Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 janvier 1917 03 janvier 1917
Description : 1917/01/03 (T5,N308). 1917/01/03 (T5,N308).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65032498
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
E.-M.-A., 5" Bau)
4.
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 308
Paris, 3 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Bucarest. - L'évacuation de Bucarest
fut d'autant plus compliquée qu'on ne pou-
vait emprunter les deux lignes de chemin
de fer Biicarest-Ploesti et Bucarest-Czerno-
vitz qui conduisaient dans des régions oc-
cupées par l'ennemi. Il fallut se contenter
des routes qui allaient dans la direction
Nord-Est. En un instant, voitures et che-
vaux atteignirent des prix inimaginables ;
un cheval i et une voiture se payaient cou-
rammïpnt irt à 15.000 lei ; pour une voiture
à deux chevaux un riche marchand vendit
pour 70 nnn 1 1 environ tous les brillants et
les bijoux de sa femme. L'évacuation com-
mença le 21 novembre ; le 23 au matin, les
troun .n
es faisaient leur entrée à
Bucarest. - nouss/wïé Slovo, 5/18.12.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Le rapport de Sir
désirait a1 opmion Publique, qui
désIraIt être éclairée sur les objectifs et les
résultats de l'offensive de la Somme. Ce
n'est na«-ml ?• apologie, mais un récit calme
et dIscret. Sir D. Haig expose ce qu'il a
voulu faire, et ce qu'il a fait, en collabora-
hn aVec les Français. Il montre que la ba-
taille a atteint le but qu'il s'était proposé.
Elle a fait n plus encore, en montrant aux
Alliés et au monde entier comment la vic-
toire finale peut et doit être remportée.
Maintenant
allltenant nos troupes attendent, aguer-
nes, loccasir? ref evoir les renforts nécessai-
res, l'occasion. de poursuivre l'oeuvre com-
mencee. Les peuples britanniques partagent
leur à espérance et n'oublient pas de ren-
dre à s r
dre à Sir D. Hàig l'hommage qu'il mérite,
et dont, nécessairement, son rapport ne
parle pas
parle pas. - (Ed.) Times, 30.12.
taille Le rapPort de Sir D. Haig sur la ba-
taille de la Somme nous apprend peu de
nouveau, et nous avons Peine à croire que
le texte intégral en a été publié. Les der-
Ièrs phases de la bataille ont été peu sa-
bSfalantes. A la mi-juillet, nous occupions
le bois des Foureaux et si rious avions
Poursuivi notre avance avec la même vi-
esse, nous aurions atteint Bapaume à la
nef étaient Les dernières lignes alleman-
1ti n'étaient pourtant pas les plus solides.
faut avouer ?re déception afin d'en sup-
ner les Callses. La rupture du front se
Prïo"d?uisit su ? w6 - La rupture du front se
dûmes une étendue trop restreinte.
a dÜmes par suite avancer en zig-zag
au lieu de Pnr»ÏÏ, 8rdr0it devant nous. D'au-
enne r., nous ne sûmes pas fixer les armées
rent le reste de notre front ; elles
C'est se masser sur le point dangereux.
latér la leurs communications
fraies qui a. sauvé les Allemands de la
fperiie Sl elmt portan a là un facteur de succès
le SI Important que l'abondance de l'artil-
lerie et des mmnunitions, et immensément
plus important que l'avantage du nombre.
(Student of War) Manchest. Guard., 30.12.
— La bataille de la Somme est terminée ;
les Alliés, qui depuis cinq mois, essayaient
d'enfoncer le front allemand, ont cessé,
définitivement, semble-t-il, de le marte-
ler. L'échec de l'offensive de la Somme
doit être considéré comme une victoire pour
les Allemands, de même que l'offensive ar-
rêtée contre Verdun fut une victoire pour
les Français. Une attaque manquée doit en
général être considérée comme un succès
pour les défenseurs, surtout lorsque l'assail-
lant, après avoir mis en ligne de grandes
forces, a subi d'énormes pertes ; ce fut le
cas pour les Alliés dans la Somme, en par-
ticulier pour les Anglais. Les Allemands
aussi ont eu des pertes en tués et en pri-
sonniers, mais du côté des Alliés, le chif-
fre des pertes est certainement plus élevé,
même s'il convient de réduire celui que les
Allemands ont donné ; ceci a pu se pro-
duire malgré la supériorité de l'artillerie
franco-anglaise, parce que l'infanterie a dû
marcher contre des nids de mitrailleuses,
et les Allemands manient cette arme avec
un sang-froid admirable. L'éloignement du
général Joffre est une suite logique de
l'échec de la Somme. Il est prématuré de
juger le rôle joué par ce général dans la
guerre actuelle. Il reste en tout cas le vain-
queur de la Marne, celui qui a arrêté les
légions allemandes dans leur marché victo-
rieuse sur Paris et qui a redonné à la
France la foi dans sa puissance militaire.
