Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 mai 1917 14 mai 1917
Description : 1917/05/14 (T6,N439). 1917/05/14 (T6,N439).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484937r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
> DE LA GUERRE
A., Z« Bau)
}¡¡'l' DES
£ S»aÈraS
Y M»
Paris, 14. mai 1917.
* Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
; •
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilises
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
f QUESTIONS MILITAIRES
î;
GÏUTIQÙE DES OPERATIONS
Ili à 0ccidental. — Comme les Anglais
Iii il ernporté ni à Quéant et Bullecourt,
d h0tU àg ^x' Gavrelle et Avion des succès
1'reSIllls Puissent tirer parti, la reprise de
IU&tio oy par les Allemands rétablit la si-
pW ornme elle se dessinait entre
)'la Scarpe et le Cojeul avant le
dv' ioiir l'attaque. Peut-être le duel
çassée- - lis Engage dans lie: secteiur
l^^assép ens n'est-il pas sans rapports
sief" de choses. Sur le front de
8ilos lse' les combats continuent
tan? Porter de chancrement essentiel. 70
JllViIl 011t pris part à l'attaque du 16.5 à
p le
tpd^e- Qn sans permettre de réaliser la
,Peut s'attendre à de nouvelles
ntat" Ives Ilr ce point. Les Anglais vont-
ts l'l'are: leur front d'attaque ? — Les com-
(Ini navart pas amené la percée dans le
C deI e a quatre semaines, une offen-
ïî,r.r de
rs^?n devenait nécessaire :
rfi-ée Tuscû ant incapable de la pro-
: v Sarrail qui a attaqué.
, ann) Blmd, 10.5.
MATERIEL
Iii a. ee d'O'
h, rlIle fr fIent. Un ingénieur de la
v(ÇQis llçaise, sur l'ordre de l'amiral
l 1er Safi eaminé le 12/25.4, au Pirée, le
qlth capÜq,fh'LOs ?ÎOfgî°51 qui appartient à
e ai long cours, originaire
IÚI,'llIle d Les Ain veulent acheter une
lie de VOillers grecs pour les trans-
fLl1sPo:rt bQtauX-citernes et s'en servir
,S i ^t^°rter Potable. Patris, 13/26.4.
De Cp,rlstiama : Au Conseil
w.cï'érvlstr^s on a examiné une demande
à soiim^ ns :pour la défense
au ;storting. De ces
15,693.500 couronnes concernent
t% 'l tion d -e rntinitions, de torpilles, rie
(Sot lOt¡ et B.rmes; 3.400.000 couronnes,
i eriei cour les services - s'y rattachant
I \S d'i^ronne' i ré^H1Pement et le ma-
cOh ^danop- -/^,S.OOO couronnes, le
I'HP^ 'icti i chndiTCTUUpt enfln 3.141.000, la
~28.4. de, forhflcatIons. Berhngs/œ
Rnia auNationaltidende
D a.11 au Nationaltidende :
~dans un discours pronon,
t'il rn Irille trèa sombfes l'état
î' ai!16 n«rvée
Pliill n, pour laquelle, a-
crédit dn 'e Vté voté depuis
toSi norvé-
SI nnmmente. - Star, 7.5.
1\\1, "t01ù\L
lOfe Sle. '- DES coupes
lio 1 l Q 1 de rar-
réd aeteur militaire des
1, 28.3/10.4, a interviewé
- -
le général - lieutenant Loukomsky, chef
d'état-major au Grand Quartier Général,
qui a centralisé tous les renseignements à
ce sujet. « De tous côtés, a dit le général,
par des voies et moyens mystérieux ; le bruit
arrive au front que l'arrière parle de la fin
prochaine de la guerre. Des poignées d'agi-
tateurs répandent cette idée qui agit sur les
faibles et ébranle les forts. L'espionnage
croit sensiblement, et fréquemment les es-
pions allemands se donnent comme délégués
du Conseil des ouvriers et soldats. Un
des facteurs les plus sérieux de la démora-
lisation de l'armée est le bruit du partage
de la terre ; ceux qui ne seront pas sur les
lieu, sie dit-on, seront oubliés. Cela cause
de nombreuses désertions ; on les estime à
une moyenne journalière de 5 à 7 hommes
par division de troupes combattantes ; ce
chiffre est beaucoup plus élevé dans les au-'
très corps. La lutte contre cette agitation
malfaisante est rendue plus difficile du fait
du manque de culture de l'armée. Tout ce
qui est imprimé a force de loi aux yeux de
la grosse masse et il circule des quantités
de feuilles aux tendances extrêmes. La ma-
jorité inculte comprend aussi le mot « li-
berté » à sa façon, ce mot signifie que,
dorénavant, on ne fera que ce que l'on vou-
dra ; de là découlent des malentendus, des
discussions sérieuses, au grand dépens de
la discipline ; l'autorité des officiers en est
très affaiblie. Les rapports mutuels entre of-
ficiers et soldats s'améliorent cependant,
mais il reste beaucoup à faire. »
Armée grecque de la Défense Nationale.
