Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 février 1917 22 février 1917
Description : 1917/02/22 (T5,N358). 1917/02/22 (T5,N358).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65032995
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 358
''TtRES rD.E rj LA GUERRE
M-a, 2- B..)
Et DeS
^FFat RES ÉTRANGÈRES
Paris, 22 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
rOnt balkanique du Sud. — Une riOU-
3r bf.ensve aliée, avec Constantinople
doit être attendue en mars,
\Qshir ip renseignements rapportés à
\l '^lonir1 îîî par des Américains revenus
sports, aPrès avoir travaillé sur les
és. De nouvelles troupes an-
¡CJni et françaises ne cessent d'arriver à
quet es approvisionnements con-
î:' r^bje
ree Pres y sont accumulés. — Milwaukee
ess, 23.1.
\flTlQUE DES OPERATIONS
ont occidentale. Extrait Üe la corres-
ance Heer - und Politik : L'importance
-:;::';¡l re victoire en Champagne près de
,;.l:\! essoPt de l'étendue considérable du
en^n mi conquis par nos troupes au
n. - Préparée par un feu d'ar-
V'e dpt ® J?*i us violents, l'avance victo-
Cs- des plus violents, l'avance victo-
de notre infanterie s'est produite
t:'J. le: ecteurs de Fe et de la hauteur
es lion françaises étaient formida-
'at>t fiAf M, ues ï le terrain, très favo-
défelidues ; le terrain, très favo-
:¡\J de al. été utilisé, un magnifique ré-
r^aii! ffJe voL ® ferrées l'avait transformé en
:10: avance de nos troupes n'en est
!JI'¿f bore.rn.arqUable. Au premier assaut,
> %eg Pénétraient à 800 mètres de
e nIleur,. Jusque dans la quatrième li-
r:tJe ei + étendaient leur attaque sur
^îr%ti • ■V§6iSiïL» ;drrjètres élève en chiffres ronds à 21 (sic)
tres Âr*$s- On peut se faire une
t] en la. de l'importance de notre victoi-
"nparant à l'avance impercep-
re axs An$ £ * entre la Somme et l'An-
hÀ e ïtiètr^ ?ernis ont dû payer presque
21 lue Itre carré du sang de leurs meil-
cwler8 «07 ?us avons fait prisonniers
cier 37 hommes ; nous nous som-
les ell de 20 mitrailleuses. C'est une
C&.is Preuvy e de notre brillant succès.
N av 68 saî^fi 1*?168 subies par les Fran-
î nt notre attaque se sont
tiJire es bri8 à la suite de leurs contre-
£ ^t(? aiW? par nos feux. Notre vic-
rÇai e Prè tl plus de portée qu'elle s'est
{)rtse. 1\:o.s d regroupement de l'armée
,:vtrls Il' 1re du maréchal Haig, les
!lQs devaldérables des Anglais sur la
ÏV-EnUs "A Permettre aux armées de
"<;\tli otre de nous écraser complète-
i"e \ioîi?r,l- re vient de lui infliger un
g\ trD 6J'tDUt n,.- Nordd. Allg. Ztg., 17.2.
V^e VeIlt il b s Puissances centrales
; s ffeIlsiomentanément faire une
W* Jt ï*WOÙ eUes doivent comp-
¡.lle te p Ibihté on peut même dire
elll)?ta.tivee dYrais'emblance d'une nou-
1 âéw percée de la part de
le éfneur s'efforce naturelle-
ment de consolider et d'améliorer ses posi-
tions. Il évacue les positions défavorables
dont la conservation demanderait de trop
grands sacrifices : ce fut le cas pour les
tranchées du Transloy et le village de
Grandcourt ; il s'efforce d'arracher à l'ad-
versaire et d'incorporer à sa ligne de dé-
fense les positions avantageuses, par exem-
ple les hauteurs, si favorables au tir d'in-
fanterie et à l'observation d'artillerie : ce
fut le cas pour la hauteur située au sud
de Ripont, et dont la conquête a une impor-
tance tactique indéniable, comme l'ont
prouvé les contre-attaques françaises, le
nombre des prisonniers et la force même
des organisations défensives qu'y avaient
installées nos ennemis. Ajoutons que de tel-
les opérations relèvent le moral des trou-
pes ; et comme ce moral décidera en fin de
compte de la victoire, on ne saurait appré-
cier trop hautement des événements d'im-
portance stratégique minime. — B. Z. am
Mittag, 17.2.
