 28 mai 1917.
1 ouiletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
U°NS MILITAIRES
COltsi' OPERATIONS
? mble- 6e Was"
Ingtondratlon d'enmble. - De Was-
rP''évélé - dont le nom ne
llrteS 27 r"{Jlé», écrit dans le New York
j H?r'4a' ric-e et rAna!e' t la Révolution rus-
tûilte cette l'Angleterre devront pen-
iip°ssil)i eS'ief0rcer de J'ete-
)fc/ 11 Sllf tlr0lit O2uest,lie p'Plus grand nom-
ilpde (plus grand nom-
I-erorit soldats allemands. Cette
ctlque r ! lourdes pertes, qui
'n,ser011tCQ rainera" de lourdes pertes, qui
itiCe p es que lorsque les Etats-
cce. une armée en
, ~~e armée en
vi! reserv.es Franoe a atteint la limite de
taî mdes »> s ^tats^p^rre en approchera
'il eT des te e :Et,aS-Unis ne puissent en-
eDUisé nP- Ortg mPortants, L'Allemagne
'e Mîces atériefes rS humaines m ses
oi -ïtpipî e^st fati'rrneti Ht« nd,ils que le peu-
":til :\utriche --e t f a t Igué de la guerre, et
i'l¡reulrnp]¡qD.e' {)Bgrle, et la BUlgarie sem-
ht, ses, il s S. d?-DS des intrigues dan-
-il ser -ait irnprudent de s'appuyer,
les f alts eollrus
Poiiti ql,, â-adoptet sur autre cho.-
)siN\ltiQn dS eonnus. Oeux-ci présentent
es'('t'é, ]gS ,Plus sérieus.es, mais, tout
SS, If^ssaricpo de l'Entente, ai-
nis Pou lroiSlt eraPossible, par les
IOllS ù.rt seÛl.'oEtats-Unis devraient, sans
11-iettre fin à la guerre
JOlar, fournir à la Russie les
oÍ st ettrOIlt 1S .t tout le matériel,
Q t le matériel,
e les il DOllrrfi e de 10 millions de Rus-
4 ettron mettre en ligne sur la
!^\N £ îïî. Se fajre en même temps
pour P' A. -SA lal,~e en rnêrne temps
eêÍéttlrVir en Jnettront même temps
h.%1 s°u^^rancp t?î armée en
Y' .l.:JU Hfl, i'Allema-
'\; .0 ces -<.¡ à: llt\le1 pression éconçm:ll-
Q, l'îVf arr^A ^iries 0+ 1 a Russie,
il ttr". d hOhlhles, et peut-être aus-
St1, f't ratlco-ar?e terrm°sntISei attaque-
tle t l et e les trou-
CKn> £ mérica £ LS le feraient à
iD'onan ; des é attaques de feraient à
les fccéesdes attSS.7, ïe italienne,
X5 sur la tron+iA S"* se"
V 0, 'et
¡je Dél'a.liOq y^o» Turquie-
Lilt-st "• Il srait
e Po,'nee le' IOnst. ID"ande d'exprm>er
i,'I"iède lonethnelú être sori oblig
!. ( P,. l, °.!l!nre civilil!é Mais elle
1"'1""i - qlle la, lie vèut la Vie-
i'a.n'Q%!i¡en' qe ,la aride-Breta 9ne,
,'e" :' ell¡, ,nd1!lerente au blâme ou à
""onl n%e en",ble Penser que. la guer"
g'è, no, Qr eOre. Q,,,el concours leur
'o, '1I,!'dé,; ",es ? Des membres du
il don, Pèebenl '¡:ms leur MernbPes dil
gu~rPc, d' !JI'all4 renfort de pa-
d,' d'n,a,", de l'alti.teurs, et cela en
qe 1, ex I)é,ri e et cela en
l', 'on t le, ¡.r:;Pér;ence européenne,
etD,~ que et -je
qe 'de scllg. C'esï
et de Céé « Vive-
r lhél'orsme de
la France. Si le Congrès aimle la France,
les Etats-Unis, la démocratie, il leur don-
nera, et cela sans tarder, des armées amé-
ricaines capables de jouer un rôle utile. »
- (Ed.) New York Times, 26.4.
- Si les Alliés comptent sur les armées
américaines, ils'auront tort. Vers le mois
de juillet, les Etats-Unis espèrent avoir en
France un corps d'armée de 25.000 hom-
mes, formé de ces -soldats qui furent con-
centrés sur la frontière mexicaine, et qui
protestèrent alors, parce qu'on ne les avait
pas transportés en wagons-lits. 25.000
hommes dans les armées et les luttes mo-
'dernes -n'ont pas plus de valeur qu'un seau
d'eau « ajouté » à la mer. Et en supposant
que ces troupes réussissent la traversée, il
est probable que quand elles arriveront,
Il l'olivier de la paix sera sur le point de
donner ses fruits ». Hyperbole à part,
quand les Américains seront en état
d'exercer une réelle influence sur la guer-
re, ce sera trop tard, elle sera déjà Ame. —
(Armando Guerra) Debate, 22.5'.
