Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 mai 1917 16 mai 1917
Description : 1917/05/16 (T6,N441). 1917/05/16 (T6,N441).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484939k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
¡SltnES DE LA GUERRE
LA GUERRE
2, Bau)
ET 1) E s 1
l~ S
i" kTtUNGÈWIS
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'1 ----
No 44 1
Paris, 16 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
\t~UE DES OPERATIONS
PfJG .ccidental. - Chaque jour nous
Ssti^e !lrfllses nouvelles d'Occident :
stralVe a.nglo-frnnçaise se déroule ma-
%irriètres sur une ligne de plus de 180
Portant ? est la rencontre la plus im-
Ala^e dpnls la célèbre bataille de la
lU'à Ce les résultats coiierets obteiius jus-
qu'à ce jour sont un recul de .la ligne alle-
1 (Cra* Us r de quelques-uns des points
Viml ^es et les plus importants
Ilrtier e, Vnny), un grand nombre de pri-
r liel de s'Une qUantité imposante de maté-
^el riLe S^errp P1*18 l'ennemi. -L'offensive
Ss ?~~e
raIls d e lentement mais, dans les condi-
êlre bat odere il ne peut en
au tpi^in t)ar les armées actuelLes, ee::!
èt re n armées actuelles, liées
l:es d'off Pr leur artillerie, sont incapa-
Ild',,, erlsive ou de retraite rapides.
z forte aJoi allemand dispose, encore d'as-
S ru 1-~"
Kfo>s réservïS pour supporter la pres-
ïest n** alii o
Q es qU'eS alliés; la résistance allemande
etl101 qll'i¡ Iltamoée, elle n'est pas brisée.
31 lle soit les grosses pertes subies
a & Ilêce e soit, les grosses pertes subies
il 1 Allclb. slté d'engager les réserves ôtent
a8ne u, i°SSlbilité de tenter une
actio Il surtinautre front. La menace d'une
llQ eCartée Iltr étrograd est donc en par-
i 1 (S h t nos alliés n'ont pas seule-
tSécarît*. Ainsi ^és n'ont pas seule-
Donr eu^'lls nous ont rendu
Wù °tyn t Ser-vicp (AA - °gline) Rousskia
;, Ire Il Et prsent les Anglais ont lancé
|r' jNre ^}re Position161g fed' au cours de
ï te t doques. gigantesques, 44 divisions.
mis
? îy ?rruïies hp m°uvement environ
avr.; i rnrnes de troupes combattantes.
9«pes combattantes.
VW les 23 24, 28 avril et le 3 mai
Mandes journs de la bataille.
~-~ mois les Anglais ont sacri-
4 "Inrnes n chiffres ronds et ont
(lie 11 le Prix un gain' de terrain qui
bUrie loneno 1 30 kilomètres
; îîfle® S to <à uUecourtï pplf^ 1^ profondeur
1re int pas encore 10 kilomètres.
! Â atW l6 ?e la îo0m"1r^ ZT qui a duré qua-
lï^er^ngiaisFrançais ensem-
^s + en rrinvo
S NisS^"*8 rnoyenne 200.000 hommes
total i f que, maintenant, un seul
Slle3Ce'Ïa^ûlkS'nte"ant. ™ seul
0 hornm.es. Ces chiffres sont
e ert,lilî Prenan Pour base les notes
i n,-"ttpte en appliquant
, l)}ai I>te de n S d expenence et en te-
Pt. de Il Pertes survenues depuis le
t~ai , anÇais ^nues depuis le
nt c°n^ire
tout T ïs. 'Se l'Ai? ne et la Cham-
g«bn® Naii?" tadéD? enl?*ment de l'of-
ns et lle et c'es&
r°n Peut
ptUlie ô°85® ré]ation e^r^ esni rs opéra-
30 ^lles
17, 30 avril et 5 mai et leurs pertes doivent
IOns représentant un
Sfet ï de »tabat let^e'
être estimées à 1 diYis' hommes. Ils ont Jeté
efledif combattant de 400.000 hommes, Ils
ont d'abord cherché à avancer sur un front
de 60 kilomètres. Leur dernière attaque le
5 mai s'est déjà limitée à une largeur de
35 kilomètres. Nous devons y voir une
cunséquence de leurs pertes. Pour' nous ce
fait est très important, car il facilite les
dispositions de notre haut commandement
et l'utilisation de nos réserves. Et ces énor-
mes pertes n'ont rapporté aux Français
qu'une étroite bande ayant au maximum
5 kilomètres de profondeur sur une lon-
gueur qui n'atteint pas 30 kilomètres. Tan-
dis que chez les Anglais le manque d'hom-
mes devient visible, on se demande où les
Français pourront prendre les forces néces-
saires pour reformer leurs divisions déci-
mées. Actuellement la division française ne
compte plus que 7.500 hommes de troupes
combattantes alors que la division anglaise
en possède encore 16.000. Quant à nous, au
contraire, nous pouvons remarquer que des
neutres très au courant ont récemment dé-
claré que Hindenburg n'avait pas encore
jugé nécessaire d'engager ses grandes ré-
serves d'armées dans la région des combats
entre Arras et Lens et entre l'extrémité
occidentale du Chemin des Dames et Aube-
rive. Nos braves troupes ont eu à accom-
plir un rude travail, mais leur courage est
intact. — (Moraht) Deutsche Tagesztg., 7.5.