-- La Patris, 12/25.4, publie la traduction
d'une lettre d'un officier français de l'armée
d'Orient, publiée en original dans le Pro-
grès, 11/24.4, all sujet du contingent vénizé-
liste : « Ma division possède plusieurs ré-
giments grecs. Je connais les nOS 1 et 2
pour avoir eu des relations avec eux, rela-
tions parfois difficiles. Ils ont beaucoup
d'amour-propre, mais en même temps les
défauts de cette qualité ; ils sont souvent
vaniteux et prétentieux : cela les rend cha-
touilleux, et complique parfois les choses.
Fiers de leurs succès de 1913, ils étaient
plus guerriers que soldats. Ils commencent
à devenir des soldats. Les cadres commen-
cent à comprendre que la guerre moderne
est une œuvre patiente, scientifique. Je
crois que, d'ici quelques mois, ces trou-
pes helléniques seront de très belles trou-
pes. Il v
PERTES
Allemagne. - Le Nationaltidende, 3.5, si-
gnale que le nombre des Slesvigois tombés
sur le champ de bataille a beaucoup aug-
menté depuis quelque temps ; un jour on
signale 12 morts, un autre jour 10. On' at-
tribue cette augmentation aux combats li-
vrés entre Soissons et Craonne et aussi
dans la région d'Arras-Douai. Le chiffre
officiel est actuellement de 3.986 ; mais, en
réalité, plusieurs centaines d'autres morts
gisent sur les divers champs de bataille.
Suit une liste nominative de morts récem-
ment annoncées ; on y relève quelques
hommes âgés de 42 à 48 ans.
— Si l'on évalue à 219 le nombre de di-
visions dont les Allemands disposaient au
début d'avril, sur lesquelles 143 se trou-
vaient sur le front occidental et 76 sur les
autres, et à 12.000 hommes l'effectif de ces
divisions, on arrive à un total de 1.716.000
combattants sur le front occidental, et de
912.000 sur les autres. En avril, les Alliés
ont fait à peu près 40.000 prisonniers. Or,
selon les listes officielles allemandes des
27 premiers mois de la guerre, l'ennemi
aurait perdu 195.164 prisonniers sur un
total de 3.755.693 pertes, soit une propor-
tion de 1 à 18. Les pertes définitives (tués,
grands blessés, prisonniers) se sont élevées
à 10 fois le nombre des prisonniers. On peut
donc admettre que les Allemands ont eu
en avril 5 fois autant de pertes définitives
que nous leur avons fait de prisonniers,
soit 200.000 hommes. Si la lutte se poursuit
aussi vive jusqu'au mois d'août, il est clair
qu'à ce moment les Allemands auront perdu
à peu près la moitié des effectifs qu'ils pos-
sèdent dans l'Ouest, et que la totalité de
leurs armées serait anéantie avant la fin de
l'année. Les chiffres de prisonniers an-
noncés par Sir D. Haig sont sans aucun
doute bien plus significatifs que des gains
territoriaux. Pour économiser leurs forces
les Allemands seront contraints de battre
en retraite : la bataille de la Scarpe aura
les mêmes conséquences que celle die la
Somme. — (A. F. Pollard). Liverpool
Post, 9.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Grèce. — « Toute prévision relative à la
récolte de Thessalie serait prématurée.
