Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 février 1917 27 février 1917
Description : 1917/02/27 (T5,N363). 1917/02/27 (T5,N363).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65033041
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
-
\ISTLnr:s DE LA GUERRE
E P"M-A.. 2. Bau)
des
ÉTRANGÈRES
N° 363
Paris, 27 février 1917.
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES I
rr OPERATIONS
\;! :nt OCclentai. - On annonce de F!t.&n-
qiie *1 a£ rise des transports est terminée;
sont yjg /8 que les préparatifs militaires
t ''evéset que la grande offensive est
Prodle a coifce 185 conquise par les Alle-
hl gr;" en mpagne leur donne vue sur
[u gianri
e li e de chemins de fer Verdun-
; ^Uï-U^Yf ^d-Rseims-P® ri s ; elle domine
les ltHtions françaises du sud, de l'est et
^oiip^ ç+Ta supériorité de l'artillerie alle
IXJrrire à Ripont a dû donner à réfléchir au
Snuna«nent français. — Berner Tagbl.,
j. Le secteur d'Alsace-Lorraine verra
1Jlu; haï se dérouler les événements les
*S irn^ an's- Les deux belligérants réa-
.,. nelà terre alsacienne les préparatifs
Prorih ifeux; en vu® d'une action suprê-
e- Les uns et les autres accu-
-nt Ii, e?^roïlPes et du matériel en quan-
a àjbles, ce qui fait présager qié
a -ssée par le Kronprinz à ses
iont -qu'il p.révoit, l'attaque fran-
\t, I:rrécIsément du côté de l'Alsace. —
ûia^? -ttôtg} Diluvio, 20.2.
îv ^rnQUE DES OPERATIONS
l occÏdentat- On peut admettre
en?'ents décisifs se produiront
es le fr^t OOCidentaI. Les forces militaires
ciprs '^iéds pv ! ^°n^ désormais très supérieures
lSf: o e l lI:emagne. Sans parler du ma-
tfiilit ue et .financier, dont on ne
el, ip ^percussions sur la puissance
6b l'æ armées allemandes
fr. iUionQ Par une population de
l ulions d hommes, les armées anglo-
cr t'uses ni wne Population de 85 millions.
tfesj ^térig] °nu au moyen des ressour-
qu ee le candela France et de l'Angleterre,
oit du Canada et de l'Améri-
«ic' ip dans la même propor-
f at riel allemand. A 166 divi-
SM~~< 68 s'opposeat 144 divisions
G s an ins une centaine de divi-
rr-> u s ^laicso
^Jire J, 8 ou 10 divisions belges.
¡il lie e8 désormais à l'abri d'une vic-
de ; mais sommes-nous sûrs de
l"lJPènt' ClS¡}ve? Les événements d'août
^nt c°re sur la situation actuelle.
Thér' fiis alors, tricha au jeu pour ga-
grier. , iiiais elle a conservé ses gains. Elle
'ellp LSubit
fr'ep-'a bien avantage; mais, de même
v sft sUr la ?.conséquences' de la défaite
gu la M-arne, les Alliés souffrent de
ïf par l'invasion. Il s'agit
s Glird'hui de vaincre une armée
Irité riellreCr,IlOrnbrP et en matériel, mais
snt^lon*s spécialeet ment avantageuses.
M>i3 Pa de défaire l'ennemi ; il faut
^S\heMea avantages de ses premières
IOn 8 croyons fermement à la
tl*u tior, lessive de l'armée alle-
mande sous la pression des forces franco-
anglaises. Mais, pour le problème de la rup-
ture rapide et décisive du front allemand,
nous devons avouer qu'aucune prévision dé-
finitive n'est encore possible. - (O. Mala-
godi) Tribuna ,ilat), 23.2.
Front balkanique. — De Salonique : De-
puis quelquesours, on recommence à
parler de la possibilité d'une grande offen-
sive contre notre front de Macédoine. On
dit que Mackensen aurait annoncé son ar-
rivée sur ce front pour le 21.3. Devons-nous
prêter créance à ces bruits ? Quant à nous,
nous n'avons pas cru à la possibilité d'une
telle offensive en décembre dernier, nous
n'y croyons pas aujourd'hui non plus. Sans
vouloir exclure a priori l'éventualité d'atta-
ques partielles, on peut affirmer, sans
crainte de -se tromper, que les forces en-
nemies sur ce front ne diffèrent guère de
celles qui -fi'y trouvaient il y a deux mois.
Les unités sont à peu près les mêmes.