— Dans la région d'Arras. une force d'in-
fanterie anglaise qui se préparait, dans la
soirée du 8 mai, à attaquer à l'ouest de Ga-
vrelle, en fut empêchée par notre tir de des-
truction. A la même heure, une autre atta-
que dirigée sur un front d'un kilomètre con-
tre la gare de Rœux s'écroula sous notre
feu d'infanterie et de mitrailleuses. Des dé-
tachements de choc qui renouvelèrent de
nuit l'attaque à la même place, furent éga-
lement repoussés. Vers vingt-trois heures,
une attaque déclenchée après un déluge de
feu contre Bullecourt fut complètement ar-
rêtée. La reprise de Fresnoy par des troupes
bavaroises dans la matinée du 8 mai fut une
opération en tous points réussie. Malgré la
résistance très tenace de l'ennemi, la lisière
occidentale du village fut enlevée avec une
grànde bravoure par les Bavarois, qui pri-
rent à l'ennemi plus de 300 prisonniers et
6 mitrailleuses et lui infligèrent de lourdes
pertes dans cette action, ainsi qu'au cours
de deux vaines contre-attaques. Une troisiè-
me contre-attaque que l'ennemi projetait
évidemment de lancer dans l'après-midi du
8 mai, après une très forte préparation d'ar-
tillerie, ne put se développer sous notre feu.
Des détachements de choc ennemis,qui mar-
chèrent contre Fresnoy dans la matinée du
9 mai, furent également repoussés avec de
grosses pertes. Les Anglais, qui sont deve-
nus très modestes dans leurs communiqués,
annoncent ce matin, à 2 h. 40, que la troisiè-
me contre-attaque allemande contre les posi-
tions britanniques au sud du ruisseau de
Souchez a complètement échoué. La vérité
est la suivante : les Anglais cherchent à
pousser leurs lignes contre nos positions. De
temps en temps nous sortons de nos tran-
chées, rejetons les Anglais sur leurs posi-
tions de départ et leur enlevons des prison-
niers, toutes entreprises qui ne nous coùtent
pour ainsi dire aucune perte. Voilà ce que
sont les « violentes contre-attaques alleman-
des ». Sur le front de l'Aisne, au nord de
Reims et en Champagne, de nombreuses
opérations de patrouilles nous ont permis
de constater des relèves chez les Français.
Des déclarations de prisonniers, faites sur
les points les plus divers du front, font res-
sortir l'usure rapide des divisions, engagées
sur l'Aisne et en Champagne, ce qui ne sau-
rait surprendre, étant données les pertes
énormes des Français. (Officiel) Nordd. Ally.
ZIg" et tous les, journaux allemands du 10.5.
