Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 janvier 1917 19 janvier 1917
Description : 1917/01/19 (T5,N324). 1917/01/19 (T5,N324).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503265c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
IE.-:\1.-A., 5" Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 324
Paris, 19 ianvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
qu^ e <ÎLVbalkani(Tue du Sud. — De Saloni-
CoiïinrPrTS dale) : Il est à désirer que l'on
fi prenne mieux en Angleterre le but et
^niporfa e. de l'expédition de Salonique.
410 1 e premier obj ectif, celui qu'il est le
Notre premier objectif, c'est qu'il est le
PhUS rgent d'atteindre, c'est de couper le
chemin de fer qui unit Berlin à Bagdad,
car C'est par cette ligne que l'Allemagne
reçoit les vivres et les hommes qu'elle tire
de son grand « réservoir » d'Asie-Mineure.
Cela sUffirait à justifier l'expédition. Mais
nous avons un autre but, encore plus im-
Portant : tétablir dans les Balkans un nou-
Vel état de choses propre à empêcher les
AllemariH de réaliser leurs projets et de
faire de Salonique le Kiel de la Méditer-
ranpp Ward Price) Daily News, 16.1.
- Nous avons en Grèce une double tâ-
c,he à remplir. il faut que nous tenions
fmée de Constantin enfermée dans le
1 oponèse, et que nous empêchions les Al-
tmands avancer sur le front de Monas-
tir. Ceux-ci pourraient, sans dégarnir
danoprn fement les lignes du Séreth et du
M anube, lancer une attaque formidable sur
fi onastir, OU mieux encore, tourner notre
flanc gauche, qui se trouve à découvert
en Albanie, Nous avons donc besoin d'im-
porta renforts italiens pour tenir notre
lIgne actt uelle, sans même parler d'une of-
fensive vers Uskub. D'autre part, afin de
uer les 50.000 hommes de Constantin
dans le Péloponèse, nous avons besoin de
PoioAH une supériorité numérique consi-
(WaO.KbI le. — (Ed.) Manchest. Guard., id.
-:- Si la Grèce, poussée à bout, décla-
fait la guerre aux Alliés, la première tâ-
fhe i l'Etat-Major allemand serait de ré-
ablir la liaison entre l'armée grecque
ioncentrée en Thessalie et les troupes cen-
trafe
raIes massées au Nord de Monastir. Le
simulfLP/endrait la forme d'une offensive
Sllhul,tanée, venant du Nord et du Sud.
a .dIrection de l'offensive grecque dépen-
raIt du choix que feraient les armées ger-
arO-bulgares entre la vallée du Vardar
et le S«S® de Monastir pour leur atta-
que e assin de Monastir pour leur atta-
que yPrmcipale. L'offensive dans la vallée
du rdar serait bien plus avantageuse,
au Point de vue stratégique, car le front
l'a eml serait enfoncé dans son centre,
l'armée dans son centre,
mFlhée alliée coupée en deux et le che-
min le plus court vers Salonique ouvert.
Les Grecs dans ce cas seraient en situa-
de la Par une marche de Larissa le long
sive c e vers le Nord, de soutenir déci-
sivement cettppn ercée allemande par une
menace dIrecte contre l'arrière du centre
a!Hé, coupSant U loch?nl\.ns de fer de Salo-
n!que à
ainsi à skub et à Monastir; et isolant
liés 1 COPlètement l'aile gauche des Al-
liés. Les ew Yorker Staatsztg., 19.12.
- Les Italiens arriveront-ils à temps
Pour renforcer l'armée de Sarrail ? Nous
pensons que, comme toujours, les Austro-
Allemands chercheront à devancer leurs
ennemis. Où est donc passée leur armée
de la Dobroudja ? Elle n'apparaît ni dans
les Carpathes, ni en Moldavie, ni en Bes-
sarabie. N'est-il pas possible que, pendant
que l'archiduc Joseph et la fameuse neu-
vième armée repoussent méthodiquement
et sans répit les Russes vers le Séreth,
l'armée de Dobroudja s'achemine vers la
Macédoine pour tendre une main amicale
au roi Constantin et rejeter à la mer,
dans une violente attaque, les armées de
Sarrail ? — Correo Catalan, 11.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — L'extension du front
britannique en France absorbera des con-
tingents anglais très nombreux. Les actions
qui se déroulent sur ce front indiquent une
augmentation progressive de la supériorité
britannique sur les Allemands, qui se mani-
feste dans le matériel d'artillerie et dans
son approvisionnement, dans la prépondé-
rance des effectifs de l'infanterie anglaise
et dans l'état móral et l'esprit d'offensive
des soldats de l'Empire britannique. Les Al-
lemands, contraints de subir les effets des-
tructeurs des canons ennemis, de réparer
constamment les dégâts causés dans leurs
tranchées et de supporter des pertes san-
glantes causées par un ennemi supérieur
en nombre, doivent sentir leur moral bais-
ser. C'est au moment même où Hindenburg
dirige la guerre vers l'Orient et y emploie
les réserves qui pourraient alimenter le
front allemand d'Occident que l'armée an-
glaise se renforce à la veille des phases dé-
cisives de la campagne occidentale. — Pu-
blicidad, 13.1.
