Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 février 1917 11 février 1917
Description : 1917/02/11 (T5,N347). 1917/02/11 (T5,N347).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503288c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N" 347
"SttI\ES DE LA GUERRE
(E,-W.-A.. 2- BaU)
Br DES
!.[1p !.II\ES IiTRAN GÈRES
1
Paris, fi février 4917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
lJtIIU AHLiniRES
t'ra. OPERATIONS
Ô nl ltau Malgré le froid, une cer-
Osité se manifeste derrière le
sivi.^re pt' une activité fiévreuse à
et à fortifier des positions défen-
8 succès de petites attaques aus-
ise® s dans la région de Goritz ont
h
eVrJ- A Pp ,gr"enter l'inquiétude des en-
:tla{)rd¿ c.e fnit, s'ajoutent les difficultés
"laires que rencontre le service de
gf, "s /-t-é depu- est Plus rude qu'il
a UpI kttiais été d1epuis très longtemps et
%ri ï>en Jt '°mba?ie et en Vénétic, eau-
ap/'èsg fnds ,retards à tous les convois.
t'ine les déclarations de prisonniers,
pense plus en Italie à la
italienne ; bien au contrai-
e vit dans l'angoisse à
Nèt d'une hn,uacfue des Puissances cen-
t\llt \lrriv bruit. court crue Hindenburg se-
rfiit )rr'vé dans. Je Tyrol pour préparer cet-
'es n
le 0f[etlsive a,1 4 ainsi renverser tous
!ie'ia de rp doit a insi renverser tous
d C" l'Ellitente. D'autres soldats ita-
isc t savoir que Goritz aurait été
e oConn Par les Autrichiens, puis
l^?r°ndissinf bruits montrent. l'inquié-
0rQl'rnée, ISSûnte dans le peuple, et dans
?f' et les tr avaux Pensifs entrepris
Sr' tom- tiûfp^ "rlciuent que cette inquiétu-
de a gagnée Indiquent que cette inqtii(,~tu-
H FralVnli-ft - Ztq., 8.2.
{Or h '.f ?
Ir("lJie Mus gran?6 du sud. - L'activité
¡:'Ii¡;I'al Sarrnii parmi les troupes du
ef h. 0,iérfitions !iei? qu'on ne puisse par-
n\jfr)ée re Ions sérieuses. La soi-disant
Qt (le grec Ue d,(,s vénizéJistes, bien dimi-
par les désertions a été ramenée du
{¡{ fl. dan onllque. Les tentatives d'Essad
dans )a
\'('rIt)ct.)'e aveo région de Koritza, pour
R¡Ír¡lNlbles avecInPPUi de la Franre, de
trouS, Ont s à ses bandes de bri-
gands. ont é(, bol, é. De nombreuses Pa-
tr oui-jj'es aiiern ald,es, De nombreuses pa-
bulgares, autrichien-
i(,J "t ?,nffroiSf>c furent actives sur le
t.a°nt cl? arnée rt l1 général Sarrail et, no-
sur la c ~énéra,l Sarrail et, no-
"a -et la Strourna, rap-
** dVil ri onnn,ers- Une attanue
irh "ll df'S av^nt-niostes austro-hon-
an fU lac d'Ochrida.
(fc ^ihi '°ng j
(lt)il 9tldfttioll rlnd-Pnt tout mouvement
sur le front de vniona. -
co„c>Q4 r '■z"-s-2-
~~0
Si(iérati^ DBS OPERATIONS
de l'Alle n d'ensemble. - Les enne.
à \^llen^agnen?mble- Les enne-
n^P8q?fA nJ?1 t soucieux et en
18 eni tent'Ste éohnn /e q,ie lignG de la
Voiprtl'aDnrAK. à la censure
ln. r.onst appréhension. Les exhorta-
tif) ng, la i r>n ?AtntatioAn n ♦tth.éAon-que réitérée de
l'esprit Ont Po S AlJiPR en effectifs et pn
(l1 în °Dulaire )a ré* ali• té des défaites
Ps (t des s réalité df's flHnitp
Pr ^duç 8uPérioHÎT,flpos- An surplus la
ie ennemie en effectifs
est si illusoire que 1 ou se préoccupe tou-
jours davantage, en Angleterre et en
France, d'égaler la réelle supériorité tech-
nique de l'Allemagne, et que l'on y renonce
de plus en plus au principe de la guerre
d'usure pour adopter une tactique décidé-
ment active. Si l'on se prend, en effet, à
redouter la durée indéfinie de cette fa-
meuse « guerre d'usure », c'est que l'on
sait à quel point u' l'usure » est réciproque,
et que les réservoirs de l'Entente s'épui-
sent. Il s'ensuit que la tendance actuelle
des Alliés vers l'initiative stratégique ré-
sulte d'une contrainte et non pas d'un libre
choix; — (Moraht) Berlin. Tagbl., 7.2.
