Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 janvier 1917 05 janvier 1917
Description : 1917/01/05 (T5,N310). 1917/01/05 (T5,N310).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503251b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., C-' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 310
Paris, 5 janvier 1917.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Sur mer. - Un de nos sous-marins a
capturé il y a quelque temps dans l'océan
Glacial, à l'est du cap Nord, le vapeur Su-
chan, de la flotte russe. Ce vapeur était
chargé de matériel de guerre et venant
d'Amérique se rendait à Arkhangel. Les of-
ficiers russes faits prisonniers furent con-
duits sur le sous-marin, tandis qu'un offi-
cier de marine allemand prenait avec quel-
ques sous-officiers la direction du vapeur,
qui, escorté du sous-marin, fut amené
dans un port allemand. On constata alors
que ce vapeur n'était autre que le Spezia,
un vapeur de la Hamburg-Amerika
Linie, saisi au début de la guerre par les
Russes dans le port de Vladivostok. La
cargaison du vapeur, d'une valeur de plu-
sieurs millions, comprenait entre autres
150. 000 kg. de trinitrotoluol, 175.000 obus
de 75 kS-.de Plomb, des détona-
teurs des automobiles, du fil de fer bar-
belé et des rails de chemins de fer. -
Köln. Ztg. 29.12
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Le Politiken, 19.12,
reste sceptique en présence de la nouvelle
méthode employée à Verdun et dont parle
l'agence Ha vas. Le succès incontestable
— les 11.000 prisonniers et plusieurs villa-
ges sont Pi pour en témoigner - remporté
par les trnnn du général Pétain, sous les
ordres du général Nivelle, paraît en effet
être de la même sorte que les précédents :
préparation d'une durée de plusieurs mois
et action intensive d'une artillerie de plus
en plus puissante. Il est vrai que le nou-
veau succès, qui est du reste purement lo-
cal, a été organisé sous le « règne » du
général Joffre, de sorte qu'on ne peut pas
encore être certain si le général Nivelle
apportera oui ou non une méthode nou-
velle dans ses futures attaques.- Les résul-
tats de 1916 ne correspondent pas aux pro-
messes que les Alliés avaient faites à leurs
armées et à leurs peuples. Le Président de
la République avait promis au Nouvel An
la victoire pour 1916 et l'ennemi chassé de
France, mais les Allemands occupent en-
core en décembre HH6 à peu près la mê-
me surface du nord , de la France qu'au
1er janvier. De plus les pertes des Alliés
ont certainement dû être supérieures à
celles des Allemands.
Après l'attaque française du 15 décem-
bre au nord-ouest de Verdun attaque plus
importante politiquement que militaire-
ment, On pouvait penser que nos ennemis
essayeraient de poursuivre leur avance, en
réponse à notre offre de paix. Il n'en a rien
été, bien que cette avance ait été annoncée
dans la presse française comme une vic-
toire. La meilleure réponse - fut, de notre
côté, une forte attaque qui améliora nos
positions au Mort-Homme, et obligea l'en-
nemi à abandonner toute la pente sud. Sur
une largeur d'un kilomètre, nos troupes
s'emparèrent de deux et parfois de trois
lignes de tranchées. 150 prisonniers restè-
rent entre nos mains, ainsi que 2 officiers
et 7 mitrailleuses. Aujourd'hui, 29.12, les
Français essayèrent deux fois de contre-
attaquer, mais furent les deux fois facile-
ment repoussés. — (A.-R. Meyer) Vossische
Ztg 30.12.
Considérations d'ensemble. — Il serait
puéril de vouloir cacher le désappointement
apporté à la cause des Alliés par cette fin
de 1916. Comment ont-ils laissé échapper
l'initiative qui semblait leur être assurée
au courant de l'été ? A la clarté des der-
niers événements, l'offensive allemande
contre Verdun paraît moins une folie qu'on
ne l'avait cru : la puissance offensive fran-
çaise en hommes et en munitions en fut
un moment amoindrie, et les Alliés durent
retarder leur attaque générale. Au prin-
temps, ce fut le tour des Bulgares qui, de-
vançant le général Sarrail, s'emparèrent de
points stratégiques importants en Grèce et
poussèrent jusqu'à Cavalla, remplissant
ainsi le triple but de paralyser l'armée de
Salonique, de profiter sans tarder des bon-
nes dispositions de Constantin et, par là
même, de le confirmer dans sa traîtrise.