Guerre navale. — « Nous avons une mer-
veilleuse marine, et de merveilleux marins :
mais ils ont pieds et poings liés par une
stupide Amirauté. Même le torpillage du
Lusitania aurait pu être évité, si on s'était
servi des moyens dont on disposait. J'étais
à Queenstown à cette époque, et je savais
qu'il y avait à ne rien faire un grand nom-
bre de navires de guerre qui auraient pu
escorter le paquebot. Au lieu de cela, ils
restèrent tranquillement à l'ancre. Le cas
du Lusitania est simplement un exemple
typique des méthodes de l'Amirauté. La
même tactique est pratiquée à Gibraltar, et
dans la plupart des zones dangereuses, à
l'exception de la Manche, qui est étroite-
ment surveillée. Une certaine règle veut
qu'aucun navire ne pénètre de nuit dans les
ports alliés de la Méditerranée. Le résultat
est qu'au matin quinze ou vingt navires
croisent en dehors du port, proie facile
pour les sous-marins. Tous les navi-
res anglais sortant de la Méditerranée
font du charbon à Gibraltar et reçoivent
des ordres secrets leur indiquant la route
à suivre ; mais ils ne peuvent décacheter ces
ordres avant d'être en mer, et ne savent pas
combien de charbon ils doivent emporter.
Je sais le cas d'un bateau qui attendit
quinze jours avant d'avoir du charbon.
Quand le capitaine fut en mer et décacheta
ses ordres, il s'aperçut qu'il lui fallait du
charbon pour cinq jours de plus qu'il n'en
avait. Il dut revenir au port et attendre dix
jours encore avant d'en pouvoir embarquer.
Ces critiques ne s'appliquent pas aux mé-
thodes suivies par l'Amirauté dans la Man-
che. » — (Déclarations d'un officier apparte-
nant à la Réserve Navale anglaise) Brooklyn
Eagle, 21.1.
Considérations d'ensemble. — L'ennemi
tâte les différents fronts ; il prépare une
tentative suprême, où il mettra en jeu tou-
tes ses ressources, sans plus se soucier du
lendemain d'un échec possible. Convaincu
désormais que l'impossibilité de prolon-
ger la résistance économique rendrait su-
perflu tout ménagement de ses forces, il
emploiera, dans l'action immédiate, toutes
ses disponibilités en hommes et en ma-
tériel. L'Allemagne a créé, dit-on, 30 nou-
velles divisions de réserve ; mais derrière
elles il n'y a plus rien. Elle tentera d'en-
traver le transport des troupes anglaises
sur le continent, et le ravitaillement de
l'armée de Salonique. Mais on peut compter
que le trafic à travers la Manche ne sera
jamais interrompu ; quant au secteur
balkanique, il n'est pas nécessaire que les
Alliés y maintiennent leurs lignes actuelles;
la possession de Salonique et de Valona
est seule indispensable. En revanche, et
tandis que les réserves autrichiennes sont
désormais épuisées, l'Angleterre et l'Italie
rassemblent progressivement toutes leurs
forces ; l'Entente organise des armées de
manœuvre en vue d'une offensive vigou-
reuse et définitive. — Idea ?
