Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 mai 1917 01 mai 1917
Description : 1917/05/01 (T6,N426). 1917/05/01 (T6,N426).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849244
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
-DE LA GUERRE
'E-4l--A., f Dau)
-Et DES
Apt,. "ÎES ÉTRANGÈRES
N° 426
Paris, Z6* mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avee une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
g OPERATIONS
veur Iller. -. De Tokio, 25:3 :-« Des nou-
Ve^es rp. de Singapour par les compa-
ées de navigation japonaises indiquent
Indyn corsaire allemand a passé de l'Océan
est en dans la mer de Chine. Le corsaire
0S* Un ~r,Alse^r auxiliaire de 4.000 tonnes,
Un Il Un equipage de plus de 350 hommes.
!?a^e qui a échappé au cor-
Saj Patron hinois, qui a échappé au cor-
aire dans détroits, dit qu'il a à bord un
e anglais fait prisonnier par lui ».
au4ee Free Press, 26.3.
CEITIQUE' DES OPERATIONS
Ie - On peut facilement
Pré enté d lnterprêter faussement la phase
nPrésenje de la lutte. Après deux ans de
5Uerre presque imhiobile sur le front occi-
,er^tai rinill* sommes brusquement, depuis
f iliers avec des avances irré-
e et des retraites allemandes inat-
liesoffelisive qui a commencé lundi
et e a donné naissance à de
gr.a8 et, uLrVateHr- esPoirs qui, à un ob-
Ps êteUr- superficiel, peuvent sembler ne
vOIls fu en voie de réalisaLion. Nous n'a-
Vrfeit que des progrès modestes. Per-
sorîïn 0 na prêt*S u que nous ayons at-
os, objÇcUfs n. En' certains points,
arri"?1^8 et Gavrelle, notre
Sv« }? Semble ! en fin de compte, avoir été
guerre U ement rappeler à ce
Pron 2s 1111 des ni f grands épisodes de la
de L: Pendanl t la. grànde retraite russe
de iïA les AIllés se donnaient à eux-mê-
ii)j, V^urai^pe a,,, GS Allemands, en fai-
*Wa conquêt de territoires russes,
ehrant IPa Vûtncu r armée russe. En se
petir cl,it, le gand-duc gardait ses forces
^lathï1 f^ent inStafo?- En se retirant au-
Hinenh, ~t~~t au-
rr'êmi >^ ** n'egt ÏÏ g Pourrait faire de
?vant Sir Dn??n de se retirer,
P,%Pce qUe Ir :Pouglas Haig l'a accroché
De est ue Sa hgn de défense fût prête.
Il Gst xe à ses doskh i°?s\ et il sup p orte des
or{tes tlont'- ies POSl'tIons, et il supporte des
pertes u da lutte sur le front occidental
t l'biie j u e. précédents, si elle en offre.
tr- ell quoi la bataille de la Scarpe con-
K décision finale. Faire reculer
lre ira rais sien
ly dll tout Sllf crSupirr "? milles du terri-
* Le battrf ^eu de chose on
n ra^ ?™liagne
"» Sagner la gugrrlT Dmly News'
blement la fin de la seconde moitié de la
bStai«te„aKt aî'>roc,>e vr°isernb]s.
le mag lle 8 Ur le fr e Occidental "t dorninée
lemagne sur le front puisée écono t dominée
Drague Ia lfea.\1e rnent et rn P Ulse éconQmiquemen4
et ma téneUemeI).t, eUe lutte
à, enrteJis du. dé'se.spoir contre le,
ses aLid-verg&irea. Il est vrai qu'elle
dispose encore de cerveaux (chefs d'armées
et états-majors) mieux exercés que jamais
par l'expérience acquise ; mais elle manque
de plus en plus des moyens matériels indis-
pensables pour résister à une telle supré-
matie. — Nieuwe Courant, 12.4.
Front italien. — L'Allemagne entreprend
contre l'Italie une nouvelle manœuvre, poli-
tique et militaire. Par l'intermédiaire des
neutralistes, elle tente de démontrer à nos
populations que l'Italie, menacée de la ruine,
peut encore obtenir une paix honorable et
avantageuse, quelques concessions territo-
riales que la diplomatie berlinoise arrache-
rait à l'Autriche. En même temps, comme
Hindenburg a dû renoncer à commander la
« Strafe-Expedition » contre l'Italie, et ne
pourra guère envoyer contre nous que du
matériel et quelques-uns de'ses maréchaux,
l'Autriche, une fois de plus, engagera sur no-
tre front toutes ses forces. Elle veut à la fois
prévenir une action italienne sur l'IsQnzo,
chercher la revanche de son échec de l'an
dernier, et corroborer par son action les ar-
guments des neutralistes. Plusieurs divi-
sions ont été transportées du front russe sur
le front italien. Dans le Trentin, les effectifs
ennemis ont été augmentés de cinq divi-
sions, qui comprennent les réserves d'Inns
bruck et de Botzen. On confirme la no-
mination de Conrad comme commandant eh
chef des opérations sur le front du Trentin.
