Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 février 1917 14 février 1917
Description : 1917/02/14 (T5,N350). 1917/02/14 (T5,N350).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503291v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
\lIxrSTtRES DE LA GUERRE
(E"f.-A.\ 2' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
---- -
N° 350
Paris, H février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
r CRITIQUE DES OPERATIONS
\ft»nu°CCldjental- Depuis le nouvel an,
gles lses ont été avancées sur
mProfond fUr moyenne de 1.200 mètres,
gU/'lt. un front cIe 4 k. 800 ; c'est-à-dire
cv Par Une série de raids et d'escarmou-
nous llVons conquis cette année-ci
"l!ljt de tp
Ilrii J. e telTalll que nous en rapportait
0tf bietes nus apprennent que celles-ci ont
bien moindres. - Westminsl. Gaz., 9.2.
tt(" .len mnin i
— La prise ? Grandcourt est intéres-
: eF]P semble indiquer que les Alle-
ht, SI > se proposent de se replier de-ci, de-
ltt hUr les os-itions de défense en avant
cif.h uPaume ^rrn ont cessé de fortifier
[ne. :. le clut des opérations sur la Som-
---- fPliiliL n bs) Daily Chronicle, 10.2.
la t par leurs attaques dans la région de
iiciiC0rnrïïe ioc A -- _o..
leurs nn • .glais se proposent d'amé-
1 eurs Positions là où, après l'échec
de i ?■ §randP offensive de l'été dernier, elles
; nt Partiofn iA
que défavorables ; c'est
air,s" s'ex-ni ?14ent les efforts britanni-
^ans in
duV la vallée de l'Ancre. Le radio
anglais de Carnarvon déclare que la prise
Viiiaol>e Gran,d,court, dont l'éva-
~tin °n voionïle t est restée cachée aux
V;S durailfls jours, est une nouvelle
Ilir la route de Bapaume ; les An-
Sltiig nldS leurs écbecs de l'an passé ont
^'on ! établit leurs prétentions. Le radio de
Lyon le It qU'après la prise de Gran-
fî'l-ulg èv ft & ? noi â )rA P ! i -
laprise de Grand-
le nombre constatation reconquis
s'élève à COuragement que qui rév-le
plus le découpement que l'espoir du
f l~e trofè rnoral. des troupes allemandc
î Sn i. rï. ble rne hIver est toujours aUSSI
inébranlable qu'au début. Bien équipées,
bien ravitaillés, elles souffrent peu du
Qrf.lJffés les abris SUI' tout le front sont
ves Pàtr.hardie^ Sr?! nAiUr J,?ut le front sont
q4 ar d ,?• En d'innombrables
utues, accomplies par
ht)rtit COIrlSti et des éclaireurs, se révèle
t* nfPerm it ^mhatifripL?°s soldats, dans l'at-
S. iS >énem du printemps plO-
lç,, n- Ztg-, io 2u prinlemps
ses t italien d ensemble. - Sur le
les 2lfs et gîral Cadorna renforce
effllet1 -f 8 aie
J? tôf ^s Se prépare à attaquer, lors-
llra. Ôt il dU général Nivelle l'exigeront.
fclj^j enes haiices S fl! Trieste, plus il
f SUCCès, car les Alpes
clomc ?trau e neie< constituent pour son
fland ?à Ce) LS mep ii défense bien plus re-
les
Jllsqll'itll Fra.n es meilleurs ouvrages forti-
) APSw ent • Pas de grande offensive
1 16 L uP,eratl°ns conduites
Plil'tllt 1.111 {iLs SUr les deux rives de l'An-
Nous avons déjà
IllaatiOn en saillants que les
eSrfenSiv lVent adopter pour parer à
s s t Dr] e générale; Grandcourt, ré-
, Dar les Anglais, fut un de
8ail, ant8 Pendant la bataille de la
Somme. Tant que la butte de Warlencourt
et du Transloy, ainsi que les voies d'accès
par Serre et Miraumont sont aux mains
des Allemands, Bapaume n'est pas menacé.
Son importance a d'ailleurs diminué : si
en juillet Bapaume et Péronne étaient tom-
bés, le front allemand aurait dû se replier
sur la ligne Arras-Saint-Quentin, tandis que
maintenant les Allemands n'ont plus qu'à
occuper une ligne de repli, préparée depuis
des mois, et munie de saillants organisés
pour résister d'abord à une attaque géné-
rale et pour contre-attaquer ensuite aux
points propices. — (Stegemann) Bund, 11.2.
PERTES
Guerre aérienne. — Le radio de Paris,
du 7.2, 4 heures de l'après-midi, annonce
que huit avions ennemis ont été abattus.
