Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 janvier 1917 14 janvier 1917
Description : 1917/01/14 (T5,N319). 1917/01/14 (T5,N319).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65032609
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 319
MINISTÈRES DE LA GUERRE
E.-M.-A., 5*
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, ii janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Théâtre occidental. — On peut s'attendre
à. 6 « offensive-défensive » des Puissan-
ces centrales. Diverses théories ont cours
qant à la façon dont cette offensive se ma-
lfestera. Une des plus répandues consiste
supposer que l'Allemagne violerait la
Ilelltralité de la Hollande, ou celle de la
Ulsse, OU les deux à la fois. Je doute que
la 1 avec ses digues, tente beau-
cmi > erlVahisseur, étant donné surtout
qu'une violation de la neutralité hollandaise
ouvrirait l'Escaut aux navires de guerre
brltanniqueH. Cependant, si l'Allemagne dé-
sparA voulait à tout prix faire du mal à
l'Anoi tC Fre en Particulier, elle pourrait se
rIsquer dans cette aventure, aidée de ses
nombreux agents en Hollande et probable-
menf d'une parfaite connaissance des plans
rollandals d'inondation. La neutralité helvé-
tjgu«A t Peut-être plus exposée, et je ne suis
Daq fr serait aisé de faire face à
une offensive allemande par la Suisse. Les
Snice CS sont prêts à défendre leurs chères
IIlontagnes ; mais ils n'ont pas l'expérience
de la gUerre moderne et ils pourraient ren-
con.trer -les mêmes difficultés que les Rou-
Jn/llns. On ^'a que la France serait à
Tllême de sauver la Suisse ; mais depuis
que la rRC ussie n'a pas réussi à sauver la
nounlaliie il est imprudent de rien affir-
mer à cet égard. D ailleurs, la France a
Une longue frontière à garder. Le gouver-
nem fédéral n'ignore pas tout cela et il
Prend les précautions qu'il croit nécessai-
res ; mais, comme la Hollande, la Suisse a
le malheur d'abriter un grand nombre d'Al-
îema
emands qui en cas d'invasion brusque,
pourraient être fort dangereux en se faisant
le® n, aires de l'ennemi. - (Corr. milit.)
Th~~ Ilerald, 9.1.
méatre oriental. - Les radiotélégram-
mes annoncent que les op~ra-
tion 8llemands annoncent que les opéra-
né J, ContInueront selon un plan détermi-
ne aVce;.et cela nous autorise à croi-
Se l'âé 1 Etat-Major de Hindenburg cares-
corn 'dée d'une action en Bessarabie. Et,
comme l'Alle'magne fait marcher parallèle-
ment en Un excellent accord, son action
Pothèque et son action militaire, notre hy-
t se est confirmée par le fait que la
Presse et les agences allemandes s'éver-
•Uent à nr.
tuent à présenter la Russie comme divisée
intérieurement T et fatiguée de la lutte. Pour
il 'O'Pérat,,,en Bessarabie, les Empires cen-
auront besoin de plus grands effectifs
nie. ceux an'i ont accumulés en Rouma-
de réSist ront-Ils en disposer ? A quel degré
de résistance buteront-ils ? La puissan-
si Militairy e c do e la Russie est si multiple et
JJ variée
des ; elle nons a surpris si souvent
l'avait
ïlf1Ves nouvelles, alors qu'on
sonne ne sentée comme épuisée, que per-
tière. Pellt rien affirmer en cette ma-
icité de ce pouvoir offensif et
défensif de la Russie nous fait soupçonner
que là-bas peut se jouer une carte impor-
tante, mais non une carte décisive. —
Epoca, 7.1.