- (Pio Mari) Idea Nazion., 28.4.
— Depuis quelques semaines, on parlait
à mots couverts dans la presse italienne,
d'une nouvelle offensive de Cadorna sur
l'Isonzo, au moment où l'Entente déploierait
toute son activité sur le théâtre occidental.
En réalité, rien ne se passe sur le front de
l'Isonzo qui puisse être considéré comme le
prodrome d'une grande action. Plus que ja-
mais la fameuse unité de front de l'Entente
apparaît impraticable. Ce n'est naturelle-
ment qu'une tranquillité relative, car des
deux côtés on organise des espèces de gran-
des manœuvres de guerre, préparatoires de
la lutte prochaine. La question des moyens
de communications entre la première ligne
et les postes de commandement supérieur
joue un grand rôle dans ces préliminaires
de bataille. — Depuis novembre diernier, le
front, de la mer à l'arête septentrionale du
plateau de Côme, n'a subi aucun change-
ment. Les positions, par contre, ont été con-
sidérablement renforcées. Il a été possible
aux Autrichiens de refaire leufcs positions à
la suite du succès local italien après la
9e bataille de l'Isonzo. En effet, là encore,
la guerre sous-marine a eu une répercus-
sion directe. Le nombre des coups de l'ar-
tillerie italienne qui était de 3.000 par corps
d'armée, en moyenne, a décru de deux tiers.
Les Italiens ont profité du printemps plu-
vieux et nébuleux pour se couvrir par un
grand nombre de lignes de défense sur l'ar-
rière, lignes qui courent le long de la pente
occidentale du plateau de Doberdo. De même
les collines qui entourent Monfalcone sont
préparées défensivement. Il ne semble pas
que l'exemple des Français et des Anglais
exerce la moindre réduction sur Cadorna.
- (Wirth) Frankf. Ztg., 24.4.
MATERIEL
Allemagne. — Le communiqué du 24 avril
rntet en évidence la grande influence de la
production des munitions à l'intérieur, sur
la bataille d'Arras. Les pertes sanglantes de
l'ennemi sont dues aux grandes quantités de
munitions dont nos soldats ont pu disposer.
Elles ont permis de maintenir nos pertes
à un taux peu important et à préparer des
contre-attaques efficaces. La grande con-
sommation qu'imposent les événements ac-
tuels à notre armée ne font que mieux rete-
sortir la conduite inconsidérée de ceux qui
se sont mis en grève. Les ouvriers qui sa-
vent réfléchir entendront les appels des sol-
dats sur le front. Personne ici ne voudra
tromper la confiance que les soldats mettent
en ceux de l'arrière. Heureusement, le mou-
vement gréviste touche à sa fin. Il ne faut
plus qu'il se répète : l'enjeu en est trop im- *
portant. — Germania, 24.4.
ORGANISATION
Transport de l'armée serbe. — Du 12 dé-
cembre 1915 au 22 février 1916, nous avons.
embarqué et transporté à Brindisi, Lipari,
Marseille et Bizerte, 11.651 Serbes, réfugiés,
malades ou blessés. 130.481 soldats furent
transportés à Gorfou, 4.100 à Bizerte. On
dut employer à ce service 6 grands trans-
atlantiques italiens, 2 croiseurs auxiliaires
français, 6 navires-hôpitaux, 2 navires-am-
bulances, 34 vapeurs de moyen ou de faible
tonnage et bâtiments auxiliaires. On- comp-
ta 216 traversées de Saini-Jean-de-Medua,
Durazzo, de l'embouchure de la Voïoussa., à
Valona et à Corfou. 87 traversées de Va-
lona à Corfou, et un certain nombre d'au-
ties de Valona à Brindisi, à Lipari, Mar-
seille et Bizerte. La cavalerie serbe (13.068
hommes, 10.153 chevaux) Tut transportée en
mars 1916 de Valona à Corfou ; il y fallut
6 grands vapeurs qui firent 17 traversées.
Le transport des prisonniers autrichiens (il
en restait 22.928 sur les 70.000 oUIÏ étaient
partis de Nîch), dura du 16 décembre 1915
au 12 février suivant ; il exigea 14 vapeurs
et 15 traversées, pendant lesquelles le cho-
léra se manifesta violemment à bord du
Re Vittorio et du Cordova, qui eurent cha-
cun 500 morts, dont un grand nombre par-
mi les équipages. Pour le ravitaillement des
réfugiés et soldats serbes campés sur les
plages albanaises dans l'attente de leur
embarquement, du 9 janvier 1915 au 22 fé-
vrier 1916, on employa 24 vapeurs, qui fi-
rent 73 voyages et débarquèrent à Saint-
Jean-de-Medua, Durazzo, Valona et Corfou.
