Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 février 1917 21 février 1917
Description : 1917/02/21 (T5,N357). 1917/02/21 (T5,N357).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503298r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
1
DE LA GUERRE
le-*-*, »B»)
E'r DES
%4i^Cngères
N° 357
Paris, 21 février 1917.
a
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
j. OPEBATIONS
Front "lien
'lut 'talien. - Du Stilser au Canso,
f'ige et st devenue plus vive malgré la
sus du le danger des avalanches. Au-des-
8us de de l'Ortler comme au-des-
- fe e ArIatIque, nos aviateurs ont été
fc? ^econ^lssance, et, sur leur route, ont
reconnaissance et, sur leur route, ont
4b 4ttu 6 avions ennemis. Des pilotes aus-
] de la marine ont jeté des bom-
Ubtrls sur Bnndisi et Valona ; les Caproni ita-
bù,Qt. 'D"t bombardé Trieste et ses fau-
(Jrgs. e, 1
it"i le Carso, les mortiers autri-
eris S opposent aux canons de marine
italiens et aux obusiers français qui lan-
d Projectiles contenant des gaz. Une
rjqiie
¡)¡'rr¡ièr nuit enleva aux Italiens leur
Altère îifT de tranchées dans la vallée
\*â Win!Pfa n^ à l'ouest de Dornberg. Les
fUs4 tro"h°ngroises ont été amélio-
f e la B 1 Isonzo supérieur, dans la Vallée
Vi. Ùrlenta et entre le massif du Pasubio
Ur, Coq; 711 rrn -"L.,
C<0^ ? Point inus troupes s emparèrent
t; rnf d'appui à la passe du Tonale à
C!lfers Co tres, là où ont été tirés les pre-
ter feu dans la guerre italienne.
Ces Cortibatc ont donné plus de 200 prison-
* Par«mi i uels 18 officiers, - (Adelt)
t rOtlt 9 l" 2
tal. - Le 12 février, un de
%p ,su,r ]p b exécuta un heureux coup de
sue ri, NomJj^s*tions russes près du vil-
Ítdr u lac :D yItchj, à trois kilomètres au
riKt i?Vl^ty. Les abris russes étaient
Gr:" Jt aCcide }posés sur un terrain large-
le üe Pe 11 et dérobés à notre vue.
pendanî t * notre préparation d'artil-
l"^rJie^t tr-oups d'assaut, parcoururent,
8 de fi i s' les 300 mètres qui les
IlQtr es lign- a position. Les deux pre-
erie furent prises, et, tandis que
trie airl î^n prises' et' tandis que
N* l da ns geait son tir, les assail-
Ie d'er. élan dépassèrent la deuxiè-
éiet if°n^ mètres. Les pertes
cfr,poSinlboiMam^!î?' car les - tranchées
de nS /'r.1 occupées. Nous nous
I,erni,es p de Pénétrer dans les positions
Our détruire le matériel et
^PPTree ^ve^ a!^ Se^èremS -
Un 90 prisonniers, donnant
(li!\1'¡ e de sprit offensif que la longue
4r, POsItions n'a pas affaibli. -
fô, ns r) VOSsische Ztg., 16.2.
rr¡rt Ot DES OPERATIONS
mains &\1 Cdenta1. - La cote 185, à 2 kilo-
Automne 1915;
? e Massiges resta
0lls nord de Massiges resta
(e lKItte rtt aVons pu hier opérer une
grès fication de notre front sur
q, 4 Il~ Q u ~lir e étendrue de 2.600 et une
Ul*e éteS pagne' fut prise
profondeur de 800 mètres. Le nombre de
prisonniers est élevé : 837 hommes et 21
officiers. La hauteur était pour l'ennemi
très précieuse, permettant l'observation
vers l'ouest et le nord-ouest sur la région
de Tahure. La réussite de notre action est
due à notre préparation et aussi à l'élan de
la division de l'Allemagne centrale, qui
s'est déjà distinguée à diverses reprises.
