Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1931-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1931 01 décembre 1931
Description : 1931/12/01 (N61)-1931/12/31. 1931/12/01 (N61)-1931/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982699p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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!
Cinquième Année. — N° 61
Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des
Publicité: NI. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE J O XJ IEÜT-A. I_, MENSUEL
Œuvres Laïques
Rédaction: NI. M. PINIONT
109, rue Massillon - LE HAVRE-Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
- ■ ■ - Téléphone 46.38
♦
$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
■ ■ Chèques Postaux Rouen 6234 . ... ~
k
Ligue Française de l'Enseignement
3 > Rue Récamier - PARIS
QUESTIONNAIRE SUR ÜE SCOÜTIS|WE
1°.— Etes-vous d’avis d’introduire le scoutisme
dans les Patronages de la Confédération (Ligue de
l’Enseignement) ?
2°.— Si oui, êtes-vous d’avis d’affilier les troupes
de scouts de nos Patronages â la Fédération des
Eclaireurs de France ?
3°.— Conviendrait-il de subordonner cette affi
liation à certaines modifications dans les règlements
et la loi des Eclaireurs de France (,serment sur
l’honneur ou devant Dieu, engagement de servir la
Patine, etc,..). Précises les modifications que vous es
timeriez désirables.
4<>.— Quels sont les points de l’organisation des
Eclaireurs de France sur lesquels des précisions vous
paraissent désirables ? En particulier, que pensez-
vous de l’entente établie avec les Eclaireurs de France
et les Fédérations de Scouts à caractère confes
sionnel ?
;>o.— Si vous n’êtes pas d’avis d’affilier les troupes
de scouts de nos Patronages à la Fédération des Eclai
reurs de France, dites pourquoi.
60.— Dans ce cas, êtes-vous partisan de la cons
titution d’une section nationale de scouts laïques au sein
de la Confédération sans liaison avec les Eclaireurs de
France ? Ou bien-avec le lien simplement moral d’une
entente cordiale ?
7°.— Peut-on envisager pendant une période tran
sitoire l’affiliation à la Fédération des Eclaireurs de
France, de groupes locaux constitués au sein de nos
sociétés fédérées en vue de la constitution de cadres
indispensables ?
8°.— Pensez-vous qu’il soit possible et facile de
former des chefs et des moniteurs capables ?
9°.— Cette formation ne devrait-elle pas être faite
en partie dans les Ecoles Normales d’instituteurs et
d’Institutrices ?
10o.— Etes-vous d’avis que la Commission d’études
fonctionne telle qu’elle a été composée par le Conseil
Fédéral — M. DESCHAMPS étant entendu à titre
privé — ou bien pensez-vous qu’il serait utile de con
voquer en outre, à titre consultatif, deux ou trois repré
sentants de la Fédération des Eclaireurs de France ?
Prière d’envoyer les réponses pour le 20 Janvier
au plus tard pour que le rapporteur M. BABRIEB,
puisse les examiner avant la réunion du Conseil
Général.
U. F. O. L. E. P.
Championnat de France de Basket
»o«-
M
Vous êtes prié de bien vouloir honorer de votre
présence la Réunion Sportive du Dimanche iy Janvier
ig32 (terrain du Patronage Laïque Havrais, rue de
F leur us).
13 h. 3o. — Normale Sportive Rouennaise j 1 )
contre Sélection B des Petites «A».
14 h. i5.— Match Féminin. — Amicale Mail-
leraye contre Patronage Laïque Havrais.
15 heures. — Sélection du Calvados (Jean Macé
de Lisieux) contre Sélection Seine-lnf™ (Patronage
Laïque Havrais).
Avec l’espoir que vous voudrez bien faire une
active propagande autour de vous afin qu’un public
nombreux témoigne, par sa présence, de l’intérêt qu’on
porte au Havre à l’Œuvre post-scolaire sportive, nous
vous prions d’agréer, l’expression de nos sentiments
distingués.
Lb Président de la Fédération
départementale des Œuvres laïques,
L. MEYER
Le délégué sportif
à l’U. F. 0. L. E. P.,
G. BEAUVILLE
« g
N.-B.- Prendre les Tramways Petite-Eure et
Abattoirs. — Descendre Place Humbert.
Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
DIMANCHE 31 JANVIER 1932, à 14 h. 30
SALLE DES FÊTES, Rue Lord-Kitchener
MÂTINÉI B A MS A MT
Orchestre Maurice DUPRÈ
m
BNTREEÎ : CINQ FRANCS
Les Amicalistcs trouveront au Siège de leur Groupement des
cartes d’entrée au prix de 3 francs.
LA VIE FEDERALE
BAL DU G DÉCEMBRE i 9 3i
Le 6 Décembre a eu 1 eu dans la Salle des
Fêtes de la rue Lord-Kitchener, le premier bal
de la Fédéiaticn Régionale Havraise das Œu
vres Laïques.
