Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 février 1917 26 février 1917
Description : 1917/02/26 (T5,N362). 1917/02/26 (T5,N362).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503303m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
ISTERES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 20 Bau)
tr nEs
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 362
Paris, 26 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
rr OPERATIONS f
Jeut t OCCIdental. — Les Alliés préparent
leur tous grande offensive contre l'Allema-
(Jf'fensi Ur le printemps. Il y a déjà eu deux
r, ï^ives de ce genre, mais celle qui se
éPare S(il,
Depui 1 sera la plus formidable de toutes.
Se seIlSt a bataille de la Somme, les Alliés
,SeiUem c®rtains de percer les lignes alle-
fr >tles du front ouest quand ils voudront,
s ils retardent le déclanchement pour
.rrriicatinn
•io ""Sllrer in s^ur^é de leurs lignes de com-
r -Il est de toute évidence que la
rfl\ et I.'Angleterre ont accumulé d'énor-
tit d'approvisionnements et de
ti
riltio Ils derrire le front français. Le
W1* de camIOns automobiles augmente
;',\\[lrJj sse, et le but fixé, de 5 fusils par
rirrie eqt dépassé. Le succès ne dépend
[¡"Ito\' gUIS longtemps du nombre et de la
V?1' d es soldats, ni non plus complète-
1 n* ni non plus complète-
"re et de la dimension des
d' '"I' et rllltrailleuses. Car le matériel
C\ red
délire ?.end étroitement des lignes
W^iïiuni ^a 10n et d'approvisionnement.
le développement des armées, ]e
j'Qs 1 approvisionnement en vi-
"liée unitions s'est aggravé, et si
Illrer: elles l e avance, il faudra qu'avancent
^iH^tti(jtp inr. milliers de tonnes de nourri-
et fusils. Sinon, l'avance
lrait le vamqueut et une percée vic-
s'arvh (Ed.)
n Post., 27.1. désastre. - (Ed.)
27
tt °UE DES OPERATIONS
ront du — Lee Münchn. Nst.
< dlu21*2 reproduis,ent un fragment
que ( ilit un fragment
^te des Krieges » du criti-
il qÜlatif e iUISse Stegemann. Ce frag-
(ès tl)Ur a bataille de la Marne, tend
t's fr^wnÇais à Us grande part du suc-
disp e's.. ma.té. Ur' ensemble de circons-
^Posit; ^tériû.n i-es ainsi qu'aux bonnes
A'ï?tégkrî Phvi?ufs et morales des trou-
C ^a??es <*u qu'aux conceptions
fQellt hr. fa commandement. Les Münchn.
x1er cet extrait du com-
fuivant Le combat de la Marne
dant ia Prernièr e moitié de la Marne
eha pitres moitié de septembre
est aujourd'hui encore, malgré toutes
es Cb lation s S 1 encore, malgré toutes
la. a.Pltres IS ennemies sur ce sujet, un
15ir uerre. Les obscurs de l'histoire
f, r-ançais célèbrent la ba-
8 ne comme une grande vic-
de fr, nesi et il y a aussi des
onnes 'ell «ÀlÏé rn agne qui croient à la
Q1:!I'iVa.in frQ,})Ça.is lIemagne qui croient à la
- e. Le Jugement qu'un des
'kire8ô 5eutr!» plus dignes
«entd porter sur la bataille
contribuer pour une
à; ^rd'k^taà nit j,V| cela est possible
et !8Ctifier des opinions su-
^clie V >4, es Jugements prématurés. »
Considérations d'ensemble. — L'affaire
de Maisons-de-Champagne est une action
préparatoire destinée à rectifier le front et
à conquérir de bonnes positions pour les
observatoires d'artillerie ; il est presque
sûr, malgré le silence des rapports semi-
officiels français sur ce point, que les Fran-
çais ont essayé de reprendre la position
perdue ; cela se comprend surtout s'ils ont
l'intention d'entreprendre une grande offen-
sive en Champagne ; sinon ils peuvent se
résigner à la perte de la cote 185 puisqu'ils
ont conservé la cote 199. Peut-être cepen-
dant craignent-ils une offensive allemande
et dans ce cas la cote 185 leur était utile
pour surveiller la vallée de la Dormoise
vers l'ouest et le nord-ouest. Les Alle-
mands ont perdu du terrain à l'est de Bail-
lescourt où les Anglais ont attaqué sur
un front assez large et avec de grandes
forces suivant leur habitude. Une reprise
du terrain perdu aurait exigé de grands
sacrifices de la part des Allemands ; ils se
sont abstenus, probablement d'après des
instructions venues de haut. Le problème
d'une percée des lignes allemandes s'est
peu à peu délimité si exactement que le
commandement allemand n'aura pas gran-
des difficultés à organiser défensivement
une position centrale ou à déclancher une
contre-offensive. Si les Russes ne réussis-
sent pas à retenir une partie de ses trou-
pes, l'état-major allemand disposera, sur
le front occidental, de forces plus nom-
breuses qu'en juillet dernier. La guerre
sous-marine atteint surtout l'Italie, qui doit
en ce moment-ci envoyer des renforts à
l'armée Sarrail ; le froid excessif a retardé
l'offensive italienne sur Trieste et laissé
le temps aux Autrichiens de se renforcer.
