Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 mars 1917 09 mars 1917
Description : 1917/03/09 (T5,N373). 1917/03/09 (T5,N373).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503314d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
No 373
1 BE:s DE LA GUERRE
1 „
(E.-M.-., 2- bu)
er bps
1J1¡AlilES liTRANGÈRES
Paris, 9 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
CRITIQUE DES OPERATIONS
p l«lollt occiental. — Quelles conséquences
,'r'e? Il les 6fents succès anglais sur l'An-
léot ré serûit exagéré de croire qu'ils peu-
le la situation sur le front occi-
sai ; sj
''I¡gagé' SI Importantes que soient les forces
Ije Cett es ,SUr la ligne de l'Ancre, la valeur
de cette liffno n'est pas telle que les actions
'iifs'y dérmlierit puissent amener la guer-
ilc de moi„;^0 ent ct des combats décisifs.
s ÂI Ouvement et des combats décisifs.
lIne nolelllands doivent avoir déjà préparé
n°uvp*S le ligne de défense, que l'on ne
Jnaît P Sptrès solide, c'est-à-dire telle qu'elle
lIawi^a ten de sérieux obstacles à toute ten-
JVe de m t
e lede ruptu,re du front. Certains pensent
li' le re^aiLi ! ^tHtindenburg a pour but d'at-
p An"lais dans un piège ; cette hy-
CSe n^ évidemment pas fondée; car.
IO n est évidemment pas fondée ; car,
"Ii¡\Ue les Posltions abandonnées par les
.,: ,Ilds aient été endommagées, elles
31?'elles offriront toujours
Unasile et des retranchements
lUe lfour la défensive. D'autres pensent
ôcée Sd Allemands profiteront de l'inaction
des r Usses, pendant la période du
> !' Pour tenter une formidable offensive
Otls tIpt le front français. Nous ne parta-
«ai Pao -
iji' PlÙs-" teLe opinion non plus. Ce qu'il
~P~s in de supposer, c'est que
delib g veut raccourcir son front en
Í!GrondesPace que. ce front représente de
qQger Po SIIlUosités, qui ne sont pas sans
tli^e
r Pouri Allemands. Un des coins
il lIgnes Ilçalent, le plus hardiment dans
lio été f frrnçalses était celui de l'Ancre ;
''«ri fort fment réduit et, par l'occupa-
'W e Ban-111101 il disparaîtra complète-
t W donc d'une retraite stratégi-
ij(je rconséquences immédiates ne
ère Sé rieuscs, mais qui est un pré-
NeK .^onfrw
la t. Car si, au printemps
^!'wej ercer in^r^ss'on que les Anglais ont
Ce sirr^1! ce jour sur un seul point
an^ment sur plusieurs
- sur plusieurs
points du front unique, c'est-à-dire non seu-
ltalien front français, mais sur les
IUsse, etc., l'insuccès local
« ard Pas a se changer en une « débâ-
L." b e, (R. Guerra) Giorn. d'Italia,
ri -
"flUj Uur l{]
¡il'e()111111a es raisons stratégiques, notre
Sent Ilos ernt a fait évacuer volon-
POSItIOns des deux rives de
Mi^ cpUr de ? longueur de 20 km. et une
U8, ile 1110 à 5 km. L'ennemi n'a pas
1'¡e tout ne l'a UVement considérable; bien
Pas. êrne remarqué. Le recul
?%>e nï"e; puis oelui de l'infante-
lie rlouvel-le position préparée, la
Iernit éChOutes nos installations défen-
wIls Irl s l'igné ont été si longtemps
É ^Uaie ?nce de notre mouvement
cn ent à bombarder nos tran-
chées évacuées et détruites par nos soins.
Enfin les Anglais avancèrent et, le premier
moment de surprise passé, annoncèrent la
prise de Serre, tout en renforçant en hâte
les réseaux de fils de fer devant la partie
nord de nos positions ; nous pouvons leur
avouer aujourd'hui qu'ils auraient pu, le
même jour, « conquérir » la position tout
entière. Nos patrouilles, il est vrai, ne leur
rendaient pas facile leur service de recon-
naissance, et leur causèrent de lourdes per-
tes ; de plus, dans ce terrain bien connu,
notre artillerie avait beau jeu à bombarder
les forts détachements ennemis. Si la con-
fiance absolue des troupes combattantes et
celle du pays dans les décisions de notre
haut commandement pouvait être encore
accrue, elle le serait par la réussite sans
exemple de cette évacuation d'un secteur de
notre front. — (Scheuermann) Nordd. Allg.
Ztg., J,J.
