Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 février 1917 13 février 1917
Description : 1917/02/13 (T5,N349). 1917/02/13 (T5,N349).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503290f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
No 349
BlSrtnES DE LA GUERRE
LA GUERBE
ET DES
%Mte'VES
_J^ANGÈRES
Paris, 13 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires étrangères.
GESTIONS MILITAIRES
MATERIEL
"I:,¡llQ e 9 SOUs-marine. — Dans le Giorn.
'J,I\,' a 9.2, M. Romeo Gallenga, député,
UI 150 ou 200 unités la flotte sous-
fer PtW artJsP0Se l'Allemagne ; une
\"&e e de ces, navires seraient, à
es submersibles de fort ton-
1.51 Eu! -' fOIldant sur des propos tenus par
il rj'G\V et amiral von Tirpitz en pre-
d) "e d'un emment homme d'Etat italien,
dits s années, au su j et des cré-
d a Plusi au sujet des cré-
i(lJs')[¡Q;.¡es par l'Allemagne à la flotte
Soi, rriarlnp a^nt la guerre et sur une
de \,
r-T™'1 parue en 1908, il
VI '1; lrJngUe 1 Allemagne se préparait de-
toi, ''gternn a la .guerre sous-marine ;
Pr^n dfp!¡j Ps il la guerre sous-marine
W i 'Puis ni de dix ans elle étudiait et
[lit
des submersibles de fort ton-
le but d'attaquer non seulement
kur .- ,
Cle guerre, mais encore les
11'lf\ df' Gn,tIques de la flotte marchande ;
des longtemps, les meilleurs tech-
: ~'Puis~ i smps, les meilleurs tech-
des nations destinées à combattre
gîle connaissaient le péril
r'M]rJlénono?io clairement ; enfin, que
l' uune , fois de plus, fait preuve
a s-e Une fois de plus, faIt qu'elle
^or p
;i "f/^trainf® a la guerre par de pures
fJiH s d ralée à la guerre par de pures
r/ r, Q'o e defense. On pourrait aussi mé-
rJh f-L aJ'«uto Gallenga, sur l'indolence
'{\'ille qui avalent la charge de la défense
NU-fn e 'tes FHt
4 ? ; mais if n'appartenant pas à la
serait les récriminations sont inu-
rpn7SUrde de supposer que
îra à ,vaincre toutes les
S if6» matérieetJies résultant toutes les
biocn, résultant de fexten-
Prlf:!'r'e ter ocus. De même que dans la
qU'af{ste, l'extension du front ne
fî^Ot H,^ffaibiiri! a ligne de résistance, de
î01 11 est fivi
Dili S-l11a.rïn éVIdent que, dans la guerre,
^ife , ~e
H°rist?m» Wlnes ensSiu ^nsion du blocus doit
v de l'action. En tout cas,
n x
tari et VeIllent avec une admirable
a mer sauront conserver la maîtrise
Jïier.
Po Les o
N défYeIls employés par les Anglais
se éfe ildre devant nos sous-marins
vons o très tout à fait inefficaces. Nous
l10s 18 er fait inefficaces. Nous
s sous-marins ; mais
ViOIQtlOYalesn !înl; qUement dues aux mesu-
dprises par nos ennemis en
VM ? ation s droIt des gens ; c'est ainsi que
ont été éperonnés
tjfîhJ'ri ^» ont été éperonnés
•corêtég de commerce qui s'étaient
n avires 1 ® commerce qui s'étaient
issant à l'ordre donné
R^P f/8 ^tteïîî^^dan5lt du sous-marin. Les An-
I: ^iem
titsv\- deemtePrise cependant beaucoup de la
It, b erllier f e Contre les sous-marins.