L empereur Charles a relevé de ses fonc-
tions l'archiduc Frédéric et commande
maintenant en personne avec Hœtzendorff
comme chef d'état-major, l'archiduc Eugène
comme chef de l'armée du Tyrol et Boroe-
vic comme chef de l'armée du Carso. Ce
changement est un pas de plus vers cette
fusion des forces qui a déjà donné souvent
aux Puissances centrales la supériorité.
stratégique. En Mésopotamie, les Anglais
ont essayé de cerner Kut-el-Amara ; mais
les Turcs restés en possession de la rive
nord du fleuve les ont refoulés. On se de-
mande si les Turcs cherchent à gagner du
temps pour attendre la mauvaise saison,
ou s'ils vont se replier vers Bagdad. Les
Anglais ne peuvent remonter le fleuve sans
avoir pris Kut-el-Amara ; ils n'épargneront
donc aucun effort pour s'en emparer. —
(Stegemann) Bund, 20.2.
MATERIEL
Le capitaine des ports de Madère a réussi
à faire repêcher au fond de la mer les pièces
d'artillerie des navires français qui furent,
il y a quelque temps, traîtreusement coulés
dans la baie de Funchal par des sous-marins
allemands. Il a pu aussi faire remonter
quelques munitions. — Primeiro de Ja-
neiro, 17.2.
ORGANISATION
Les Alliés. — De Londres, février : Il
faut prendre l'ennemi corps à corps et le
réduire à merci en le frappant à la tête,
si nous voulons obtenir de lui ce que nous
exigeons. Mais, pour cela, il faut se prépa-
rer à supporter des sacrifices énormes en
hommes, en munitions, en argent. L'heure
du derniler assaut va sonner. Toute illusion
est néfaste, toute faiblesse périlleuse, tout
retard fatal. Voilà ce que l'on a compris en
Angleterre ; et il est bien qu'il en soit ainsi,
car l'Angleterre est, parmi les Alliés, le
pilier central de la résistance. La certitude
que le pilier est droit et solide en face de la
réalité, doit renforcer notre foi à tous. La
préparation est poussée ici d'une façon fié-
vreuse ; encore quelques semaines et nous
en verrons les résultats. La décision de la
guerre se produira - cette année. Jamais
comme aujourd'hui la concordance des ef-
forts n'a été aussi nécessaire. Ici les hom-
mes responsables déclarent sans réticences
que la Conférence de Rome a obtenu le ré-
sultat merveilleux de rendre positive pour
un avenir prochain la coopération des
AlLiés ; et nous devons être fiers que l'ac-
cord ait été conclu à Rome. Mais il est né-
cessaire que chaque peuple ait conscience
des responsabilités de l'heure présente. En
Angleterre, on avoue que là lutte de demain
est une lutte pour la vie ou pour la mort de
l'Empire. Pourquoi ne devrions-nous pas
l'avouer nous aussi et nous proposer de
nous acquitter à tout prix de notre devoir
national ? — (Gino Calza Bedolo) Giorn.
d'Italia, 20.2.
RECRUTEMENT, MORAL DES TROUPES
Allemagne. — L'Allemagne avait espéré
trouver en Pologne une nouvelle armée.
Après trois mois, elle a dû constater l'échec
de ses plans. Les Polonais, au moyen d'une
ingénieuse tactique dilatoire, sont arrivés à
retarder indéfiniment la solution du pro-
blème militaire. Les enrôlements volontai-
res ont été peu nombreux et n'ont fourni
que des éléments de médiocre valeur maté-
rielle ou morale. On dit que le Gouverne-
ment a l'intention de proclamer la cons-
cription obligatoire. Mais l'Allemagne, mal-
gré tout, doit sauver les apparences, devant
les Polonais et devant les neutres, pour
éviter de faire remonter les actions de la
Russie. Par suite, même si elle se décidait
à créer, de force, une armée polonaise,
celle-ci ne serait pas prête au moment des
grandes opérations qui se dérouleront pro-
chainement sur tous les fronts. — (P. Mari)
ldea Nazion., 20.2.
— Les désertions de soldats allemands
sont de jour en jour plus nombreuses aux
frontières hollandaises. C'est ainsi que le
7.2, dix-sept déserteurs, profitant de la cou-
che de glace qui recouvrait la Meuse, ont
gagné Roermond. — Telegraaf, 9.2.
