Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 février 1917 23 février 1917
Description : 1917/02/23 (T5,N359). 1917/02/23 (T5,N359).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503300c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 359
^DEILa 1 guerre
, GUERRE
It-n *"A-. 2- 8"u)
~inp ET DES
Pt .\laES IlTltA N G È 1\ ES
-
Pari, 23 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un .caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
D'; OPERATIONS
*es 171^sses de troupes alleman-
s,jnt rncS?m ^es à proximité des fron-
elitaIEs de la Hollande. Munster
ile soldats; à Oberhausen, il y a
J'S es ; a Bentheim, il y en a plu-
":s de Sl et plus au nord, aux frontiè-
JrIngue et de Drenthe, c'est par
es rnillliers qu'on compte les soldats
il IJCJPur Tout se passe mystérieusement.
Ji latior, ne sait pas ce que cela signi-
de « mesures contre une attaque
ji;j, de l'Angleterre par la Hollande ou
de la Hollande o. Les paysans de
et !n?6a ,) -estphalie tremblent littéra-
\\:,/jr¡d;Jins l attente d'une invasion des
'\,:,'tl s. QUant à l'objet réel des concen-
: !'s de | i>OUPes' nous pouvons assurer
onne source qu'il s'agit d'un grou-
dforces ramenées pour la plus
n'w Partie ae.R°umanie, en vue de leur
:ii,cJ.\ t'our , front occidental. De nom-
r:!ii:\ ^tiing sont déjà partis ces jours der-
Cette direction. Pour les tran-
^nérai VQes à la frontière, ce ne
! Mr? Jritière Ti
~en géné ~rf i ~es abris pour les gar-
Ililr:;cfr:nse e. ,Il n'y a de véritables travaux
Ililll dé fe qu aux abords des lignes de che-
des grandes routes ou des ca-
'l^uisarft en Hollande, mais ils ne
lad, 72ent Inquiétants, —Algem. Han-
t' tOllt - 2
Front occidental. - De® combats d'ar-
Ir: 'dIe très : ntal. ont eu lieu le 172 sur
rJ)1eel1.X w ont eu lieu le 17.2 sur
r Ancre. Le bombardement
;lSri ô ailqupl nos pièces ripostèrent aus-
te heures du matin contre
rnS Po0?^ltions do BaiIlesc°(urt, près de la
PfJsle à iragteinps disparue, de Beau-
Cr,6s Mi. raurnot et sur notre ligne de
f cO!'p déChir::erse q'anciens entonnoirs de
en e endroits. Des corps
f~ 'o~ s vioWt
;!¡l'enS) SUiVilents, avec de multiples fluc-
L sPivirent le feu roulant, et rem-
wî, eru £ J°Urnép en alternance avec des
rXO °î S^°«ifef,* Le terrain sauvage-
r'i^ PO^ é chat^ea souvent d'occupant.
et î fairp UX AnSiais 130 prison-
!çs Û Prend?rre 5 mitrailleuses. Mais
rs' apr 5 t-
p0l'i)el1t furent Drès ces nouveaux bombar-
fï,!rent co?no^A és comme si gra-
!1'ns^maSn® c et si peu utilisables
NmJ Gnnemi, quflirent abandonnés au
de a. r, olré". L'élément de tranchée
i 'n )i ^raiîî111^ l'ouest de l'An-
j,;le i>X se d; de c,oIYlrend à l'ouest de l'An-
1611110 (c ruine du mou-
S r| £ e eriqn-» en sorte
~que notre position actuelle se trouve unmé-
evers rest' en sort<î
- se trouve immé-
aiud ^dp e TMiraumont. Il y eut
èt dans les régions de
1111el11ie Uc avesnes, une recon-
i%~ ~lle ell7Qe rnie rePoussée près de Ran-
court également et des combats de sape très
favorables dans les environs du Transloy,
où un certain nombre de prisonniers tombè-
rent entre nos mains. — (K. Rosner) Lokal-
Anzeiger, 19.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Les Français se mon-
trent inquiets de la perte de la cote 185.
