Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 avril 1917 10 avril 1917
Description : 1917/04/10 (T6,N405). 1917/04/10 (T6,N405).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484903z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
Ministères DE LA GUERRE
- (E.-M.-A., 2° Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 405
Paris, 10 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NO TA.- - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
- de la Guerre et des Affaires Étrangères. '-
QUETIONS MILUaIMiS
- -
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — La situation de l'Al-
lemagne est telle qu'il lui faut à tout prix
une décision dans le courant de cette année.
Pour l'obtenir, elle a besoin d'une victoire
écrasante sur le front occidental. Le recul
des armées du Kaiser dans le Nord de la
France est expliqué de plusieurs façons,
mais il n'y en a qu'une qui paraisse plausi-
ble : Hindenburg cherche à revenir à une
guerre de mouvement ; c'est pour cela qu'il
il fait sortir de leurs tranchées les troupes
de l'Entente. On peut donc s'attendre, de
la part du grand maréchal, à une de ces
Manœuvres dont il a la spécialité et qu'il
Il exécutées déjà maintes fois sur le front
alitai. Elle se produira dans la direction
(le la côte, dans celle de Paris, ou peut-être
Sultanément dans ces deux directions.
Il y aurait alors une bataille gigantesque
ntre Arras et Laon. Les nouvelles posi-
hons allemandes se trouveraient divisées
en troisparties: 1° la ligne Soissons, Chau-
nv 1 Saint-Quentin, comme aile gauche ;
X 9o la ligne, faiblement tenue, de, Saint-
n jusqu'à un certain point de la
1 out Ba.paumeCambral; comme centre et
e-ce Doint à Arras, aile droite. Une fois
lnstallées, les forces allemandes tenteraient
"ne off ensiv-e dans la direction d'Amiens.
l,-,n lisant les dernières nouvelles, on a
llîlpression que la destruction des routes
ans les, environs de l'Oise n'est pas aussi
comX T que sur la Somme ; il faut donc
',attendre à ce que le grand coup contre
les Alliés soit porté par l'aile qui se trouve
¡Ire Lai Fère et Laon. - Algem.
1-1 est bien possible que la fameuse
tugne hindenburg ne soit pals la .ligne ac-
i elle, Les Allemands n'offrent pas la ré-
^tann laqueUe on s'attendait. S'ils
(1 t^ mai• nteni. r leurs positions
?,a'r Saint-Quentin,, ils
combattraient avec tous leurs éléments, et
chaque pas coûterait des torrents de sang
lïew/V1
aux a t !^- Hindenburg a probablement
pensé à une ligne Lille—Le Cateau—Oise—
<
f n : Jes événements qui se développent
omient semblent le prouver. Et il
llQ>l Jent d 8Jouterque la bataille de ma-
îjoeuvre donT™ parlait, n'a jamais été pré-
Pt ]^rnnnd iet^f eme^nt par le commandement
et l'Oise 1 riiîUinoins entre la Somme
ise. Correspond. de Espagna, 4.4.
efs Nous n'en pouvons pas douter: les
PrOjet des armées ennemies ont conçu le
battre en umssant leurs forces de nous
faits e CetW année. Nous en sommes satis-
-
r.isio' car noua,ussl, nous désirons une dé-
cision prochaine, RUS' notre commande-
le te se réserve d mtervemr pour choisir
le ternps et le lieu des combats à livrer;
c Lt U,Ù¡I:) ce seua qu il s'est décidé à ne pas
accepter ; sur le front occidental le combat
préparé par nos adversaires, dans des con-
ditions défavorables @ pour nous, et à gar-
der sa liberté de décision en opérant un
repli sur la partie menacée de notre front.
