Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (T5,N306). 1917/01/01 (T5,N306).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503247f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 306
MINISTÈRES DE LA GUERRE
( E.-M.-A., 5' Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 1er janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Fronts roumains. On devait s'atten-
dre à une résistance des Russes avant la
ligne du Sereth, et en effet, ils choisirent
une forte position défensive au sud de Rim-
nicu-Sarat. Leur aile droite s'appuyait aux
montagnes' ils tenaient la région vallon-
montaon ?. tenaient la région vallon-
née dans fa t boucle du Buzeu, et la position
fortifiée s'avançait vers l'Est au delà du
fleuve, PUisque le village de Filipechti, qui
fleuve, d'être enlevé par nos troupes, -
trouve à 42 kilom. à l'est de Buzeu. Atta-
quer cette position russe était une entre-
prise d'importance un encerclement de
les était rendu presque impossible par
les montagnes à l'Ouest et le fleuve à l'Est,
de plus, il s'agissait de franchir une sur-
face ravinée IDar les eaux et présentant de
véritables goraes. Passer un tel obstacle en
,combattai-it pour rechercher la décision, c'é-
taif vmf™ P. brùler derrière soi ses vais-
seanv lais nos chefs savent ce qu'ils peu-
vent attendre de leurs armées victorieuses,
et H
'et la victoire est ici d'autant plus impor-
tante qu'elle fut remportée non sur les Rou-
mains précédemment battus, mais sur les
fiusses, qui auront ainsi compris que le
soldat allemand se procurera la paix par la
lutte J,?1] ne veut Pas' du côté ennemi,
lutte, si l'on ne veut pas du côté ennemi,
.2
ORGANISATION
PUissances de l'Entente. - Nous ne sa-
hritannim1 exactement de combien le front
britannique a-été allongé. Si nous ne nous
trompons, la droite anglaise avait été légè-
rement contractée un peu avant l'offensive
que notrp nous avons des raisons de croire
que notre i nouveUe ligne s'avance mainte-
nant vers le Sud autant qu'à la fin de juin.
Il est naturellement possible que nous
allions Plus loin 'encore. M. Lloyd George
a déclaré on? fallait réaliser, comme ont
fait les Puissances centrales, le « front
commun ô La nouvelle extension du front
britannirm ne sufflt pas. La pensée du prê-
mier rmmstre est celle-ci : les considéra-
tions terri i ? sont fort peu importan-
tes, tous les Alli-és devront exercer le maxi-
mum de •
rm de pression sur le point jugé essen-
tiel par les Conseils alliés, dans quelque
région séocfra'P lcIUe Que ce point se trouve.
application ^ff^tive. — (Ed.) Manchest.
ce principe !l',a pas encore pleinement reçu
GuarPhcatIon ,effective. - (Ed.) Manchest.
28 - (Ed.) Afa~c~e~.
v lé eInagne. * T Des ordres ont été renou-
ds s à tus. le.s corps de troupe, pour que
des perrnlSSlons soient accordées aux sol-
marié- s et '})articulièrement aux hommes
~ariés —
a les - qui sont en campagne depuis un
n'o t davantage et qui durant ce temps
n'ont encore eu aucune permission. La
d5 urée de la guerre augmente l'importance
de cette oiipesqtk ion des permissions, qui doi-
vent être accordées avec équité à tous les
soldats ; si, pour des raisons économiques,
des hommes ayant des professions spécia-
les doivent être avantagés à certaines épo-
ques, il faut également tenir compte des
besoins de toutes les autres branches de
l'activité nationale. Nordd. Allg. Ztg., 27.12.
— Les sociétés de préparation militaire
ont vite pris position en ce qui concerne le
service auxiliaire obligatoire. Beaucouffae
jeunes gens, membres de ces sociét
sont fait inscrire auprès des autorités com-
pétentes et ont été déjà admis à un empoi.
C'est ainsi que ces jours derniers, Qj ~Qi-
vait voir dans les rues de Berlin aucoup
de jeunes gens avec le brassard deêffe
noir-blanc-rouge. — ibid. "-
COMMANDEMENT
France. - A son arrivée à Paris, le
général Lyautey a exprimé, avant tout, sa
gratitude pour l'accueil cordial qui lui a
été fait lors de son passage en Espagne,
priant même les journalistes de rendre pu-
blique son agréable impression. Libéral,
26.12. — Le même journal porte sur le gé-
néral Lyautey le jugement suivant : « C'est
l'homme qui fait concevoir les plus grandes
espérances comme organisateur du triom-
phe. » -
ESPIONNAGE
Portugal. - De Lisbonne, 26.12 : La note
officieuse suivante a été communiquée aux
journaux : Il est officiellement certain que
l'information publiée par plusieurs jour-
naux de Lisbonne (Cf. Bull. n° 305, p. 2,
col. 1], disant que deux ou trois Anglais ont
été arrêtés sous l'inculpation d'avoir vendu
aux Allemands un Code chiffré appartenant
à l' « Eastern Telegraph Company Limi-
ted », est entièrement inexacte. — La vérité
est qu'un homme de nationalité douteuse,
bien que se disant Anglais, a été arrêté. Cet
homme était employé de l' « Eastern T.