Considérations d'ensemble — La pour-
suite allemanue en Roumanie se ralentit. Il
semble que le front tende à se stabiliser Et
on se reporte invinciblement aux campa-
gnes de France et de Russie qui, brillam-
ment engagées, ne réussirent pas à attein-
dre leurs objectifs au moment où le succès
paraissait le plus certain. Ou, si ce n'est ici
une preuve de faiblesse des Allemands, c'est
le résultat d'une tactique inspirée par la
situation générale. L'Allemagne n'espère
plus mettre fin à la guerre par une grande
opération offensive. Ses espoirs, en ce sens,
ont été ensevelis dans la vallée de la Meu-
se. L opération roumaine elle-même était
essentiellement défensive. Peut-être alors
l'Allemagne ne cherche-t-elle qu'à gagner ce
qu'elle a acquis, espérant que l'impossibi-
lité d'une victoire alliée - qui n'est pas en-
core établie - le sera un jour aussi nette-
ment que celle d'une victoire allemande -
New York Times 22.12.
- La situation générale, à l'aurore de
1917, s'annonce sous des couleurs sombres
pour l'Allemagne. Sur le front Ouest, pres-
que tout ce qu'elle avait sraené à Verdun
lui été repris en deux attaques qui n'ont
duré que 24 heures chacune ; la bataille
de la >c- omme lui a coûté de grosses pertes,
et a établi la supériorité de l'artillerie et de
l'aviation des Alliés ; les ressources maté-
rielles de ceux-ci ne cessent de s'accroître ;
et la puissance de l'armée anglaise aug-
mente chaque jour. Le front Est fournit la
grande inconnue ; cependant, le front rou-
main tend à se stabiliser et l'armée rou-
maine n'est pas détruite ; à en juger par le
passé, l'armée russe sera sans doute en
mesure de fournir, en 1917 comme en 1916.
une offensive puissante et prolongée ; d'au-
tre part, l'Autriche a subi de telles pertes
qu'elle n'est plus qu'un facteur secondaire,
et c'est à l'Ouest que l'Allemagne est obli-
gée de garder le plus grand nombre
d'hommes. Reste bien le front balkanique.
Mais une victoire décisive ne pourrait être
remportée sur un front aussi peu étendu.
Les fronts vitaux sont ceux de France et
de Russie. Sur ceux-là. l'Allemagne a çn
face d'elle, à l'Ouest, des armées puissantes
qui retiennent la plus grande partie de ses
troupes ; à l'Est un ennemi capable de por-
ter des coups terribles, et, ou bien elle de-
vra laisser ce front trop peu garni, ou ne
le garnir suffisamment qu'en affaiblissant
dangereusement le front ouest. S'étonne-
t-on dans ces conditions qu'elle demande la
paix ? — New York Times, 24.12.
ORGANISATION
Allemagne. — Le ministre de la Guerre
publie dans l'Armee-Verordnungsblatt du
13.1 un ordre de cabinet signé de l'Empe-
reur ; celui-ci exprime sa satisfaction des
résultats donnés par la préparation mili-
taire de la jeunesse prussienne et le charge
de transmettre à cette jeunesse, ainsi
qu'aux instructeurs et aux patronages de
jeunes gens ses remerciements royaux. Le
ministère de la Guerre indique quels sont
les principes directeurs de cette prépara-
tion militaire. Les généraux commandant
les régions prussiennes désignent les offi-
ciers chargés de diriger les cours d'instruc-
teurs et de seconder les « hommes de con-
fiance » qui en ont l'organisation. Les éco-
les, associations, patronages de jeunes
gens, peuvent proposer leurs instructeurs,
qui sont nommés par les hommes de con-
fiance. Ces instructeurs s'engagent à obéir
aux prescriptions de l'autorité militaire. Les
jours et heures des exercices seront fixés
autant que possible une fois pour toutes, et
après entente des instructeurs avec les au-
torités civiles, les écoles et le clergé. Des
terrains spéciaux doivent être aménagés,
avec le concours des autorités, notamment
aux environs immédiats des grandes villes ;
le matériel nécessaire doit être créé et en
tretenu. — Lokal Anzeiger, 14.1. et autres
journaux du même jour.
