Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 février 1917 12 février 1917
Description : 1917/02/12 (T5,N348). 1917/02/12 (T5,N348).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503289s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
e ~~iPÈ pIES nE' LA GUERRE
nRES DE LA GUERRE
1 ^,i^, rGUBBBE
Er DES
¡'fA!RES £TIIANGÈRES
-
o 348
Paris, 12 lévrier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Liions MILITAIRES
r OPERATIONS
\,";:\l'' oriental. - Le froid a restreint
J'I;;jlde ganterie sur tout le front
ii m,nei! Baltique à la mer Noire. Le
rlère du front n'en est que
Le gain en effectIfs sur le front
/1(J]S Hitro durant les quatre derniers
JJtfJl de Hlga à Stanislau, a été sensible-
Pànk<-s en par les formations nouvelles
ïJon Jes pertp DObroudja et en Moldavie, et
iivr-r du erte.s subies. Malgré l'augmenta-
eii ^re,,J! des batteries, grâce aux
I:T¡ 'L ,°11::; ri", l' Ü -
,'-\qjo "j étranger, malgré la mise
¡jo/'Üé dU de canons de marine, la supé-
r'orif/ des p, !fanc^es centrales en artille-
'est ^rméP
filv ée depuis septembre dernier,
l~ sContestable. Le commandement
se/'Q'l-i! ell référant à cette situation, refu-
lit-itit
fj If*.!i'1 ri t e m rit c lp e r à la grande offensive
fi Préparée par l'Entente ? Une
Jjjuin de Riga aux Bouches du
Daîe Paraît bien difficile, le front rou-
t particulièrement vulnérable. La
r rus
ir russe de se défendre sur le Séreth
re$• J'évèl e plus en plus ; les mesures pri-
-s; evèlent les craintes de nos adversai-
/Jartout
§fanr>ouveieIr\ère le front ont lieu de
pr:l¡t dOUvements de troupes, principale-
a Jlnt ?~s la régidn de Galatz. C'est là le
Pojnt faible li front russe, dont l'étendue,
trien-tf Pa e d front. russe, dont l'étendue,
4Qct-u e r SUite de la défaite roumaine,
flg, le nombre de soldats qu'elle
"lser la Russie- (Emil Oplatka)
- 1 7.2 -
fVl ALNTLR,
Ql Vràllque, maintenant, la Bessarabie
mplacée, la Russie commence
Un ?°US sérieux à la Rouma-
e5"rière le front S'opèrent d'incessants
04 s °Pèrent d'incessants
lficju,, erri ents de troupes, et dans la région
î°rts on ta constaté l'arrivée de ren-
ie' im Porta n s. Le manque d'hommes se
SantdJe plus Jp^ n plus sentir dans la Rus-
e oi^,Qsi-inép ? le recrutement de-
Vf:i.entqplus brutai < le commandement de-
leVé e au G U al et le commandement de-
Nnaeau Gonvrnement de permettre la
HOlls e transp mtes en Finlande. Pour assu-
IOl} , on a r or des troupes et des muni-
cbQg, ieJ la restrefî? nf pour un temps assez
fil voyageurs et des mar-
'choléra se répand malgré le
Moldave les
au/USSes ayant prêté trop
peu dl.a.tt""tion aux premiers cas qui se
d1* e^reth tés dTam. i f delta du Danube. Sur
sen i
t0tiharJule arm^ plUS un seul homme
Vehue roumame et la Molda-
h t> » n? province russe. -
(Léonard Adelt) Berlin Taflrbl., id,
32' r^ont *u 1l,kam
Premi^u Sud. — En Macédoi-
, depuis le début
-wM fc^e' des troupes françaises et
Stt!s Ollll gr°ises f* ® sont trouvées aux
d du lac d'ÜChrida ; les Fran-
pri^ au .S,usb^i un échec sensible. — lbid.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front balkanique, — Par la nature de sa
contribution en hommes, depuis le début
de la guerre, et par sa position géographi-
que, l'Italie est, de toutes les Puissances
de l'Entente, la mieux en mesure d'inter-
venir dans les Balkans avec des forces
importantes. Elle a manifesté jusqu'ici
une certaine répugnance à le faire. Mais,
aujourd'hui que l'Entente a prononcé la
condamnation de la Turquie, l'Italie sera
sans doute la principale bénéficiaire. Aussi
faut-il s'attendre à une action vigoureuse
de l'Entente et en particulier de l'Italie,
dans les Balkans. Il leur faut y devancer
Mackensen, et cela seul serait une raison
d'agir. D'autre part, un succès dans cette
région pourrait aller loin pour réparer les
échecs du passé, et il faut qu'ils soient
réparés si le bloc de l'Europe centrale doit
être désagrégé. A cela s'ajoute que l'Alle-
magne serait obligée d'y envoyer des trou-
pes, et qu'une offensive sur le front ouest
ou sur le front russe en serait facilitée
Attendons-nous à de gros événements dans
les Balkans. C'est la conséquence logique
de la Conférence de Rome. — (Charles
Johnston) Public Ledger, 18.1.