CRITIQUE DES OPÉRATIONS
Front roumain. — L'exécution du plan
de notre campagne roumaine s'est déroulée
dans la perfection, une victoire en appe-
lant une autre logiquement. L'armée rou-
maine entre en Transylvanie, Mackensen
pénètre en Dobroudja ; lorsque les Russes
interviennent en Dobroudja, Falkenhayn
menace les positions roumaines dans les
Canpathes ; les Russes entreprennent leur
offensive de dégagement, l'armée russo-
roumaine est battue en Dobroudja et le Da-
nube est franchi au sud. Alors, les Rus-
ses attaquent, nos troupes maintiennent
leurs positions et, après un court arrêt dans
la marche en avant, Bucarest tombe. Qua-
tre semaines de combats acharnés nous
conduisent devant le Séreth, tandis que l'ai-
le gauche de notre front descend des mon-
tagnes. Encore une offensive de dégage-
ment du côté russe, entre Focsani et Fun-
dani ; elle est repoussée et maintenant Foc-
sani est pris. Les fortifications de la ville
s'étendaient tout autour sur 23 kilomètres,
permettant, il est vrai, une attaque au sud
et à l'ouest ; elles possédaient 55 canons
lourds et 340 canons de campagne à tir ra-
pide et faisaient de Focsani le point d'ap-
pui par excellence de la ligne du Séreth,
déjà naturellement quasi infranchissable.
Le chiffre peu élevé de canons pris par
nous laisse croire que les Russes pensèrent
plus à mettre leur matériel en sécurité qu'à
se défendre et aimèrent mieux perdre de
leur prestige que renoncer à une résistan-
ce ultérieure en un autre endroit. -- (Mo-'
raht) Berlin. Tagbl., 9.1.
— L'attaque de la position du Séreth est
commencée, et exactement au point le plus
faible, car une percée entre le confluent de
la Putna et du Séreth et le Danube ren-
drait inutiles tous les efforts de Broussilov
pour la défense de la Moldavie. Depuis le
premier janvier ont été faits 14.500 prison-
niers, russes pour la plupart. L'armée rou-
maine compte à peine 100.000 hommes, en
comprenant dans ce total les blessés ; de
nouvelles levées porteraient ce chiffre tout
au plus à 300.000, encore aurait-on besoin
de 150.000 fusils et de 800 canons nouveaux,
de mitrailleuses et de munitions. L'indus-
trie russe n'y peut suffire et le transport par
mer est bien lent. Il est certain que les
Puissances de l'Entente mettront en œuvre
tous les moyens pour amener notre échec en
Moldavie ; mais il est heureux pour nous
que l'étendue de notre front ait été modifiée.
La déclaration de guerre de la Roumanie
avait fait passer notre front de 1.300 kilomè-
tres (Riga-Kirlibaba) à 2.700 (Riga-Var-
na). Notre avance jusqu'à la ligne Putna-Sé-
reth raccourcit le front de 800 kil. et le
total n'est plus que de 1.900 kil. (Riga-Bou-
ches du Danube). Par contre, le front russe,
qui a été obligé de s'adjoindre le front rou-
main, est passé de 1.300 à 1.900 kil. et se
trouve particulièrement vulnérable dans la
direction de la Bessarabie. — (Emil Oplat-
ka) Frankf. Ztg., 10.1.
MATERIEL
Allemagne. — Les 5 et 6 janvier, un nou-
veau dirigeable a quitté les chantiers de
Friedrichshafen pour faire ses premières
sorties. Ces vols d'essai sont maintenant,
nous écrit-on de Romanshorn, de véritables
manœuvres de guerre combinées avec des
essais de gaz nuageux qui réduisent la visi-
bilité du dirigeable, Les hélices du dernier
zeppelin sont moins bruyantes que les au-
tres, elles révèlent donc sa présence plus
tard dans les vols de nuit. L'aotivité est
devenue fébrile dans les chantiers de Frie-
drichshafen, qui ont pris des proportions gi-
gantesques et occupent un nombre crois-
sant d'ouvriers. Car la guerre fait une gran-
de consommation de zeppelins. Il ne s'en
perd pas seulement dans les combats, mais
à l'arrière : un incendie vient d'en détruire
deux dans le Slesvig. Il est surprenant que
leurs expéditions en Angleterre aient été
suspendues depuis quelque temps ; en re-
vanche ils ont pris une part éminente aux
attaques contre Bucarest. Thurg. Ztg., 9.1.