On a déjà fait souvent remarquer que les
communiqués ennemis sur l'aviation sont
remplis d'erreurs et d'exagérations. Il
n'existe pas un seul « as » français, auquel
nous ne puissions démontrer que, dans bien
des cas, ses soi-disant victimes ont heu-
reusement atterri derrière nos lignes ; et
cela est surtout vrai pour le plus sou-
vent cité d'entre eux : le lieutenant Guyne-
mer. Il serait donc intéressant de connaître
où, le 6.2, le lieutenant Heurteaux a abattu
où, le 6.2, l'adjudant Casale son 5e et l'adju-
son 25' ,
dant Madon son 6e avion allemand, car
nous n'avons, ce jour-là, perdu qu'un seul
appareil qui n'est pas revenu d'un raid sur
Epinal. Nous pouvons, par contre, donner
des précisions sur les avions abattus par
nous. Ce sont deux biplans pourvus de mo-
teurs Rolls Royce de 260 chevaux, abattus
dans les Flandres, et un Nieuport, descendu
en Lorraine par un de nos avions de chasse.
— Vossische Ztg., 10.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Angleterre. — Il y a une coordination
tout à fait insuffisante entre les divers dé-
partements du Ministère de l'Intérieur an-
glais. Les déclarations contradictoires de
M. Bonar Law, de M. Prothero, Président
du Board of Agriculture et de Lord Devon-
port, Contrôleur des Vivres, suffisent à en
fournir la preuve. Ces déclarations portent
toutes sur la question, vraiment essentielle,
de la pomme de terre. Il faudrait que l'en-
tente entre les autorités fût faite et procla-
mée sur cette question et en ce sens : d'une
part, il faut, pour le bien public, fixer un
prix maximum sur les denrées existantes ;
d'autre part, il ne faut pas fixer de tarif qui
engage l'avenir, et cela dans l'intérêt de
l'agriculture, car ce tarif dépendra de plu-
sieurs conditions, dont quelques-unes chan-
geantes, auxquelles seuls les experts se con-
naissent Pour toutes les denrées, tout ta-
rif imposé par l'autorité supérieure, ne peut
avoir qu'une valeur temporaire. Le minis-
tère de l'Agriculture n'est pas au point; il
serait grand temps qu'il y fût, car l'alimen-
tation du pays est une des questions cardi-
nales de la guerre, et le développement de
la production nationale un problème dé
toute urgence. — (Ed.) Westminst. Gaz., 9.2.
Les colonies italiennes d'Afrique dispo-
sent d'une énorme quantité de bétail qui
pourrait très bien fournir en partie notre
consommation ; elles pourraient aussi nous
approvisionner largement en céréales, en
graisses animales et végétales, en laine
miel et tant d'autres choses aussi utiles
qu'indispensables. Personne n'a encore pen-
sé aux grandes disponibilités qui existent
dans nos colonies, pas même pour les be-
soins militaires qui chez nous, se satisfont
si rapidement et si promptement par voie
de réquisition. — Corr. d'Italia, 11.2.
Colombie. — Le Parlement de Colombie
a approuvé une loi pour faciliter l'explora-
tion des riches gisements de pétrole du pays.
— Estado de Sao Paulo, 11.1.
MAIN-D'ŒUVRE
Après la guerre, la main-d'œuvre man-
quera en Europe. Notre continent sera ap-
pauvri d'environ 15 millions de travailleurs
Il n'y a sur la terre qu'un réservoir d'hom-
mes qui puisse les remplacer : la Chine. On
commence à y puiser. La France emploie
des Indo-Chinois dans des fabriques de
munitions et des entreprises agricoles. On
n'en est pas absolument satisfait. Si l'on
en croit les plaintes de certains écrivains
français, ces jaunes essaiment d'une façon
inquiétante pour la pureté de la race fran-
çaise. L'Angleterre est sur le point de trans-
porter chez elle, de Tche Fou et Weï Haï
Weï, cinquante mille coolies chinois qu'elle
fera travailler dans ses usines de guerre.
En Russie, le coolie chinois est en quel-
que sorte chez lui. Il inonde la Sibérie,
travaille dans les mines et les entre-
prises agricoles de Finlande et rend de
grands services dans les usines de guerre
du Sud. Au Danemark, la question de
la main-d'œuvre chinoise a été agitée
au mois de décembre dernier. Aux Etats-
Unis la question n'a pas encore été réso-
lue. En Allemagne, que ferons-nous ? Il est
fort possible que nous utilisions, nous
aussi, .les Chinois comme ouvriers agrico-
les. C'est l'Etat seul qui devrait les faire
venir et les répartir dans le pays. Ils nous
arriveront par le transsibérien et nous les
emploierons à faire valoir nos provinces de
l'Est et les pays avoisinants rattachés à
l'Empire par d'étroits liens d'intérêt. Le
Chinois du Nord est plus docile, plus sobre
et même plus propre que le Polonais, le Ga-
licien ou l'Italien. On en tire ce que l'on
veut quand on sait bien le traiter. Nos
excellentes relations avec la Chine nous
permettent d'espérer que cette question des
travailleurs chinois sera réglée sans diffi-
culté. - (Erich von Salzmann) Vossische
Ztg., 8.2.