Leurs tentatives répétées pour reprendre
cette position ont échoué avec des pertes
sanglantes. Une attaque à la grenade entre-
prise dans la nuit de vendredi à samodi
conduisit à des corps à corps acharnés,
mais la ténacité de l'ennemi ne fut pas
couronnée de succès. Samedi matin, les
Français déclanchèrent sur les nouvelles
tranchées allemandes un bombardement de
projectiles de gros calibre. De nombreux
avions dirigeaient le feu. L'après-midi, et
surtout le soir, l'activité de l'artillerie en-
nemie atteignit une grande violence, grâce
à l'arrivée de nouvelles batteries. Mais les
pièces allemandes établirent un tir de bar-
rage si violent et si précis sur les tranchées
françaises que l'infanterie adverse ne se
risqua pas à une nouvelle attaque. Le com.
muniqué ennemi s'efforce de masquer l'in-
succès en disant que les Allemands ont
réussi à pénétrer dans un saillant. Ce sail-
lant est en réalité un bastion savamment
construit, dominant au loin le pays et for-
mant un des pivots du front français de
Champagne. — (Agence Wolff) Berlin.
Tagbl., 19.2.
Front italien. — Le feld-maréchal archi-
duc Eugène a expliqué les difficultés de
toute sorte qu'oppose la nature aux opéra-
tions militaires dans les montagnes du Ty-
rol ; on a pris des précautions contre les
avalanches ; plusieurs météorologistes sont
attachés à l'armée. — L'archiduc croit que
là guerre sous-marine va rendre très dif-
ficile la situation de l'Italie qui doit tout
son charbon à l'importation. — (L. Adelt)
Berlin Tagbl., 20.2.
MORAL DES TROUPES
Russie. — Le Rousski lnvalid se plaint as-
sez vivement du fait que les jeunes officiers
russes aient fanatisé une grande partie de
l'armée, lui apprenant à se mêler de poli-
tique et à critiquer le gouvernement. Les
officiers subalternes ont apporté avec eux
toutes sortes de maximes libérales dans le
goût du jour et s'occupent plus des affaires
publiques que des questions militaires. Il
en résulte que la discipline laisse actuelle-
ment beaucoup à désirer, et qu'elle n'est
plus ce qu'elle était au commencement de la
guerre. De là également un danger con-
sidérable pour le pays. Dziennik Poznanski,
20.2.
Allemagne. — Après un récit détaillé des
opérations auxquelles prit part, sur la Som-
me, du 5 octobre au 5 novembre 1916, le
1er Corps d'armée bavarois, les Münchn.
Nst. Nachr. du 19.2 ajoutent : « Cette des-
cription ne serait pas complète si le lecteur
n'avait pas continuellement sous les yeux,
comme décor de fond, l'horreur de cette
guerre moderne dans laquelle un seul obus
d'artillerie lourde peut avoir un effet moral
et matériel plus terrible que n'en avait au-
trefois la salve de bataillons entiers ; s'il ne
se représente pas les difficultés de tous les
déplacements, du ravitaillement en nourri-
ture, en munitions et en matériel dans une
obscurité complète ; s'il ne saisit pas ce que
signifie un affût de plusieurs jours et de
plusieurs nuits, sans un coin pour se cou-
cher, dans des vêtements mouillés, au fond
d'un trou d'obus ; s'il ne réfléchit pas à tou-
tes les difficultés qu'il y a à faire valoir
l'action personnelle des chefs, aux frotte-
ments dans la transmission du commande-
ment et le service des rapports et des si-
gnaux, aux difficultés surhumaines qu'il
faut vaincre pour soigner les blessés : seul
l'ensemble de tous ces faits peut donner
son véritable cachet au combat moderne :
et tout cela est vrai, aux foyers de la guer-
re, des jours mêmes qu'on appelle « cal-
mes. » Nous avons considéré sans jalousie
et avec enthousiasme la campagne victo-
rieuse de nos camarades après la bataille
de Gôrlitz. Nous avons vu avec un plein
espoir et une égale joie nos camarades ba-
layer la Valachie avec la violence et la
rapidité d'un ouragan, récoltant un butin
de victoire et une gloire guerrière sans li-
mites. Mais si le destin nous réunissait
pendant la paix, nous, les compagnons de
lutte de l'Est, du Sud et de l'Ouest, et si
ceux-là nous parlaient, l'œil brillant, des
Russes, des Serbes et des Roumains, nous
nous regarderions dans les yeux en disant :
a Nous avons combattu devant Verdun et
sur la Somme. Nous savons ce que cela
signifie. Et souhaitons que nul ne l'oublie
chez nous ! ».