C. », mais il est absolument impossible qu'il
ait pu vendre le Code chiffré de la Compa-
gnie ; son frère qui a été matelot de la
flotte de guerre, vit avec une juive ; tous
deux ont été également arrêtés. — Primeiro
de Janeiro, 27.12.
Hollande. — L'affirmation que l'affaire
d'espionnage, découverte dernièrement à
Flessingue [Cf. Bull. n° 286, p. 2, col. 1],
était seulement dirigée contre l'Allemagne,
est toute gratuite. Installés à Flessingue,
Middelbourg, Breskens, Terneuzen, les
membres de l'organisation travaillaient aus-
si aux dépens des Pays-Bas. Des Belges,
vivant chichement à Rotterdam ou en Zé-
lande, s'étaient tout à coup trouvés bien en
fonds, après un petit voyage à Londres. Ils
prétendaient avoir touché là-bas leurs éco-
nomies de la Caisse d'épargne. Parmi eux
se trouvaient deux pilotes qui logeaient
dans les bureaux du Lloyd dont le direc-
teur appartenait au moins autrefois à la
marine britannique. Les espions se fréquen-
taient peu. Leur chef a laissé dans un
tramway son portefeuille contenant une
liste de 20 questions, 14 concernant les dé-
fenses installées par les Allemands sur les
côtes belges, les autres ayant trait aux for-
tifications établies par les Hollandais sur
les frontières des Flandres Zélandaises et
sur la situation du champ de mines dans
l'Escaut.. — Nieuice Courant, 19.12.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Vous C"r,,oO , i i i vveennus à la même situation
~ans. L'Allemagne se déclare
~•ffrète àp&]fc^des dommages-intérêts. Mais
la question est tout autre : Les comman-
dants sous-marins peuvent-ils ou ne
peuvent-ils pas distinguer les navires mar-
chands des transports armés ? Peuvent-ils
ou ne peuvent-ils pas éviter la mort des
non-combattants ? Il est à peu près certain
que le sous-marin était immergé quand il
lança sa première torpille contre le Marina.
Il n'avait donc nulle intention d'exercer son
droit de visite, comme l'a tant de fois pro-
mis le gouvernement allemand. Le com-
mandant sera-t-il puni ? Sait-on seulement
quelle punition frappa le coupable dans
l'affaire du Sussex ? En vérité, la situation
est sérieuse. — New York Commercial, cité
par Boston Transcript, 5.12.
— Zimmermann nous donne toutes sor-
tes d'assurances pour la bonne conduite des
sous-marins. Mais il ne représente que les
Affaires Etrangères. Une action droite et
énergique de l'Amirauté ferait beaucoup
mieux notre affaire. L'histoire est éternel-
lement la même. Les sous-marins coulent
l'Arabia et le Marina pour nous dire en-
suite qu'on les avait pris pour des trans-
ports anglais. Pourquoi ne les avoir pas
examinés d'abord, selon les promesses ré-
pétées de l'Allemagne ? Et s'ils sont en
faute, pourquoi les commandants ne sont-
ils pas punis ? Jusqu'à ce que nous ayons
les assurances de leur juste châtiment, nos
désagréables soupçons iront croissant. —
(Ed.) World, 15.12.
— L'Angleterre qui s'écarte de plus en
plus des règles et des coutumes de la guer-
re maritime loyale, proteste de plus en plus
contre ce qu'elle appelle : la piraterie mari-
time allemande. Elle seule aurait le droit
de se servir de sous-marins. Mais les sous-
marins des Alliés ont cependant coulé sans
avertissement des vapeurs dans la mer Bal-
tique, jamais ils n'ont fait le moindre effort
pour sauver les équipages (bataille du Ska-
ger Rak, bateaux de commerce iurcs coulés
dans la mer de Marmara). La même hypo-
crisie se manifeste dans la création du ba-
teau de commerce armé. Sauf dans les
eaux des mers exotiques, un bateau de
commerce armé s'appelle navire de guerre.