Front balkanique. — En Macédoine les
combats ont continué avec violence le 8
mai. Dans la boucle de la Cerna, le feu
de l'artillerie ennemie s'est maintenu de-
puis le grand matin à la même intensité
que la veille. Au centre du secteur, sur
la cote 1.050, et dans la région au sud
d'Orle il fut porté parfois jusqu'au feu
roulant. De gros rassemblements de trou-
pes dans les tranchées ennemies furent
pris sous un feu meurtrier. Les quelques
compagnies ennemies qui sortirent de
leurs tranchées furent repoussées par le
feu de toutes les armes et en partie dans
des combats à la grenade. Une forte atta-
que contre la partie orientale de la posi-
tion de la boucle de -la Cerna fut com-
plètement brisée avec de très lourdes per-
tes pour l'adversaire. Une attaque renou-
velée le soir subit le même sort, et il en
fut de même pour une action tentée à peu
près à la même heure contre la partie
occidentale du cours de la Cerna. Les per-
tes des troupes italiennes, russes et fran-
çaises engagées dans cette région sont ex-
trêmement élevées tandis que les nôtres
sont restées faibles. Le feu a été vif égale-
ment sur beaucoup de points jusqu'au lac
de Doiran. Une attaque contre Gradichtcha
fut arrêtée par notre feu de destruction et
notre tir de barrage. A l'ouest du Vardar,
quatre compagnies ennemies qui s'avan-
çaient contre les positions bulgares d'Alt-
chok-Mahale furent repoussées. Après un
fort bombardement qui atteignit vers le
soir une grandie violence, se produisit l'at-
taque attendue contre le front Casali-Lac
de Doiran. Les Anglais s'élancèrent en qua-
tre vagues puissantes, mais ils ne purent
nulle part remporter un avantage sur les
Bulgares. Les attaques ultérieures échouè-
rent également. Les combats furent parti-
culièrement acharnés sur le « Stantzberg »,
un kilomètre au sud-sud-est du village de
Doiran. La lutte n'y est pas encore termi-
née. La conduite de toutes les troupes al-
lemandes et bulgares qui ont participé à
ces batailles a été magnifique. D'après un
rapport de l'infanterie, le feu excellemment
réglé de l'artillerie a été d'une grande ef-
ficacité. — (Officiel) Nordd. Allg. Ztg., et
tous Les journaux allemands du 10.5
LA GUERRE
2, Bau)
ET 1) E s 1
l~ S
i" kTtUNGÈWIS
\1 ----
'1 ----
No 44 1
Paris, 16 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
\t~UE DES OPERATIONS
PfJG .ccidental. - Chaque jour nous
Ssti^e !lrfllses nouvelles d'Occident :
stralVe a.nglo-frnnçaise se déroule ma-
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Portant ? est la rencontre la plus im-
Ala^e dpnls la célèbre bataille de la
lU'à Ce les résultats coiierets obteiius jus-
qu'à ce jour sont un recul de .la ligne alle-
1 (Cra* Us r de quelques-uns des points
Viml ^es et les plus importants
Ilrtier e, Vnny), un grand nombre de pri-
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^el riLe S^errp P1*18 l'ennemi. -L'offensive
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au tpi^in t)ar les armées actuelLes, ee::!
èt re n armées actuelles, liées
l:es d'off Pr leur artillerie, sont incapa-
Ild',,, erlsive ou de retraite rapides.
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Q es qU'eS alliés; la résistance allemande
etl101 qll'i¡ Iltamoée, elle n'est pas brisée.
31 lle soit les grosses pertes subies
a & Ilêce e soit, les grosses pertes subies
il 1 Allclb. slté d'engager les réserves ôtent
a8ne u, i°SSlbilité de tenter une
actio Il surtinautre front. La menace d'une
llQ eCartée Iltr étrograd est donc en par-
i 1 (S h t nos alliés n'ont pas seule-
tSécarît*. Ainsi ^és n'ont pas seule-
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Wù °tyn t Ser-vicp (AA - °gline) Rousskia
;, Ire Il Et prsent les Anglais ont lancé
|r' jNre ^}re Position161g fed' au cours de
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mis
? îy ?rruïies hp m°uvement environ
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9«pes combattantes.