Cette manœuvre a été accomplie avec une
habileté que l'adversaire lui-même a re-
connue. Les efforts) tentés avec timidité
par les Anglais et avec impétuosité par les
Français pour troubler notre mouvement
de recul, ont échoué avec des pertes san-
glantes pour l'ennemi. Les Français peu-
vent se réjouir de la continuation de notre
mouvement, ils se trouveront bientôt aux
prises avec de sérieuses difficultés. — (Von
Blume) Kreuzztg., 4.4.
Front oriental. — Depuis plus d'un mois,
il est évident que les Allemands vont lancer
leur offensive sur le front oriental. N'ayant
pas la force de conserver leurs gains sur
les deux fronts, ils ont fait leur choix, et
désirent prendre Riga et Dvinsk, - recon-
quérir la Galicie, la Bukovine et s'emparer
de la Moldavie ; ils espèrent pouvoir alors
conclure une paix séparée avec la Russie.
Le fait qu'ils viennent de frapper un coup
sur le Stokhod montre que le temps les
presse et qu'ils ne peuvent même pas at-
tendre la fin du dégel. — Westminster
Gazette, 5.4.
- A l'Est, la révolution russe a dérangé
le plan de nos ennemis. Nous ne pouvons
jusqu'à présent savoir quelle sera la si-
tuation définitive; mais, vraisemblablement,
la force offensive de la Russie n'existe plus
pour longtemps. Sans doute, un chef russe
énergique pourra encore parfois, en un
point donné, rassembler des troupes pour
tenter une action, mais des entreprises de
grande envergure ne se reproduiront plus
d'ici longtemps et le désordre dans l'ar-
mée, conséquence inévitable de la révolu-
tion, augmentera encore les difficultés du
ravitaillement. — (Von Blume) Kreuzztg.,
4.4.-, -
- Nos troupes ont remporté un beau suc-
cès sur le front oriental. Le Chancelier dé-
clara dernièrement au Reichstag que de
grandes opérations n'étaient pas actuelle-
ment en cours sur le front russe ce qui
voulait dire que nous ne pensons pas à en-
treprendre une offensive sérieuse, ni à
passer, sur ce front, à la guerre de mouve-
ment. Mais la guerre de positions elle-
même n'est pas réduite à l'immobilité :
les Russes n'ont pas cessé, malgré leurs
difficultés à l'intérieur, d'opérer de petits
mouvements ; et, hier, nos troupes sur le
Stokhod ont livré un combat heureux au
début de ce printemps. Dans la boucle que
forme vers l'Est le Stokhod, avant d'arri-
ver aux marais de Rokitno, se trouve sur
la corde de l'arc tracé par le fleuve, la
petite ville de Toboly. Des cavaliers bava-
rois ont tenu ce front durant l'hiver avec
une bravoure opiniâtre et infatigable; aux
mois d'août et de septembre, l'an passé, ils
ont resisté avec héroïsme à la grande offen-
sive de Broussilov. L'amélioration présente
de notre front nous épargne des hommes,
du travail et des pertes, et offre de grands
avantages pour nous opposer aux futures
entreprises de l'ennemi. Le riche butin,
tombé entre nos mains, est une preuve de
l'importance de la lutte. Frankf. Ztg., 5.4
.1 Expedition des Dardanelles. — Lord Kit-
chener a été, en grande partie, responsable
de l'échec humiliant subi par les Anglais
aux Dardanelles. Tel est l'avis de la Com-
mission spéciale qui vient de faire son rap-
port au Gouvernement anglais. Cet avis est
absolument justifié. L'erreur de Kitchener
a été la même que celle de Churchill, de
Fisher, et de presque tous les Anglais.