Quelques mouvements ont été signalés,
mais il s'agissait de simples déplacements
destinés à renforcer les lignes dans le sec-
teur de Monastir. Une entreprise, même
victorieuse, contre Salonique n'influerait
pas sur la décision de la guerre ; et l'Alle-
magne est dans une situation telle que
toute dépense superflue d'énergie et de
force lui serait funeste; le temps des vie
toires « pour la galerie » est passé. Ce
n'est pas à Salonique, mais sur les fronts
de France et d'Italie que l'ennemi peut en-
core garder l'illusion d'arracher la vic-
toire qu'il cherche depuis trois ans d'un
bout à l'autre de l'Europe. Au reste, l'ar-
mée d'Orient se trouve en mesure de faire
face à toute éventualité. Les événements
qui se produiront prochainement sur les
autres fronts européens, et surtout dans le
secteur russo-roumain, pourraient fournir
à cette armée l'occasion de prouver qu'elle
n'a pas une valeur seulement défensive,
mais encore offensive. — (E. Lelli) Secolo
23.2.
— La rencontre entre troupes italiennes
et allemandes, si redoutée du côté italien,
a eu lieu en Macédoine le 12.2, et a coûté
aux Italiens leurs positions au sud de la
cote 1050, près de Paralovo. Pour ne pas
alarmer l'opinion en Italie, alors que la
presse exprime ses craintes d'une offensive
à laquelle participeraient les Allemands,
dans le Trentin, les Italiens ont cherché
par tous les moyens à cacher cette défaite.
Le communiqué de l'Entente annonçait, le
15.2, la reprise des positions italiennes qui
avaient été perdues. Les journaux italiens
crièrent alors victoire et vantèrent la bra-
voure incomparable de leurs troupes ; mais
nous devons remarquer que les positions
soi-disant reconquises sont toujours entre
nos mains. Les Italiens essayèrent, le jour
qui suivit leur échec, une contre-attaque
mollement conduite et qui échoua complète-
ment. Depuis lors, aucune nouvelle contre-
attaque ne fut exécutée, ni même tentée.
Par contre, la position a été organisée par
les Allemands, et les patrouilles allemandes
continuent à dominer le terrain devant
cette nouvelle position. — Köln. Ztg. 23.2.
COMMANDEMENT
Autriche. — La destitution de l'archiduc
Frédéric serait la conséquence du désir du,
nouveau souverain de reprendre une des
plus importantes prérogatives de la Cou-
ronne, le commandement suprême de l'ar-
mée. Mais ce n'est qu'en théorie qu'il
l'exercera ; en réalité, ce commandement
passera dans les mains des Allemands. —
Comme de nombreux signes nous l'indi-
quent, l'Autriche prépare activement une
nouvelle offensive sur le front italien. On
a supposé que l'expédition serait comman-
dée par le général Conrad von Hötzendorff,
réputé pour sa connaissance extraordinaire
du terrain. Il est très probable, au con-
traire, que ce sera un général allemand
qui sera chargé d'exécuter les plans du chef
d'Etat-Major autrichien. — (F. Caburi)
Resto del Carlino, 23.2.
RECRUTEMENT
Angleterre. — Depuis longtemps, la Fran-
ce a mobilisé tous les hommes dont elle dis-
posait, et c'est désormais à nous qu'in-
combe la charge de fournir les renforts sur
le front occidental. Il est question d'élever
la limite d'âge au-dessus de 41 ans. Si cette
mesure est adoptée, l'examen médical des
recrues devra être particulièrement rigou-
reux. En tous cas, il n'y faudra recourir
qu'après avoir récupéré, dans les adminis-
trations publiques et dans toutes les bran-
ches de l'industrie, tous les hommes de
moins de 41 ans qui ne sont pas strictement
indispensables. L'opinion publique ne sau-
rait admettre le sacrifice nouveau qu'on
parle d'imposer à la nation, si un « éplu-
chage » complet n'a pas d'abord été effec-
tué. — (Ed.) Pall Mall Gaz., 20.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Angleterre. — Le projet de loi sur la
mobilisation civile ne définit pas les pou-
voirs accordés au ministre chargé de l'ap-
pliquer. Celui-ci, d'après les premières clau-
ses du projet, peut recevoir tous les droits
déjà exercés par d'autres services ; et des
droits nouveaux peuvent y être ajoutés par
des règlements relevant de la sécurité pu-
blique (Defence of the Realm). Il en ré-
sulte que ces pouvoirs sont illimités ; et
rien ne s'oppose à ce que la « conscription
industrielle » en fasse partie. Le gouverne-
ment s'engage solennellement à ne pas aller
jusque là ; mais sans manquer à la cour-
toisie, nous sommes en droit de lui rappe-
ler que de telles promesses ont une valeur
médiocre en temps de guerre. Des engage-
ments du même genre ont été rompus de-
puis deux ans ; « et notre premier minis-
tre actuel a explicitement soutenu le droit
\ISTLnr:s DE LA GUERRE
E P"M-A.. 2. Bau)
des
ÉTRANGÈRES
N° 363
Paris, 27 février 1917.