23.000 tonnes de vivres, de fourrages,-de
produits médicinaux et de matériel. Les
sous-marins autrichiens attaquèrent 19 fois
les convois, mais sans résultat. — (Paolo
Giordani) Tribuna (ital.), 26.4.
'E-4l--A., f Dau)
-Et DES
Apt,. "ÎES ÉTRANGÈRES
N° 426
Paris, Z6* mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avee une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
g OPERATIONS
veur Iller. -. De Tokio, 25:3 :-« Des nou-
Ve^es rp. de Singapour par les compa-
ées de navigation japonaises indiquent
Indyn corsaire allemand a passé de l'Océan
est en dans la mer de Chine. Le corsaire
0S* Un ~r,Alse^r auxiliaire de 4.000 tonnes,
Un Il Un equipage de plus de 350 hommes.
!?a^e qui a échappé au cor-
Saj Patron hinois, qui a échappé au cor-
aire dans détroits, dit qu'il a à bord un
e anglais fait prisonnier par lui ».
au4ee Free Press, 26.3.
CEITIQUE' DES OPERATIONS
Ie - On peut facilement
Pré enté d lnterprêter faussement la phase
nPrésenje de la lutte. Après deux ans de
5Uerre presque imhiobile sur le front occi-
,er^tai rinill* sommes brusquement, depuis
f iliers avec des avances irré-
e et des retraites allemandes inat-
liesoffelisive qui a commencé lundi
et e a donné naissance à de
gr.a8 et, uL
Ps êteUr- superficiel, peuvent sembler ne
vOIls fu en voie de réalisaLion. Nous n'a-
Vrfeit que des progrès modestes. Per-
sorîïn 0 na prêt*S u que nous ayons at-
os, objÇcUfs n. En' certains points,
arri"?1^8 et Gavrelle, notre
Sv« }? Semble ! en fin de compte, avoir été
guerre U ement rappeler à ce
Pron 2s 1111 des ni f grands épisodes de la
de L: Pendanl t la. grànde retraite russe
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ii)j, V^urai^pe a,,, GS Allemands, en fai-
*Wa conquêt de territoires russes,
ehrant IPa Vûtncu r armée russe. En se
petir cl,it, le gand-duc gardait ses forces
^lathï1 f^ent inStafo?- En se retirant au-
Hinenh, ~t~~t au-
rr'êmi >^ ** n'egt ÏÏ g Pourrait faire de
?vant Sir Dn??n de se retirer,
P,%Pce qUe Ir :Pouglas Haig l'a accroché
De est ue Sa hgn de défense fût prête.
Il Gst xe à ses doskh i°?s\ et il sup p orte des
or{tes tlont'- ies POSl'tIons, et il supporte des
pertes u da lutte sur le front occidental
t l'biie j u e. précédents, si elle en offre.
tr- ell quoi la bataille de la Scarpe con-
K décision finale. Faire reculer
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* Le battrf ^eu de chose on
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"» Sagner la gugrrlT Dmly News'
blement la fin de la seconde moitié de la
bStai«te„aKt aî'>roc,>e vr°isernb]s.
le mag lle 8 Ur le fr e Occidental "t dorninée
lemagne sur le front puisée écono t dominée
Drague Ia lfea.\1e rnent et rn P Ulse éconQmiquemen4
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dispose encore de cerveaux (chefs d'armées
et états-majors) mieux exercés que jamais
par l'expérience acquise ; mais elle manque
de plus en plus des moyens matériels indis-
pensables pour résister à une telle supré-
matie. — Nieuwe Courant, 12.4.
Front italien. — L'Allemagne entreprend
contre l'Italie une nouvelle manœuvre, poli-
tique et militaire. Par l'intermédiaire des
neutralistes, elle tente de démontrer à nos
populations que l'Italie, menacée de la ruine,
peut encore obtenir une paix honorable et
avantageuse, quelques concessions territo-
riales que la diplomatie berlinoise arrache-
rait à l'Autriche. En même temps, comme
Hindenburg a dû renoncer à commander la
« Strafe-Expedition » contre l'Italie, et ne
pourra guère envoyer contre nous que du
matériel et quelques-uns de'ses maréchaux,
l'Autriche, une fois de plus, engagera sur no-
tre front toutes ses forces. Elle veut à la fois
prévenir une action italienne sur l'IsQnzo,
chercher la revanche de son échec de l'an
dernier, et corroborer par son action les ar-
guments des neutralistes. Plusieurs divi-
sions ont été transportées du front russe sur
le front italien. Dans le Trentin, les effectifs
ennemis ont été augmentés de cinq divi-
sions, qui comprennent les réserves d'Inns
bruck et de Botzen. On confirme la no-
mination de Conrad comme commandant eh
chef des opérations sur le front du Trentin.