QUESTIONS SANITAIRES
Allemagne. — Grâce aux soins de plus
en plus vigilants des autorités militaires
et médicales, l'état sanitaire de l'armée al-
lemande, satisfaisant à la fin dq la pre-
mière année de la guerre, s'est encore no-
tablement amélioré durant la deuxième
année, malgré les fatigues, les combats, et
peut-être aussi la moindre vigueur physi-
que des hommes appelés. Durant la pre-
mière année, sur 1.000 hommes il y avait
120 cas de maladie par mois ; il n'y en a
plus que 100 dans la deuxième année. Les
épidémies (variole, choléra, typhus) ont com-
plètement disparu (variole) ou bien n'ont
plus présenté que des cas peu nombreux
(notamment le typhus) ; ce résultat est
d'autant plus remarquable que les troupes,
durant cette deuxième année, se sont trou-
vées souvent en drs contrées malsaines à
l'est et au sud-est. On a parfois exprimé la
crainte que cette longue guerre n'ait les
plus fâcheuses conséquences sur la santé
physique et morale de nos troupes en cam-
pagne. Mais nous constatons que le nom-
bre de cas de maladies de poitrine et de
maladies nerveuses, au lieu d'augmenter, a
diminué d'une façon surprenante, et cela
est de la plus haute importance pour l'ave-
nir de notre peuple. Ce ne sont pas des
hommes affaiblis et maladifs, mais bien des
hommes plus résistants de corps et d'âme
qui reviendront de cette guerre. Quant aux
blessés, on pouvait s'attendre à une dimi-
nution des guérisons, les moyens de des-
truction étant devenus de plus en plus nom-
breux et efficaces. Bien au contraire : 70
des blessés, déduction faite de ceux ayant
MINISTÈRES DE LA GUERRE
E.-M.-A., 5*
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, ii janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Théâtre occidental. — On peut s'attendre
à. 6 « offensive-défensive » des Puissan-
ces centrales. Diverses théories ont cours
qant à la façon dont cette offensive se ma-
lfestera. Une des plus répandues consiste
supposer que l'Allemagne violerait la
Ilelltralité de la Hollande, ou celle de la
Ulsse, OU les deux à la fois. Je doute que
la 1 avec ses digues, tente beau-
cmi > erlVahisseur, étant donné surtout
qu'une violation de la neutralité hollandaise
ouvrirait l'Escaut aux navires de guerre
brltanniqueH. Cependant, si l'Allemagne dé-
sparA voulait à tout prix faire du mal à
l'Anoi tC Fre en Particulier, elle pourrait se
rIsquer dans cette aventure, aidée de ses
nombreux agents en Hollande et probable-
menf d'une parfaite connaissance des plans
rollandals d'inondation. La neutralité helvé-
tjgu«A t Peut-être plus exposée, et je ne suis
Daq fr serait aisé de faire face à
une offensive allemande par la Suisse. Les
Snice CS sont prêts à défendre leurs chères
IIlontagnes ; mais ils n'ont pas l'expérience
de la gUerre moderne et ils pourraient ren-
con.trer -les mêmes difficultés que les Rou-
Jn/llns. On ^'a que la France serait à
Tllême de sauver la Suisse ; mais depuis
que la rRC ussie n'a pas réussi à sauver la
nounlaliie il est imprudent de rien affir-
mer à cet égard. D ailleurs, la France a
Une longue frontière à garder. Le gouver-
nem fédéral n'ignore pas tout cela et il
Prend les précautions qu'il croit nécessai-
res ; mais, comme la Hollande, la Suisse a
le malheur d'abriter un grand nombre d'Al-
îema
emands qui en cas d'invasion brusque,
pourraient être fort dangereux en se faisant
le® n, aires de l'ennemi. - (Corr. milit.)
