Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 mars 1917 03 mars 1917
Description : 1917/03/03 (T5,N367). 1917/03/03 (T5,N367).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503308p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
!ISTÈRts DE La guerre
i « 2- Bau)
El'--DES-
!.l'FA.11lEs ËTRANGËRES
N° 367
Paris, 3 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Q,\7°ir CC! entaI. - Les Anglais, après
km" du front jusqu'alors
h11 Par sFrançais, ont commencé une
Ve sur l'Ancre, qui, en qua-
• seiïiain leur donna quelques gains de
tre ~maines , leur donna quelques gains de
itfrain
tra.té'! sans leur procurer un avantage
Iront fiqUe. Une attaque allemande sur le
Í\lleuran8:is..de la Champagne nous donna
ej;ours environ- la moitié du gain
ri e-terrain réalisé par les Anglais, et in-
tte. es Français qui supposèrent en
1\1e llance le prélude d'une grande offen-
epllis alide. Le général de Castelnau a,
Ter générî? *!e £ de février, établi son quar-
¡aile d leal à Besançon, ce qui montre que
* irn rolte française a pris une plus gran-
~Port~~ car Castelnau, « le sauveur
jouit en France de la même ré-
putation que chez nous Mackensen. Des ren-
fc'^ empt ont été publiés sur les ren-
forts reçus par cette aile française; mais
ont
iciu le 'caractère de simples rumeurs
ICI, te u nOUt; puissions en tirer argument
S(n' es' Brahçais, de leur côté, prétendent
h Ie f ul-gares et des Turcs sont engagés
le zont AlSûce- (F. C. Endres)
$,ci' Zta 9Ko
e les orient,al. - Le front russe a subi,
t' du dernIères semaines, des modifica-
el la préparation d'une offensive.
les Qécde 18: 'classe 1919 donnera les hom-
çorh essaires. Le' secteur du Nord est
!)1 Cêllt:é r le général Roussky, celui
il SUd t, et Gourko commande le secteur
p avfv^ ! front du Séreth. Des for-
kéïV-ètê Concentrées au Sud et laissent
prévoir en cette région une offen ~ive qui se
tn cette région une offensive qui se
'- qls ,Ce.l reconquérir la Roumanie ;
v Slbld. nff eHsive est loin d'être certaine.
SiJ ,
Vf .'ter
(j111 orpill, Dans 1&" nuit du 25 au 26.2,
^n^^lewA$llenme ands, sous le comman-
a (YItalIles de vaisseau Tillesen
dan (Koiirad), pénétrèrent dans la
et e l'e¿elà de la ligne Douvres-Calais
^eiaîo J re de la Tamise. Les des-
ïSiP1,aPïès ans la Manche, furent dis-
d'ent? Vl°lent combat d'artillerie ;.
S ect11es et rJ^ePx furent atteints par nos
l trer. Vires- Opérèrent U ne retraite rapide.
» pirec il, Ollt aucune perte à enregis-
i fleto/a, s9.îis ron ^ntrer de nos torpilleurs
tes dé hlSqU recontrer de surveillance en-
,es (ji. JUscrvi-
^W11,86® rfiiwVan* le North-Foreland.
«ÈSCR!nATE. S/AIR€S de la côte, LA ville
iè, be Près que quelques bâtiments
()IS etic sQîis notia côte, furent, avec suc-
s nusl',Otre feu. Nos navires, cette
t, Ch agés VJIlrent tous, sans avoir été
^hef S^s na
l¡.ilîChf d'J!1f les projectiles ennemis. —
l¥-f> fi,ncH lV8t t Major de la Marine.