Trois contre-attaques ennemies furent re-
ipoussées. L'aide de nos avions fut très pré-
cieuse durant toute la lutte. — (Eugen
Kalkschmidt) Frankt. Ztg., 17.2.
— Les combats au sud de Ripont se dé-
roulèrent sur le même terrain où Joffre sa-
crifia, dans l'automne 1915, des milliers de
soldats en d'inutiles attaques. Le 15 février,
les troupes allemandes se sont emparées
d'un ensemble de tranchées sur une éten-
due de 2 km. 1/2 et sur une profondeur de
près de 1.000 mètres, tranchées que les
Français tenaient depuis le 25 septembre
1915, et avaient fortifiées très solidement.
Dès le matin, l'artillerie avait bouleversé
les positions ennemies et dominé l'artillerie
française. A l'heure prescrite, les vagues
d'assaut allemandes se développèrent et
quatre lignes françaises furent - dépassées
dans un élan irrésistible. En certains
points, furent livrés des combats acharnés
à la grenade, à coups de crosse et de baïon-
nette. Séparés du reste de l'armée et déci-
més par le feu allemand, ensevelis dans
les tranchées et les abris, les Français
durent se rendre par groupes. Grâce à no-
tre excellente préparation d'artillerie, nos
pertes furent minimes. Les contre-attaques
françaises qui se déclanchèrent le soir et le
lendemain matin furent dispersées avec de
lourdes pertes pour l'ennemi. — Berlin.
Tagbl., 17.2 (matin).
— L'offensive victorieuse de nos troupes
dans la région de Ripont a eu lieu à la
place même que nous disputons à nos ad-
versaires français depuis l'automne 1914 ;
les combats qui commencèrent le 16 février
1915, et durèrent prés de 5 semaines, coû-
tèrent aux Français 45.000 morts et bles-
sés ; nos pertes étaient sérieuses. Six mois
après, c'était la grande offensive de Cham-
pagne, combinée avec l'offensive en Artois ;
nos lignes furent un peu déplacées vers le
nord, mais l'espoir formulé par le général
Joffre dans son ordre du jour du 14 sep-
tembre 1915, s'écroulait : notre front n'était
pas percé. Les combats de la Somme, l'été
dernier, n'ont fait que confirmer ce que
nous avions prouvé en Champagne et en
Artois. Nous ne doutons pas de l'esprit
combatif des meilleures troupes françaises
et nous apprécions à sa valeur la masse
des soldats mercenaires anglais ; mais
nous ne voulons pas exagérer leur impor-
tance. Les troupes allemandes sont tou-
jours prêtes à recevoir l'ennemi ainsi qu'il
convient ; le groupe des armées du Kron-
1JTÎnz tians la région de Ripont vient d'en
fournir une nouvelle preuve. Nos pertes
sont minimes : notre artillerie et nos esca-
drilles d'avions dominent le combat et per-
mettent d'épargner le sang de l'infanterie.
— (Moraht) Berlin. Tagbl., 17.2 (soir).
Front balkanique du Sud. — Sommes-
nous au début d'une tentative allemande
pour la reprise de Monastir ? Du moins de-
vons-nous enregistrer une nouvelle et mer-
veilleuse page de valeur italienne. A travers
le communiqué français, tellement sobre en
général d'allusions à notre activité en Macé-
doine, il apparaît que l'attitude cle nos trou-
pes a été vraiment admirable. Pour la pre-
mière fois, Italiens et Allemands se sont
rencontrés à visage découvert ; malgré les
conditions défavorables du terrain, nos sol-
dats ont bien soutenu le choc des vétérans
de Mackensen et de Falkenhayn. — Idea
Nazion., 16.2.