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Italie. — C'est seulement aujourd'hui que
l'Italie commence à sentir les inévitables
répercussions de la guerre sur sa vie écono-
mique. Mais l'action et la prévoyance du
gouvernement ne se sont pas trouvées à la
hauteur de la résistance économique de la
nation. Il n'a pas su profiter des délais
que cette résistance lui a laissés pour agir.
Il devait, dès le début, prendre des mesu-
res pour restreindre la tendance au gaspil-
lage, notamment chez certaines catégories
favorisées par l'état de guerre. Il devait.
dès le début, intensifier la production des
denrées et des objets de première nécessité.
Il devait, pour compenser la diminution
éventuelle de nos récoltes de blé, intensi-
fier la culture de la pomme de terre. —
Tribuna, 20.2.
MAIN-D'ŒUVRE
Allemagne. — Suivant une instruction du
général commandant la région du corps
d'armée de la Garde, les ouvriers spécia-
listes et gens de métier se trouvant dans les
^DEILa 1 guerre
, GUERRE
It-n *"A-. 2- 8"u)
~inp ET DES
Pt .\laES IlTltA N G È 1\ ES
-
Pari, 23 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un .caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
D'; OPERATIONS
*es 171^sses de troupes alleman-
s,jnt rncS?m ^es à proximité des fron-
elitaIEs de la Hollande. Munster
ile soldats; à Oberhausen, il y a
J'S es ; a Bentheim, il y en a plu-
":s de Sl et plus au nord, aux frontiè-
JrIngue et de Drenthe, c'est par
es rnillliers qu'on compte les soldats
il IJCJPur Tout se passe mystérieusement.
Ji latior, ne sait pas ce que cela signi-
de « mesures contre une attaque
ji;j, de l'Angleterre par la Hollande ou
de la Hollande o. Les paysans de
et !n?6a ,) -estphalie tremblent littéra-
\\:,/jr¡d;Jins l attente d'une invasion des
'\,:,'tl s. QUant à l'objet réel des concen-
: !'s de | i>OUPes' nous pouvons assurer
onne source qu'il s'agit d'un grou-
dforces ramenées pour la plus
n'w Partie ae.R°umanie, en vue de leur
:ii,cJ.\ t'our , front occidental. De nom-
r:!ii:\ ^tiing sont déjà partis ces jours der-
Cette direction. Pour les tran-
^nérai VQes à la frontière, ce ne
! Mr? Jritière Ti
~en géné ~rf i ~es abris pour les gar-
Ililr:;cfr:nse e. ,Il n'y a de véritables travaux
Ililll dé fe qu aux abords des lignes de che-
des grandes routes ou des ca-
'l^uisarft en Hollande, mais ils ne
lad, 72ent Inquiétants, —Algem. Han-
t' tOllt - 2
Front occidental. - De® combats d'ar-
Ir: 'dIe très : ntal. ont eu lieu le 172 sur
rJ)1eel1.X w ont eu lieu le 17.2 sur
r Ancre. Le bombardement
;lSri ô ailqupl nos pièces ripostèrent aus-
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PfJsle à iragteinps disparue, de Beau-
Cr,6s Mi. raurnot et sur notre ligne de
f cO!'p déChir::erse q'anciens entonnoirs de
en e endroits. Des corps
f~ 'o~ s vioWt
;!¡l'enS) SUiVilents, avec de multiples fluc-
L sPivirent le feu roulant, et rem-
wî, eru £ J°Urnép en alternance avec des
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r'i^ PO^ é chat^ea souvent d'occupant.