l C 27.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
- Front occidental. — La retraite allemande
sur l'Ancre nous livre sans combat quel-
ques-unes des forteresses les plus formida-
bles de l'ennemi sur notre front. D'autre
part, elle permet à leurs défenseurs de se
retirer sans grandes pertes de positions
qu'ils n'auraient pu tenir longtemps ; et elle
ajoute aux difficultés que rencontre Sir
Douglas Haig. La nouvelle ligne sur laquelle
l'ennemi se replie a certainement été forti-
fiée durant les mois d'hiver. En l'attaquant,
nos troupes se trouveront, du moins au dé-
but, désavantagées sous le rapport des
voies ferrées et des canons lourds, qu'elles
devront pousser en avant pour retrouver
leurs anciens éléments de succès. Le ter-
rain, à cette heure, n'est guère favorable
à de pareils mouvements. Les Allemands
calculent sans doute que leur décision leur
fait gagner quelques semaines ; et le temps
est précieux pour eux plus que jamais. Cela
dit, il reste vrai qu'une retraite de l'ennemi
plus-considérable qu'aucune de celles qu'il
ait effectuées depuis la Marne, constitue'
pour nos armes un succès indéniable. Elle
doit encourager nos hommes, et tendre à
déprimer l'adversaire. La perte du terrain
n'est pas non plus sans valeur ; Serre et
Pys, par exemple, représentaient des mois
de travail : et il sera difficile à l'ennemi
d'improviser ailleurs des abris aussi pro-
fonds et solides. — (Ed.) Daily Chronicle,
27.2.
— Les Allemands continuent à se retirer
furtivement : le fait a produit une impres-
sion profonde tant en France que dans ce
pays. Mardi nos troupes ont occupé Gom-
mécourt où nous avions subi un très sé-
rieux échec le premier jour de la bataille
de la Somme. Hier elles ont pénétré dans
une autre forteresse allemande, Puisieux, et
elles ont poussé jusqu'à Thilloy, à un mille
a peine de Bapaume. Voilà les faits : l'inva-
sion se retire et nul, pas même les Alle-
mands, ne s'imagine que le terrain évacué
sera jamais repris. Toutes les explications
techniques de l'ennemi n'enlèveront pas à
nos troupes le sentiment de leur ascendant
sur leurs adversaires. Les Allemands se
replient forcés et contraints. Quand il
s'agit d'un ennemi aussi tenace, pareille dé-
cision est un aveu de faiblesse et un symp-
tôme -de défaite. Il «• viole les traditions
prussiennes parce qu'il n'est pas le plus
fort ». Le public ne se rend pas compte
qu'on revient insensiblement à la guerre
de mouvements qui, à n'en pas douter,
mettra fin à ce puissant conflit. Les mé-
thodes et la tactique ont changé depuis un
an : la tranchée à moins d'importance ;
elle en aura de moins en moins à mesure
que les hostilités se déplaceront. Ces mo-
difications exigeront de nos troupes des
efforts nouveaux, une formation nouvelle,
elles mettront à plus dure épreuve les ap-
titudes et la capacité des officiers comman-
dants de tout grade. L'ennemi cherche à
rétrécir son front, à retarder notre offen-
sive en la désorganisant. D'autre part, il
semblerait que l'adversaire veuille, après
tout, se tenir sur la défensive à l'Ouest et
peut-être Hindenburg, dont on connaît l'obs-
tination, se proposerait-il d'attaquer sur le
front russe. La situation actuelle est donc
obscure : elle le sera pendant huit ou
quinze jours encore. Quoi qu'il en arrive,
la retraite des Allemands est un bon pré-
sage. » Elle est le résultat tardif, mais di-
rect, de la mémorable bataille de la Som-
me dont l'issue ne saurait désormais être
l'objet de controverses. » (Ed.) Times, 1.3.
Front italien. — On parle avec insistance
d'une offensive allemande sur le front occi-
dental et sur le front italien. Le premier
peut offrir aux Allemands des objectifs de
valeur décisive , mais l'ennemi doit comp-
ter avec la nécessité de parer, au besoin,
un coup dirigé contre l'Autriche, et, par
suite, peut se laisser induire à tenter une
attaque à fond contre l'Italie. Cette opéra-
tion ne pourrait s'engager qu'au printemps,
dans des conditions défavorables ; les deux
fronts du Carso et du Trentin sont indépen-
dants l'un de l'autre ; ils exigeraient l'or-
ganisation de deux bases différentes, tandis
que l'Italie conserverait, vis-à-vis de cette
double offensive, les avantages de sa posi-
tion centrale. D'autre part, l'armée ita-
lienne est en pleine possession de ses for-
ces. Une masse de manœuvre allemande
qui voudrait obtenir des succès décisifs sur
notre front devrait être supérieure à celle
qui échoua devant Verdun, et qui dépassait
le chiffre de 600.000 hommes. — (Général
Carlo Corsi) Tribuna (ital.), 27.2.