Considérations d'ensemble. — Si la cam-
pagne sous-marine à outrance réussit pen-
dant le temps où l'Allemagne peut tenir
encore, ce succès favorisera grandement
la campagne contre la Russie. Cette théo-
rie, semble valable pour quatre motifs :
1° ce plan est simple et logique; 20 ce
plan est la suite du parti-pris oriental
d'Hindenburg qui a, plusieurs fois déjà
fait prévaloir les considérations politiques
sur les arguments militaires ; 3° le com
mandement allemand semble croire que si
d'une part, l'offensive alliée à l'Ouest subit
un échec, en raison de la paralysie provo-
quée par les sous-marins et S/Í, d autre
part, on obtient un succès marqué sur le
front oriental (avant tout, la prise de Riga),
ce sera la fin assurée de la guerre; 4° cette
théorie s'accorde avec les faits tout récents.
L'attaque allemande vers Riga a été con-
sidérable par les forces engagées et les
obstacles à vaincre. On n'a pas encore pris
conscience, dans l'Entente, de la grandeur
de son but et de son échec. — (Corresp,
milit.) Westminst. Gaz., 8.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. —
PRESSE ANGLAISE. — S'il y a quelque réalité
dans la menace allemande de nous affamer,
nous ne saurions mettre en balance les
droits de l'armée avec ceux de l'agriculture
et de la marine. Il n'y aurait point entre
eux, dans ce cas, de commune mesure. Le
risque pour nous serait tel, que nous de-
vrions tout sacrifier à la recherche d'un
remède. Nos ministres n'ont point encore
tenu au peuple un langage assez franc ;
trop peu d'entre nous comprennent où nous
en sommes. « Neuf hommes sur dix croient
encore que ce qui importe le plus dans la
marche de cette guerre, ce sont les nro-
grès que réalisera notre offensive du prin-
temps. Ils ne se rendent pas pleinement
compte du fait que la guerre sera sans
doute portée cette année plus près de chez
nous. Ce sera, nous en sommes convaincus,
le dernier effort dans la course pour la vic-
toire, mais le dernier effort est le plus im-
portant de tous. C'est sur mer que cette
guerre sera décidée. » — (Ed.) Manchest.
Guard., 8.2.
- Les masses ne se rendent pas encore
bien compte de la gravité de la menace
sous-marine. Sans doute nous ne serons
pas affamés, mais nous devons ménager
nos ressources, en vue d'être sûrs de pou-
voir tenir plus longtemps que l'ennemi. La
question vitale qui se pose à cette heure
est de savoir si nous pourrons résister jus-
qu'au moment où le péril aura été
conjuré d'une façon ou d'une autre par
les efforts de l'Amirauté. Les nouvelles cons-
tructions maritimes seront d'un grand se-
cours, mais plus tard. En attendant qu'elles
soient disponibles, il s'agit de bien faire
comprendre au public où nous en sommes
et quels sont les dangers de demain. La
guerre va se décider dans les trois mois
qui vont suivre. Il s'agit d'éviter la famine
et tout ce qui pourrait porter atteinte au
ravitaillement de nos armées. Il n'y a d'au-
tre parti à prendre que d'économiser, d'au-
tant que la « crise s'est produite au mo-
ment de l'année où la production alimen-
taire est la plus réduite ». Le Gouverne-
ment a sans doute eu raison de ne pas
vouloir recourir à l'organisation qui n'a
pas donné en Allemagne les résultats qu'on
en attendait ; mais qu'il expose franche-
ment la situation, les Allemands n'en coule-
ront ni un navire de plus, ni un navire de
moins. — (Ed.) Daily Chronicle, 9.2.