QUESTIONS MEDICALES
Allemagne. — Le Dr Lenk vient de l-
blier dans la Zeitschrift für angewandte
Chemie (« Revue de chimie appliquée »),
l'exposé d'une méthode simplifiée en vue
d'obtenir la révélation quantitative de l'al-
bumine et du sucre contenus dans les uri-
nes. D'une part, il a réalisé la simplification
de la méthode d'Esbach, pour la détermina-
tion de l'albumine, en ajoutant au réactif,
de la poudre de pierre ponce. L'analyse, au
lieu de demander 24 heures, est alors effec-
tuée en 10 minutes. Il a perfectionné de
même la méthode de Fehling pour la révé-
lation du sucre. La méthode de Fehling est
fondée sur la formation d'un dépôt de pro-
toxyde de cuivre, dans le cas où l'urine exa-
minée contient du sucre. Pour activer la pré-
cipitation, ordinairement très lente, du pro-
toxvde le Dr Lenk ajoute au réactif une
certaine proportion de sels de magnésie. -
Münch. Nst. Nachr., 2.3.
COMMANDEMENT
Autriche-Hongrie. — La lettre autographe
de l'Empereur Charles Ier au général Con-
rad von Hoetzendorff lom d'être rédigée en
un style sec et dur, comme celle qui avait
été adressée à l'archiduc Frédéric, est très
cordiale ; elle contient de claires allusions
à une nouvelle mission de grande impor-
tance dont serait chargé le général Conrad.
Il n'est pas possible, en effet, malgré toute
la soumission dont le gouvernement de
Vienne a fait preuve à l'égard de celui de
Berlin que le commandement suprême des
armées opérant contre l'Italie soit confié à
des généraux allemands. L'unique satisfac-
tion que l'Allemagne ait accordée à ses vas-
saux de Vienne est qu'ils continuent à opé-
rer tout seuls contre nous Il se peut que
le général Conrad ne soit pas encore suffi-
samment persuadé de l'inanité des efforts
de l'Autriche et qu'il veuille tenter lui-mê-
me le grand coup, en assumant le comman-
dement des armées du Trentin et de
l'Isonzo. Mackensen ou Falkenhayn pour-
raient eux aussi avoir un rôle dans la di-
rection des opérations, sur le front italien;
mais le commandement suprême resterait
au général Conrad. — Gazz. del Popolo, 4.3.
— La destitution du général Conrad von
Hoetzendorff est due sans aucun doute aux
mêmes causes qui ont déterminé l'éloigne-
ment de l'archiduc Frédéric. Des évene-
ments importants se préparent pour le prin-
temps, ils exerceront une influence décisive
sur le sort de la guerre et les Allemands
ne veulent pas que la sottise des généraux
autrichiens puisse compromettre encore
une fois le résultat final des opérations mi-
litaires. On sait qu'au printemps prochain
les Allemands feront tout leur effort prin-
cipal sur le front occidental, les Austro-
Hongrois sur le front italien. Un nouvel
insuccès sur celui-ci aggraverait beaucoup
la position de la Monarchie danubienne et
provoquerait peut-être des complications à
l'intérieur, complications qui pourraient
amener les dirigeants à traiter avec l'En-
tente. L'archiduc Frédéric et le général
Conrad écartés, les Allemands peuvent
maintenant donner tous leurs soins à la
réorganisation de l'entreprise qui devra
vaincre la résistance italienne et contrain-
dre notre pays à accepter la paix. Mais le
général Conrad se résignera-t-il à renoncer
à l'honneur si ambitionné de diriger l'expé-
dition à laquelle il avait consacré toute son
activité passée ? (Franco Caburi). — Resto
del Carlino, 5.3.
— Le changement dans le haut comman-
dement autrichien s'accomplit dans les for-
mes les plus flatteuses pour l'ancien chef
d'Etat-Major. Mais la modification surve-
nue dans le haut Etat-Major de nos alliés
ne manquera pas d'éveiller partout une
grande surprise. La presse de l'Entente va
se demander quel commandement recevra,
dans l'armée, l'ancien chef d'Etat-Major ;
les Italiens cherchent avec une anxiété par-
ticulière à percer le mystère : ils croient
que Conrad von Hoetzendorff s'est réservé
le commandement en chef sur le front du
Tyrol. Toute la carrière militaire de Conrad
von Hoetzendorff contribue à justifier cette
opinion. Quoi qu'il en soit, on est en droit
de supposer que le poste que recevra le
feld-maréchal sera particulièrement impor-
tant. — Vossissche Ztg., 3.3.
- Les changements dans le haut com-
mandement ont lieu à un moment particu-
lièrement important de la guerre. La gran-
de lutte des peuples approche de la décision.