Considérations d'ensemble. — Depuis les
combats violents dans le secteur de Riga-
Mitau, au cours desquels nos troupes ont
arrêté, dans des conditions très dures, une
tentative de percée des Russes, nulle part
ne s'est produite une action de grande en-
vergure. Nous nous rapprochons tous les
jours de la date fixée par la presse étran-
gère pour le début de la campagne décisive
de 1917. L'activité intense des deux côtés
se manifestant en d'innombrables opérations
de reconnaissance, va toujours en augmen-
tant. La lutte est devenue particulièrement
vive sur le front anglais, jusqu'au sud de
la Somme, par conséquent ; de grandes
actions d'infanterie n'ont eu lieu qu'au nord
de la Somme, sur l'Ancre. Nos communi-
qués nous ont appris que l'infanterie an-
glaise, malgré des pertes importantes
n avait jusqu'ici remporté aucun succès es-
sentiel. L'évacuation de quelques tranchées
et du village de Grandcourt sont d'utiles cor-
rections du front qui servent à rendre nos
lignes plus fortes, encore que l'ennemi les
considère comme des succès. L'ennemi veut
percer notre front, nous l'en empêcherons
— Frankf. Ztg., 15.2.
MATERIEL
Etats-Unis. — De Washington, 16.2 :
M. Simon Lake a inventé un appareil
monté sur pivot, qui entre dans la super-
structure des sous-marins américains et
qui permet de lancer des torpilles sous tous
les angles et à toutes les vitesses, sans que
le sous-marin soit obligé de diriger son
avant du côté du vaisseau qu'il veut atta-
quer. Les sous-marins américains seront
aussi pourvus d'un système permettant de
charger les tubes lance-torpilles en DlonQp.
Daily News, 17.2.
COMMANDEMENT
Autriche-Hongrie. — De Zurich, 16.2 : La
destitution de l'archiduc Frédéric consacre
la disgrâce où il était tombé depuis quelque
temps, et qui s'était manifestée, voici quel-
ques mois, lorsqu'il fut soumis au comman-
dement de fimdenburg. La nouvelle mesure
est plus grave encore ; l'Empereur, tout en
se réservant de l'employer à des missions
DE LA GUERRE
le-*-*, »B»)
E'r DES
%4i^Cngères
N° 357
Paris, 21 février 1917.
a
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
j. OPEBATIONS
Front "lien
'lut 'talien. - Du Stilser au Canso,
f'ige et st devenue plus vive malgré la
sus du le danger des avalanches. Au-des-
8us de de l'Ortler comme au-des-
- fe e ArIatIque, nos aviateurs ont été
fc? ^econ^lssance, et, sur leur route, ont
reconnaissance et, sur leur route, ont
4b 4ttu 6 avions ennemis. Des pilotes aus-
] de la marine ont jeté des bom-
Ubtrls sur Bnndisi et Valona ; les Caproni ita-
bù,Qt. 'D"t bombardé Trieste et ses fau-
(Jrgs. e, 1
it"i le Carso, les mortiers autri-
eris S opposent aux canons de marine
italiens et aux obusiers français qui lan-
d Projectiles contenant des gaz. Une
rjqiie
¡)¡'rr¡ièr nuit enleva aux Italiens leur
Altère îifT de tranchées dans la vallée
\*â Win!Pfa n^ à l'ouest de Dornberg. Les
fUs4 tro"h°ngroises ont été amélio-
f e la B 1 Isonzo supérieur, dans la Vallée
Vi. Ùrlenta et entre le massif du Pasubio
Ur, Coq; 711 rrn -"L.,
C<0^ ? Point inus troupes s emparèrent
t; rnf d'appui à la passe du Tonale à
C!lfers Co tres, là où ont été tirés les pre-
ter feu dans la guerre italienne.