Mais une chose est sûre, c'est que jamais
on n'avait autant semé de céréales en
Thessalie. Jusqu'à présent, le blé se pré-
sente très bien. Il n'a plus à craindre que
des pluies trop prolongées en mai et que
le vent de suroit (lips). La récolte de
l'orge est assurée ; elle sera moyenne, en
raison des hâles .de mars. On commencera
la semaine prochaine à couper l'orge. La
moisson, thessalienne sera difficile, faute
de bras. En temps ordinaire, une dizaine
de milliers de Turcs macédoniens (les va-
ladès) viennent y participer ; l'établisse-
ment de la zone neutre les empêchera de
venir cette année ; il faudrait que le Gou-
vernement prenne à temps des mesures
pour faciliter le transport par fer en Thes-
salie de travailleurs venus de la Grèce
royale, qui remplaceraient les Macédo-
niens empêchés. » — Néa Himéra, 13/26.4.
Allemagne. — La science allemande vient
de remporter un nouveau succès : elle a
réussi à extraire de l'albumine et de la
A., Z« Bau)
}¡¡'l' DES
£ S»aÈraS
Y M»
Paris, 14. mai 1917.
* Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
; •
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilises
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
f QUESTIONS MILITAIRES
î;
GÏUTIQÙE DES OPERATIONS
Ili à 0ccidental. — Comme les Anglais
Iii il ernporté ni à Quéant et Bullecourt,
d h0tU àg ^x' Gavrelle et Avion des succès
1'reSIllls Puissent tirer parti, la reprise de
IU&tio oy par les Allemands rétablit la si-
pW ornme elle se dessinait entre
)'la Scarpe et le Cojeul avant le
dv' ioiir l'attaque. Peut-être le duel
çassée- - lis Engage dans lie: secteiur
l^^assép ens n'est-il pas sans rapports
sief" de choses. Sur le front de
8ilos lse' les combats continuent
tan? Porter de chancrement essentiel. 70
JllViIl 011t pris part à l'attaque du 16.5 à
p le
tpd^e- Qn sans permettre de réaliser la
,Peut s'attendre à de nouvelles
ntat" Ives Ilr ce point. Les Anglais vont-
ts l'l'are: leur front d'attaque ? — Les com-
(Ini navart pas amené la percée dans le
C deI e a quatre semaines, une offen-
ïî,r.r de
rs^?n devenait nécessaire :
rfi-ée Tuscû ant incapable de la pro-
: v Sarrail qui a attaqué.
, ann) Blmd, 10.5.
MATERIEL
Iii a. ee d'O'
h, rlIle fr fIent. Un ingénieur de la
v(ÇQis llçaise, sur l'ordre de l'amiral
l 1er Safi eaminé le 12/25.4, au Pirée, le
qlth capÜq,fh'LOs ?ÎOfgî°51 qui appartient à
e ai long cours, originaire
IÚI,'llIle d Les Ain veulent acheter une
lie de VOillers grecs pour les trans-
fLl1sPo:rt bQtauX-citernes et s'en servir
,S i ^t^°rter Potable. Patris, 13/26.4.
De Cp,rlstiama : Au Conseil
w.cï'érvlstr^s on a examiné une demande
à soiim^ ns :pour la défense
au ;storting. De ces
15,693.500 couronnes concernent
t% 'l tion d -e rntinitions, de torpilles, rie
(Sot lOt¡ et B.rmes; 3.400.000 couronnes,
i eriei cour les services - s'y rattachant
I \S d'i^ronne' i ré^H1Pement et le ma-
cOh ^danop- -/^,S.OOO couronnes, le
I'HP^ 'icti i chndiTCTUUpt enfln 3.141.000, la
~28.4. de, forhflcatIons. Berhngs/œ
Rnia auNationaltidende
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~dans un discours pronon,
t'il rn Irille trèa sombfes l'état
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Pliill n, pour laquelle, a-
crédit dn 'e Vté voté depuis
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SI nnmmente. - Star, 7.5.