Front oriental. — Le fait que les Russes
tiennent les positions de Dorna-Vatra ne
laisse pas d'inquiéter et d'irriter-les Alle-
mands, et leur nervosité se manifeste par
des tentatives d'offensive périodiques. La
raison en est que Dorna-Vatra constitue un
des points d'entrée pour une invasion en
Hongrie, et les journaux hongrois expri-
ment un certain malaise à ce sujet. Mal-
gré leur avance en Roumanie, malgré les
fautes que nous avons commises, les Alle-
mands n'ont pu réussir à déloger la gauche
russe de ces positions, qui forment, main-
tenant un saillant inébranlable soudé à un
nouveau front de Moldavie. Il y a quinze
jours, les Allemands, grâce à une nom-
breuse artillerie et à des attaques en mas-
ses, réussirent à faire abandonner aux
Russes la route de Kimpolung, et il est
probable que leurs efforts ne s'arrêteront
pas là. Mais, comme nos adversaires ne
savent réussir que lorsqu'ils ont eu la vic-
toire du premier coup, il n'y a pas de sujet.
sérieux d'inquiétude. — Birmingh. Daily
Post, 23.2. -
Mésopotamie. — Il serait intéressant de
savoir exactement quelle place la campa-
gne de Mésopotamie occupe dans l'ensem-
ble de notre-plan d'opérations. Elle fut en-
treprise dans le dessein de protéger la voie
i « 2- Bau)
El'--DES-
!.l'FA.11lEs ËTRANGËRES
N° 367
Paris, 3 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Q,\7°ir CC! entaI. - Les Anglais, après
km" du front jusqu'alors
h11 Par sFrançais, ont commencé une
Ve sur l'Ancre, qui, en qua-
• seiïiain leur donna quelques gains de
tre ~maines , leur donna quelques gains de
itfrain
tra.té'! sans leur procurer un avantage
Iront fiqUe. Une attaque allemande sur le
Í\lleuran8:is..de la Champagne nous donna
ej;ours environ- la moitié du gain
ri e-terrain réalisé par les Anglais, et in-
tte. es Français qui supposèrent en
1\1e llance le prélude d'une grande offen-
epllis alide. Le général de Castelnau a,
Ter générî? *!e £ de février, établi son quar-
¡aile d leal à Besançon, ce qui montre que
* irn rolte française a pris une plus gran-
~Port~~ car Castelnau, « le sauveur
jouit en France de la même ré-
putation que chez nous Mackensen. Des ren-
fc'^ empt ont été publiés sur les ren-
forts reçus par cette aile française; mais
ont
iciu le 'caractère de simples rumeurs
ICI, te u nOUt; puissions en tirer argument
S(n' es' Brahçais, de leur côté, prétendent
h Ie f ul-gares et des Turcs sont engagés
le zont AlSûce- (F. C. Endres)
$,ci' Zta 9Ko
e les orient,al. - Le front russe a subi,
t' du dernIères semaines, des modifica-
el la préparation d'une offensive.
les Qécde 18: 'classe 1919 donnera les hom-
çorh essaires. Le' secteur du Nord est
!)1 Cêllt:é r le général Roussky, celui
p avfv^ ! front du Séreth. Des for-
kéïV-ètê Concentrées au Sud et laissent
prévoir en cette région une offen ~ive qui se
tn cette région une offensive qui se
'- qls ,Ce.l reconquérir la Roumanie ;
v Slbld. nff eHsive est loin d'être certaine.