Ces Cortibatc ont donné plus de 200 prison-
* Par«mi i uels 18 officiers, - (Adelt)
t rOtlt 9 l" 2
tal. - Le 12 février, un de
%p ,su,r ]p b exécuta un heureux coup de
sue ri, NomJj^s*tions russes près du vil-
Ítdr u lac :D yItchj, à trois kilomètres au
riKt i?Vl^ty. Les abris russes étaient
Gr:" Jt aCcide }posés sur un terrain large-
le üe Pe 11 et dérobés à notre vue.
pendanî t * notre préparation d'artil-
l"^rJie^t tr-oups d'assaut, parcoururent,
8 de fi i s' les 300 mètres qui les
IlQtr es lign- a position. Les deux pre-
erie furent prises, et, tandis que
trie airl î^n prises' et' tandis que
N* l da ns geait son tir, les assail-
Ie d'er. élan dépassèrent la deuxiè-
éiet if°n^ mètres. Les pertes
cfr,poSinlboiMam^!î?' car les - tranchées
de nS /'r.1 occupées. Nous nous
I,erni,es p de Pénétrer dans les positions
Our détruire le matériel et
^PPTree ^ve^ a!^ Se^èremS
Un 90 prisonniers, donnant
(li!\1'¡ e de sprit offensif que la longue
4r, POsItions n'a pas affaibli. -
fô, ns r) VOSsische Ztg., 16.2.
rr¡rt Ot DES OPERATIONS
mains &\1 Cdenta1. - La cote 185, à 2 kilo-
Automne 1915;
? e Massiges resta
0lls nord de Massiges resta
(e lKItte rtt aVons pu hier opérer une
grès fication de notre front sur
q, 4 Il~ Q u ~lir e étendrue de 2.600 et une
Ul*e éteS pagne' fut prise
profondeur de 800 mètres. Le nombre de
prisonniers est élevé : 837 hommes et 21
officiers. La hauteur était pour l'ennemi
très précieuse, permettant l'observation
vers l'ouest et le nord-ouest sur la région
de Tahure. La réussite de notre action est
due à notre préparation et aussi à l'élan de
la division de l'Allemagne centrale, qui
s'est déjà distinguée à diverses reprises.
Trois contre-attaques ennemies furent re-
ipoussées. L'aide de nos avions fut très pré-
cieuse durant toute la lutte. — (Eugen
Kalkschmidt) Frankt. Ztg., 17.2.
— Les combats au sud de Ripont se dé-
roulèrent sur le même terrain où Joffre sa-
crifia, dans l'automne 1915, des milliers de
soldats en d'inutiles attaques. Le 15 février,
les troupes allemandes se sont emparées
d'un ensemble de tranchées sur une éten-
due de 2 km. 1/2 et sur une profondeur de
près de 1.000 mètres, tranchées que les
Français tenaient depuis le 25 septembre
1915, et avaient fortifiées très solidement.
Dès le matin, l'artillerie avait bouleversé
les positions ennemies et dominé l'artillerie
française. A l'heure prescrite, les vagues
d'assaut allemandes se développèrent et
quatre lignes françaises furent - dépassées
dans un élan irrésistible. En certains
points, furent livrés des combats acharnés
à la grenade, à coups de crosse et de baïon-
nette. Séparés du reste de l'armée et déci-
més par le feu allemand, ensevelis dans
les tranchées et les abris, les Français
durent se rendre par groupes. Grâce à no-
tre excellente préparation d'artillerie, nos
pertes furent minimes. Les contre-attaques
françaises qui se déclanchèrent le soir et le
lendemain matin furent dispersées avec de
lourdes pertes pour l'ennemi. — Berlin.
Tagbl., 17.2 (matin).