Depuis cette époque, « un nimbe de mystère
entoure la jovialité de la tête blanche du
général Joffre », et la victoire de la Marne
est restée sans lendemain. Il n'a pas vaincu
sur l'Aisne ; il a laissé les Allemands s'en-
terrer ; il est arrivé trop tard lors de la
prolongation du front vers le Nord ; toutes
ses tentatives de percée en Champa-
gne, à Arras, en Woevre, sur la Somme
enfin, ont échoué. Il est évident qu'avec une
telle tactique, les Allemands ne se laisse-
ront pas chasser de France. Il est donc na-
turel d'opposer à une situation nouvelle
un homme et des procédés nouveaux. —
(Ed.) Politiken, 16.12.
Front roumain. — Pour empêcher les
Russes de reprendre haleine, Mackensen a
dû livrer une bata.ille frontale qui s'est ter-
minée à son avantage. Les Russes se sont
repliés en assez bon ordre et n'ont aban-
donné que peu de butin à l'ennemi. C'est
probablement la neuvième armée allemande
qui a opéré dans la région Rimnicu-Sarat,
et l'armée du Danube dans la région de Vi-
ziru. La décision eut lieu au centre où l'aile
droite de Falkenhayn enfonça les lignes
russes entre Filipesti et Socariciu et aussi
dans la région à l'ouest de Rimnicu-Sarat.
La chute de Viziru, qui protège l'accès de
Braïla par le Danube, compléta la défaite
des Russes. Ceux-ci ont dû se replier dans
des directions excentriques, en deux grou-
pes, vers Braïla et Focsani. Il leur sera dif-
ficile de garder Braïla. Tout ce qu'ils pour-
ront faire, ce sera d'organiser fortement
leur flanc sud depuis Focsani jusqu'à l'em-
bouchure du Danube. — (Stegemann) Bund,
31.12.
Front égyptien. — La prise d'El Arish
semble marquer une rupture complète avec
la conception stratégique appliquée aupara-
vant. Peut-être sommes-nous maintenant
en mesure d'inquiéter sérieusement les for-
ces turques de Syrie. Peut-être l'achèvement
du tunnel du Taurus nous a-t-il convaincus
qu'il y avait péril en la demeure. Le che-
min de fer de Bagdad serait de la plus
haute utilité pour les Turcs, s'ils voulaient
attaquer de nouveau l'Egypte. Il y a là un
danger beaucoup plus sérieux que celui
d'une invasion de la Grande-Bretagne. Il
semble bien qu'une grande accumulation de
matériel allemand se trouve déjà dans la
région d'Alexandrette, et plus au Sud. —
(Student of War) Manchest. C.uard.. 30.12.
Considérations d'ensemble. — Il est dou-
teux que l'opération de Mackensen contre
Salonique puisse donner au point de vue
stratégique des résultats importants ; mais
si les Germano-Bulgares réussissaient à
avancer en Grèce, l'effet moral serait beau-
coup plus déprimant que celui de la prise
de Bucarest. Les Alliés prendront évidem-
ment les mesures nécessaires : témoin
l'arrivée au pouvoir suprême de Llovd
George et de sir Ed. Carson, qui, à l'époque,
ont protesté énergiquement contre une pot-
litique de dédain pour les affaires d'Orient.
Actuellement, rien ne peut nous faire devi-
ner sur quel point les Alliés ont décidé de
riposter à la coalition allemande. Il n'y a
aucune nécessité d'imposer à nos troupes la
tâche de reprendre au plus tôt Bucarest.
Il y a en Orient d'autres lieux, beaucoup
plus sensibles, où les Allemands auront de
la peine à envoyer à temps des secours. —
(Mikhaïlovsky) Rousshoïé Slovo, 2/15.12.
— La reprise d'une vaste étendue de ter-
rain à Verdun paraît être la réponse des
Français aux propositions de paix des Em-
pires centraux. Ceux-ci feront bien de ne
pas trop insister sur leur inébranlable si-
tuation dans l'Ouest si, de leur côté, ils
désirent voir prendre en considération leurs
offres pacifiques. Pourtant l'avantage stra-
tégique reste aux Allemands qui, par leur
offensive du printemps passé, ont empêché
la rupture de leurs lignes du côté de Ver-
dun. Ils restent donc maîtres des départe-
ments français envahis. Pourquoi, si l'on
ne veut pas parler de paix avant de les
avoir repris, les Alliés attendraient-ils la
belle saison pour attaquer ? En ce moment
les Centraux sont fort occupés en Rouma-
nie. D autre part. on parle d'importants
transports de troupes en Belgique qui se-
raient destinées à une offensive allemande
sur le front occidental. Mais ne parle-t-on
pas aussi, et avec plus de logique, d'une
offensive contre l'armée de Salonique ? -
Nieuwe COufflnt, 18.12.