Cependant, les Anglais attaquaient sur la
Somme, ce qui était fort louable, mais, ou-
bliant que la force d'une chaine se mesure
à la force de résistance du plus faible an-
neau, ils concentrèrent sur « leur » bataille
leurs hommes et leurs munitions, si bien
que les Roumains en manquèrent et que le
général Sarrail dut continuer son rôle de
figurant. Les Allemands, un moment in-
quiets, virent la faute et se jetant sur la
magnifique proie qui s'offrait à eux, con-
quirent la Roumanie, le Danube et, du mê-
me coup, fermèrent à jamais au nez des
Alliés la porte de l'Autriche-Hongrie qui
s'était entr'ouverte. Que faire aujourd'hui ?
Les chances se sont tellement amoindries
que la réponse est difficile, surtout pour des
neutres incomplètement renseignés. Mais
la dernière faute à commettre serait de vou-
loir accomplir, à une heure où les circons-
tances ont entièrement changé, ce qui eût
été un excellent plan il y a six mois. M.
Lloyd George est un de ceux qui avaient
constamment appelé l'attention des Anglais
sur le rôle essentiel de l'armée de Saloni-
que. Que va-t-il faire maintenant qu'il peut
agir librement? — Springield Republican,
10.12.
— Les offensives de l'Entente en 1915 se
sont produites successivement, ce qui a per-
mis aux Puissances centrales d'y parer.
Ses plans plus méthodiques pour 1916 ont
été devancés par les attaques allemandes
sur Verdun et autrichiennes contre le Mon-
ténégro puis l'Italie. Seule l'avance des
Russes empêcha l'offensive autrichienne
contre l'Italie de réussir complètement. La
tentative franco-anglaise sur la Somme
après des mois d'obstination coûteuse n'a-
boutit qu'à la possession de quelques kilo-
mètres carrés. L'offensive russe de l'été,
forte de ses quinze cent mille hommes et de
ses munitions envoyées en masse de Fran-
ce, d'Angleterre, du Japon et d'Amérique,
se lança contre les lignes allemandes et au-
trichiennes dans l'intention de faire une
trouée. Elle réussit à gagner du terrain du
côté de Loutsk et dans les Carpathes. mais
elle dut marquer le pas devant le mur de
la résistance austro-hongroise et allemande.
Le renouvellement de leurs attaques en
juillet et en août épuisa tellement les Rus-
ses qu'ils furent incapables de secourir sé-
rieusement la i tourna nie. L'écrasement de
celle-ci montre les plans de l'Entente com-
plètement déjoués, et ceux des Puissances
centrales couronnés de succès. - Reichs-
post, 31.12.
- A la fin de 1915 nous occupions 512.000
kilomètres carrés de tt-nil"ire ennemi. En
1916 nous en avons pridu I. 10.000 en Galicie, mais nous en avons gagné
95.000 dans les Balkans. Nous en avons
donc aujourd'hui 512.000 + Si.000 = 596.000.
Le nombre des habitants ennemis qui peu-
plaient ces territoires comprenait, à la fin
de 1915 : 7.000.000 de Belges, 7.000.000 de
Français, 15.000.000 de Russes. 5.000.000 de
Balkaniques, soit 34.000.000 d'habitants. Ce
chiffre s'élève aujourd'hui à 38.000.000. Voi-
là le gage que nous ten ms contre un ennemi
dont le territoire est 23 fois plus étendu que
le nôtre et dont la population dépasse six
fois la nôtre. — Köln. Volksztg., id.
COMMANDEMENT
France. — N'oublions pas que la Répu-
blique française, en nommant Joffre ma-
réchal, montre par là qu'elle a pleine con-
fiance dans les sentiments républicains du
général catalan, auquel nous donnons vo-
lontiers le titre de « maréchal de la Répu-
blique » pour protester contre ceux qui par-
lent à la légère de pouvoirs occultes et de
réaction religieuse et militaire dans la
douce France. L'honneur accordé au gé-
néral Joffre est la preuve que la Répu-
blique sera chaque jour plus digne' des
sacrifices que le peuple français a faits
pour la conserver. — Diluvio, 29.12.
Angleterre. — La nomination de Sir
D. Haig au maréchalat affirme la fierté que
la nation éprouve après le vaste effort mi-
litaire des six mois qui viennent de finir.
Le rôle joué par les troupes britanniques
dans la bataille de la Somme est la plus
magnifique preuve d'héroïsme donnée par
les peuples de l'Empire au cours de la
grande guerre. Nos yeux sont ouverts à
présent, nous reconnaissons que la lutte de
positions sur la Somme et l'Ancre exigeait
plus de valeur militaire que la plus vio-
lente des campagnes d'autrefois, où les ar-
mées submergeaient des royaumes, et lais-
saient comme trace visible de leur avance
une ligne de champs de bataille et de for-
teresses capturées. — (Ed.) Daily Tele-
graph, 2.12.