Th~~ Ilerald, 9.1.
méatre oriental. - Les radiotélégram-
mes annoncent que les op~ra-
tion 8llemands annoncent que les opéra-
né J, ContInueront selon un plan détermi-
ne aVce;.et cela nous autorise à croi-
Se l'âé 1 Etat-Major de Hindenburg cares-
corn 'dée d'une action en Bessarabie. Et,
comme l'Alle'magne fait marcher parallèle-
ment en Un excellent accord, son action
Pothèque et son action militaire, notre hy-
t se est confirmée par le fait que la
Presse et les agences allemandes s'éver-
•Uent à nr.
tuent à présenter la Russie comme divisée
intérieurement T et fatiguée de la lutte. Pour
il 'O'Pérat,,,en Bessarabie, les Empires cen-
auront besoin de plus grands effectifs
nie. ceux an'i ont accumulés en Rouma-
de réSist ront-Ils en disposer ? A quel degré
de résistance buteront-ils ? La puissan-
si Militairy e c do e la Russie est si multiple et
JJ variée
des ; elle nons a surpris si souvent
l'avait
ïlf1Ves nouvelles, alors qu'on
sonne ne sentée comme épuisée, que per-
tière. Pellt rien affirmer en cette ma-
icité de ce pouvoir offensif et
défensif de la Russie nous fait soupçonner
que là-bas peut se jouer une carte impor-
tante, mais non une carte décisive. —
Epoca, 7.1.
CRITIQUE DES OPÉRATIONS
Front roumain. — L'exécution du plan
de notre campagne roumaine s'est déroulée
dans la perfection, une victoire en appe-
lant une autre logiquement. L'armée rou-
maine entre en Transylvanie, Mackensen
pénètre en Dobroudja ; lorsque les Russes
interviennent en Dobroudja, Falkenhayn
menace les positions roumaines dans les
Canpathes ; les Russes entreprennent leur
offensive de dégagement, l'armée russo-
roumaine est battue en Dobroudja et le Da-
nube est franchi au sud. Alors, les Rus-
ses attaquent, nos troupes maintiennent
leurs positions et, après un court arrêt dans
la marche en avant, Bucarest tombe. Qua-
tre semaines de combats acharnés nous
conduisent devant le Séreth, tandis que l'ai-
le gauche de notre front descend des mon-
tagnes. Encore une offensive de dégage-
ment du côté russe, entre Focsani et Fun-
dani ; elle est repoussée et maintenant Foc-
sani est pris. Les fortifications de la ville
s'étendaient tout autour sur 23 kilomètres,
permettant, il est vrai, une attaque au sud
et à l'ouest ; elles possédaient 55 canons
lourds et 340 canons de campagne à tir ra-
pide et faisaient de Focsani le point d'ap-
pui par excellence de la ligne du Séreth,
déjà naturellement quasi infranchissable.
Le chiffre peu élevé de canons pris par
nous laisse croire que les Russes pensèrent
plus à mettre leur matériel en sécurité qu'à
se défendre et aimèrent mieux perdre de
leur prestige que renoncer à une résistan-
ce ultérieure en un autre endroit. -- (Mo-'
raht) Berlin. Tagbl., 9.1.
— L'attaque de la position du Séreth est
commencée, et exactement au point le plus
faible, car une percée entre le confluent de
la Putna et du Séreth et le Danube ren-
drait inutiles tous les efforts de Broussilov
pour la défense de la Moldavie. Depuis le
premier janvier ont été faits 14.500 prison-
niers, russes pour la plupart. L'armée rou-
maine compte à peine 100.000 hommes, en
comprenant dans ce total les blessés ; de
nouvelles levées porteraient ce chiffre tout
au plus à 300.000, encore aurait-on besoin
de 150.000 fusils et de 800 canons nouveaux,
de mitrailleuses et de munitions. L'indus-
trie russe n'y peut suffire et le transport par
mer est bien lent. Il est certain que les
Puissances de l'Entente mettront en œuvre
tous les moyens pour amener notre échec en
Moldavie ; mais il est heureux pour nous
que l'étendue de notre front ait été modifiée.