(E"f.-A.\ 2' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
---- -
N° 350
Paris, H février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
r CRITIQUE DES OPERATIONS
\ft»nu°CCldjental- Depuis le nouvel an,
gles lses ont été avancées sur
mProfond fUr moyenne de 1.200 mètres,
gU/'lt. un front cIe 4 k. 800 ; c'est-à-dire
cv Par Une série de raids et d'escarmou-
nous llVons conquis cette année-ci
"l!ljt de tp
Ilrii J. e telTalll que nous en rapportait
0tf bietes nus apprennent que celles-ci ont
bien moindres. - Westminsl. Gaz., 9.2.
tt(" .len mnin i
— La prise ? Grandcourt est intéres-
: eF]P semble indiquer que les Alle-
ht, SI > se proposent de se replier de-ci, de-
ltt hUr les os-itions de défense en avant
cif.h uPaume ^rrn ont cessé de fortifier
[ne. :. le clut des opérations sur la Som-
---- fPliiliL n bs) Daily Chronicle, 10.2.
la t par leurs attaques dans la région de
iiciiC0rnrïïe ioc A -- _o..
leurs nn • .glais se proposent d'amé-
1 eurs Positions là où, après l'échec
de i ?■ §randP offensive de l'été dernier, elles
; nt Partiofn iA
que défavorables ; c'est
air,s" s'ex-ni ?14ent les efforts britanni-
^ans in
duV la vallée de l'Ancre. Le radio
anglais de Carnarvon déclare que la prise
Viiiaol>e Gran,d,court, dont l'éva-
~tin °n voionïle t est restée cachée aux
V;S durailfls jours, est une nouvelle
Ilir la route de Bapaume ; les An-
Sltiig nldS leurs écbecs de l'an passé ont
^'on ! établit leurs prétentions. Le radio de
Lyon le It qU'après la prise de Gran-
fî'l-ulg èv ft & ? noi â )rA P ! i -
laprise de Grand-
le nombre constatation reconquis
s'élève à COuragement que qui rév-le
plus le découpement que l'espoir du
f l~e trofè rnoral. des troupes allemandc
î Sn i. rï. ble rne hIver est toujours aUSSI
inébranlable qu'au début. Bien équipées,
bien ravitaillés, elles souffrent peu du
Qrf.lJffés les abris SUI' tout le front sont
ves Pàtr.hardie^ Sr?! nAiUr J,?ut le front sont
q4 ar d ,?• En d'innombrables
utues, accomplies par
ht)rtit COIrlSti et des éclaireurs, se révèle
t* nfPerm it ^mhatifripL?°s soldats, dans l'at-
S. iS >énem du printemps plO-
lç,, n- Ztg-, io 2u prinlemps
ses t italien d ensemble. - Sur le
les 2lfs et gîral Cadorna renforce
effllet1 -f 8 aie
J? tôf ^s Se prépare à attaquer, lors-
llra. Ôt il dU général Nivelle l'exigeront.
fclj^j enes haiices S fl! Trieste, plus il
f SUCCès, car les Alpes
clomc ?trau e neie< constituent pour son
fland ?à Ce) LS mep ii défense bien plus re-
les
Jllsqll'itll Fra.n es meilleurs ouvrages forti-
) APSw ent • Pas de grande offensive
1 16 L uP,eratl°ns conduites
Plil'tllt 1.111 {iLs SUr les deux rives de l'An-
Nous avons déjà
IllaatiOn en saillants que les
eSrfenSiv lVent adopter pour parer à
s s t Dr] e générale; Grandcourt, ré-
, Dar les Anglais, fut un de
8ail, ant8 Pendant la bataille de la
Somme. Tant que la butte de Warlencourt
et du Transloy, ainsi que les voies d'accès
par Serre et Miraumont sont aux mains
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Son importance a d'ailleurs diminué : si
en juillet Bapaume et Péronne étaient tom-
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sur la ligne Arras-Saint-Quentin, tandis que
maintenant les Allemands n'ont plus qu'à
occuper une ligne de repli, préparée depuis
des mois, et munie de saillants organisés
pour résister d'abord à une attaque géné-
rale et pour contre-attaquer ensuite aux
points propices. — (Stegemann) Bund, 11.2.