La théorie américaine elle-même ne per-
met à un navire de commerce d'être armé
MINISTÈRES DE LA GUERRE
( E.-M.-A., 5' Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 1er janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Fronts roumains. On devait s'atten-
dre à une résistance des Russes avant la
ligne du Sereth, et en effet, ils choisirent
une forte position défensive au sud de Rim-
nicu-Sarat. Leur aile droite s'appuyait aux
montagnes' ils tenaient la région vallon-
montaon ?. tenaient la région vallon-
née dans fa t boucle du Buzeu, et la position
fortifiée s'avançait vers l'Est au delà du
fleuve, PUisque le village de Filipechti, qui
fleuve, d'être enlevé par nos troupes, -
trouve à 42 kilom. à l'est de Buzeu. Atta-
quer cette position russe était une entre-
prise d'importance un encerclement de
les était rendu presque impossible par
les montagnes à l'Ouest et le fleuve à l'Est,
de plus, il s'agissait de franchir une sur-
face ravinée IDar les eaux et présentant de
véritables goraes. Passer un tel obstacle en
,combattai-it pour rechercher la décision, c'é-
taif vmf™ P. brùler derrière soi ses vais-
seanv lais nos chefs savent ce qu'ils peu-
vent attendre de leurs armées victorieuses,
et H
'et la victoire est ici d'autant plus impor-
tante qu'elle fut remportée non sur les Rou-
mains précédemment battus, mais sur les
fiusses, qui auront ainsi compris que le
soldat allemand se procurera la paix par la
lutte J,?1] ne veut Pas' du côté ennemi,
lutte, si l'on ne veut pas du côté ennemi,
.2
ORGANISATION
PUissances de l'Entente. - Nous ne sa-
hritannim1 exactement de combien le front
britannique a-été allongé. Si nous ne nous
trompons, la droite anglaise avait été légè-
rement contractée un peu avant l'offensive
que notrp nous avons des raisons de croire
que notre i nouveUe ligne s'avance mainte-
nant vers le Sud autant qu'à la fin de juin.
Il est naturellement possible que nous
allions Plus loin 'encore. M. Lloyd George
a déclaré on? fallait réaliser, comme ont
fait les Puissances centrales, le « front
commun ô La nouvelle extension du front
britannirm ne sufflt pas. La pensée du prê-
mier rmmstre est celle-ci : les considéra-
tions terri i ? sont fort peu importan-
tes, tous les Alli-és devront exercer le maxi-
mum de •
rm de pression sur le point jugé essen-
tiel par les Conseils alliés, dans quelque
région séocfra'P lcIUe Que ce point se trouve.
application ^ff^tive. — (Ed.) Manchest.
ce principe !l',a pas encore pleinement reçu
GuarPhcatIon ,effective. - (Ed.) Manchest.
28 - (Ed.) Afa~c~e~.
v lé eInagne. * T Des ordres ont été renou-
ds s à tus. le.s corps de troupe, pour que
des perrnlSSlons soient accordées aux sol-
marié- s et '})articulièrement aux hommes
~ariés —
a les - qui sont en campagne depuis un
n'o t davantage et qui durant ce temps
n'ont encore eu aucune permission. La
d5 urée de la guerre augmente l'importance
de cette oiipesqtk ion des permissions, qui doi-
vent être accordées avec équité à tous les
soldats ; si, pour des raisons économiques,
des hommes ayant des professions spécia-
les doivent être avantagés à certaines épo-
ques, il faut également tenir compte des
besoins de toutes les autres branches de
l'activité nationale. Nordd. Allg. Ztg., 27.12.
— Les sociétés de préparation militaire
ont vite pris position en ce qui concerne le
service auxiliaire obligatoire. Beaucouffae
jeunes gens, membres de ces sociét
sont fait inscrire auprès des autorités com-
pétentes et ont été déjà admis à un empoi.
C'est ainsi que ces jours derniers, Qj ~Qi-
vait voir dans les rues de Berlin aucoup
de jeunes gens avec le brassard deêffe
noir-blanc-rouge. — ibid. "-
COMMANDEMENT
France. - A son arrivée à Paris, le
général Lyautey a exprimé, avant tout, sa
gratitude pour l'accueil cordial qui lui a
été fait lors de son passage en Espagne,
priant même les journalistes de rendre pu-
blique son agréable impression. Libéral,
26.12. — Le même journal porte sur le gé-
néral Lyautey le jugement suivant : « C'est
l'homme qui fait concevoir les plus grandes
espérances comme organisateur du triom-
phe. » -
ESPIONNAGE
Portugal. - De Lisbonne, 26.12 : La note
officieuse suivante a été communiquée aux
journaux : Il est officiellement certain que
l'information publiée par plusieurs jour-
naux de Lisbonne (Cf. Bull. n° 305, p. 2,
col. 1], disant que deux ou trois Anglais ont
été arrêtés sous l'inculpation d'avoir vendu
aux Allemands un Code chiffré appartenant
à l' « Eastern Telegraph Company Limi-
ted », est entièrement inexacte. — La vérité
est qu'un homme de nationalité douteuse,
bien que se disant Anglais, a été arrêté. Cet
homme était employé de l' « Eastern T.