it- der, î r fure? nt
«x Plat mis en service de pe-
t:rlr: d'i,mP0urvus d'un moteur
canon léger à tir ra-
et conSgtrués itS ll ^ur la plupart en Amé-
et L ruit~; Pour la pl-tipart en Amé-
to,p,, Ile ne devait les atteindre
Wr. ll, leur construction plate
offrant peu de prise et leur vitesse gênant
la précision du tir de l'adversaire. Mais ces
bateaux tiennent difficilement la mer, et
leur tir en est rendu incertain. Nos sous-
marins, armés de canons à tir rapide, peu-
vent donc se défendre contre eux avec suc-
cès. Les inventeurs anglais et américains
se sont efforcés de rechercher ce qui pour-
rait diminuer l'effet de nos torpilles ou
détruire nos sous-marins. On a multiplié
les cloisons étanches sur les cuirassés et
les torpilleurs, on a pourvu les navires de
filets protecteurs, considérés depuis long-
temps comme inutilisables. Les entrées des
ports, des passages, ont été fermées par des
filets métalliques ; des barrages ont été
réalisés en mer par des mines. Mais toutes
ces tentatives dirigées contre nos sous-ma-
rins restèrent le plus souvent sans effet.
On ne parvint à nuire à notre flotte sous-
marine qu'en abusant des pavillons neu-
tres, en masquant des bateaux de pêche,
qu'en ag'ssant en violation du droit des
gens. — Nordd. Alla. Ztq., 9.2.
Autriche. — On rapporte que, dans le
secteur de l'armée von Arx (dans les mon-
tagnes à la frontière de Moldavie) les Autri-
chiens, pour parer à la rigueur exception-
nelle de la température, se servent aux
premières lignes (de radiateurs, de ces petits
prismes peu visibles qui avec leurs tuyaux
creux sont d'excellents amis dont on ne se
sépare ni pendant les transports en chemin
de fer, ni au cantonnement, ni dans les
abris. Entourés d'une rangée de briques,
ces petits poêles réchauffent même les en-
droits à ciel ouvert » ; on n'y épargne pas
non plus les fourrures, les bottes, etc., des-
tinées à protéger les soldats contre le froid.
— (Col. Egli) Basler Nachr., 10.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION INDUSTRIELLE
France. — En contraste frappant avec
l'inertie des Etats-Unis, la France dépense
en ce moment des millions pour développer
la houille blanche des Alpes, des Pyrénées
et du Massif Central. C'est la guerre qui a
poussé la France à développer ainsi ses
ressources hydrauliques, pour les usines à
munitions et à produits chimiques. Dans
la vallée de la Durance, on construit des
usines de 74.000 chevaux-vapeur pour l'in-
dustrie électro-chimique, et, au-dessus de
Modane, une des plus grandes usines chimi-
ques de France va utiliser bientôt des chu-
tes d'eau de 120.000 HP. Le projet le plus
ambitieux est d'amener des Alpes l'énergie
électrique pour Paris. Une digue de 75 mè-
tres de haut à Génissiat sur le Rhône, re-
foulant l'eau sur un parcours de 22 km.,
jusqu'à la frontière suisse, fournira 325.000
HP et 240.000 kilowatts. La ligne de trans-
mission aura 500 km. de long. Cette entre-
prise seule économisera 1.800.000 tonnes de
charbon sur les 20.000.000 que la France a
à importer par an. C'est un exemple- à sui-
vre aux Etats-Unis. - (Ed.) Washinqt.
Post, 15.1.
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. — L'ambassade de Grande-Bre-
tagne a reçu un ordre de son Gouverne-
ment autorisant l'Espagne à exporter 15.000
tonnes d'oranges et citrons. Le ministre es-
pagnol des Affaires Etrangères va porter
cette autorisation à la connaissance dès ex-
portateurs de fruits - - Gaceta del Norte, 1.2.
— D'après des représentants de commer-
ce de Valence, il reste encore à exporter
dans cette ville, outre d'autres quantités de
produits agricoles, environ 2.500.000 cais-
ses d'oranges, 800.000 pipes de vin et
300.000 à 400.000 d'huile. Le riz pourra être
expédié en partie en Argentine et à Cuba.