MORAL DES TROUPES
Allemagne. — L'Association de déserteurs
allemands déjà signalée [Cf. Bull. no 320
p, 2, col. 1] a été définitivement constituée
à Alkmaar. Mais comme l'on entend au-
jourd'hui par « Teutons » les exécuteurs
IE.-:\1.-A., 5" Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 324
Paris, 19 ianvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
qu^ e <ÎLVbalkani(Tue du Sud. — De Saloni-
CoiïinrPrTS dale) : Il est à désirer que l'on
fi prenne mieux en Angleterre le but et
^niporfa e. de l'expédition de Salonique.
410 1 e premier obj ectif, celui qu'il est le
Notre premier objectif, c'est qu'il est le
PhUS rgent d'atteindre, c'est de couper le
chemin de fer qui unit Berlin à Bagdad,
car C'est par cette ligne que l'Allemagne
reçoit les vivres et les hommes qu'elle tire
de son grand « réservoir » d'Asie-Mineure.
Cela sUffirait à justifier l'expédition. Mais
nous avons un autre but, encore plus im-
Portant : tétablir dans les Balkans un nou-
Vel état de choses propre à empêcher les
AllemariH de réaliser leurs projets et de
faire de Salonique le Kiel de la Méditer-
ranpp Ward Price) Daily News, 16.1.
- Nous avons en Grèce une double tâ-
c,he à remplir. il faut que nous tenions
fmée de Constantin enfermée dans le
1 oponèse, et que nous empêchions les Al-
tmands avancer sur le front de Monas-
tir. Ceux-ci pourraient, sans dégarnir
danoprn fement les lignes du Séreth et du
M anube, lancer une attaque formidable sur
fi onastir, OU mieux encore, tourner notre
flanc gauche, qui se trouve à découvert
en Albanie, Nous avons donc besoin d'im-
porta renforts italiens pour tenir notre
lIgne actt uelle, sans même parler d'une of-
fensive vers Uskub. D'autre part, afin de
uer les 50.000 hommes de Constantin
dans le Péloponèse, nous avons besoin de
PoioAH une supériorité numérique consi-
(WaO.KbI le. — (Ed.) Manchest. Guard., id.
-:- Si la Grèce, poussée à bout, décla-
fait la guerre aux Alliés, la première tâ-
fhe i l'Etat-Major allemand serait de ré-
ablir la liaison entre l'armée grecque
ioncentrée en Thessalie et les troupes cen-
trafe
raIes massées au Nord de Monastir. Le
simulfLP/endrait la forme d'une offensive
Sllhul,tanée, venant du Nord et du Sud.
a .dIrection de l'offensive grecque dépen-
raIt du choix que feraient les armées ger-
arO-bulgares entre la vallée du Vardar
et le S«S® de Monastir pour leur atta-
que e assin de Monastir pour leur atta-
que yPrmcipale. L'offensive dans la vallée
du rdar serait bien plus avantageuse,
au Point de vue stratégique, car le front
l'a eml serait enfoncé dans son centre,
l'armée dans son centre,
mFlhée alliée coupée en deux et le che-
min le plus court vers Salonique ouvert.
Les Grecs dans ce cas seraient en situa-
de la Par une marche de Larissa le long
sive c e vers le Nord, de soutenir déci-
sivement cettppn ercée allemande par une
menace dIrecte contre l'arrière du centre
a!Hé, coupSant U loch?nl\.ns de fer de Salo-
n!que à
ainsi à skub et à Monastir; et isolant
liés 1 COPlètement l'aile gauche des Al-
liés. Les ew Yorker Staatsztg., 19.12.
- Les Italiens arriveront-ils à temps
Pour renforcer l'armée de Sarrail ? Nous
pensons que, comme toujours, les Austro-
Allemands chercheront à devancer leurs
ennemis. Où est donc passée leur armée
de la Dobroudja ? Elle n'apparaît ni dans
les Carpathes, ni en Moldavie, ni en Bes-
sarabie. N'est-il pas possible que, pendant
que l'archiduc Joseph et la fameuse neu-
vième armée repoussent méthodiquement
et sans répit les Russes vers le Séreth,
l'armée de Dobroudja s'achemine vers la
Macédoine pour tendre une main amicale
au roi Constantin et rejeter à la mer,
dans une violente attaque, les armées de
Sarrail ? — Correo Catalan, 11.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — L'extension du front
britannique en France absorbera des con-
tingents anglais très nombreux. Les actions
qui se déroulent sur ce front indiquent une
augmentation progressive de la supériorité
britannique sur les Allemands, qui se mani-
feste dans le matériel d'artillerie et dans
son approvisionnement, dans la prépondé-
rance des effectifs de l'infanterie anglaise
et dans l'état móral et l'esprit d'offensive
des soldats de l'Empire britannique. Les Al-
lemands, contraints de subir les effets des-
tructeurs des canons ennemis, de réparer
constamment les dégâts causés dans leurs
tranchées et de supporter des pertes san-
glantes causées par un ennemi supérieur
en nombre, doivent sentir leur moral bais-
ser. C'est au moment même où Hindenburg
dirige la guerre vers l'Orient et y emploie
les réserves qui pourraient alimenter le
front allemand d'Occident que l'armée an-
glaise se renforce à la veille des phases dé-
cisives de la campagne occidentale. — Pu-
blicidad, 13.1.