PERTES
Guerre aérienne. — Le radio de Paris,
du 7.2, 4 heures de l'après-midi, annonce
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On a déjà fait souvent remarquer que les
communiqués ennemis sur l'aviation sont
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n'existe pas un seul « as » français, auquel
nous ne puissions démontrer que, dans bien
des cas, ses soi-disant victimes ont heu-
reusement atterri derrière nos lignes ; et
cela est surtout vrai pour le plus sou-
vent cité d'entre eux : le lieutenant Guyne-
mer. Il serait donc intéressant de connaître
où, le 6.2, le lieutenant Heurteaux a abattu
où, le 6.2, l'adjudant Casale son 5e et l'adju-
son 25' ,
dant Madon son 6e avion allemand, car
nous n'avons, ce jour-là, perdu qu'un seul
appareil qui n'est pas revenu d'un raid sur
Epinal. Nous pouvons, par contre, donner
des précisions sur les avions abattus par
nous. Ce sont deux biplans pourvus de mo-
teurs Rolls Royce de 260 chevaux, abattus
dans les Flandres, et un Nieuport, descendu
en Lorraine par un de nos avions de chasse.
— Vossische Ztg., 10.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Angleterre. — Il y a une coordination
tout à fait insuffisante entre les divers dé-
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glais. Les déclarations contradictoires de
M. Bonar Law, de M. Prothero, Président
du Board of Agriculture et de Lord Devon-
port, Contrôleur des Vivres, suffisent à en
fournir la preuve. Ces déclarations portent
toutes sur la question, vraiment essentielle,
de la pomme de terre. Il faudrait que l'en-
tente entre les autorités fût faite et procla-
mée sur cette question et en ce sens : d'une
part, il faut, pour le bien public, fixer un
prix maximum sur les denrées existantes ;
d'autre part, il ne faut pas fixer de tarif qui
engage l'avenir, et cela dans l'intérêt de
l'agriculture, car ce tarif dépendra de plu-
sieurs conditions, dont quelques-unes chan-
geantes, auxquelles seuls les experts se con-
naissent Pour toutes les denrées, tout ta-
rif imposé par l'autorité supérieure, ne peut
avoir qu'une valeur temporaire. Le minis-
tère de l'Agriculture n'est pas au point; il
serait grand temps qu'il y fût, car l'alimen-
tation du pays est une des questions cardi-
nales de la guerre, et le développement de
la production nationale un problème dé
toute urgence. — (Ed.) Westminst. Gaz., 9.2.
Les colonies italiennes d'Afrique dispo-
sent d'une énorme quantité de bétail qui
pourrait très bien fournir en partie notre
consommation ; elles pourraient aussi nous
approvisionner largement en céréales, en
graisses animales et végétales, en laine
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qu'indispensables. Personne n'a encore pen-
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dans nos colonies, pas même pour les be-
soins militaires qui chez nous, se satisfont
si rapidement et si promptement par voie
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Colombie. — Le Parlement de Colombie
a approuvé une loi pour faciliter l'explora-
tion des riches gisements de pétrole du pays.
— Estado de Sao Paulo, 11.1.
MAIN-D'ŒUVRE
Après la guerre, la main-d'œuvre man-
quera en Europe. Notre continent sera ap-
pauvri d'environ 15 millions de travailleurs
Il n'y a sur la terre qu'un réservoir d'hom-
mes qui puisse les remplacer : la Chine. On
commence à y puiser. La France emploie
des Indo-Chinois dans des fabriques de
munitions et des entreprises agricoles. On
n'en est pas absolument satisfait. Si l'on
en croit les plaintes de certains écrivains
français, ces jaunes essaiment d'une façon
inquiétante pour la pureté de la race fran-
çaise. L'Angleterre est sur le point de trans-
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Weï, cinquante mille coolies chinois qu'elle
fera travailler dans ses usines de guerre.
En Russie, le coolie chinois est en quel-
que sorte chez lui. Il inonde la Sibérie,
travaille dans les mines et les entre-
prises agricoles de Finlande et rend de
grands services dans les usines de guerre
du Sud. Au Danemark, la question de
la main-d'œuvre chinoise a été agitée
au mois de décembre dernier. Aux Etats-
Unis la question n'a pas encore été réso-
lue. En Allemagne, que ferons-nous ? Il est
fort possible que nous utilisions, nous
aussi, .les Chinois comme ouvriers agrico-
les. C'est l'Etat seul qui devrait les faire
venir et les répartir dans le pays. Ils nous
arriveront par le transsibérien et nous les
emploierons à faire valoir nos provinces de
l'Est et les pays avoisinants rattachés à
l'Empire par d'étroits liens d'intérêt. Le
Chinois du Nord est plus docile, plus sobre
et même plus propre que le Polonais, le Ga-
licien ou l'Italien. On en tire ce que l'on
veut quand on sait bien le traiter. Nos
excellentes relations avec la Chine nous
permettent d'espérer que cette question des
travailleurs chinois sera réglée sans diffi-
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