Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 mai 1917 02 mai 1917
Description : 1917/05/02 (T6,N427). 1917/05/02 (T6,N427).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484925j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
r - -
^NlSîÈ-' ipo S rui - LA guerre
(E.-M.-1t.,':l- Dao)
lr DES
-
AFFAlIlES -
? 427
Paris, 2 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
:
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. - -
QUESTIONS MILITAIRES
n OPERATIONS
Gr' ,
fiance - HIer le bruit courait avec per-
léilllllce à Athènes que l'occupation de Sa-
chaile, par les Alliés était certaine et pro-
Cette e. On affirmait qu'ils utiliseraient
cette 1I Pour leurs concentrations de trou-
pes. ci all()rltait au Pirée qu'un transport
QVec était de Salonique à Kératsini
2ec 1.0f|fi i
8 français et qu'on en
n! î^ait im autre. D'après d'autres infor-
llUit Ils qUi se sont répandues pendant la
llése ~êt que nous reproduisons sous toutes
M Serves%nA soldats français auraient dé-
h,'lUé <}ai,Q j.
j. °' au lieu dit Haghios Nico-
3i•f^' 3.4. faop i de Psy^talie. - Néa Himéra,
C!\rrlQUE DES OPERATIONS
G ,rOnt () id.
A Gavrelle, RŒUX,
devnaJnît Pyes de Croisilles, nous
les aMes les principales positions
les ndes, pe',lt-être devant celles qui seu-
de bütPhcttent enéore à l'ennemi d'éviter
de (ache eil retraite jusqu'à la Meuse. De
ltttaqÙé Ellernnt avec lequel il a contre-
I[¡es ret n fait, depuis le 24:4-, nous som-
ds J^és SUr. la défensive sur la plupart
canit "*;. Dans'la mesure où la
C"ïï* àoîi êtr»f attemte sur terre (restric-
* fleurs !^0rtante)' l'offensive ac-
t tuelle est la ba^taiJ16 décisive de la guerre.
Urg a
glqUe i' Urg a déjà subi une défaite straté-
Porte est à yoir si nous pourrons, rem-
sfisailt e VIctoIre tactique d'une ampleur
fltlSsons: Unfp Se critique : nous pa-
hlrgelJ.r Olr péché par ambition quant à
M^ aïUr du front d'attaque. - (Student of
? dattaque. - (Student of
!.\(jrh' .es: DPér Guard-, d,
5ar Sir ^^S oommenoées samedi
daJt¡f d'êl -SIr, Douglas HaIg .avalent pour
Sri ^s 'tif élapgip la brèche faite le 23 avril
qui va Yntèrne de tiI'anchèe:s allemandes
bou Y, >eUx et'iu^ Posant par Gavrelle,
Oppy, Arieux et Méricourt, jusqu'aux fau-
I ienuemi de Lens. Il s'agissait de
auSlt l ses trJnlChées au nord
ta rên Gavrelle et Sir Douglas Haig
S 11 a SsS,^,^,ementà obliger
l'offrews qiJl leur +
ernauds à lancer de fortes contre-
C(?îté 10:11 er- Ainsi
l'offensive avait un objectif bien défini et
§ra i J S6 "S'est
lin,l e elle es ¡effectuée avec la plus
le ilde , Pré' cl.gi'O-h et un'e remarquable 'rexac-
el) jJlays er'® a donné pp iqu e?°n en attendait.
avec nn confiance die plus
et > stéiw,de ies
méthodiques
i°fejovr r à S ivèfqdU,eAs r4cruUp e Q lr rDv ouglas Haig
dirige à l'est d'Arras. Le moment de nous
réjouir n'est pas arSrivlé et 11 peut tarder
longtemps encore. L'ennemi on 'est point
battu; nul ne peut songer à se , lancer
s hasardeuses -sur
l'heure de la victoire de nos armées et la
guerre sous-marine ne va point au gré de
nos désirs. — (Ed.), Times, 30.4.