VW les 23 24, 28 avril et le 3 mai
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~-~ mois les Anglais ont sacri-
4 "Inrnes n chiffres ronds et ont
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bUrie loneno 1 30 kilomètres
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, l)}ai I>te de n S d expenence et en te-
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17, 30 avril et 5 mai et leurs pertes doivent
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être estimées à 1 diYis' hommes. Ils ont Jeté
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ont d'abord cherché à avancer sur un front
de 60 kilomètres. Leur dernière attaque le
5 mai s'est déjà limitée à une largeur de
35 kilomètres. Nous devons y voir une
cunséquence de leurs pertes. Pour' nous ce
fait est très important, car il facilite les
dispositions de notre haut commandement
et l'utilisation de nos réserves. Et ces énor-
mes pertes n'ont rapporté aux Français
qu'une étroite bande ayant au maximum
5 kilomètres de profondeur sur une lon-
gueur qui n'atteint pas 30 kilomètres. Tan-
dis que chez les Anglais le manque d'hom-
mes devient visible, on se demande où les
Français pourront prendre les forces néces-
saires pour reformer leurs divisions déci-
mées. Actuellement la division française ne
compte plus que 7.500 hommes de troupes
combattantes alors que la division anglaise
en possède encore 16.000. Quant à nous, au
contraire, nous pouvons remarquer que des
neutres très au courant ont récemment dé-
claré que Hindenburg n'avait pas encore
jugé nécessaire d'engager ses grandes ré-
serves d'armées dans la région des combats
entre Arras et Lens et entre l'extrémité
occidentale du Chemin des Dames et Aube-
rive. Nos braves troupes ont eu à accom-
plir un rude travail, mais leur courage est
intact. — (Moraht) Deutsche Tagesztg., 7.5.
— Dans la région d'Arras. une force d'in-
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soirée du 8 mai, à attaquer à l'ouest de Ga-
vrelle, en fut empêchée par notre tir de des-
truction. A la même heure, une autre atta-
que dirigée sur un front d'un kilomètre con-
tre la gare de Rœux s'écroula sous notre
feu d'infanterie et de mitrailleuses. Des dé-
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nuit l'attaque à la même place, furent éga-
lement repoussés. Vers vingt-trois heures,
une attaque déclenchée après un déluge de
feu contre Bullecourt fut complètement ar-
rêtée. La reprise de Fresnoy par des troupes
bavaroises dans la matinée du 8 mai fut une
opération en tous points réussie. Malgré la
résistance très tenace de l'ennemi, la lisière
occidentale du village fut enlevée avec une
grànde bravoure par les Bavarois, qui pri-
rent à l'ennemi plus de 300 prisonniers et
6 mitrailleuses et lui infligèrent de lourdes
pertes dans cette action, ainsi qu'au cours
de deux vaines contre-attaques. Une troisiè-
me contre-attaque que l'ennemi projetait
évidemment de lancer dans l'après-midi du
8 mai, après une très forte préparation d'ar-
tillerie, ne put se développer sous notre feu.
Des détachements de choc ennemis,qui mar-
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9 mai, furent également repoussés avec de
grosses pertes. Les Anglais, qui sont deve-
nus très modestes dans leurs communiqués,
annoncent ce matin, à 2 h. 40, que la troisiè-
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Souchez a complètement échoué. La vérité
est la suivante : les Anglais cherchent à
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Reims et en Champagne, de nombreuses
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mai. Dans la boucle de la Cerna, le feu
de l'artillerie ennemie s'est maintenu de-
puis le grand matin à la même intensité
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la cote 1.050, et dans la région au sud
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plètement brisée avec de très lourdes per-
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velée le soir subit le même sort, et il en
fut de même pour une action tentée à peu
près à la même heure contre la partie
occidentale du cours de la Cerna. Les per-
tes des troupes italiennes, russes et fran-
çaises engagées dans cette région sont ex-
trêmement élevées tandis que les nôtres
sont restées faibles. Le feu a été vif égale-
ment sur beaucoup de points jusqu'au lac
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fut arrêtée par notre feu de destruction et
notre tir de barrage. A l'ouest du Vardar,
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çaient contre les positions bulgares d'Alt-
chok-Mahale furent repoussées. Après un
fort bombardement qui atteignit vers le
soir une grandie violence, se produisit l'at-
taque attendue contre le front Casali-Lac
de Doiran. Les Anglais s'élancèrent en qua-
tre vagues puissantes, mais ils ne purent
nulle part remporter un avantage sur les
Bulgares. Les attaques ultérieures échouè-
rent également. Les combats furent parti-
culièrement acharnés sur le « Stantzberg »,
un kilomètre au sud-sud-est du village de
Doiran. La lutte n'y est pas encore termi-
née. La conduite de toutes les troupes al-
lemandes et bulgares qui ont participé à
ces batailles a été magnifique. D'après un
rapport de l'infanterie, le feu excellemment
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