- (Pio Mari) Idea Nazion., 28.4.
— Depuis quelques semaines, on parlait
à mots couverts dans la presse italienne,
d'une nouvelle offensive de Cadorna sur
l'Isonzo, au moment où l'Entente déploierait
toute son activité sur le théâtre occidental.
En réalité, rien ne se passe sur le front de
l'Isonzo qui puisse être considéré comme le
prodrome d'une grande action. Plus que ja-
mais la fameuse unité de front de l'Entente
apparaît impraticable. Ce n'est naturelle-
ment qu'une tranquillité relative, car des
deux côtés on organise des espèces de gran-
des manœuvres de guerre, préparatoires de
la lutte prochaine. La question des moyens
de communications entre la première ligne
et les postes de commandement supérieur
joue un grand rôle dans ces préliminaires
de bataille. — Depuis novembre diernier, le
front, de la mer à l'arête septentrionale du
plateau de Côme, n'a subi aucun change-
ment. Les positions, par contre, ont été con-
sidérablement renforcées. Il a été possible
aux Autrichiens de refaire leufcs positions à
la suite du succès local italien après la
9e bataille de l'Isonzo. En effet, là encore,
la guerre sous-marine a eu une répercus-
sion directe. Le nombre des coups de l'ar-
tillerie italienne qui était de 3.000 par corps
d'armée, en moyenne, a décru de deux tiers.
Les Italiens ont profité du printemps plu-
vieux et nébuleux pour se couvrir par un
grand nombre de lignes de défense sur l'ar-
rière, lignes qui courent le long de la pente
occidentale du plateau de Doberdo. De même
les collines qui entourent Monfalcone sont
préparées défensivement. Il ne semble pas
que l'exemple des Français et des Anglais
exerce la moindre réduction sur Cadorna.
- (Wirth) Frankf. Ztg., 24.4.
MATERIEL
Allemagne. — Le communiqué du 24 avril
rntet en évidence la grande influence de la
production des munitions à l'intérieur, sur
la bataille d'Arras. Les pertes sanglantes de
l'ennemi sont dues aux grandes quantités de
munitions dont nos soldats ont pu disposer.
Elles ont permis de maintenir nos pertes
à un taux peu important et à préparer des
contre-attaques efficaces. La grande con-
sommation qu'imposent les événements ac-
tuels à notre armée ne font que mieux rete-
sortir la conduite inconsidérée de ceux qui
se sont mis en grève. Les ouvriers qui sa-
vent réfléchir entendront les appels des sol-
dats sur le front. Personne ici ne voudra
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en ceux de l'arrière. Heureusement, le mou-
vement gréviste touche à sa fin. Il ne faut
plus qu'il se répète : l'enjeu en est trop im- *
portant. — Germania, 24.4.
ORGANISATION
Transport de l'armée serbe. — Du 12 dé-
cembre 1915 au 22 février 1916, nous avons.
embarqué et transporté à Brindisi, Lipari,
Marseille et Bizerte, 11.651 Serbes, réfugiés,
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bulances, 34 vapeurs de moyen ou de faible
tonnage et bâtiments auxiliaires. On- comp-
ta 216 traversées de Saini-Jean-de-Medua,
Durazzo, de l'embouchure de la Voïoussa., à
Valona et à Corfou. 87 traversées de Va-
lona à Corfou, et un certain nombre d'au-
ties de Valona à Brindisi, à Lipari, Mar-
seille et Bizerte. La cavalerie serbe (13.068
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mars 1916 de Valona à Corfou ; il y fallut
6 grands vapeurs qui firent 17 traversées.
Le transport des prisonniers autrichiens (il
en restait 22.928 sur les 70.000 oUIÏ étaient
partis de Nîch), dura du 16 décembre 1915
au 12 février suivant ; il exigea 14 vapeurs
et 15 traversées, pendant lesquelles le cho-
léra se manifesta violemment à bord du
Re Vittorio et du Cordova, qui eurent cha-
cun 500 morts, dont un grand nombre par-
mi les équipages. Pour le ravitaillement des
réfugiés et soldats serbes campés sur les
plages albanaises dans l'attente de leur
embarquement, du 9 janvier 1915 au 22 fé-
vrier 1916, on employa 24 vapeurs, qui fi-
rent 73 voyages et débarquèrent à Saint-
Jean-de-Medua, Durazzo, Valona et Corfou.
23.000 tonnes de vivres, de fourrages,-de
produits médicinaux et de matériel. Les
sous-marins autrichiens attaquèrent 19 fois
les convois, mais sans résultat. — (Paolo
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