— Si le haut commandement anglais,
maintenant quelles chances de percée dans
la direction de Douai se sont évanouies, est
revenu à l'offensive, de pression, on ne
peut que juger les assauts de front par
l'infanterie échelonnée en profondeur com-
me un moyen peu propre à maintenir une
pression prolongée, car ces assauts font
une consommation beaucoup trop grande
de forces vives. Mieux vaut exercer cette
pression par le tir de destruction ininter-
rompu de milliers de pièces, suivi de, l'oc-
cupation progressive des positions deve-
nues intenables pour l'ennemi ; il est vrai
que, dans ce cas, il faut compter avec une
forte réaction de l'adversaire, et n'être
pas pressé par le temps. La situation gé-
nérale est à l'heure actuelle en suspens :
si nulle surprise; nulle lassitude, nulle ré-
volution politique ne vient rompre l'équi-
libre, les Puissances centrales devront cher-
cher le résultat décisif sur mer, où la ré-
duction du tonnage menace maintenant
d'affamer l'Entente à un plus haut degré
que ce n'est le cas depuis deux ans pour
les Puissances centrales. Au surplus, les
problèmes que soulève la guerre mondiale
dépassent de beaucoup dès aujourd'hui,
par leur importance, tous les combats, si
terribles qu'ils soient. La fermentation
des esprits, la réorganisation des pouvoirs
mettront tôt ou tard un terme aux opéra-
tions militaires. Quand on considère la si-
tuation dans son ensemble, on ne peut que
constater l'absurdité d'une guerre qui de-
puis longtemps est mûre pour la paix, pour
un accord transactionnel des intérêts. —
(H. Stegemann) Bund, 29.4.
— Devant Reims, 22 avril : Malgré un
temps splendide pour l'aviation, je n'ai pas
aperçu un seul avion ennemi, tous ces jours
derniers. Ce n'est que pendant la nuit que
dets escadrilles de bombardement survo-
laient le front, ici et là. On peut d'ailleurs
constater que, comparée à celle des Anglais,
l'activité des avions français est extraordi-
nairement minime. Il serait difficile d'en éta-
blir la raison exacte, Nos aviateurs de la
région d'Arras prétendent que les aviateurs
anglais sont de téméraires risque-tout, tan-
dis que les Français volent excellemment,
mais avec la plus grande prudence, évitant
toute rencontre. Le jugement de nos avia-
teurs de Reims n'est pas différent. Depuis
longtemps les aviateurs français n'ont plus
accoutumé de survoler notre front, de jour.
Même la grande préparation de l'offensive
du 16 avril, s'est faite presque sans recon-
naissance d'avions. L'offensive elle-m'ême
n'a pas, été accompagnée de la bataille aé-
rienne, à laquelle nous nous attendions. -
(Wegener) Köln. Ztg., 25.4.
Front oriental, —Suivant des renseigne-
ments complémentaires, nous avons perdu
en deux jours, sur le Stokhod, plus de
20.000 hommes ; 21 compagnies ont été com-
plètement anéanties. Ainsi nous voyons que
3 divisions, donc que tout un corps d'armée
a été perdu, et a laissé le champ libre à
l'ennemi. C'est un grand malheur. De nou-
veau, le front nous réclame des- munitions.
Voilà un mois et demi que le travail est ar-
rêté dans les usines. L'armée s'en ressent ;
elle commence à perdre confiance dans le
soutien de l'arrière, et les souvenirs du
passé se dressent devant ses yeux. L'ennemi
nous a donné sur le Stokhod un premier
avertissement. N'attendons pas un second
avertissement sanglant. Assez de pertes inu-
tiles ! Le sang du peuple est inestimable, et
dans l'ivresse de nos victoires, nous n'avons
pas le droit de le verser. Au travail, cama-
rades ! Travaillez de toutes vos forces pour
le salut de l'armée qui nous est chère, pour
obtenir la victoire sur l'ennemi. Ainsi nous
assurerons la conquête de nos libertés. -
Riétch, 25.3/7.4.
ORGANISATION
Russie. — De Pétrograd, 26.4 : Déclara-
tions de M. Kerensky à son retour de Revel,
sur. un débarquement possible dans le golfe
de Finlande : « Le but de mon voyage était
de faire une enquête sur l'état de la flotte
de la Baltique et l'esprit des populations
de l'Esthonie. Mes conclusions sont des plus
optimistes. Naturellement, il se présente
quelques difficultés insignifiantes, mais el-
les sont inévitables après le bouleversement
colossal qui a transformé la- Russie. Néan-
moins, tous les préparatifs de défense sont
magnifiques. La flotte entière est en excel-
lent état et tout à fait prête au combat. Les
équipages se rendent parfaitement compte
de la gravité de la situation et de la respon-
sabilité qui leur incombe ; ils sont décidés à
défendre la patrie jusqu'à la mort. Les
bruits qui ont couru sur un affaiblissement
de la flotte de la Baltique n'ont aucun fon-
dement. Ils ont été répandus à dessein par
les ennemis de la liberté. — Les relations
entre les Russes et les Esthoniens sont ex-
cellentes. Les Esthoniens déclarent ne pas
désirer se séparer de la Russie pour obtenir
leur indépendance. Ils ne veulent qu'une
autonomie locale. Quant à l'impression gé-
nérale que m'a laissée ma visite, il m'est
difficile de dire combien j'ai été touché par
l'esprit plus qu'amical dont l'armée, la flotte
et la population ont témoigné à mon égard.»