Le maréchal von Hoetzendorff a rendu
d'éminents services à la Monarchie. Le ton
extrêmement cordial du rescrit impérial qui
le relève de ses fonctions et la phrase qui
annonce sa prochaine utilisation laissent
entrevoir qu'il est désigné pour un poste
très élevé du commandement. Fremdenbl.,
et journaux autrichiens du 3.3.
INTERNÉS
Les étudiants allemands et français en
Suisse ne causent aucun dérangement ; et,
en somme l'expérience n'a pas mal réussi.
1 BE:s DE LA GUERRE
1 „
(E.-M.-., 2- bu)
er bps
1J1¡AlilES liTRANGÈRES
Paris, 9 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
CRITIQUE DES OPERATIONS
p l«lollt occiental. — Quelles conséquences
,'r'e? Il les 6fents succès anglais sur l'An-
léot ré serûit exagéré de croire qu'ils peu-
le la situation sur le front occi-
sai ; sj
''I¡gagé' SI Importantes que soient les forces
Ije Cett es ,SUr la ligne de l'Ancre, la valeur
de cette liffno n'est pas telle que les actions
'iifs'y dérmlierit puissent amener la guer-
ilc de moi„;^0 ent ct des combats décisifs.
s ÂI Ouvement et des combats décisifs.
lIne nolelllands doivent avoir déjà préparé
n°uvp*S le ligne de défense, que l'on ne
Jnaît P
lIawi^a ten de sérieux obstacles à toute ten-
JVe de m t
e lede ruptu,re du front. Certains pensent
li' le re^aiLi ! ^tHtindenburg a pour but d'at-
p An"lais dans un piège ; cette hy-
CSe n^ évidemment pas fondée; car.
IO n est évidemment pas fondée ; car,
"Ii¡\Ue les Posltions abandonnées par les
.,: ,Ilds aient été endommagées, elles
31?'elles offriront toujours
Unasile et des retranchements
lUe lfour la défensive. D'autres pensent
ôcée Sd Allemands profiteront de l'inaction
des r Usses, pendant la période du
> !' Pour tenter une formidable offensive
Otls tIpt le front français. Nous ne parta-
«ai Pao -
iji' PlÙs-" teLe opinion non plus. Ce qu'il
~P~s in de supposer, c'est que
delib g veut raccourcir son front en
Í!GrondesPace que. ce front représente de
qQger Po SIIlUosités, qui ne sont pas sans
tli^e
r Pouri Allemands. Un des coins
il lIgnes Ilçalent, le plus hardiment dans
lio été f frrnçalses était celui de l'Ancre ;
''«ri fort fment réduit et, par l'occupa-
'W e Ban-111101 il disparaîtra complète-
t W donc d'une retraite stratégi-
ij(je rconséquences immédiates ne
ère Sé rieuscs, mais qui est un pré-
NeK .^onfrw
la t. Car si, au printemps
^!'wej ercer in^r^ss'on que les Anglais ont
Ce sirr^1! ce jour sur un seul point
an^ment sur plusieurs
- sur plusieurs
points du front unique, c'est-à-dire non seu-
ltalien front français, mais sur les
IUsse, etc., l'insuccès local
« ard Pas a se changer en une « débâ-
L." b e, (R. Guerra) Giorn. d'Italia,
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"flUj Uur l{]
¡il'e()111111a es raisons stratégiques, notre
Sent Ilos ernt a fait évacuer volon-
POSItIOns des deux rives de
Mi^ cpUr de ? longueur de 20 km. et une
U8, ile 1110 à 5 km. L'ennemi n'a pas
1'¡e tout ne l'a UVement considérable; bien
Pas. êrne remarqué. Le recul
?%>e nï"e; puis oelui de l'infante-
lie rlouvel-le position préparée, la
Iernit éChOutes nos installations défen-
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É ^Uaie ?nce de notre mouvement
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chées évacuées et détruites par nos soins.
Enfin les Anglais avancèrent et, le premier
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nord de nos positions ; nous pouvons leur
avouer aujourd'hui qu'ils auraient pu, le
même jour, « conquérir » la position tout
entière. Nos patrouilles, il est vrai, ne leur
rendaient pas facile leur service de recon-
naissance, et leur causèrent de lourdes per-
tes ; de plus, dans ce terrain bien connu,
notre artillerie avait beau jeu à bombarder
les forts détachements ennemis. Si la con-
fiance absolue des troupes combattantes et
celle du pays dans les décisions de notre
haut commandement pouvait être encore
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notre front. — (Scheuermann) Nordd. Allg.
Ztg., J,J.