et î fairp UX AnSiais 130 prison-
!çs Û Prend?rre 5 mitrailleuses. Mais
rs' apr 5 t-
p0l'i)el1t furent Drès ces nouveaux bombar-
fï,!rent co?no^A és comme si gra-
!1'ns^maSn® c et si peu utilisables
NmJ Gnnemi, quflirent abandonnés au
de a. r, olré". L'élément de tranchée
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j,;le i>X se d; de c,oIYlrend à l'ouest de l'An-
1611110 (c ruine du mou-
S r| £ e eriqn-» en sorte
~que notre position actuelle se trouve unmé-
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- se trouve immé-
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èt dans les régions de
1111el11ie Uc avesnes, une recon-
i%~ ~lle ell7Qe rnie rePoussée près de Ran-
court également et des combats de sape très
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où un certain nombre de prisonniers tombè-
rent entre nos mains. — (K. Rosner) Lokal-
Anzeiger, 19.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Les Français se mon-
trent inquiets de la perte de la cote 185.
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cette position ont échoué avec des pertes
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prise dans la nuit de vendredi à samodi
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mais la ténacité de l'ennemi ne fut pas
couronnée de succès. Samedi matin, les
Français déclanchèrent sur les nouvelles
tranchées allemandes un bombardement de
projectiles de gros calibre. De nombreux
avions dirigeaient le feu. L'après-midi, et
surtout le soir, l'activité de l'artillerie en-
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à l'arrivée de nouvelles batteries. Mais les
pièces allemandes établirent un tir de bar-
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Champagne. — (Agence Wolff) Berlin.
Tagbl., 19.2.
Front italien. — Le feld-maréchal archi-
duc Eugène a expliqué les difficultés de
toute sorte qu'oppose la nature aux opéra-
tions militaires dans les montagnes du Ty-
rol ; on a pris des précautions contre les
avalanches ; plusieurs météorologistes sont
attachés à l'armée. — L'archiduc croit que
là guerre sous-marine va rendre très dif-
ficile la situation de l'Italie qui doit tout
son charbon à l'importation. — (L. Adelt)
Berlin Tagbl., 20.2.
MORAL DES TROUPES
Russie. — Le Rousski lnvalid se plaint as-
sez vivement du fait que les jeunes officiers
russes aient fanatisé une grande partie de
l'armée, lui apprenant à se mêler de poli-
tique et à critiquer le gouvernement. Les
officiers subalternes ont apporté avec eux
toutes sortes de maximes libérales dans le
goût du jour et s'occupent plus des affaires
publiques que des questions militaires. Il
en résulte que la discipline laisse actuelle-
ment beaucoup à désirer, et qu'elle n'est
plus ce qu'elle était au commencement de la
guerre. De là également un danger con-
sidérable pour le pays. Dziennik Poznanski,
20.2.
Allemagne. — Après un récit détaillé des
opérations auxquelles prit part, sur la Som-
me, du 5 octobre au 5 novembre 1916, le
1er Corps d'armée bavarois, les Münchn.
Nst. Nachr. du 19.2 ajoutent : « Cette des-
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n'avait pas continuellement sous les yeux,
comme décor de fond, l'horreur de cette
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trefois la salve de bataillons entiers ; s'il ne
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obscurité complète ; s'il ne saisit pas ce que
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plusieurs nuits, sans un coin pour se cou-
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d'un trou d'obus ; s'il ne réfléchit pas à tou-
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l'action personnelle des chefs, aux frotte-
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de Gôrlitz. Nous avons vu avec un plein
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de victoire et une gloire guerrière sans li-
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pendant la paix, nous, les compagnons de
lutte de l'Est, du Sud et de l'Ouest, et si
ceux-là nous parlaient, l'œil brillant, des
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sur la Somme. Nous savons ce que cela
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——— ———
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l'Italie commence à sentir les inévitables
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gouvernement ne se sont pas trouvées à la
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Il devait, dès le début, prendre des mesu-
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favorisées par l'état de guerre. Il devait.
dès le début, intensifier la production des
denrées et des objets de première nécessité.
Il devait, pour compenser la diminution
éventuelle de nos récoltes de blé, intensi-
fier la culture de la pomme de terre. —
Tribuna, 20.2.
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