— Daily Telegraph, 28.4.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. -
Lorsque la guerre éclata, nous n'avions que
3.888 vapeurs jaugeant plus de 1.600 ton-
nes : sur ce nombre, 2.300 navires, soit
60 des unités de notre marine mar-
chande, sont utilisés pour les besoins de la
guerre ; restent donc 1.500 navires disponi-
bles pour le ravitaillement de la population
^NlSîÈ-' ipo S rui - LA guerre
(E.-M.-1t.,':l- Dao)
lr DES
-
AFFAlIlES -
? 427
Paris, 2 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
:
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. - -
QUESTIONS MILITAIRES
n OPERATIONS
Gr' ,
fiance - HIer le bruit courait avec per-
léilllllce à Athènes que l'occupation de Sa-
chaile, par les Alliés était certaine et pro-
Cette e. On affirmait qu'ils utiliseraient
cette 1I Pour leurs concentrations de trou-
pes. ci all()rltait au Pirée qu'un transport
QVec était de Salonique à Kératsini
2ec 1.0f|fi i
8 français et qu'on en
n! î^ait im autre. D'après d'autres infor-
llUit Ils qUi se sont répandues pendant la
llése ~êt que nous reproduisons sous toutes
M Serves%nA soldats français auraient dé-
h,'lUé <}ai,Q j.
j. °' au lieu dit Haghios Nico-
3i•f^' 3.4. faop i de Psy^talie. - Néa Himéra,
C!\rrlQUE DES OPERATIONS
G ,rOnt () id.
A Gavrelle, RŒUX,
devnaJnît Pyes de Croisilles, nous
les aMes les principales positions
les ndes, pe',lt-être devant celles qui seu-
de bütPhcttent enéore à l'ennemi d'éviter
de (ache eil retraite jusqu'à la Meuse. De
ltttaqÙé Ellernnt avec lequel il a contre-
I[¡es ret n fait, depuis le 24:4-, nous som-
ds J^és SUr. la défensive sur la plupart
canit "*;. Dans'la mesure où la
C"ïï* àoîi êtr»f attemte sur terre (restric-
* fleurs !^0rtante)' l'offensive ac-
t tuelle est la ba^taiJ16 décisive de la guerre.
Urg a
glqUe i' Urg a déjà subi une défaite straté-
Porte est à yoir si nous pourrons, rem-
sfisailt e VIctoIre tactique d'une ampleur
fltlSsons: Unfp Se critique : nous pa-
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M^ aïUr du front d'attaque. - (Student of
? dattaque. - (Student of
!.\(jrh' .es: DPér Guard-, d,
5ar Sir ^^S oommenoées samedi
daJt¡f d'êl -SIr, Douglas HaIg .avalent pour
Sri ^s 'tif élapgip la brèche faite le 23 avril
qui va Yntèrne de tiI'anchèe:s allemandes
bou Y, >eUx et'iu^ Posant par Gavrelle,
Oppy, Arieux et Méricourt, jusqu'aux fau-
I ienuemi de Lens. Il s'agissait de
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ta rên Gavrelle et Sir Douglas Haig
S 11 a SsS,^,^,ementà obliger
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C(?îté 10:11 er- Ainsi
l'offensive avait un objectif bien défini et
§ra i J S6 "S'est
lin,l e elle es ¡effectuée avec la plus
le ilde , Pré' cl.gi'O-h et un'e remarquable 'rexac-
el) jJlays er'® a donné pp iqu e?°n en attendait.
avec nn confiance die plus
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i°fejovr r à S ivèfqdU,eAs r4cruUp e Q lr rDv ouglas Haig
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réjouir n'est pas arSrivlé et 11 peut tarder
longtemps encore. L'ennemi on 'est point
battu; nul ne peut songer à se , lancer
s hasardeuses -sur
l'heure de la victoire de nos armées et la
guerre sous-marine ne va point au gré de
nos désirs. — (Ed.), Times, 30.4.