(E.-M.-A., 20 Bau)
tr nEs
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 362
Paris, 26 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
rr OPERATIONS f
Jeut t OCCIdental. — Les Alliés préparent
leur tous grande offensive contre l'Allema-
(Jf'fensi Ur le printemps. Il y a déjà eu deux
r, ï^ives de ce genre, mais celle qui se
éPare S(il,
Depui 1 sera la plus formidable de toutes.
Se seIlSt a bataille de la Somme, les Alliés
,SeiUem c®rtains de percer les lignes alle-
fr >tles du front ouest quand ils voudront,
s ils retardent le déclanchement pour
.rrriicatinn
•io ""Sllrer in s^ur^é de leurs lignes de com-
r -Il est de toute évidence que la
rfl\ et I.'Angleterre ont accumulé d'énor-
tit d'approvisionnements et de
ti
riltio Ils derrire le front français. Le
W1* de camIOns automobiles augmente
;',\\[lrJj sse, et le but fixé, de 5 fusils par
rirrie eqt dépassé. Le succès ne dépend
[¡"Ito\' gUIS longtemps du nombre et de la
V?1' d es soldats, ni non plus complète-
1 n* ni non plus complète-
"re et de la dimension des
d' '"I' et rllltrailleuses. Car le matériel
C\ red
délire ?.end étroitement des lignes
W^iïiuni ^a 10n et d'approvisionnement.
le développement des armées, ]e
j'Qs 1 approvisionnement en vi-
"liée unitions s'est aggravé, et si
Illrer: elles l e avance, il faudra qu'avancent
^iH^tti(jtp inr. milliers de tonnes de nourri-
et fusils. Sinon, l'avance
lrait le vamqueut et une percée vic-
s'arvh (Ed.)
n Post., 27.1. désastre. - (Ed.)
27
tt °UE DES OPERATIONS
ront du — Lee Münchn. Nst.
< dlu21*2 reproduis,ent un fragment
que ( ilit un fragment
^te des Krieges » du criti-
il qÜlatif e iUISse Stegemann. Ce frag-
(ès tl)Ur a bataille de la Marne, tend
t's fr^wnÇais à Us grande part du suc-
disp e's.. ma.té. Ur' ensemble de circons-
^Posit; ^tériû.n i-es ainsi qu'aux bonnes
A'ï?tégkrî Phvi?ufs et morales des trou-
C ^a??es <*u qu'aux conceptions
fQellt hr. fa commandement. Les Münchn.
x1er cet extrait du com-
fuivant Le combat de la Marne
dant ia Prernièr e moitié de la Marne
eha pitres moitié de septembre
est aujourd'hui encore, malgré toutes
es Cb lation s S 1 encore, malgré toutes
la. a.Pltres IS ennemies sur ce sujet, un
15ir uerre. Les obscurs de l'histoire
f, r-ançais célèbrent la ba-
8 ne comme une grande vic-
de fr, nesi et il y a aussi des
onnes 'ell «ÀlÏé rn agne qui croient à la
Q1:!I'iVa.in frQ,})Ça.is lIemagne qui croient à la
- e. Le Jugement qu'un des
'kire8ô 5eutr!» plus dignes
«entd porter sur la bataille
contribuer pour une
à; ^rd'k^taà nit j,V| cela est possible
et !8Ctifier des opinions su-
^clie V >4, es Jugements prématurés. »
Considérations d'ensemble. — L'affaire
de Maisons-de-Champagne est une action
préparatoire destinée à rectifier le front et
à conquérir de bonnes positions pour les
observatoires d'artillerie ; il est presque
sûr, malgré le silence des rapports semi-
officiels français sur ce point, que les Fran-
çais ont essayé de reprendre la position
perdue ; cela se comprend surtout s'ils ont
l'intention d'entreprendre une grande offen-
sive en Champagne ; sinon ils peuvent se
résigner à la perte de la cote 185 puisqu'ils
ont conservé la cote 199. Peut-être cepen-
dant craignent-ils une offensive allemande
et dans ce cas la cote 185 leur était utile
pour surveiller la vallée de la Dormoise
vers l'ouest et le nord-ouest. Les Alle-
mands ont perdu du terrain à l'est de Bail-
lescourt où les Anglais ont attaqué sur
un front assez large et avec de grandes
forces suivant leur habitude. Une reprise
du terrain perdu aurait exigé de grands
sacrifices de la part des Allemands ; ils se
sont abstenus, probablement d'après des
instructions venues de haut. Le problème
d'une percée des lignes allemandes s'est
peu à peu délimité si exactement que le
commandement allemand n'aura pas gran-
des difficultés à organiser défensivement
une position centrale ou à déclancher une
contre-offensive. Si les Russes ne réussis-
sent pas à retenir une partie de ses trou-
pes, l'état-major allemand disposera, sur
le front occidental, de forces plus nom-
breuses qu'en juillet dernier. La guerre
sous-marine atteint surtout l'Italie, qui doit
en ce moment-ci envoyer des renforts à
l'armée Sarrail ; le froid excessif a retardé
l'offensive italienne sur Trieste et laissé
le temps aux Autrichiens de se renforcer.