— Correo Espanol, 2.2.
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. -
PRESSE NORVÉGIENNE. — De- Christiania : Le
public a accueilli avec calme la déclaration
allemande ; et l'opinion de la presse s'expri-
me sur un ton modéré. Seule, la Norges
Sjofarlstidende estime que la campagne alle-
mande est destinée à entraver la naviga-
tion des neutres, et qu'il ne sera que trop
naturel de s'attendre à une protestation
énergique des gouvernements neutres con-
tre un blocus qui ne saurait exister que
sur le papier. L'Aftenposlen et le Dagblad
recommandent le. sang-froid., Ce dernier
journal ne pense pas que la situation de la
navigation norvégienne puisse s'aggraver
encore davantage du fait des nouvelles me-
naces. Certains milieux financiers préco-
nisaient la fermeture de la Bourse pour
éviter une panique sur les valeurs mari-
times, mais la séance est restée calme et
l'on s'est borné à établir un seul cours par
jour. Au Storting. le ministre des Finances
a dit que la réalisation du blocus pourrait
devenir dangereuse pour les finances de
la Norvège et il a recommandé aux diffé-
rents services d'éviter toutes les dépenses
non indispensables. Les vapeurs Bergen-
Newcastle ont interrompu leur trafic au
grand ennui des voyageurs venus de Ha-
paranda. Le paquebot Kristiciniafiord, qui
devait lever l'ancre à midi pour New-York,
via Kirkwall. n'est pas parti. Des démar-
ches seront faites auprès de l'Angleterre
pour obtenir le retrait de l'obligation de
passer a. Kirkwall afin de pouvoir éviter la
zone périlleuse. La poste annonce qu'elle
n'accepte provisoirement plus de courrier
pour l'Angleterre. Les armateur hésitent
sur la conduite à tenir.Politiken (dan.), 2.2.
PRESSE DANOISE. — Les cercles commer-
ciaux et maritimes se préoccupent vive-
ment du blocus de l'Angleterre [sic] par
l'Allemagne. On préfère ne pas exprimer
d'opinion sur la question avant d'être en
possession de renseignements plus précis;
BlSrtnES DE LA GUERRE
LA GUERBE
ET DES
%Mte'VES
_J^ANGÈRES
Paris, 13 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires étrangères.
GESTIONS MILITAIRES
MATERIEL
"I:,¡llQ e 9 SOUs-marine. — Dans le Giorn.
'J,I\,' a 9.2, M. Romeo Gallenga, député,
UI 150 ou 200 unités la flotte sous-
fer PtW artJsP0Se l'Allemagne ; une
\"&e e de ces, navires seraient, à
es submersibles de fort ton-
1.51 Eu! -' fOIldant sur des propos tenus par
il rj'G\V et amiral von Tirpitz en pre-
d) "e d'un emment homme d'Etat italien,
dits s années, au su j et des cré-
d a Plusi au sujet des cré-
i(lJs')[¡Q;.¡es par l'Allemagne à la flotte
Soi, rriarlnp a^nt la guerre et sur une
de \,
r-T™'1 parue en 1908, il
VI '1; lrJngUe 1 Allemagne se préparait de-
toi, ''gternn a la .guerre sous-marine ;
Pr^n dfp!¡j Ps il la guerre sous-marine
W i 'Puis ni de dix ans elle étudiait et
[lit
des submersibles de fort ton-
le but d'attaquer non seulement
kur .- ,
Cle guerre, mais encore les
11'lf\ df' Gn,tIques de la flotte marchande ;
des longtemps, les meilleurs tech-
: ~'Puis~ i smps, les meilleurs tech-
des nations destinées à combattre
gîle connaissaient le péril
r'M]rJlénono?io clairement ; enfin, que
l' uune , fois de plus, fait preuve
a s-e Une fois de plus, faIt qu'elle
^or p
;i "f/^trainf® a la guerre par de pures
fJiH s d ralée à la guerre par de pures
r/ r, Q'o e defense. On pourrait aussi mé-
rJh f-L aJ'«uto Gallenga, sur l'indolence
'{\'ille qui avalent la charge de la défense
NU-fn e 'tes FHt
4 ? ; mais if n'appartenant pas à la
serait les récriminations sont inu-
rpn7SUrde de supposer que
îra à ,vaincre toutes les
S if6» matérieetJies résultant toutes les
biocn, résultant de fexten-
Prlf:!'r'e ter ocus. De même que dans la
qU'af{ste, l'extension du front ne
fî^Ot H,^ffaibiiri! a ligne de résistance, de
î01 11 est fivi
Dili S-l11a.rïn éVIdent que, dans la guerre,
^ife , ~e
H°rist?m» Wlnes ensSiu ^nsion du blocus doit
v de l'action. En tout cas,
n x
tari et VeIllent avec une admirable
a mer sauront conserver la maîtrise
Jïier.