— Si le haut commandement anglais,
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la direction de Douai se sont évanouies, est
revenu à l'offensive, de pression, on ne
peut que juger les assauts de front par
l'infanterie échelonnée en profondeur com-
me un moyen peu propre à maintenir une
pression prolongée, car ces assauts font
une consommation beaucoup trop grande
de forces vives. Mieux vaut exercer cette
pression par le tir de destruction ininter-
rompu de milliers de pièces, suivi de, l'oc-
cupation progressive des positions deve-
nues intenables pour l'ennemi ; il est vrai
que, dans ce cas, il faut compter avec une
forte réaction de l'adversaire, et n'être
pas pressé par le temps. La situation gé-
nérale est à l'heure actuelle en suspens :
si nulle surprise; nulle lassitude, nulle ré-
volution politique ne vient rompre l'équi-
libre, les Puissances centrales devront cher-
cher le résultat décisif sur mer, où la ré-
duction du tonnage menace maintenant
d'affamer l'Entente à un plus haut degré
que ce n'est le cas depuis deux ans pour
les Puissances centrales. Au surplus, les
problèmes que soulève la guerre mondiale
dépassent de beaucoup dès aujourd'hui,
par leur importance, tous les combats, si
terribles qu'ils soient. La fermentation
des esprits, la réorganisation des pouvoirs
mettront tôt ou tard un terme aux opéra-
tions militaires. Quand on considère la si-
tuation dans son ensemble, on ne peut que
constater l'absurdité d'une guerre qui de-
puis longtemps est mûre pour la paix, pour
un accord transactionnel des intérêts. —
(H. Stegemann) Bund, 29.4.
— Devant Reims, 22 avril : Malgré un
temps splendide pour l'aviation, je n'ai pas
aperçu un seul avion ennemi, tous ces jours
derniers. Ce n'est que pendant la nuit que
dets escadrilles de bombardement survo-
laient le front, ici et là. On peut d'ailleurs
constater que, comparée à celle des Anglais,
l'activité des avions français est extraordi-
nairement minime. Il serait difficile d'en éta-
blir la raison exacte, Nos aviateurs de la
région d'Arras prétendent que les aviateurs
anglais sont de téméraires risque-tout, tan-
dis que les Français volent excellemment,
mais avec la plus grande prudence, évitant
toute rencontre. Le jugement de nos avia-
teurs de Reims n'est pas différent. Depuis
longtemps les aviateurs français n'ont plus
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Même la grande préparation de l'offensive
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naissance d'avions. L'offensive elle-m'ême
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rienne, à laquelle nous nous attendions. -
(Wegener) Köln. Ztg., 25.4.
Front oriental, —Suivant des renseigne-
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en deux jours, sur le Stokhod, plus de
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plètement anéanties. Ainsi nous voyons que
3 divisions, donc que tout un corps d'armée
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l'ennemi. C'est un grand malheur. De nou-
veau, le front nous réclame des- munitions.
Voilà un mois et demi que le travail est ar-
rêté dans les usines. L'armée s'en ressent ;
elle commence à perdre confiance dans le
soutien de l'arrière, et les souvenirs du
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dans l'ivresse de nos victoires, nous n'avons
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le salut de l'armée qui nous est chère, pour
obtenir la victoire sur l'ennemi. Ainsi nous
assurerons la conquête de nos libertés. -
Riétch, 25.3/7.4.
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Russie. — De Pétrograd, 26.4 : Déclara-
tions de M. Kerensky à son retour de Revel,
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de Finlande : « Le but de mon voyage était
de faire une enquête sur l'état de la flotte
de la Baltique et l'esprit des populations
de l'Esthonie. Mes conclusions sont des plus
optimistes. Naturellement, il se présente
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les sont inévitables après le bouleversement
colossal qui a transformé la- Russie. Néan-
moins, tous les préparatifs de défense sont
magnifiques. La flotte entière est en excel-
lent état et tout à fait prête au combat. Les
équipages se rendent parfaitement compte
de la gravité de la situation et de la respon-
sabilité qui leur incombe ; ils sont décidés à
défendre la patrie jusqu'à la mort. Les
bruits qui ont couru sur un affaiblissement
de la flotte de la Baltique n'ont aucun fon-
dement. Ils ont été répandus à dessein par
les ennemis de la liberté. — Les relations
entre les Russes et les Esthoniens sont ex-
cellentes. Les Esthoniens déclarent ne pas
désirer se séparer de la Russie pour obtenir
leur indépendance. Ils ne veulent qu'une
autonomie locale. Quant à l'impression gé-
nérale que m'a laissée ma visite, il m'est
difficile de dire combien j'ai été touché par
l'esprit plus qu'amical dont l'armée, la flotte
et la population ont témoigné à mon égard.»
— Daily Telegraph, 28.4.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. -
Lorsque la guerre éclata, nous n'avions que
3.888 vapeurs jaugeant plus de 1.600 ton-
nes : sur ce nombre, 2.300 navires, soit
60 des unités de notre marine mar-
chande, sont utilisés pour les besoins de la
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