L empereur Charles a relevé de ses fonc-
tions l'archiduc Frédéric et commande
maintenant en personne avec Hœtzendorff
comme chef d'état-major, l'archiduc Eugène
comme chef de l'armée du Tyrol et Boroe-
vic comme chef de l'armée du Carso. Ce
changement est un pas de plus vers cette
fusion des forces qui a déjà donné souvent
aux Puissances centrales la supériorité.
stratégique. En Mésopotamie, les Anglais
ont essayé de cerner Kut-el-Amara ; mais
les Turcs restés en possession de la rive
nord du fleuve les ont refoulés. On se de-
mande si les Turcs cherchent à gagner du
temps pour attendre la mauvaise saison,
ou s'ils vont se replier vers Bagdad. Les
Anglais ne peuvent remonter le fleuve sans
avoir pris Kut-el-Amara ; ils n'épargneront
donc aucun effort pour s'en emparer. —
(Stegemann) Bund, 20.2.
MATERIEL
Le capitaine des ports de Madère a réussi
à faire repêcher au fond de la mer les pièces
d'artillerie des navires français qui furent,
il y a quelque temps, traîtreusement coulés
dans la baie de Funchal par des sous-marins
allemands. Il a pu aussi faire remonter
quelques munitions. — Primeiro de Ja-
neiro, 17.2.
ORGANISATION
Les Alliés. — De Londres, février : Il
faut prendre l'ennemi corps à corps et le
réduire à merci en le frappant à la tête,
si nous voulons obtenir de lui ce que nous
exigeons. Mais, pour cela, il faut se prépa-
rer à supporter des sacrifices énormes en
hommes, en munitions, en argent. L'heure
du derniler assaut va sonner. Toute illusion
est néfaste, toute faiblesse périlleuse, tout
retard fatal. Voilà ce que l'on a compris en
Angleterre ; et il est bien qu'il en soit ainsi,
car l'Angleterre est, parmi les Alliés, le
pilier central de la résistance. La certitude
que le pilier est droit et solide en face de la
réalité, doit renforcer notre foi à tous. La
préparation est poussée ici d'une façon fié-
vreuse ; encore quelques semaines et nous
en verrons les résultats. La décision de la
guerre se produira - cette année. Jamais
comme aujourd'hui la concordance des ef-
forts n'a été aussi nécessaire. Ici les hom-
mes responsables déclarent sans réticences
que la Conférence de Rome a obtenu le ré-
sultat merveilleux de rendre positive pour
un avenir prochain la coopération des
AlLiés ; et nous devons être fiers que l'ac-
cord ait été conclu à Rome. Mais il est né-
cessaire que chaque peuple ait conscience
des responsabilités de l'heure présente. En
Angleterre, on avoue que là lutte de demain
est une lutte pour la vie ou pour la mort de
l'Empire. Pourquoi ne devrions-nous pas
l'avouer nous aussi et nous proposer de
nous acquitter à tout prix de notre devoir
national ? — (Gino Calza Bedolo) Giorn.
d'Italia, 20.2.
RECRUTEMENT, MORAL DES TROUPES
Allemagne. — L'Allemagne avait espéré
trouver en Pologne une nouvelle armée.
Après trois mois, elle a dû constater l'échec
de ses plans. Les Polonais, au moyen d'une
ingénieuse tactique dilatoire, sont arrivés à
retarder indéfiniment la solution du pro-
blème militaire. Les enrôlements volontai-
res ont été peu nombreux et n'ont fourni
que des éléments de médiocre valeur maté-
rielle ou morale. On dit que le Gouverne-
ment a l'intention de proclamer la cons-
cription obligatoire. Mais l'Allemagne, mal-
gré tout, doit sauver les apparences, devant
les Polonais et devant les neutres, pour
éviter de faire remonter les actions de la
Russie. Par suite, même si elle se décidait
à créer, de force, une armée polonaise,
celle-ci ne serait pas prête au moment des
grandes opérations qui se dérouleront pro-
chainement sur tous les fronts. — (P. Mari)
ldea Nazion., 20.2.
— Les désertions de soldats allemands
sont de jour en jour plus nombreuses aux
frontières hollandaises. C'est ainsi que le
7.2, dix-sept déserteurs, profitant de la cou-
che de glace qui recouvrait la Meuse, ont
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