Considérations d'ensemble — La pour-
suite allemanue en Roumanie se ralentit. Il
semble que le front tende à se stabiliser Et
on se reporte invinciblement aux campa-
gnes de France et de Russie qui, brillam-
ment engagées, ne réussirent pas à attein-
dre leurs objectifs au moment où le succès
paraissait le plus certain. Ou, si ce n'est ici
une preuve de faiblesse des Allemands, c'est
le résultat d'une tactique inspirée par la
situation générale. L'Allemagne n'espère
plus mettre fin à la guerre par une grande
opération offensive. Ses espoirs, en ce sens,
ont été ensevelis dans la vallée de la Meu-
se. L opération roumaine elle-même était
essentiellement défensive. Peut-être alors
l'Allemagne ne cherche-t-elle qu'à gagner ce
qu'elle a acquis, espérant que l'impossibi-
lité d'une victoire alliée - qui n'est pas en-
core établie - le sera un jour aussi nette-
ment que celle d'une victoire allemande -
New York Times 22.12.
- La situation générale, à l'aurore de
1917, s'annonce sous des couleurs sombres
pour l'Allemagne. Sur le front Ouest, pres-
que tout ce qu'elle avait sraené à Verdun
lui été repris en deux attaques qui n'ont
duré que 24 heures chacune ; la bataille
de la >c- omme lui a coûté de grosses pertes,
et a établi la supériorité de l'artillerie et de
l'aviation des Alliés ; les ressources maté-
rielles de ceux-ci ne cessent de s'accroître ;
et la puissance de l'armée anglaise aug-
mente chaque jour. Le front Est fournit la
grande inconnue ; cependant, le front rou-
main tend à se stabiliser et l'armée rou-
maine n'est pas détruite ; à en juger par le
passé, l'armée russe sera sans doute en
mesure de fournir, en 1917 comme en 1916.
une offensive puissante et prolongée ; d'au-
tre part, l'Autriche a subi de telles pertes
qu'elle n'est plus qu'un facteur secondaire,
et c'est à l'Ouest que l'Allemagne est obli-
gée de garder le plus grand nombre
d'hommes. Reste bien le front balkanique.
Mais une victoire décisive ne pourrait être
remportée sur un front aussi peu étendu.
Les fronts vitaux sont ceux de France et
de Russie. Sur ceux-là. l'Allemagne a çn
face d'elle, à l'Ouest, des armées puissantes
qui retiennent la plus grande partie de ses
troupes ; à l'Est un ennemi capable de por-
ter des coups terribles, et, ou bien elle de-
vra laisser ce front trop peu garni, ou ne
le garnir suffisamment qu'en affaiblissant
dangereusement le front ouest. S'étonne-
t-on dans ces conditions qu'elle demande la
paix ? — New York Times, 24.12.
ORGANISATION
Allemagne. — Le ministre de la Guerre
publie dans l'Armee-Verordnungsblatt du
13.1 un ordre de cabinet signé de l'Empe-
reur ; celui-ci exprime sa satisfaction des
résultats donnés par la préparation mili-
taire de la jeunesse prussienne et le charge
de transmettre à cette jeunesse, ainsi
qu'aux instructeurs et aux patronages de
jeunes gens ses remerciements royaux. Le
ministère de la Guerre indique quels sont
les principes directeurs de cette prépara-
tion militaire. Les généraux commandant
les régions prussiennes désignent les offi-
ciers chargés de diriger les cours d'instruc-
teurs et de seconder les « hommes de con-
fiance » qui en ont l'organisation. Les éco-
les, associations, patronages de jeunes
gens, peuvent proposer leurs instructeurs,
qui sont nommés par les hommes de con-
fiance. Ces instructeurs s'engagent à obéir
aux prescriptions de l'autorité militaire. Les
jours et heures des exercices seront fixés
autant que possible une fois pour toutes, et
après entente des instructeurs avec les au-
torités civiles, les écoles et le clergé. Des
terrains spéciaux doivent être aménagés,
avec le concours des autorités, notamment
aux environs immédiats des grandes villes ;
le matériel nécessaire doit être créé et en
tretenu. — Lokal Anzeiger, 14.1. et autres
journaux du même jour.
MORAL DES TROUPES
Allemagne. — L'Association de déserteurs
allemands déjà signalée [Cf. Bull. no 320
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