MATERIEL
Allemagne. — Les grands sous-marins
allemands du dernier modèle sont si merveil-
leusement construits qu'ils peuvent faire le
tour du monde sans se ravitailler. Ils re-
présentent donc une arme beaucoup plus
dangereuse que les petits ou grands croi-
seurs qui, comme notre Emden, surgis-
saient dans toutes les mers et semaient la
terreur et le désespoir dans les rangs de
nos ennemis. Nos nouveaux grands sub-
mersibles sont des croiseurs modernes pou-
vant naviguer sur et sous les eaux et pour-
vus d'artillerie- et de torpilles. Les ma-
chines à turbines employées sur ces sous-
marins sont si parfaites qu'elles ne le cè-
dent en rien aux machines motrices des
croiseurs rapides. Elles sont extraordinaire-
ment compliquées et l'œuvre exclusive de
l'ingéniosité allemande. Aucune autre na-
tion n'en possède et n'en peut fabriquer
de semblables. Le moteur à combustion
fonctionne aussi bien sur l'eau qu'au-des-
sous ; c'est-à-dire que le sous-marin en
plongée ne perd rien de sa vitesse et qu'il
peut même l'augmenter. A la place de
batteries d'accumulateurs, nos sous-marins
emportent des bouteilles d'oxygène. C'est
un grand avantage au point de vue de
l'allégement Un autre avantage de nos
nouveaux moteurs, c'est qu'ils sont pres-
que complètement silencieux. Les vais-
seaux ennemis, pourvus des appareils au-
ditifs sous-marins les plus délicats, peu-
vent passer à côté de nos submersibles
sans s'apercevoir de leur présence, tandis
que nos sous-marins, en plongée, peuvent
très bien, sans utiliser leur périsrope, sui-
vre à l'aide de leurs microphones l'appro-
che de ces vaisseaux. Enfin, grâce aux bou-
teilles d'oxygène du bord, l'air des sous-
marins est devenu très respirable. — Tägl.
Rundschau, citée par München. - Augsb.
Abendztg., 17.2.
''TtRES rD.E rj LA GUERRE
M-a, 2- B..)
Et DeS
^FFat RES ÉTRANGÈRES
Paris, 22 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
rOnt balkanique du Sud. — Une riOU-
3r bf.ensve aliée, avec Constantinople
doit être attendue en mars,
\Qshir ip renseignements rapportés à
\l '^lonir1 îîî par des Américains revenus
sports, aPrès avoir travaillé sur les
és. De nouvelles troupes an-
¡CJni et françaises ne cessent d'arriver à
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î:' r^bje
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ess, 23.1.
\flTlQUE DES OPERATIONS
ont occidentale. Extrait Üe la corres-
ance Heer - und Politik : L'importance
-:;::';¡l re victoire en Champagne près de
,;.l:\! essoPt de l'étendue considérable du
en^n mi conquis par nos troupes au
n. - Préparée par un feu d'ar-
V'e dpt ® J?*i us violents, l'avance victo-
Cs- des plus violents, l'avance victo-
de notre infanterie s'est produite
t:'J. le: ecteurs de Fe et de la hauteur
es lion françaises étaient formida-
'at>t fiAf M, ues ï le terrain, très favo-
défelidues ; le terrain, très favo-
:¡\J de al. été utilisé, un magnifique ré-
r^aii! ffJe voL ® ferrées l'avait transformé en
:10: avance de nos troupes n'en est
!JI'¿f bore.rn.arqUable. Au premier assaut,
> %eg Pénétraient à 800 mètres de
e nIleur,. Jusque dans la quatrième li-
r:tJe ei + étendaient leur attaque sur
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t] en la. de l'importance de notre victoi-
"nparant à l'avance impercep-
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hÀ e ïtiètr^ ?ernis ont dû payer presque
21 lue Itre carré du sang de leurs meil-
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N av 68 saî^fi 1*?168 subies par les Fran-
î nt notre attaque se sont
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£ ^t(? aiW? par nos feux. Notre vic-
rÇai e Prè tl plus de portée qu'elle s'est
{)rtse. 1\:o.s d regroupement de l'armée
,:vtrls Il' 1re du maréchal Haig, les
!lQs devaldérables des Anglais sur la
ÏV-EnUs "A Permettre aux armées de
"<;\tli otre de nous écraser complète-
i"e \ioîi?r,l- re vient de lui infliger un
g\ trD 6J'tDUt n,.- Nordd. Allg. Ztg., 17.2.