La déclaration de guerre de la Roumanie
avait fait passer notre front de 1.300 kilomè-
tres (Riga-Kirlibaba) à 2.700 (Riga-Var-
na). Notre avance jusqu'à la ligne Putna-Sé-
reth raccourcit le front de 800 kil. et le
total n'est plus que de 1.900 kil. (Riga-Bou-
ches du Danube). Par contre, le front russe,
qui a été obligé de s'adjoindre le front rou-
main, est passé de 1.300 à 1.900 kil. et se
trouve particulièrement vulnérable dans la
direction de la Bessarabie. — (Emil Oplat-
ka) Frankf. Ztg., 10.1.
MATERIEL
Allemagne. — Les 5 et 6 janvier, un nou-
veau dirigeable a quitté les chantiers de
Friedrichshafen pour faire ses premières
sorties. Ces vols d'essai sont maintenant,
nous écrit-on de Romanshorn, de véritables
manœuvres de guerre combinées avec des
essais de gaz nuageux qui réduisent la visi-
bilité du dirigeable, Les hélices du dernier
zeppelin sont moins bruyantes que les au-
tres, elles révèlent donc sa présence plus
tard dans les vols de nuit. L'aotivité est
devenue fébrile dans les chantiers de Frie-
drichshafen, qui ont pris des proportions gi-
gantesques et occupent un nombre crois-
sant d'ouvriers. Car la guerre fait une gran-
de consommation de zeppelins. Il ne s'en
perd pas seulement dans les combats, mais
à l'arrière : un incendie vient d'en détruire
deux dans le Slesvig. Il est surprenant que
leurs expéditions en Angleterre aient été
suspendues depuis quelque temps ; en re-
vanche ils ont pris une part éminente aux
attaques contre Bucarest. Thurg. Ztg., 9.1.
QUESTIONS SANITAIRES
Allemagne. — Grâce aux soins de plus
en plus vigilants des autorités militaires
et médicales, l'état sanitaire de l'armée al-
lemande, satisfaisant à la fin dq la pre-
mière année de la guerre, s'est encore no-
tablement amélioré durant la deuxième
année, malgré les fatigues, les combats, et
peut-être aussi la moindre vigueur physi-
que des hommes appelés. Durant la pre-
mière année, sur 1.000 hommes il y avait
120 cas de maladie par mois ; il n'y en a
plus que 100 dans la deuxième année. Les
épidémies (variole, choléra, typhus) ont com-
plètement disparu (variole) ou bien n'ont
plus présenté que des cas peu nombreux
(notamment le typhus) ; ce résultat est
d'autant plus remarquable que les troupes,
durant cette deuxième année, se sont trou-
vées souvent en drs contrées malsaines à
l'est et au sud-est. On a parfois exprimé la
crainte que cette longue guerre n'ait les
plus fâcheuses conséquences sur la santé
physique et morale de nos troupes en cam-
pagne. Mais nous constatons que le nom-
bre de cas de maladies de poitrine et de
maladies nerveuses, au lieu d'augmenter, a
diminué d'une façon surprenante, et cela
est de la plus haute importance pour l'ave-
nir de notre peuple. Ce ne sont pas des
hommes affaiblis et maladifs, mais bien des
hommes plus résistants de corps et d'âme
qui reviendront de cette guerre. Quant aux
blessés, on pouvait s'attendre à une dimi-
nution des guérisons, les moyens de des-
truction étant devenus de plus en plus nom-
breux et efficaces. Bien au contraire : 70
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