— L'offensive victorieuse de nos troupes
dans la région de Ripont a eu lieu à la
place même que nous disputons à nos ad-
versaires français depuis l'automne 1914 ;
les combats qui commencèrent le 16 février
1915, et durèrent prés de 5 semaines, coû-
tèrent aux Français 45.000 morts et bles-
sés ; nos pertes étaient sérieuses. Six mois
après, c'était la grande offensive de Cham-
pagne, combinée avec l'offensive en Artois ;
nos lignes furent un peu déplacées vers le
nord, mais l'espoir formulé par le général
Joffre dans son ordre du jour du 14 sep-
tembre 1915, s'écroulait : notre front n'était
pas percé. Les combats de la Somme, l'été
dernier, n'ont fait que confirmer ce que
nous avions prouvé en Champagne et en
Artois. Nous ne doutons pas de l'esprit
combatif des meilleures troupes françaises
et nous apprécions à sa valeur la masse
des soldats mercenaires anglais ; mais
nous ne voulons pas exagérer leur impor-
tance. Les troupes allemandes sont tou-
jours prêtes à recevoir l'ennemi ainsi qu'il
convient ; le groupe des armées du Kron-
1JTÎnz tians la région de Ripont vient d'en
fournir une nouvelle preuve. Nos pertes
sont minimes : notre artillerie et nos esca-
drilles d'avions dominent le combat et per-
mettent d'épargner le sang de l'infanterie.
— (Moraht) Berlin. Tagbl., 17.2 (soir).
Front balkanique du Sud. — Sommes-
nous au début d'une tentative allemande
pour la reprise de Monastir ? Du moins de-
vons-nous enregistrer une nouvelle et mer-
veilleuse page de valeur italienne. A travers
le communiqué français, tellement sobre en
général d'allusions à notre activité en Macé-
doine, il apparaît que l'attitude cle nos trou-
pes a été vraiment admirable. Pour la pre-
mière fois, Italiens et Allemands se sont
rencontrés à visage découvert ; malgré les
conditions défavorables du terrain, nos sol-
dats ont bien soutenu le choc des vétérans
de Mackensen et de Falkenhayn. — Idea
Nazion., 16.2.
Considérations d'ensemble. — Depuis les
combats violents dans le secteur de Riga-
Mitau, au cours desquels nos troupes ont
arrêté, dans des conditions très dures, une
tentative de percée des Russes, nulle part
ne s'est produite une action de grande en-
vergure. Nous nous rapprochons tous les
jours de la date fixée par la presse étran-
gère pour le début de la campagne décisive
de 1917. L'activité intense des deux côtés
se manifestant en d'innombrables opérations
de reconnaissance, va toujours en augmen-
tant. La lutte est devenue particulièrement
vive sur le front anglais, jusqu'au sud de
la Somme, par conséquent ; de grandes
actions d'infanterie n'ont eu lieu qu'au nord
de la Somme, sur l'Ancre. Nos communi-
qués nous ont appris que l'infanterie an-
glaise, malgré des pertes importantes
n avait jusqu'ici remporté aucun succès es-
sentiel. L'évacuation de quelques tranchées
et du village de Grandcourt sont d'utiles cor-
rections du front qui servent à rendre nos
lignes plus fortes, encore que l'ennemi les
considère comme des succès. L'ennemi veut
percer notre front, nous l'en empêcherons
— Frankf. Ztg., 15.2.
MATERIEL
Etats-Unis. — De Washington, 16.2 :
M. Simon Lake a inventé un appareil
monté sur pivot, qui entre dans la super-
structure des sous-marins américains et
qui permet de lancer des torpilles sous tous
les angles et à toutes les vitesses, sans que
le sous-marin soit obligé de diriger son
avant du côté du vaisseau qu'il veut atta-
quer. Les sous-marins américains seront
aussi pourvus d'un système permettant de
charger les tubes lance-torpilles en DlonQp.
Daily News, 17.2.
COMMANDEMENT
Autriche-Hongrie. — De Zurich, 16.2 : La
destitution de l'archiduc Frédéric consacre
la disgrâce où il était tombé depuis quelque
temps, et qui s'était manifestée, voici quel-
ques mois, lorsqu'il fut soumis au comman-
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