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES I
rr OPERATIONS
\;! :nt OCclentai. - On annonce de F!t.&n-
qiie *1 a£ rise des transports est terminée;
sont yjg /8 que les préparatifs militaires
t ''evéset que la grande offensive est
Prodle a coifce 185 conquise par les Alle-
hl gr;" en mpagne leur donne vue sur
[u gianri
e li e de chemins de fer Verdun-
; ^Uï-U^Yf ^d-Rseims-P® ri s ; elle domine
les ltHtions françaises du sud, de l'est et
^oiip^ ç+Ta supériorité de l'artillerie alle
IXJrrire à Ripont a dû donner à réfléchir au
Snuna«nent français. — Berner Tagbl.,
j. Le secteur d'Alsace-Lorraine verra
1Jlu; haï se dérouler les événements les
*S irn^ an's- Les deux belligérants réa-
.,. nelà terre alsacienne les préparatifs
Prorih ifeux; en vu® d'une action suprê-
e- Les uns et les autres accu-
-nt Ii, e?^roïlPes et du matériel en quan-
a àjbles, ce qui fait présager qié
iont -qu'il p.révoit, l'attaque fran-
\t, I:rrécIsément du côté de l'Alsace. —
ûia^? -ttôtg} Diluvio, 20.2.
îv ^rnQUE DES OPERATIONS
l occÏdentat- On peut admettre
en?'ents décisifs se produiront
es le fr^t OOCidentaI. Les forces militaires
ciprs '^iéds pv ! ^°n^ désormais très supérieures
lSf: o e l lI:emagne. Sans parler du ma-
tfiilit ue et .financier, dont on ne
el, ip ^percussions sur la puissance
6b l'æ armées allemandes
fr. iUionQ Par une population de
l ulions d hommes, les armées anglo-
cr t'uses ni wne Population de 85 millions.
tfesj ^térig] °nu au moyen des ressour-
qu ee le candela France et de l'Angleterre,
oit du Canada et de l'Améri-
«ic' ip dans la même propor-
f at riel allemand. A 166 divi-
SM~~< 68 s'opposeat 144 divisions
G s an ins une centaine de divi-
rr-> u s ^laicso
^Jire J, 8 ou 10 divisions belges.
¡il lie e8 désormais à l'abri d'une vic-
de ; mais sommes-nous sûrs de
l"lJPènt' ClS¡}ve? Les événements d'août
^nt c°re sur la situation actuelle.
Thér' fiis alors, tricha au jeu pour ga-
grier. , iiiais elle a conservé ses gains. Elle
'ellp LSubit
fr'ep-'a bien avantage; mais, de même
v sft sUr la ?.conséquences' de la défaite
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ïf par l'invasion. Il s'agit
s Glird'hui de vaincre une armée
Irité riellreCr,IlOrnbrP et en matériel, mais
snt^lon*s spécialeet ment avantageuses.
M>i3 Pa de défaire l'ennemi ; il faut
^S\heMea avantages de ses premières
IOn 8 croyons fermement à la
tl*u tior, lessive de l'armée alle-
mande sous la pression des forces franco-
anglaises. Mais, pour le problème de la rup-
ture rapide et décisive du front allemand,
nous devons avouer qu'aucune prévision dé-
finitive n'est encore possible. - (O. Mala-
godi) Tribuna ,ilat), 23.2.
Front balkanique. — De Salonique : De-
puis quelquesours, on recommence à
parler de la possibilité d'une grande offen-
sive contre notre front de Macédoine. On
dit que Mackensen aurait annoncé son ar-
rivée sur ce front pour le 21.3. Devons-nous
prêter créance à ces bruits ? Quant à nous,
nous n'avons pas cru à la possibilité d'une
telle offensive en décembre dernier, nous
n'y croyons pas aujourd'hui non plus. Sans
vouloir exclure a priori l'éventualité d'atta-
ques partielles, on peut affirmer, sans
crainte de -se tromper, que les forces en-
nemies sur ce front ne diffèrent guère de
celles qui -fi'y trouvaient il y a deux mois.
Les unités sont à peu près les mêmes.