SiJ ,
Vf .'ter
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S ect11es et rJ^ePx furent atteints par nos
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» pirec il, Ollt aucune perte à enregis-
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()IS etic sQîis notia côte, furent, avec suc-
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CRITIQUE DES OPERATIONS
- Front occidental. — La retraite allemande
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ajoute aux difficultés que rencontre Sir
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devront pousser en avant pour retrouver
leurs anciens éléments de succès. Le ter-
rain, à cette heure, n'est guère favorable
à de pareils mouvements. Les Allemands
calculent sans doute que leur décision leur
fait gagner quelques semaines ; et le temps
est précieux pour eux plus que jamais. Cela
dit, il reste vrai qu'une retraite de l'ennemi
plus-considérable qu'aucune de celles qu'il
ait effectuées depuis la Marne, constitue'
pour nos armes un succès indéniable. Elle
doit encourager nos hommes, et tendre à
déprimer l'adversaire. La perte du terrain
n'est pas non plus sans valeur ; Serre et
Pys, par exemple, représentaient des mois
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d'improviser ailleurs des abris aussi pro-
fonds et solides. — (Ed.) Daily Chronicle,
27.2.
— Les Allemands continuent à se retirer
furtivement : le fait a produit une impres-
sion profonde tant en France que dans ce
pays. Mardi nos troupes ont occupé Gom-
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rieux échec le premier jour de la bataille
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mands, ne s'imagine que le terrain évacué
sera jamais repris. Toutes les explications
techniques de l'ennemi n'enlèveront pas à
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sur leurs adversaires. Les Allemands se
replient forcés et contraints. Quand il
s'agit d'un ennemi aussi tenace, pareille dé-
cision est un aveu de faiblesse et un symp-
tôme -de défaite. Il «• viole les traditions
prussiennes parce qu'il n'est pas le plus
fort ». Le public ne se rend pas compte
qu'on revient insensiblement à la guerre
de mouvements qui, à n'en pas douter,
mettra fin à ce puissant conflit. Les mé-
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que les hostilités se déplaceront. Ces mo-
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titudes et la capacité des officiers comman-
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peut-être Hindenburg, dont on connaît l'obs-
tination, se proposerait-il d'attaquer sur le
front russe. La situation actuelle est donc
obscure : elle le sera pendant huit ou
quinze jours encore. Quoi qu'il en arrive,
la retraite des Allemands est un bon pré-
sage. » Elle est le résultat tardif, mais di-
rect, de la mémorable bataille de la Som-
me dont l'issue ne saurait désormais être
l'objet de controverses. » (Ed.) Times, 1.3.
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valeur décisive , mais l'ennemi doit comp-
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un coup dirigé contre l'Autriche, et, par
suite, peut se laisser induire à tenter une
attaque à fond contre l'Italie. Cette opéra-
tion ne pourrait s'engager qu'au printemps,
dans des conditions défavorables ; les deux
fronts du Carso et du Trentin sont indépen-
dants l'un de l'autre ; ils exigeraient l'or-
ganisation de deux bases différentes, tandis
que l'Italie conserverait, vis-à-vis de cette
double offensive, les avantages de sa posi-
tion centrale. D'autre part, l'armée ita-
lienne est en pleine possession de ses for-
ces. Une masse de manœuvre allemande
qui voudrait obtenir des succès décisifs sur
notre front devrait être supérieure à celle
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le chiffre de 600.000 hommes. — (Général
Carlo Corsi) Tribuna (ital.), 27.2.
Front oriental. — Le fait que les Russes
tiennent les positions de Dorna-Vatra ne
laisse pas d'inquiéter et d'irriter-les Alle-
mands, et leur nervosité se manifeste par
des tentatives d'offensive périodiques. La
raison en est que Dorna-Vatra constitue un
des points d'entrée pour une invasion en
Hongrie, et les journaux hongrois expri-
ment un certain malaise à ce sujet. Mal-
gré leur avance en Roumanie, malgré les
fautes que nous avons commises, les Alle-
mands n'ont pu réussir à déloger la gauche
russe de ces positions, qui forment, main-
tenant un saillant inébranlable soudé à un
nouveau front de Moldavie. Il y a quinze
jours, les Allemands, grâce à une nom-
breuse artillerie et à des attaques en mas-
ses, réussirent à faire abandonner aux
Russes la route de Kimpolung, et il est
probable que leurs efforts ne s'arrêteront
pas là. Mais, comme nos adversaires ne
savent réussir que lorsqu'ils ont eu la vic-
toire du premier coup, il n'y a pas de sujet.
sérieux d'inquiétude. — Birmingh. Daily
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Mésopotamie. — Il serait intéressant de
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gne de Mésopotamie occupe dans l'ensem-
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