PRESSE ITALIENNE. — La presse allemande
laisse clairement entendre que la guerre
sous-marine suivra son cours, malgré la
vive réaction des Etats-Unis et des autres
républiques du nouveau continent, et mal-
gré les protestations probables des Etats
neutres européens. En Allemagne, on leurre
la population en attribuant aux sous-ma-
rins un pouvoir qu'ils n'ont pas et qu'ils
n'auront jamais : penser qu'on frappera
l'Entente au cœur et qu'on l'obligera à su-
bir une paix allemande en coupant son ra-
vitaillement par mer, c'est tout simplement
de la folie. Si l'Amérique du Nord et les
autres républiques transatlantiques sont
contraintes par la violence allemande à en-
trer dans le conflit, et si elles nous apportent
le concours important de nouvelles énergies
de toute espèce, tant mieux. Mais l'essen-
tiel pour nous est que les Etats américains
veuillent fermement défendre leur droit de
nRES DE LA GUERRE
1 ^,i^, rGUBBBE
Er DES
¡'fA!RES £TIIANGÈRES
-
o 348
Paris, 12 lévrier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Liions MILITAIRES
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\,";:\l'' oriental. - Le froid a restreint
J'I;;jlde ganterie sur tout le front
ii m,nei! Baltique à la mer Noire. Le
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Jjjuin de Riga aux Bouches du
Daîe Paraît bien difficile, le front rou-
t particulièrement vulnérable. La
r rus
ir russe de se défendre sur le Séreth
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trien-tf Pa e d front. russe, dont l'étendue,
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flg, le nombre de soldats qu'elle
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fVl ALNTLR,
Ql Vràllque, maintenant, la Bessarabie
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leVé e au G U al et le commandement de-
Nnaeau Gonvrnement de permettre la
HOlls e transp mtes en Finlande. Pour assu-
IOl} , on a r or des troupes et des muni-
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'choléra se répand malgré le
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t0tiharJule arm^ plUS un seul homme
Vehue roumame et la Molda-
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(Léonard Adelt) Berlin Taflrbl., id,
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de l'Entente, la mieux en mesure d'inter-
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aujourd'hui que l'Entente a prononcé la
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sans doute la principale bénéficiaire. Aussi
faut-il s'attendre à une action vigoureuse
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région pourrait aller loin pour réparer les
échecs du passé, et il faut qu'ils soient
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être désagrégé. A cela s'ajoute que l'Alle-
magne serait obligée d'y envoyer des trou-
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Attendons-nous à de gros événements dans
les Balkans. C'est la conséquence logique
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Considérations d'ensemble. — Si la cam-
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encore, ce succès favorisera grandement
la campagne contre la Russie. Cette théo-
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1° ce plan est simple et logique; 20 ce
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fait prévaloir les considérations politiques
sur les arguments militaires ; 3° le com
mandement allemand semble croire que si
d'une part, l'offensive alliée à l'Ouest subit
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front oriental (avant tout, la prise de Riga),
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théorie s'accorde avec les faits tout récents.
L'attaque allemande vers Riga a été con-
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obstacles à vaincre. On n'a pas encore pris
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BLOCUS
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- Les masses ne se rendent pas encore
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soient disponibles, il s'agit de bien faire
comprendre au public où nous en sommes
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qui vont suivre. Il s'agit d'éviter la famine
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ravitaillement de nos armées. Il n'y a d'au-
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tant que la « crise s'est produite au mo-
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ment a sans doute eu raison de ne pas
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en attendait ; mais qu'il expose franche-
ment la situation, les Allemands n'en coule-
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moins. — (Ed.) Daily Chronicle, 9.2.
PRESSE ITALIENNE. — La presse allemande
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sous-marine suivra son cours, malgré la
vive réaction des Etats-Unis et des autres
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l'Entente au cœur et qu'on l'obligera à su-
bir une paix allemande en coupant son ra-
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autres républiques transatlantiques sont
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trer dans le conflit, et si elles nous apportent
le concours important de nouvelles énergies
de toute espèce, tant mieux. Mais l'essen-
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