C. », mais il est absolument impossible qu'il
ait pu vendre le Code chiffré de la Compa-
gnie ; son frère qui a été matelot de la
flotte de guerre, vit avec une juive ; tous
deux ont été également arrêtés. — Primeiro
de Janeiro, 27.12.
Hollande. — L'affirmation que l'affaire
d'espionnage, découverte dernièrement à
Flessingue [Cf. Bull. n° 286, p. 2, col. 1],
était seulement dirigée contre l'Allemagne,
est toute gratuite. Installés à Flessingue,
Middelbourg, Breskens, Terneuzen, les
membres de l'organisation travaillaient aus-
si aux dépens des Pays-Bas. Des Belges,
vivant chichement à Rotterdam ou en Zé-
lande, s'étaient tout à coup trouvés bien en
fonds, après un petit voyage à Londres. Ils
prétendaient avoir touché là-bas leurs éco-
nomies de la Caisse d'épargne. Parmi eux
se trouvaient deux pilotes qui logeaient
dans les bureaux du Lloyd dont le direc-
teur appartenait au moins autrefois à la
marine britannique. Les espions se fréquen-
taient peu. Leur chef a laissé dans un
tramway son portefeuille contenant une
liste de 20 questions, 14 concernant les dé-
fenses installées par les Allemands sur les
côtes belges, les autres ayant trait aux for-
tifications établies par les Hollandais sur
les frontières des Flandres Zélandaises et
sur la situation du champ de mines dans
l'Escaut.. — Nieuice Courant, 19.12.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Vous C"r,,oO , i i i vveennus à la même situation
~ans. L'Allemagne se déclare
~•ffrète àp&]fc^des dommages-intérêts. Mais
la question est tout autre : Les comman-
dants sous-marins peuvent-ils ou ne
peuvent-ils pas distinguer les navires mar-
chands des transports armés ? Peuvent-ils
ou ne peuvent-ils pas éviter la mort des
non-combattants ? Il est à peu près certain
que le sous-marin était immergé quand il
lança sa première torpille contre le Marina.
Il n'avait donc nulle intention d'exercer son
droit de visite, comme l'a tant de fois pro-
mis le gouvernement allemand. Le com-
mandant sera-t-il puni ? Sait-on seulement
quelle punition frappa le coupable dans
l'affaire du Sussex ? En vérité, la situation
est sérieuse. — New York Commercial, cité
par Boston Transcript, 5.12.
— Zimmermann nous donne toutes sor-
tes d'assurances pour la bonne conduite des
sous-marins. Mais il ne représente que les
Affaires Etrangères. Une action droite et
énergique de l'Amirauté ferait beaucoup
mieux notre affaire. L'histoire est éternel-
lement la même. Les sous-marins coulent
l'Arabia et le Marina pour nous dire en-
suite qu'on les avait pris pour des trans-
ports anglais. Pourquoi ne les avoir pas
examinés d'abord, selon les promesses ré-
pétées de l'Allemagne ? Et s'ils sont en
faute, pourquoi les commandants ne sont-
ils pas punis ? Jusqu'à ce que nous ayons
les assurances de leur juste châtiment, nos
désagréables soupçons iront croissant. —
(Ed.) World, 15.12.
— L'Angleterre qui s'écarte de plus en
plus des règles et des coutumes de la guer-
re maritime loyale, proteste de plus en plus
contre ce qu'elle appelle : la piraterie mari-
time allemande. Elle seule aurait le droit
de se servir de sous-marins. Mais les sous-
marins des Alliés ont cependant coulé sans
avertissement des vapeurs dans la mer Bal-
tique, jamais ils n'ont fait le moindre effort
pour sauver les équipages (bataille du Ska-
ger Rak, bateaux de commerce iurcs coulés
dans la mer de Marmara). La même hypo-
crisie se manifeste dans la création du ba-
teau de commerce armé. Sauf dans les
eaux des mers exotiques, un bateau de
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