(E.-M.-A., C-' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 310
Paris, 5 janvier 1917.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Sur mer. - Un de nos sous-marins a
capturé il y a quelque temps dans l'océan
Glacial, à l'est du cap Nord, le vapeur Su-
chan, de la flotte russe. Ce vapeur était
chargé de matériel de guerre et venant
d'Amérique se rendait à Arkhangel. Les of-
ficiers russes faits prisonniers furent con-
duits sur le sous-marin, tandis qu'un offi-
cier de marine allemand prenait avec quel-
ques sous-officiers la direction du vapeur,
qui, escorté du sous-marin, fut amené
dans un port allemand. On constata alors
que ce vapeur n'était autre que le Spezia,
un vapeur de la Hamburg-Amerika
Linie, saisi au début de la guerre par les
Russes dans le port de Vladivostok. La
cargaison du vapeur, d'une valeur de plu-
sieurs millions, comprenait entre autres
150. 000 kg. de trinitrotoluol, 175.000 obus
de 75 kS-.de Plomb, des détona-
teurs des automobiles, du fil de fer bar-
belé et des rails de chemins de fer. -
Köln. Ztg. 29.12
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Le Politiken, 19.12,
reste sceptique en présence de la nouvelle
méthode employée à Verdun et dont parle
l'agence Ha vas. Le succès incontestable
— les 11.000 prisonniers et plusieurs villa-
ges sont Pi pour en témoigner - remporté
par les trnnn du général Pétain, sous les
ordres du général Nivelle, paraît en effet
être de la même sorte que les précédents :
préparation d'une durée de plusieurs mois
et action intensive d'une artillerie de plus
en plus puissante. Il est vrai que le nou-
veau succès, qui est du reste purement lo-
cal, a été organisé sous le « règne » du
général Joffre, de sorte qu'on ne peut pas
encore être certain si le général Nivelle
apportera oui ou non une méthode nou-
velle dans ses futures attaques.- Les résul-
tats de 1916 ne correspondent pas aux pro-
messes que les Alliés avaient faites à leurs
armées et à leurs peuples. Le Président de
la République avait promis au Nouvel An
la victoire pour 1916 et l'ennemi chassé de
France, mais les Allemands occupent en-
core en décembre HH6 à peu près la mê-
me surface du nord , de la France qu'au
1er janvier. De plus les pertes des Alliés
ont certainement dû être supérieures à
celles des Allemands.
Après l'attaque française du 15 décem-
bre au nord-ouest de Verdun attaque plus
importante politiquement que militaire-
ment, On pouvait penser que nos ennemis
essayeraient de poursuivre leur avance, en
réponse à notre offre de paix. Il n'en a rien
été, bien que cette avance ait été annoncée
dans la presse française comme une vic-
toire. La meilleure réponse - fut, de notre
côté, une forte attaque qui améliora nos
positions au Mort-Homme, et obligea l'en-
nemi à abandonner toute la pente sud. Sur
une largeur d'un kilomètre, nos troupes
s'emparèrent de deux et parfois de trois
lignes de tranchées. 150 prisonniers restè-
rent entre nos mains, ainsi que 2 officiers
et 7 mitrailleuses. Aujourd'hui, 29.12, les
Français essayèrent deux fois de contre-
attaquer, mais furent les deux fois facile-
ment repoussés. — (A.-R. Meyer) Vossische
Ztg 30.12.
Considérations d'ensemble. — Il serait
puéril de vouloir cacher le désappointement
apporté à la cause des Alliés par cette fin
de 1916. Comment ont-ils laissé échapper
l'initiative qui semblait leur être assurée
au courant de l'été ? A la clarté des der-
niers événements, l'offensive allemande
contre Verdun paraît moins une folie qu'on
ne l'avait cru : la puissance offensive fran-
çaise en hommes et en munitions en fut
un moment amoindrie, et les Alliés durent
retarder leur attaque générale. Au prin-
temps, ce fut le tour des Bulgares qui, de-
vançant le général Sarrail, s'emparèrent de
points stratégiques importants en Grèce et
poussèrent jusqu'à Cavalla, remplissant
ainsi le triple but de paralyser l'armée de
Salonique, de profiter sans tarder des bon-
nes dispositions de Constantin et, par là
même, de le confirmer dans sa traîtrise.