V^e VeIlt il b s Puissances centrales
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W* Jt ï*WOÙ eUes doivent comp-
¡.lle te p Ibihté on peut même dire
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1 âéw percée de la part de
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ment de consolider et d'améliorer ses posi-
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grands sacrifices : ce fut le cas pour les
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Grandcourt ; il s'efforce d'arracher à l'ad-
versaire et d'incorporer à sa ligne de dé-
fense les positions avantageuses, par exem-
ple les hauteurs, si favorables au tir d'in-
fanterie et à l'observation d'artillerie : ce
fut le cas pour la hauteur située au sud
de Ripont, et dont la conquête a une impor-
tance tactique indéniable, comme l'ont
prouvé les contre-attaques françaises, le
nombre des prisonniers et la force même
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pes ; et comme ce moral décidera en fin de
compte de la victoire, on ne saurait appré-
cier trop hautement des événements d'im-
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Guerre navale. — « Nous avons une mer-
veilleuse marine, et de merveilleux marins :
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Lusitania aurait pu être évité, si on s'était
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qu'il y avait à ne rien faire un grand nom-
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du Lusitania est simplement un exemple
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l'exception de la Manche, qui est étroite-
ment surveillée. Une certaine règle veut
qu'aucun navire ne pénètre de nuit dans les
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pour les sous-marins. Tous les navi-
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des ordres secrets leur indiquant la route
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combien de charbon ils doivent emporter.
Je sais le cas d'un bateau qui attendit
quinze jours avant d'avoir du charbon.
Quand le capitaine fut en mer et décacheta
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charbon pour cinq jours de plus qu'il n'en
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jours encore avant d'en pouvoir embarquer.
Ces critiques ne s'appliquent pas aux mé-
thodes suivies par l'Amirauté dans la Man-
che. » — (Déclarations d'un officier apparte-
nant à la Réserve Navale anglaise) Brooklyn
Eagle, 21.1.
Considérations d'ensemble. — L'ennemi
tâte les différents fronts ; il prépare une
tentative suprême, où il mettra en jeu tou-
tes ses ressources, sans plus se soucier du
lendemain d'un échec possible. Convaincu
désormais que l'impossibilité de prolon-
ger la résistance économique rendrait su-
perflu tout ménagement de ses forces, il
emploiera, dans l'action immédiate, toutes
ses disponibilités en hommes et en ma-
tériel. L'Allemagne a créé, dit-on, 30 nou-
velles divisions de réserve ; mais derrière
elles il n'y a plus rien. Elle tentera d'en-
traver le transport des troupes anglaises
sur le continent, et le ravitaillement de
l'armée de Salonique. Mais on peut compter
que le trafic à travers la Manche ne sera
jamais interrompu ; quant au secteur
balkanique, il n'est pas nécessaire que les
Alliés y maintiennent leurs lignes actuelles;
la possession de Salonique et de Valona
est seule indispensable. En revanche, et
tandis que les réserves autrichiennes sont
désormais épuisées, l'Angleterre et l'Italie
rassemblent progressivement toutes leurs
forces ; l'Entente organise des armées de
manœuvre en vue d'une offensive vigou-
reuse et définitive. — Idea ?
MATERIEL
Allemagne. — Les grands sous-marins
allemands du dernier modèle sont si merveil-
leusement construits qu'ils peuvent faire le
tour du monde sans se ravitailler. Ils re-
présentent donc une arme beaucoup plus
dangereuse que les petits ou grands croi-
seurs qui, comme notre Emden, surgis-
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terreur et le désespoir dans les rangs de
nos ennemis. Nos nouveaux grands sub-
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vant naviguer sur et sous les eaux et pour-
vus d'artillerie- et de torpilles. Les ma-
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croiseurs rapides. Elles sont extraordinaire-
ment compliquées et l'œuvre exclusive de
l'ingéniosité allemande. Aucune autre na-
tion n'en possède et n'en peut fabriquer
de semblables. Le moteur à combustion
fonctionne aussi bien sur l'eau qu'au-des-
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plongée ne perd rien de sa vitesse et qu'il
peut même l'augmenter. A la place de
batteries d'accumulateurs, nos sous-marins
emportent des bouteilles d'oxygène. C'est
un grand avantage au point de vue de
l'allégement Un autre avantage de nos
nouveaux moteurs, c'est qu'ils sont pres-
que complètement silencieux. Les vais-
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ditifs sous-marins les plus délicats, peu-
vent passer à côté de nos submersibles
sans s'apercevoir de leur présence, tandis
que nos sous-marins, en plongée, peuvent
très bien, sans utiliser leur périsrope, sui-
vre à l'aide de leurs microphones l'appro-
che de ces vaisseaux. Enfin, grâce aux bou-
teilles d'oxygène du bord, l'air des sous-
marins est devenu très respirable. — Tägl.
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