E.-M.-A., 5" Bau)
4.
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 308
Paris, 3 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Bucarest. - L'évacuation de Bucarest
fut d'autant plus compliquée qu'on ne pou-
vait emprunter les deux lignes de chemin
de fer Biicarest-Ploesti et Bucarest-Czerno-
vitz qui conduisaient dans des régions oc-
cupées par l'ennemi. Il fallut se contenter
des routes qui allaient dans la direction
Nord-Est. En un instant, voitures et che-
vaux atteignirent des prix inimaginables ;
un cheval i et une voiture se payaient cou-
rammïpnt irt à 15.000 lei ; pour une voiture
à deux chevaux un riche marchand vendit
pour 70 nnn 1 1 environ tous les brillants et
les bijoux de sa femme. L'évacuation com-
mença le 21 novembre ; le 23 au matin, les
troun .n
es faisaient leur entrée à
Bucarest. - nouss/wïé Slovo, 5/18.12.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Le rapport de Sir
désirait a1 opmion Publique, qui
désIraIt être éclairée sur les objectifs et les
résultats de l'offensive de la Somme. Ce
n'est na«-ml ?• apologie, mais un récit calme
et dIscret. Sir D. Haig expose ce qu'il a
voulu faire, et ce qu'il a fait, en collabora-
hn aVec les Français. Il montre que la ba-
taille a atteint le but qu'il s'était proposé.
Elle a fait n plus encore, en montrant aux
Alliés et au monde entier comment la vic-
toire finale peut et doit être remportée.
Maintenant
allltenant nos troupes attendent, aguer-
nes, loccasir? ref evoir les renforts nécessai-
res, l'occasion. de poursuivre l'oeuvre com-
mencee. Les peuples britanniques partagent
leur à espérance et n'oublient pas de ren-
dre à s r
dre à Sir D. Hàig l'hommage qu'il mérite,
et dont, nécessairement, son rapport ne
parle pas
parle pas. - (Ed.) Times, 30.12.
taille Le rapPort de Sir D. Haig sur la ba-
taille de la Somme nous apprend peu de
nouveau, et nous avons Peine à croire que
le texte intégral en a été publié. Les der-
Ièrs phases de la bataille ont été peu sa-
bSfalantes. A la mi-juillet, nous occupions
le bois des Foureaux et si rious avions
Poursuivi notre avance avec la même vi-
esse, nous aurions atteint Bapaume à la
nef étaient Les dernières lignes alleman-
1ti n'étaient pourtant pas les plus solides.
faut avouer ?re déception afin d'en sup-
ner les Callses. La rupture du front se
Prïo"d?uisit su ? w6 - La rupture du front se
dûmes une étendue trop restreinte.
a dÜmes par suite avancer en zig-zag
au lieu de Pnr»ÏÏ, 8rdr0it devant nous. D'au-
enne r., nous ne sûmes pas fixer les armées
rent le reste de notre front ; elles
C'est se masser sur le point dangereux.
latér la leurs communications
fraies qui a. sauvé les Allemands de la
fperiie Sl elmt portan a là un facteur de succès
le SI Important que l'abondance de l'artil-
lerie et des mmnunitions, et immensément
plus important que l'avantage du nombre.
(Student of War) Manchest. Guard., 30.12.
— La bataille de la Somme est terminée ;
les Alliés, qui depuis cinq mois, essayaient
d'enfoncer le front allemand, ont cessé,
définitivement, semble-t-il, de le marte-
ler. L'échec de l'offensive de la Somme
doit être considéré comme une victoire pour
les Allemands, de même que l'offensive ar-
rêtée contre Verdun fut une victoire pour
les Français. Une attaque manquée doit en
général être considérée comme un succès
pour les défenseurs, surtout lorsque l'assail-
lant, après avoir mis en ligne de grandes
forces, a subi d'énormes pertes ; ce fut le
cas pour les Alliés dans la Somme, en par-
ticulier pour les Anglais. Les Allemands
aussi ont eu des pertes en tués et en pri-
sonniers, mais du côté des Alliés, le chif-
fre des pertes est certainement plus élevé,
même s'il convient de réduire celui que les
Allemands ont donné ; ceci a pu se pro-
duire malgré la supériorité de l'artillerie
franco-anglaise, parce que l'infanterie a dû
marcher contre des nids de mitrailleuses,
et les Allemands manient cette arme avec
un sang-froid admirable. L'éloignement du
général Joffre est une suite logique de
l'échec de la Somme. Il est prématuré de
juger le rôle joué par ce général dans la
guerre actuelle. Il reste en tout cas le vain-
queur de la Marne, celui qui a arrêté les
légions allemandes dans leur marché victo-
rieuse sur Paris et qui a redonné à la
France la foi dans sa puissance militaire.