Tous se sont trompés sur la valeur mili-
taire des Turcs. C'est là la faute fondamen-
tale, Kitchener fit attaquer des forteresses
que le monde entier savait imprenables,
dans l'espoir que la supériorité mentale et
physique des Anglais sur les Turcs assure-
rait à l'Angleterre une victoire retentissan-
te. Il fut trop personnel, trop dédaigneux
de l'avis d'autrui. Surtout, il tarda trop :
était-il besoin de se hâter, quand on avait
affaire au méprisable Turc ? Il se peut que
la guerre actuelle soit la dernière que fasse
la Turquie, et qu'elle doive la perdre. Mais,
ce qui est sûr, c'est que les Turcs s'y sont
acquis une gloire militaire, dont l'histoire
se souviendra, et qui dépasse celle de n'im-
porte quel autre belligérant. Le fait que
l'Angleterre en est encore à chercher des
explications au triomphe turc, et à fixer les
responsabilités de cet événement histori-
que, indique à lui seul l'importance 4e
l'œuvre militaire accomplie par les Otto-
mans. — (Ed.) Cleveland Plain Dealer, 10.3;
MATERIEL
Etats-Unis. — L'exécution du programme
voté par le dernier Congrès fera faire de
grands progrès à notre flotte de dirigea-
bles légers. Cinq grandes compagnies ont
déjà fait des offres pour la construction
de ces dirigeables, qui serait terminée en
121 jours, et dont, le coût irait, par unité,
de $ 47.000 à 71.500. Si l'adjudication se
fait immédiatement, nous pourrons donc
avoir une flotté de dirigeables dans 4 mois.
Le Congrès a voté $ 5.000.000, ce qui per-
met la construction de 75 dirigeables. Ces
dirigeables seront rattachés à des bases
terrestres, mais ils pourront se poser sur
la surface des eaux par temps calme. L'en-
veloppe aura 54 mètres de long et 10 de
diamètre. Chaque ballon portera deux hom-
mes : un pilote et un observateur, et des
appareils de télégraphie sans fil. En même
temps, on' met en adjudication 38 sous-
marins supplémentaires de 800 tonnes.
Quant aux cinq croiseurs de bataille, leur
construction sera étudiée dans une confé-
rence d'armateurs ; on ne fera pas d'adju-
dication. Pour le moment, les sous-marins
et les dirigeables sont d'ailleurs plus im-
portants que les dreadnouehts, - (Ed.)
Washingt. Post, 8.3.
- (E.-M.-A., 2° Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 405
Paris, 10 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NO TA.- - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
- de la Guerre et des Affaires Étrangères. '-
QUETIONS MILUaIMiS
- -
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — La situation de l'Al-
lemagne est telle qu'il lui faut à tout prix
une décision dans le courant de cette année.
Pour l'obtenir, elle a besoin d'une victoire
écrasante sur le front occidental. Le recul
des armées du Kaiser dans le Nord de la
France est expliqué de plusieurs façons,
mais il n'y en a qu'une qui paraisse plausi-
ble : Hindenburg cherche à revenir à une
guerre de mouvement ; c'est pour cela qu'il
il fait sortir de leurs tranchées les troupes
de l'Entente. On peut donc s'attendre, de
la part du grand maréchal, à une de ces
Manœuvres dont il a la spécialité et qu'il
Il exécutées déjà maintes fois sur le front
alitai. Elle se produira dans la direction
(le la côte, dans celle de Paris, ou peut-être
Sultanément dans ces deux directions.
Il y aurait alors une bataille gigantesque
ntre Arras et Laon. Les nouvelles posi-
hons allemandes se trouveraient divisées
en troisparties: 1° la ligne Soissons, Chau-
nv 1 Saint-Quentin, comme aile gauche ;
X 9o la ligne, faiblement tenue, de, Saint-
n jusqu'à un certain point de la
1 out Ba.paumeCambral; comme centre et
e-ce Doint à Arras, aile droite. Une fois
lnstallées, les forces allemandes tenteraient
"ne off ensiv-e dans la direction d'Amiens.
l,-,n lisant les dernières nouvelles, on a
llîlpression que la destruction des routes
ans les, environs de l'Oise n'est pas aussi
comX T que sur la Somme ; il faut donc
',attendre à ce que le grand coup contre
les Alliés soit porté par l'aile qui se trouve
¡Ire Lai Fère et Laon. - Algem.