MATERIEL
Allemagne. — L'état-major des armées
du front de Riga a recueilli les renseigne-
ments suivants sur l'activité des usines
Krupp : il y a actuellement 110.000 ou-
vriers, dont 15.000 femmes. Depuis le rr
juillet, 60.000 ouvriers ont été renvoyés au
front et remplacés par des soldats de
classes anciennes. Les ouvriers spécialistes
constituent les 2/3 du chiffre total ; on
travaille sans interruption 7 jours par
semaine ; on n'accorde ni repos ni permis-
sions. On donne deux repas : de midi à
midi 30, des pommes de terre et un œuf ;
à 6 heures., de la soupe, du hareng, des
pommes de terre et 200 grammes de pain.
Les ouvriers reçoivent encore du thé, du
café et une boisson tonique en vue d'aug-
menter leur capacité de travail. Aucun pri-
sonnier de guerre ne travaille chez Krupp;
il y a quelques sujets neutres, en tout 30
Suisses et 25 Hollandais. On fabrique ac-
tuellement de nouveaux canons de 120 dont
le modèle est tenu secret ; on vient de ter-
miner 7 canons de 420, qui ont demandé un
an de travail. Krupp fabrique plus d'obu-
siers que de canons longs: c'est à Mülheim,
sur la Ruhr, qu'on fait les fusils et les mi-
trailleuses. Dans toutes les tlsi/'es, on tra-
vaille intensément à la construction de
nouveaux ateliers. Rousskoïé Slovo, 6/19.1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Roumanie. — La mobilisation civile de
l'Allemagne et de ses alliés, ayant imposé
des mesures analogues en Angleterre, exi-
gera que toutes les Puissances de ! Enteme
adoptent. tôt ou tard, cette forme extrême
de la guerre. En ce qui nous concerne, il
est évident que nous devons suivre l'exem-
ple de nos grands alliés. Notre sol manque
de minerai et nore pays éminemment agri-
cole est forcément dépourvu d'industrie. La
mobilisation civile en Roumanie devra donc
s'appliquer uniquement aux travaux agri-
coles. Il faudra prescrire et imposer aux
ouvriers agricoles, aux petites et grandes
explorations, la quantité approximative de
céréales qu'ils devront produire, et répartir,
selon les exigences de la culture, le surplus
de la PUIJUJut UIl paysanne qui s'est réfu-
giée en Moldavie. Il faudra également assi-
gner à la population des villes la besogne
qu'elle est en état d'effectuer au service des
combattants. Indépendance Roum., 21.12/3.1.
BLOCUS
Norvège. — Le gouvernement allemand
a exprimé ses regrets au Ministère des Af-
faires étrangères norvégien au sujet des
vapeurs norvégiens Athene et• IJll, coulés en
octobre 1916 entre Narwik et Hull ; il a offert
des dommages-intérêts. — Köln Ztg., 7.2.
Allemagne. — Le blocus nous a imposé
des sacrifices mais il a eu également de
bons effets sur la santé publique. C'est
ainsi que, par suite de la réduction de la
consommation de la viande, les cas de goutte
et les maladies de l'appareil digestif ont
considérablement diminué dans la popula-
tion aisée. D'autre part, l'élimination des
produits allemands a eu pour nus ennemis
des conséquences désastreuses. Nos médi-
caments, nos teintures, nos appareils
scientifiques leur font cruellement défaut.
Ces produits ne peuvent être fabriqués que
par un pays parvenu au degré de civilisa-
tion incomparable que nous avons atteint.
Ce n'est pas que la France et l'Angleterre
manquent d'esprits inventifs-et distingués
mais les découvertes et les inventions ne
peuvent être réalisées que par une classe
d'ouvriers et d'artisans très cultivés, qu'on
ne trouve que chez nous. De plus, en nous
bloquant, nos ennemis se sont privés de
nos engrais à base de potasse. Or, l'agri-
culture du monde entier est sous la dépen-
dance de la notasse allemande. C'est en
vain que. depuis le début de la guerre, les
Etats-Unis ont essayé de la remplacer ; ils
n'y ont pas réussi. Ainsi le blocus de l'Al-
lemagne se retourne directement contre nos
ennemis. — (Prof. W Ostwald) Leipz. Nst.
Nachr., 7.2.