Cependant, les Anglais attaquaient sur la
Somme, ce qui était fort louable, mais, ou-
bliant que la force d'une chaine se mesure
à la force de résistance du plus faible an-
neau, ils concentrèrent sur « leur » bataille
leurs hommes et leurs munitions, si bien
que les Roumains en manquèrent et que le
général Sarrail dut continuer son rôle de
figurant. Les Allemands, un moment in-
quiets, virent la faute et se jetant sur la
magnifique proie qui s'offrait à eux, con-
quirent la Roumanie, le Danube et, du mê-
me coup, fermèrent à jamais au nez des
Alliés la porte de l'Autriche-Hongrie qui
s'était entr'ouverte. Que faire aujourd'hui ?
Les chances se sont tellement amoindries
que la réponse est difficile, surtout pour des
neutres incomplètement renseignés. Mais
la dernière faute à commettre serait de vou-
loir accomplir, à une heure où les circons-
tances ont entièrement changé, ce qui eût
été un excellent plan il y a six mois. M.
Lloyd George est un de ceux qui avaient
constamment appelé l'attention des Anglais
sur le rôle essentiel de l'armée de Saloni-
que. Que va-t-il faire maintenant qu'il peut
agir librement? — Springield Republican,
10.12.
— Les offensives de l'Entente en 1915 se
sont produites successivement, ce qui a per-
mis aux Puissances centrales d'y parer.
Ses plans plus méthodiques pour 1916 ont
été devancés par les attaques allemandes
sur Verdun et autrichiennes contre le Mon-
ténégro puis l'Italie. Seule l'avance des
Russes empêcha l'offensive autrichienne
contre l'Italie de réussir complètement. La
tentative franco-anglaise sur la Somme
après des mois d'obstination coûteuse n'a-
boutit qu'à la possession de quelques kilo-
mètres carrés. L'offensive russe de l'été,
forte de ses quinze cent mille hommes et de
ses munitions envoyées en masse de Fran-
ce, d'Angleterre, du Japon et d'Amérique,
se lança contre les lignes allemandes et au-
trichiennes dans l'intention de faire une
trouée. Elle réussit à gagner du terrain du
côté de Loutsk et dans les Carpathes. mais
elle dut marquer le pas devant le mur de
la résistance austro-hongroise et allemande.
Le renouvellement de leurs attaques en
juillet et en août épuisa tellement les Rus-
ses qu'ils furent incapables de secourir sé-
rieusement la i tourna nie. L'écrasement de
celle-ci montre les plans de l'Entente com-
plètement déjoués, et ceux des Puissances
centrales couronnés de succès. - Reichs-
post, 31.12.
- A la fin de 1915 nous occupions 512.000
kilomètres carrés de tt-nil"ire ennemi. En
1916 nous en avons pridu I.
95.000 dans les Balkans. Nous en avons
donc aujourd'hui 512.000 + Si.000 = 596.000.
Le nombre des habitants ennemis qui peu-
plaient ces territoires comprenait, à la fin
de 1915 : 7.000.000 de Belges, 7.000.000 de
Français, 15.000.000 de Russes. 5.000.000 de
Balkaniques, soit 34.000.000 d'habitants. Ce
chiffre s'élève aujourd'hui à 38.000.000. Voi-
là le gage que nous ten ms contre un ennemi
dont le territoire est 23 fois plus étendu que
le nôtre et dont la population dépasse six
fois la nôtre. — Köln. Volksztg., id.
COMMANDEMENT
France. — N'oublions pas que la Répu-
blique française, en nommant Joffre ma-
réchal, montre par là qu'elle a pleine con-
fiance dans les sentiments républicains du
général catalan, auquel nous donnons vo-
lontiers le titre de « maréchal de la Répu-
blique » pour protester contre ceux qui par-
lent à la légère de pouvoirs occultes et de
réaction religieuse et militaire dans la
douce France. L'honneur accordé au gé-
néral Joffre est la preuve que la Répu-
blique sera chaque jour plus digne' des
sacrifices que le peuple français a faits
pour la conserver. — Diluvio, 29.12.
Angleterre. — La nomination de Sir
D. Haig au maréchalat affirme la fierté que
la nation éprouve après le vaste effort mi-
litaire des six mois qui viennent de finir.
Le rôle joué par les troupes britanniques
dans la bataille de la Somme est la plus
magnifique preuve d'héroïsme donnée par
les peuples de l'Empire au cours de la
grande guerre. Nos yeux sont ouverts à
présent, nous reconnaissons que la lutte de
positions sur la Somme et l'Ancre exigeait
plus de valeur militaire que la plus vio-
lente des campagnes d'autrefois, où les ar-
mées submergeaient des royaumes, et lais-
saient comme trace visible de leur avance
une ligne de champs de bataille et de for-
teresses capturées. — (Ed.) Daily Tele-
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