1-1 est bien possible que la fameuse
tugne hindenburg ne soit pals la .ligne ac-
i elle, Les Allemands n'offrent pas la ré-
^tann laqueUe on s'attendait. S'ils
(1 t^ mai• nteni. r leurs positions
?,a'r Saint-Quentin,, ils
combattraient avec tous leurs éléments, et
chaque pas coûterait des torrents de sang
lïew/V1
aux a t !^- Hindenburg a probablement
pensé à une ligne Lille—Le Cateau—Oise—
<
f n : Jes événements qui se développent
omient semblent le prouver. Et il
llQ>l Jent d 8Jouterque la bataille de ma-
îjoeuvre donT™ parlait, n'a jamais été pré-
Pt ]^rnnnd iet^f eme^nt par le commandement
et l'Oise 1 riiîUinoins entre la Somme
ise. Correspond. de Espagna, 4.4.
efs Nous n'en pouvons pas douter: les
PrOjet des armées ennemies ont conçu le
battre en umssant leurs forces de nous
faits e CetW année. Nous en sommes satis-
-
r.isio' car noua,ussl, nous désirons une dé-
cision prochaine, RUS' notre commande-
le te se réserve d mtervemr pour choisir
le ternps et le lieu des combats à livrer;
c Lt U,Ù¡I:) ce seua qu il s'est décidé à ne pas
accepter ; sur le front occidental le combat
préparé par nos adversaires, dans des con-
ditions défavorables @ pour nous, et à gar-
der sa liberté de décision en opérant un
repli sur la partie menacée de notre front.
Cette manœuvre a été accomplie avec une
habileté que l'adversaire lui-même a re-
connue. Les efforts) tentés avec timidité
par les Anglais et avec impétuosité par les
Français pour troubler notre mouvement
de recul, ont échoué avec des pertes san-
glantes pour l'ennemi. Les Français peu-
vent se réjouir de la continuation de notre
mouvement, ils se trouveront bientôt aux
prises avec de sérieuses difficultés. — (Von
Blume) Kreuzztg., 4.4.
Front oriental. — Depuis plus d'un mois,
il est évident que les Allemands vont lancer
leur offensive sur le front oriental. N'ayant
pas la force de conserver leurs gains sur
les deux fronts, ils ont fait leur choix, et
désirent prendre Riga et Dvinsk, - recon-
quérir la Galicie, la Bukovine et s'emparer
de la Moldavie ; ils espèrent pouvoir alors
conclure une paix séparée avec la Russie.
Le fait qu'ils viennent de frapper un coup
sur le Stokhod montre que le temps les
presse et qu'ils ne peuvent même pas at-
tendre la fin du dégel. — Westminster
Gazette, 5.4.