Depuis cette époque, « un nimbe de mystère
entoure la jovialité de la tête blanche du
général Joffre », et la victoire de la Marne
est restée sans lendemain. Il n'a pas vaincu
sur l'Aisne ; il a laissé les Allemands s'en-
terrer ; il est arrivé trop tard lors de la
prolongation du front vers le Nord ; toutes
ses tentatives de percée en Champa-
gne, à Arras, en Woevre, sur la Somme
enfin, ont échoué. Il est évident qu'avec une
telle tactique, les Allemands ne se laisse-
ront pas chasser de France. Il est donc na-
turel d'opposer à une situation nouvelle
un homme et des procédés nouveaux. —
(Ed.) Politiken, 16.12.
Front roumain. — Pour empêcher les
Russes de reprendre haleine, Mackensen a
dû livrer une bata.ille frontale qui s'est ter-
minée à son avantage. Les Russes se sont
repliés en assez bon ordre et n'ont aban-
donné que peu de butin à l'ennemi. C'est
probablement la neuvième armée allemande
qui a opéré dans la région Rimnicu-Sarat,
et l'armée du Danube dans la région de Vi-
ziru. La décision eut lieu au centre où l'aile
droite de Falkenhayn enfonça les lignes
russes entre Filipesti et Socariciu et aussi
dans la région à l'ouest de Rimnicu-Sarat.
La chute de Viziru, qui protège l'accès de
Braïla par le Danube, compléta la défaite
des Russes. Ceux-ci ont dû se replier dans
des directions excentriques, en deux grou-
pes, vers Braïla et Focsani. Il leur sera dif-
ficile de garder Braïla. Tout ce qu'ils pour-
ront faire, ce sera d'organiser fortement
leur flanc sud depuis Focsani jusqu'à l'em-
bouchure du Danube. — (Stegemann) Bund,
31.12.
Front égyptien. — La prise d'El Arish
semble marquer une rupture complète avec
la conception stratégique appliquée aupara-
vant. Peut-être sommes-nous maintenant
en mesure d'inquiéter sérieusement les for-
ces turques de Syrie. Peut-être l'achèvement
du tunnel du Taurus nous a-t-il convaincus
qu'il y avait péril en la demeure. Le che-
min de fer de Bagdad serait de la plus
haute utilité pour les Turcs, s'ils voulaient
attaquer de nouveau l'Egypte. Il y a là un
danger beaucoup plus sérieux que celui
d'une invasion de la Grande-Bretagne. Il
semble bien qu'une grande accumulation de
matériel allemand se trouve déjà dans la
région d'Alexandrette, et plus au Sud. —
(Student of War) Manchest. C.uard.. 30.12.
Considérations d'ensemble. — Il est dou-
teux que l'opération de Mackensen contre
Salonique puisse donner au point de vue
stratégique des résultats importants ; mais
si les Germano-Bulgares réussissaient à
avancer en Grèce, l'effet moral serait beau-
coup plus déprimant que celui de la prise
de Bucarest. Les Alliés prendront évidem-
ment les mesures nécessaires : témoin
l'arrivée au pouvoir suprême de Llovd
George et de sir Ed. Carson, qui, à l'époque,
ont protesté énergiquement contre une pot-
litique de dédain pour les affaires d'Orient.
Actuellement, rien ne peut nous faire devi-
ner sur quel point les Alliés ont décidé de
riposter à la coalition allemande. Il n'y a
aucune nécessité d'imposer à nos troupes la
tâche de reprendre au plus tôt Bucarest.
Il y a en Orient d'autres lieux, beaucoup
plus sensibles, où les Allemands auront de
la peine à envoyer à temps des secours. —
(Mikhaïlovsky) Rousshoïé Slovo, 2/15.12.
— La reprise d'une vaste étendue de ter-
rain à Verdun paraît être la réponse des
Français aux propositions de paix des Em-
pires centraux. Ceux-ci feront bien de ne
pas trop insister sur leur inébranlable si-
tuation dans l'Ouest si, de leur côté, ils
désirent voir prendre en considération leurs
offres pacifiques. Pourtant l'avantage stra-
tégique reste aux Allemands qui, par leur
offensive du printemps passé, ont empêché
la rupture de leurs lignes du côté de Ver-
dun. Ils restent donc maîtres des départe-
ments français envahis. Pourquoi, si l'on
ne veut pas parler de paix avant de les
avoir repris, les Alliés attendraient-ils la
belle saison pour attaquer ? En ce moment
les Centraux sont fort occupés en Rouma-
nie. D autre part. on parle d'importants
transports de troupes en Belgique qui se-
raient destinées à une offensive allemande
sur le front occidental. Mais ne parle-t-on
pas aussi, et avec plus de logique, d'une
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