Po Les o
N défYeIls employés par les Anglais
se éfe ildre devant nos sous-marins
vons o très tout à fait inefficaces. Nous
l10s 18 er fait inefficaces. Nous
s sous-marins ; mais
ViOIQtlOYalesn !înl; qUement dues aux mesu-
dprises par nos ennemis en
VM ? ation s droIt des gens ; c'est ainsi que
ont été éperonnés
tjfîhJ'ri ^» ont été éperonnés
•corêtég de commerce qui s'étaient
n avires 1 ® commerce qui s'étaient
issant à l'ordre donné
R^P f/8 ^tteïîî^^dan5lt du sous-marin. Les An-
I: ^iem
titsv\- deemtePrise cependant beaucoup de la
It, b erllier f e Contre les sous-marins.
it- der, î r fure? nt
«x Plat mis en service de pe-
t:rlr: d'i,mP0urvus d'un moteur
canon léger à tir ra-
et conSgtrués itS ll ^ur la plupart en Amé-
et L ruit~; Pour la pl-tipart en Amé-
to,p,, Ile ne devait les atteindre
Wr. ll, leur construction plate
offrant peu de prise et leur vitesse gênant
la précision du tir de l'adversaire. Mais ces
bateaux tiennent difficilement la mer, et
leur tir en est rendu incertain. Nos sous-
marins, armés de canons à tir rapide, peu-
vent donc se défendre contre eux avec suc-
cès. Les inventeurs anglais et américains
se sont efforcés de rechercher ce qui pour-
rait diminuer l'effet de nos torpilles ou
détruire nos sous-marins. On a multiplié
les cloisons étanches sur les cuirassés et
les torpilleurs, on a pourvu les navires de
filets protecteurs, considérés depuis long-
temps comme inutilisables. Les entrées des
ports, des passages, ont été fermées par des
filets métalliques ; des barrages ont été
réalisés en mer par des mines. Mais toutes
ces tentatives dirigées contre nos sous-ma-
rins restèrent le plus souvent sans effet.
On ne parvint à nuire à notre flotte sous-
marine qu'en abusant des pavillons neu-
tres, en masquant des bateaux de pêche,
qu'en ag'ssant en violation du droit des
gens. — Nordd. Alla. Ztq., 9.2.
Autriche. — On rapporte que, dans le
secteur de l'armée von Arx (dans les mon-
tagnes à la frontière de Moldavie) les Autri-
chiens, pour parer à la rigueur exception-
nelle de la température, se servent aux
premières lignes (de radiateurs, de ces petits
prismes peu visibles qui avec leurs tuyaux
creux sont d'excellents amis dont on ne se
sépare ni pendant les transports en chemin
de fer, ni au cantonnement, ni dans les
abris. Entourés d'une rangée de briques,
ces petits poêles réchauffent même les en-
droits à ciel ouvert » ; on n'y épargne pas
non plus les fourrures, les bottes, etc., des-
tinées à protéger les soldats contre le froid.