- A l'Est, la révolution russe a dérangé
le plan de nos ennemis. Nous ne pouvons
jusqu'à présent savoir quelle sera la si-
tuation définitive; mais, vraisemblablement,
la force offensive de la Russie n'existe plus
pour longtemps. Sans doute, un chef russe
énergique pourra encore parfois, en un
point donné, rassembler des troupes pour
tenter une action, mais des entreprises de
grande envergure ne se reproduiront plus
d'ici longtemps et le désordre dans l'ar-
mée, conséquence inévitable de la révolu-
tion, augmentera encore les difficultés du
ravitaillement. — (Von Blume) Kreuzztg.,
4.4.-, -
- Nos troupes ont remporté un beau suc-
cès sur le front oriental. Le Chancelier dé-
clara dernièrement au Reichstag que de
grandes opérations n'étaient pas actuelle-
ment en cours sur le front russe ce qui
voulait dire que nous ne pensons pas à en-
treprendre une offensive sérieuse, ni à
passer, sur ce front, à la guerre de mouve-
ment. Mais la guerre de positions elle-
même n'est pas réduite à l'immobilité :
les Russes n'ont pas cessé, malgré leurs
difficultés à l'intérieur, d'opérer de petits
mouvements ; et, hier, nos troupes sur le
Stokhod ont livré un combat heureux au
début de ce printemps. Dans la boucle que
forme vers l'Est le Stokhod, avant d'arri-
ver aux marais de Rokitno, se trouve sur
la corde de l'arc tracé par le fleuve, la
petite ville de Toboly. Des cavaliers bava-
rois ont tenu ce front durant l'hiver avec
une bravoure opiniâtre et infatigable; aux
mois d'août et de septembre, l'an passé, ils
ont resisté avec héroïsme à la grande offen-
sive de Broussilov. L'amélioration présente
de notre front nous épargne des hommes,
du travail et des pertes, et offre de grands
avantages pour nous opposer aux futures
entreprises de l'ennemi. Le riche butin,
tombé entre nos mains, est une preuve de
l'importance de la lutte. Frankf. Ztg., 5.4
.1 Expedition des Dardanelles. — Lord Kit-
chener a été, en grande partie, responsable
de l'échec humiliant subi par les Anglais
aux Dardanelles. Tel est l'avis de la Com-
mission spéciale qui vient de faire son rap-
port au Gouvernement anglais. Cet avis est
absolument justifié. L'erreur de Kitchener
a été la même que celle de Churchill, de
Fisher, et de presque tous les Anglais.
Tous se sont trompés sur la valeur mili-
taire des Turcs. C'est là la faute fondamen-
tale, Kitchener fit attaquer des forteresses
que le monde entier savait imprenables,
dans l'espoir que la supériorité mentale et
physique des Anglais sur les Turcs assure-
rait à l'Angleterre une victoire retentissan-
te. Il fut trop personnel, trop dédaigneux
de l'avis d'autrui. Surtout, il tarda trop :
était-il besoin de se hâter, quand on avait
affaire au méprisable Turc ? Il se peut que
la guerre actuelle soit la dernière que fasse
la Turquie, et qu'elle doive la perdre. Mais,
ce qui est sûr, c'est que les Turcs s'y sont
acquis une gloire militaire, dont l'histoire
se souviendra, et qui dépasse celle de n'im-
porte quel autre belligérant. Le fait que
l'Angleterre en est encore à chercher des
explications au triomphe turc, et à fixer les
responsabilités de cet événement histori-
que, indique à lui seul l'importance 4e
l'œuvre militaire accomplie par les Otto-
mans. — (Ed.) Cleveland Plain Dealer, 10.3;
MATERIEL
Etats-Unis. — L'exécution du programme
voté par le dernier Congrès fera faire de
grands progrès à notre flotte de dirigea-
bles légers. Cinq grandes compagnies ont
déjà fait des offres pour la construction
de ces dirigeables, qui serait terminée en
121 jours, et dont, le coût irait, par unité,
de $ 47.000 à 71.500. Si l'adjudication se
fait immédiatement, nous pourrons donc
avoir une flotté de dirigeables dans 4 mois.
Le Congrès a voté $ 5.000.000, ce qui per-
met la construction de 75 dirigeables. Ces
dirigeables seront rattachés à des bases
terrestres, mais ils pourront se poser sur
la surface des eaux par temps calme. L'en-
veloppe aura 54 mètres de long et 10 de
diamètre. Chaque ballon portera deux hom-
mes : un pilote et un observateur, et des
appareils de télégraphie sans fil. En même
temps, on' met en adjudication 38 sous-
marins supplémentaires de 800 tonnes.
Quant aux cinq croiseurs de bataille, leur
construction sera étudiée dans une confé-
rence d'armateurs ; on ne fera pas d'adju-
dication. Pour le moment, les sous-marins
et les dirigeables sont d'ailleurs plus im-
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