La guerre sous-marine à outrance :
PRESSE angi.ms^. — Le Times, 8.2, reproche
à l'Amirauté d'avoir annoncé la destruction
de vingt-trois nivrtq dlirls la journée du
7, alors qu'en réalité il s'agissait des pertes
éprouvées pendant plusieurs jours : il re-
grette que ces communiqués par trop som-
maires produisent une impression aussi fâ-
cheuse que fausse. ,.,
— Le commerce maritime du Danemark
et de la Hollande est suspendu. Cet état de
choses ne cessera que lorsque l'Amirauté
britannique aura nettement le dessus dans
la guerre sous-marine. Il est bien évident
que la flotte anglaise est le seul obstacle à
l'asservissement de ces Etats par l'Allema-
gne. Ils se rendent compte qu'ils doivent
leur liberté et leur indépendance à ce que
la grande puissance militaire continentale
n'a pu étendre sa domination jusque sur
mer. Si jamais elle y réussissait, ils ne se-
raient plus ctup des vassaux A la merci de
l'Allemagne et l'Alsace-Lorraine, le Slesvig,
sont des exemples de ep qu'est la d(tfîr"ation.
allemande. - (Ed.) DaHy (;hr(Jni"',. 8.2.
"SttI\ES DE LA GUERRE
(E,-W.-A.. 2- BaU)
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!.[1p !.II\ES IiTRAN GÈRES
1
Paris, fi février 4917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
lJtIIU AHLiniRES
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Ô nl ltau Malgré le froid, une cer-
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h
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Ps (t des s réalité df's flHnitp
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est si illusoire que 1 ou se préoccupe tou-
jours davantage, en Angleterre et en
France, d'égaler la réelle supériorité tech-
nique de l'Allemagne, et que l'on y renonce
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ment active. Si l'on se prend, en effet, à
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meuse « guerre d'usure », c'est que l'on
sait à quel point u' l'usure » est réciproque,
et que les réservoirs de l'Entente s'épui-
sent. Il s'ensuit que la tendance actuelle
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sulte d'une contrainte et non pas d'un libre
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MATERIEL
Allemagne. — L'état-major des armées
du front de Riga a recueilli les renseigne-
ments suivants sur l'activité des usines
Krupp : il y a actuellement 110.000 ou-
vriers, dont 15.000 femmes. Depuis le rr
juillet, 60.000 ouvriers ont été renvoyés au
front et remplacés par des soldats de
classes anciennes. Les ouvriers spécialistes
constituent les 2/3 du chiffre total ; on
travaille sans interruption 7 jours par
semaine ; on n'accorde ni repos ni permis-
sions. On donne deux repas : de midi à
midi 30, des pommes de terre et un œuf ;
à 6 heures., de la soupe, du hareng, des
pommes de terre et 200 grammes de pain.
Les ouvriers reçoivent encore du thé, du
café et une boisson tonique en vue d'aug-
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il y a quelques sujets neutres, en tout 30
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le modèle est tenu secret ; on vient de ter-
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ouvriers agricoles, aux petites et grandes
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ainsi que, par suite de la réduction de la
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tion aisée. D'autre part, l'élimination des
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caments, nos teintures, nos appareils
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Ces produits ne peuvent être fabriqués que
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Ce n'est pas que la France et l'Angleterre
manquent d'esprits inventifs-et distingués
mais les découvertes et les inventions ne
peuvent être réalisées que par une classe
d'ouvriers et d'artisans très cultivés, qu'on
ne trouve que chez nous. De plus, en nous
bloquant, nos ennemis se sont privés de
nos engrais à base de potasse. Or, l'agri-
culture du monde entier est sous la dépen-
dance de la notasse allemande. C'est en
vain que. depuis le début de la guerre, les
Etats-Unis ont essayé de la remplacer ; ils
n'y ont pas réussi. Ainsi le blocus de l'Al-
lemagne se retourne directement contre nos
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Nachr., 7.2.
La guerre sous-marine à outrance :
PRESSE angi.ms^. — Le Times, 8.2, reproche
à l'Amirauté d'avoir annoncé la destruction
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7, alors qu'en réalité il s'agissait des pertes
éprouvées pendant plusieurs jours : il re-
grette que ces communiqués par trop som-
maires produisent une impression aussi fâ-
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— Le commerce maritime du Danemark
et de la Hollande est suspendu. Cet état de
choses ne cessera que lorsque l'Amirauté
britannique aura nettement le dessus dans
la guerre sous-marine. Il est bien évident
que la flotte anglaise est le seul obstacle à
l'asservissement de ces Etats par l'Allema-
gne. Ils se rendent compte qu'ils doivent
leur liberté et leur indépendance à ce que
la grande puissance militaire continentale
n'a pu étendre sa domination jusque sur
mer. Si jamais elle y réussissait, ils ne se-
raient plus ctup des vassaux A la merci de
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