— (Col. Egli) Basler Nachr., 10.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION INDUSTRIELLE
France. — En contraste frappant avec
l'inertie des Etats-Unis, la France dépense
en ce moment des millions pour développer
la houille blanche des Alpes, des Pyrénées
et du Massif Central. C'est la guerre qui a
poussé la France à développer ainsi ses
ressources hydrauliques, pour les usines à
munitions et à produits chimiques. Dans
la vallée de la Durance, on construit des
usines de 74.000 chevaux-vapeur pour l'in-
dustrie électro-chimique, et, au-dessus de
Modane, une des plus grandes usines chimi-
ques de France va utiliser bientôt des chu-
tes d'eau de 120.000 HP. Le projet le plus
ambitieux est d'amener des Alpes l'énergie
électrique pour Paris. Une digue de 75 mè-
tres de haut à Génissiat sur le Rhône, re-
foulant l'eau sur un parcours de 22 km.,
jusqu'à la frontière suisse, fournira 325.000
HP et 240.000 kilowatts. La ligne de trans-
mission aura 500 km. de long. Cette entre-
prise seule économisera 1.800.000 tonnes de
charbon sur les 20.000.000 que la France a
à importer par an. C'est un exemple- à sui-
vre aux Etats-Unis. - (Ed.) Washinqt.
Post, 15.1.
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. — L'ambassade de Grande-Bre-
tagne a reçu un ordre de son Gouverne-
ment autorisant l'Espagne à exporter 15.000
tonnes d'oranges et citrons. Le ministre es-
pagnol des Affaires Etrangères va porter
cette autorisation à la connaissance dès ex-
portateurs de fruits - - Gaceta del Norte, 1.2.
— D'après des représentants de commer-
ce de Valence, il reste encore à exporter
dans cette ville, outre d'autres quantités de
produits agricoles, environ 2.500.000 cais-
ses d'oranges, 800.000 pipes de vin et
300.000 à 400.000 d'huile. Le riz pourra être
expédié en partie en Argentine et à Cuba.
— Correo Espanol, 2.2.
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. -
PRESSE NORVÉGIENNE. — De- Christiania : Le
public a accueilli avec calme la déclaration
allemande ; et l'opinion de la presse s'expri-
me sur un ton modéré. Seule, la Norges
Sjofarlstidende estime que la campagne alle-
mande est destinée à entraver la naviga-
tion des neutres, et qu'il ne sera que trop
naturel de s'attendre à une protestation
énergique des gouvernements neutres con-
tre un blocus qui ne saurait exister que
sur le papier. L'Aftenposlen et le Dagblad
recommandent le. sang-froid., Ce dernier
journal ne pense pas que la situation de la
navigation norvégienne puisse s'aggraver
encore davantage du fait des nouvelles me-
naces. Certains milieux financiers préco-
nisaient la fermeture de la Bourse pour
éviter une panique sur les valeurs mari-
times, mais la séance est restée calme et
l'on s'est borné à établir un seul cours par
jour. Au Storting. le ministre des Finances
a dit que la réalisation du blocus pourrait
devenir dangereuse pour les finances de
la Norvège et il a recommandé aux diffé-
rents services d'éviter toutes les dépenses
non indispensables. Les vapeurs Bergen-
Newcastle ont interrompu leur trafic au
grand ennui des voyageurs venus de Ha-
paranda. Le paquebot Kristiciniafiord, qui
devait lever l'ancre à midi pour New-York,
via Kirkwall. n'est pas parti. Des démar-
ches seront faites auprès de l'Angleterre
pour obtenir le retrait de l'obligation de
passer a. Kirkwall afin de pouvoir éviter la
zone périlleuse. La poste annonce qu'elle
n'accepte provisoirement plus de courrier
pour l'Angleterre. Les armateur hésitent
sur la conduite à tenir.Politiken (dan.), 2.2.
PRESSE DANOISE. — Les cercles commer-
ciaux et maritimes se préoccupent vive-
ment du blocus de l'Angleterre [sic] par
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