COMMANDEMENT
France. — La dernière offensive française
a été un grave mécompte ; de grands sa-
crifices en hommes et en munitions n'ont
abouti "'qu'à' des résultats insignifiants.
Nous revenons à la guerre de positions. Je
l'ai toujours dit : les Alliés ne peuvent es-
pérer' briser les lignes allemandes ; tout
ce qu'ils pourront faire, ce sera de pres-
ser lentement l'adversaire, de le pousser
pas à pas d'une ligne de défense à une
autre. Cette stagnation et les médiocres ré-
sultats obtenus ont causé en France un
mécontentement qui explique la modifica-
tion survenue dans le haut commande-
ment. Elle n'implique aucun changement
dans l'organisation militaire de l'armée
française. Mais elle signifie plus qu'un
simple changement de personnes. Elle veut
dire que la tactique inaugurée par Nivelle
n'a pas répondu aux espérances qu'on avait
fondées sur elle. On trouvait que Joffre
n'avait pas été assez énergique ; il ména-
geait le matériel humain et estimait qu'il
valait mieux laisser l'ennemi s'épuiser ,
c'était le grand «cunctator Il. Nivelle, lui,
paraissait l'homme d'action, l'incarnation -
de l'esprit d'offensive qui est la caractéris-
tique de la nation française et qui fait-sa
force militaire. Il lança dans la mêlée, sans
compter, toutes les forces qu'il jugeait né-
cessaire d'employer. Les pertes furent
énormes. On se dit que Joffre eût obtenu
les mêmes résultats sans. les payer de-
pertes aussi sanglantes : ce sentiment se
fit jour notamment à la Chambre. Le suc-
cesseur de Nivelle, le général Pétain, est
un des premiers chefs d'armée de la
France, froid et calculateur, énergique,
s'engageant jusqu'au bout dans la voie
qu'il a choisie. L'avenir nous montrera s'il
enlencf suivre la méthode de Joffre ou celle
de Nivelle. — (Capitaine B. W. Norre-
gaard) Dagens Nyhcter, 20.5.
Autriche-Hongrie. — Le chef suprême -de
toutes les forces autrichiennes est toujours
l'archiduc Eugène. 11 aurait sous ses ordres
le feld-maréchal Conrad von Hözendorff
dont les troupes occuperaient le terrain du
Rombon au Stelvio, et le général Boroevic
dont l'armée défendrait le front, du Rom-
bon à Trieste. — Messaggevo, 25.5.
EFFECTIFS
Russie. — Le Gouvernement provisoire, a
accepté le 10/23.4, la proposition, déposée-
par le ministre de la Guerre, dégageant de
toute obligation militaire les hommes de
43 ans. Par contre, les porteurs de bulletins-
blancs [exemptés] âgés de moins de 43 ans
devront passer une visite sanitaire. -
Rousski Invalid, 14/27.4.
VIOLATIONS DU DROIT DES GENS
Dans leur dernière incursion sur Codi-
goro les aviateurs autrichiens ont jeté, en
même temps que leurs bombes, des bonbons
renfermant des bacilles cholériques. Cest,
la deuxième fois qu'ils commettent pareille
infamie, qui a" été signalée aux populations
par une proclamation du général comman-
dant le corps d'armée de Bologne. - Corr.
d'Italia, 24.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Coopération des Etats-Unis. — Comme le
dit le Financial World,, 14.4, une des consé-
quences immédiates du large prêt fait aux
Alliés sera la régularisation des prix, au
plus grand profit de ceux-et Le Gouverne-
ment, en effet, n'entendra pas que l'argent
qu'il donne au nom de toute la nation aille
gonfler les poches de quelques-uns. Il exi-
gera que les prix soient les mêmes pour
les Alliés et pour lui. Or, l'on comprendra
ce que cela signifie, quand on saura qu'en
1916 ils achetèrent 448 millions de livres
[1 livre = 0 kil. 453] de cuivre à 1 fr. 35
en moyenne, et que l'Etat américain a dé-
cidé de ne les payer que 0 fr. 82 ; que les
Alliés prirent un quart de notre production
totale en acier à 0 fr. 35 la livre, alors que
le prix fixé par notre Gouvernement est à
peine 0 fr. 15. Et ainsi de suite pour les
obus, la poudre, le cuir, les chevaux, les.
canons, etc. Certes, les valeurs qu'on a
appelées les « fiancées » ou « les enfants
de la guerre v vont baisser du coup. Mais
le public qui souffrait par ricochet de la
montée générale des prix ne s'en plaindra
pas; - Quant aux actionnaires qu'engraissait
la guerre, ils se consoleront en se disant
que le beau temps est passé, que ce que la
réduction des prix ne leur eût pas ôté,
l'impôt sur les profits de guerre les en eût
impitoyablement dépouillés. En vérité, la
guerre nous lance sur « une vaste mer ln-
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