Minutieusement préparée par le dévoué pré
sident de la Commission des Fêtes, M. Michel,
cette fête a rencontré le plus grand succès.
Comme d’ordinaire,. la foule des Amicalistes
s’y était donnée rendez-vous pour une après-
midi de franche et eoidiale gaieté. L’Orches-
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
HOMS à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
tre Dupré su! donner l’entrain le plus entier
et si Maurice Dupié n -.'lait pas là en person
ne, on apprit avec pii sir qu’on aurait son
concours au bal du ai Janvier, où il paraîtra
en chair et en es. Une quête fut faite au pro
fit des Œuvres de la Fédération. Les dirigeants
de la Fédération, présents comme toujours
eurent la joie de recevoir la visite de M. A.
Dubosc, conseiller général et bienfaiteur de la
Fédération dont il aime à encourager les ef
forts en faveur de la jeunesse havraise. On
constata avec plaisir que les Amicalistes pren
nent toujours plus nombreux des cartes dans
les Associai ions fédérée».
COMMISSION DES FÊTES
La Commission des Fêtes adresse ses remer
ciements aux Amicales dont les noms sui
vent, pour la propagande qu’elles ont bien
voulu faire auprès de leurs Amicalistes en les
conviant à coopérer à la réussite de la Matinée
Dansante du G Décembre i 9 3i, ce sont :
Amicales de Filles ; Massillon, Raspail,
Emile-Rénouf. Demidoff, Dauphine, Douanes,
Beaumarchais.
Amicales de Garçons . Massillon, Phals-
bourg, Valmy (P. L. IL), Etoupières.
Dans l’assistance nous avons remarqué : M.
Albert Dubosc, conseiller général, Mmps M.
Gérard, Candellier, Mongis, M. Candellier.
La prochaine Matinée aura lieu le Diman-
j ebe 3i Janvier i 9 3a dans la même salle, de-
j vrait avec le plus grand concours possible des
Amicales fédérées, assurer le succèg. Pour ce
la que chacun lise cet avis qui servira de ré
clame à la Fédération.
Les Amicales qui possèdent des cartes de
la première matinée, sont priées de les re
tourner Ecole rue de Phalsbourg, le plus tôt
qu’il sera possible.
Le Président, A. Michel.
*
* *
UN FILM LAÏQUE
Enfin, nous avons un premier film de pro
pagande laïque !
Je ne sais pas ce qu’en penseront nos amis,
ni comment ils utiliseront cette première ten
tative dans leurs cinémathèques, mais ils ne
pourront pas nous reprocher de n’avoir rien
tenté.
L’idée en revient au Musée Pédagogique, où
directeur et sous-directeur, avec leur équipe
désintéressée, font un effort remarquable de
réorganisation et d’adaptation de cette insti
tution aux besoins de l’Ecole et de la Post-
Ecole. Ce n’est pus sans inquiétude que les
uns »et les autres voyaient se développer, avec,
des facilités que nous sommes loin de connaî
tre, la fies forte entreprise du chanoine Rey
mond, soumise maintenant au contrôle de
1’ « Action Catholique », que dirige avec opi
niâtreté le chanoine Courbe dans une des an
nexes de la basilique de Montmartre. Non pas
qu’ils aient envisagé une sorte de contre-of
fensive anti-cléricale — loin de là ; mais,
pensaie;it-ils, le cinéma pourrait, lui aussi,
servir de véh'eule aux idées de laïcité si sou
vent méconnues, et c’es ainsi qu’à l’occasion
des fêles du Cinquante, ‘ire, ils eurent l’idée
de'conserver'sur la pellicule mobile des docu
ments exacts ce n sacrés à la vérité sur l’Ecole
laïque.
Dans le Bureau de la Ligue où nous étions
réunis, cinéastes du C.U.C., pédagogues et
administrateurs, nous travaillâmes avec foi au
scénario, chacun apportant son plan aux tech
niciens, qui n’eurent plus ensuite qu’à s’in
génier pour traduire en images animées ce
que nous avions décidé.
*
* *
L’histoire de ia L gue n’était-elie une mer
veilleuse trame au sujet qu’il fallait traiter ?
On part donc de Jean Macé, dont le buste
est présenté, suivi de celui de Jules Ferry,
bien entendu, et tout de suite on saute à la
vision d’une Ecole moderne, celle que dirige
notre ami Jean Régnier, à l’avenue Gambetta,
à Paris, une salle de classe animée, une cour
die récréation sans contrainte, voilà le départ :
puis l’arrivée.