Quelques mouvements ont été signalés,
mais il s'agissait de simples déplacements
destinés à renforcer les lignes dans le sec-
teur de Monastir. Une entreprise, même
victorieuse, contre Salonique n'influerait
pas sur la décision de la guerre ; et l'Alle-
magne est dans une situation telle que
toute dépense superflue d'énergie et de
force lui serait funeste; le temps des vie
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n'est pas à Salonique, mais sur les fronts
de France et d'Italie que l'ennemi peut en-
core garder l'illusion d'arracher la vic-
toire qu'il cherche depuis trois ans d'un
bout à l'autre de l'Europe. Au reste, l'ar-
mée d'Orient se trouve en mesure de faire
face à toute éventualité. Les événements
qui se produiront prochainement sur les
autres fronts européens, et surtout dans le
secteur russo-roumain, pourraient fournir
à cette armée l'occasion de prouver qu'elle
n'a pas une valeur seulement défensive,
mais encore offensive. — (E. Lelli) Secolo
23.2.
— La rencontre entre troupes italiennes
et allemandes, si redoutée du côté italien,
a eu lieu en Macédoine le 12.2, et a coûté
aux Italiens leurs positions au sud de la
cote 1050, près de Paralovo. Pour ne pas
alarmer l'opinion en Italie, alors que la
presse exprime ses craintes d'une offensive
à laquelle participeraient les Allemands,
dans le Trentin, les Italiens ont cherché
par tous les moyens à cacher cette défaite.
Le communiqué de l'Entente annonçait, le
15.2, la reprise des positions italiennes qui
avaient été perdues. Les journaux italiens
crièrent alors victoire et vantèrent la bra-
voure incomparable de leurs troupes ; mais
nous devons remarquer que les positions
soi-disant reconquises sont toujours entre
nos mains. Les Italiens essayèrent, le jour
qui suivit leur échec, une contre-attaque
mollement conduite et qui échoua complète-
ment. Depuis lors, aucune nouvelle contre-
attaque ne fut exécutée, ni même tentée.
Par contre, la position a été organisée par
les Allemands, et les patrouilles allemandes
continuent à dominer le terrain devant
cette nouvelle position. — Köln. Ztg. 23.2.
COMMANDEMENT
Autriche. — La destitution de l'archiduc
Frédéric serait la conséquence du désir du,
nouveau souverain de reprendre une des
plus importantes prérogatives de la Cou-
ronne, le commandement suprême de l'ar-
mée. Mais ce n'est qu'en théorie qu'il
l'exercera ; en réalité, ce commandement
passera dans les mains des Allemands. —
Comme de nombreux signes nous l'indi-
quent, l'Autriche prépare activement une
nouvelle offensive sur le front italien. On
a supposé que l'expédition serait comman-
dée par le général Conrad von Hötzendorff,
réputé pour sa connaissance extraordinaire
du terrain. Il est très probable, au con-
traire, que ce sera un général allemand
qui sera chargé d'exécuter les plans du chef
d'Etat-Major autrichien. — (F. Caburi)
Resto del Carlino, 23.2.
RECRUTEMENT
Angleterre. — Depuis longtemps, la Fran-
ce a mobilisé tous les hommes dont elle dis-
posait, et c'est désormais à nous qu'in-
combe la charge de fournir les renforts sur
le front occidental. Il est question d'élever
la limite d'âge au-dessus de 41 ans. Si cette
mesure est adoptée, l'examen médical des
recrues devra être particulièrement rigou-
reux. En tous cas, il n'y faudra recourir
qu'après avoir récupéré, dans les adminis-
trations publiques et dans toutes les bran-
ches de l'industrie, tous les hommes de
moins de 41 ans qui ne sont pas strictement
indispensables. L'opinion publique ne sau-
rait admettre le sacrifice nouveau qu'on
parle d'imposer à la nation, si un « éplu-
chage » complet n'a pas d'abord été effec-
tué. — (Ed.) Pall Mall Gaz., 20.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Angleterre. — Le projet de loi sur la
mobilisation civile ne définit pas les pou-
voirs accordés au ministre chargé de l'ap-
pliquer. Celui-ci, d'après les premières clau-
ses du projet, peut recevoir tous les droits
déjà exercés par d'autres services ; et des
droits nouveaux peuvent y être ajoutés par
des règlements relevant de la sécurité pu-
blique (Defence of the Realm). Il en ré-
sulte que ces pouvoirs sont illimités ; et
rien ne s'oppose à ce que la « conscription
industrielle » en fasse partie. Le gouverne-
ment s'engage solennellement à ne pas aller
jusque là ; mais sans manquer à la cour-
toisie, nous sommes en droit de lui rappe-
ler que de telles promesses ont une valeur
médiocre en temps de guerre. Des engage-
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puis deux ans ; « et notre premier minis-
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