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Allemagne. — Le Dr Lenk vient de l-
blier dans la Zeitschrift für angewandte
Chemie (« Revue de chimie appliquée »),
l'exposé d'une méthode simplifiée en vue
d'obtenir la révélation quantitative de l'al-
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nes. D'une part, il a réalisé la simplification
de la méthode d'Esbach, pour la détermina-
tion de l'albumine, en ajoutant au réactif,
de la poudre de pierre ponce. L'analyse, au
lieu de demander 24 heures, est alors effec-
tuée en 10 minutes. Il a perfectionné de
même la méthode de Fehling pour la révé-
lation du sucre. La méthode de Fehling est
fondée sur la formation d'un dépôt de pro-
toxyde de cuivre, dans le cas où l'urine exa-
minée contient du sucre. Pour activer la pré-
cipitation, ordinairement très lente, du pro-
toxvde le Dr Lenk ajoute au réactif une
certaine proportion de sels de magnésie. -
Münch. Nst. Nachr., 2.3.
COMMANDEMENT
Autriche-Hongrie. — La lettre autographe
de l'Empereur Charles Ier au général Con-
rad von Hoetzendorff lom d'être rédigée en
un style sec et dur, comme celle qui avait
été adressée à l'archiduc Frédéric, est très
cordiale ; elle contient de claires allusions
à une nouvelle mission de grande impor-
tance dont serait chargé le général Conrad.
Il n'est pas possible, en effet, malgré toute
la soumission dont le gouvernement de
Vienne a fait preuve à l'égard de celui de
Berlin que le commandement suprême des
armées opérant contre l'Italie soit confié à
des généraux allemands. L'unique satisfac-
tion que l'Allemagne ait accordée à ses vas-
saux de Vienne est qu'ils continuent à opé-
rer tout seuls contre nous Il se peut que
le général Conrad ne soit pas encore suffi-
samment persuadé de l'inanité des efforts
de l'Autriche et qu'il veuille tenter lui-mê-
me le grand coup, en assumant le comman-
dement des armées du Trentin et de
l'Isonzo. Mackensen ou Falkenhayn pour-
raient eux aussi avoir un rôle dans la di-
rection des opérations, sur le front italien;
mais le commandement suprême resterait
au général Conrad. — Gazz. del Popolo, 4.3.
— La destitution du général Conrad von
Hoetzendorff est due sans aucun doute aux
mêmes causes qui ont déterminé l'éloigne-
ment de l'archiduc Frédéric. Des évene-
ments importants se préparent pour le prin-
temps, ils exerceront une influence décisive
sur le sort de la guerre et les Allemands
ne veulent pas que la sottise des généraux
autrichiens puisse compromettre encore
une fois le résultat final des opérations mi-
litaires. On sait qu'au printemps prochain
les Allemands feront tout leur effort prin-
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Hongrois sur le front italien. Un nouvel
insuccès sur celui-ci aggraverait beaucoup
la position de la Monarchie danubienne et
provoquerait peut-être des complications à
l'intérieur, complications qui pourraient
amener les dirigeants à traiter avec l'En-
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dre notre pays à accepter la paix. Mais le
général Conrad se résignera-t-il à renoncer
à l'honneur si ambitionné de diriger l'expé-
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activité passée ? (Franco Caburi). — Resto
del Carlino, 5.3.
— Le changement dans le haut comman-
dement autrichien s'accomplit dans les for-
mes les plus flatteuses pour l'ancien chef
d'Etat-Major. Mais la modification surve-
nue dans le haut Etat-Major de nos alliés
ne manquera pas d'éveiller partout une
grande surprise. La presse de l'Entente va
se demander quel commandement recevra,
dans l'armée, l'ancien chef d'Etat-Major ;
les Italiens cherchent avec une anxiété par-
ticulière à percer le mystère : ils croient
que Conrad von Hoetzendorff s'est réservé
le commandement en chef sur le front du
Tyrol. Toute la carrière militaire de Conrad
von Hoetzendorff contribue à justifier cette
opinion. Quoi qu'il en soit, on est en droit
de supposer que le poste que recevra le
feld-maréchal sera particulièrement impor-
tant. — Vossissche Ztg., 3.3.
- Les changements dans le haut com-
mandement ont lieu à un moment particu-
lièrement important de la guerre. La gran-
de lutte des peuples approche de la décision.
Le maréchal von Hoetzendorff a rendu
d'éminents services à la Monarchie. Le ton
extrêmement cordial du rescrit impérial qui
le relève de ses fonctions et la phrase qui
annonce sa prochaine utilisation laissent
entrevoir qu'il est désigné pour un poste
très élevé du commandement. Fremdenbl.,
et journaux autrichiens du 3.3.
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