1\\1, "t01ù\L
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1, 28.3/10.4, a interviewé
- -
le général - lieutenant Loukomsky, chef
d'état-major au Grand Quartier Général,
qui a centralisé tous les renseignements à
ce sujet. « De tous côtés, a dit le général,
par des voies et moyens mystérieux ; le bruit
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prochaine de la guerre. Des poignées d'agi-
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faibles et ébranle les forts. L'espionnage
croit sensiblement, et fréquemment les es-
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lisation de l'armée est le bruit du partage
de la terre ; ceux qui ne seront pas sur les
lieu, sie dit-on, seront oubliés. Cela cause
de nombreuses désertions ; on les estime à
une moyenne journalière de 5 à 7 hommes
par division de troupes combattantes ; ce
chiffre est beaucoup plus élevé dans les au-'
très corps. La lutte contre cette agitation
malfaisante est rendue plus difficile du fait
du manque de culture de l'armée. Tout ce
qui est imprimé a force de loi aux yeux de
la grosse masse et il circule des quantités
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dorénavant, on ne fera que ce que l'on vou-
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discussions sérieuses, au grand dépens de
la discipline ; l'autorité des officiers en est
très affaiblie. Les rapports mutuels entre of-
ficiers et soldats s'améliorent cependant,
mais il reste beaucoup à faire. »
Armée grecque de la Défense Nationale.
-- La Patris, 12/25.4, publie la traduction
d'une lettre d'un officier français de l'armée
d'Orient, publiée en original dans le Pro-
grès, 11/24.4, all sujet du contingent vénizé-
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giments grecs. Je connais les nOS 1 et 2
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tions parfois difficiles. Ils ont beaucoup
d'amour-propre, mais en même temps les
défauts de cette qualité ; ils sont souvent
vaniteux et prétentieux : cela les rend cha-
touilleux, et complique parfois les choses.
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plus guerriers que soldats. Ils commencent
à devenir des soldats. Les cadres commen-
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crois que, d'ici quelques mois, ces trou-
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Allemagne. - Le Nationaltidende, 3.5, si-
gnale que le nombre des Slesvigois tombés
sur le champ de bataille a beaucoup aug-
menté depuis quelque temps ; un jour on
signale 12 morts, un autre jour 10. On' at-
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vrés entre Soissons et Craonne et aussi
dans la région d'Arras-Douai. Le chiffre
officiel est actuellement de 3.986 ; mais, en
réalité, plusieurs centaines d'autres morts
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Suit une liste nominative de morts récem-
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— Si l'on évalue à 219 le nombre de di-
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début d'avril, sur lesquelles 143 se trou-
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autres, et à 12.000 hommes l'effectif de ces
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27 premiers mois de la guerre, l'ennemi
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grands blessés, prisonniers) se sont élevées
à 10 fois le nombre des prisonniers. On peut
donc admettre que les Allemands ont eu
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que nous leur avons fait de prisonniers,
soit 200.000 hommes. Si la lutte se poursuit
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à peu près la moitié des effectifs qu'ils pos-
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leurs armées serait anéantie avant la fin de
l'année. Les chiffres de prisonniers an-
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doute bien plus significatifs que des gains
territoriaux. Pour économiser leurs forces
les Allemands seront contraints de battre
en retraite : la bataille de la Scarpe aura
les mêmes conséquences que celle die la
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——— ———
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PRODUCTION
Grèce. — « Toute prévision relative à la
récolte de Thessalie serait prématurée.
Mais une chose est sûre, c'est que jamais
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sente très bien. Il n'a plus à craindre que
des pluies trop prolongées en mai et que
le vent de suroit (lips). La récolte de
l'orge est assurée ; elle sera moyenne, en
raison des hâles .de mars. On commencera
la semaine prochaine à couper l'orge. La
moisson, thessalienne sera difficile, faute
de bras. En temps ordinaire, une dizaine
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ment de la zone neutre les empêchera de
venir cette année ; il faudrait que le Gou-
vernement prenne à temps des mesures
pour faciliter le transport par fer en Thes-
salie de travailleurs venus de la Grèce
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niens empêchés. » — Néa Himéra, 13/26.4.
Allemagne. — La science allemande vient
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