Viennent ensuite Iqs phases successives de
la grande am re de Jean Macé ; l’inquiétude
de l’ap'ôtie à 1 annonce que, par le suffrage
universel, le peuple sera souverain ; un aspect
toujours émotionnant de la maison respectée
de BebLnheim, les fêtes d’Alsace, sorte de pè
lerinage où se trouvent côte à côte les grands
administrateurs (M. Ffisler en tête), les édiles
(le m ire de BebL nhoim). les animateurs du
Musée Péd gogique, le Syndicat des Institu
teurs (Naegelen, secrétaire d,e la Section du
Bas-Rhin), le peuple, (avec une bien belle re
constitution des premiers adhérents des Bi
bliothèques populaires, berceau de la Ligue) ;
puis des chiffres, des graphiques, un aperçu
des progrès de la Ligue par un procédé tech
nique irnpùysionmnt ; la tache d’huile qui
part d’A’sacc et s’étend progressivement sm
toute la France ; enfin, l'apothéose de juin
le défilé des Chan ps-Flysé s el les évolutions
gymniques de la place de la Concorde. Vous
md croirez si vous voulez, mais cette 1 finale
est si impressionnante que l'émotion <> •
les plus endurcis : on a dit que l’Ecole laï
que avait fait faillite ; la calomnie est étouf
fée devant ce spectae’c impressionnant d •?
fêtes de juin i 9 3i.
*
* *
Et c’est fini.
Pendant un quart d’heure, 1er? opérateurs
nous ont laissés sous le charme d’une réalisa
tion difficile entre toutes. Bien sur, il y aura
des critiques, car nous sommes à un début ;
cela coûte cher d’éditer un film de propagan
de, (et quand on n’a de richesse que sa foi,
on peut ne pas plaire à tous. Pourtant, tel
qu’il est, le film a une valeur de propagande
indéniable. Il faut que les Fédérations, que
lies Instituteurs nous aident à en diffuser la
substance. Qu’ils louent ou qu’ils achètent la
bande pellieulaire, e’c>t un devoir et une re
connaissance. Si nous avons réussi, quel la
suite heureuse nous pourrons donner !
Le temps des projets d’étude est dépassé ;
voici une première construction d’un édifice
que nous rêvons solide. Aidez-nous, ligueurs,
instituteurs. Qu’il ne soit pas dit que, devant
l’effort prodigieux du C.C.C., noue n’avons
pas été capables de faire aussi bien — je dis
même d’avoir fait mieux.
Emile Glay.
*
* *
Le film de propagande laïque « Jean Macé »
est mis en location par la Société C.U.C. (Pres
ses Universitaires), 4o, rue Vignon, Paris, au
prix de 3o francs.
En attendant que notre Cinémathèque dé
partementale en ait fait l’acquisition d’une
copie, les Amicales peuvent s’adresser direc
tement à C.U.C. ou au Secrétaire général de
la Fédération, rue des Etoupières, Le Havre.
DANS LES AMICALES
Société d’Education Populaire
de Saint-Romain
Education Populaire. — L’Assemblée géné
rale de la Société d’Education populaire s’est
tenue Dimanche i5 Novembre, à i5 heures,
dans le local de la Société, rue Félix-Faure,
sous la présidence de M. Carrey-Prévost, pré
sident.
M. Mollet, mabe, président d’honneur de la
Société, assistait à la réunion.
Lo’compte r ndt! moral, dressé par M. So-
vestre, secrétaire, a été lu par M. Leneutre,
trésorier. Ce compte tendu établit, de façon
saisissante, la marche ascendante de !a Sociél'*
et relate son activité au cours de l’année écou
lée: conférences, séances instructives, biblio
thèque.
Le compte rendu financier présenté par M.
Leneutre laisse un encaisse suffisant pour
permettre un important achat do volumes des
tinés à accroître l’intérêt de la bibliothèque.
Une Commission est désignée pour cet
achat. Elle est composée de MM. Mollit, pré-
VÊTEMENTS
MBHS VOIS recomndois le G R A N D B AZ A R Man feadaal la Meilleor MarclM
v — Ut HAVRE — 121. Ru* d* Papi* — LE HAVRE _
: * > • •
I gf
MK/
!
Cinquième Année. — N° 61
Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des
Publicité: NI. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE J O XJ IEÜT-A. I_, MENSUEL
Œuvres Laïques
Rédaction: NI. M. PINIONT
109, rue Massillon - LE HAVRE-Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
- ■ ■ - Téléphone 46.38
♦
$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
■ ■ Chèques Postaux Rouen 6234 . ... ~
k
Ligue Française de l'Enseignement
3 > Rue Récamier - PARIS
QUESTIONNAIRE SUR ÜE SCOÜTIS|WE
1°.— Etes-vous d’avis d’introduire le scoutisme
dans les Patronages de la Confédération (Ligue de
l’Enseignement) ?
2°.— Si oui, êtes-vous d’avis d’affilier les troupes
de scouts de nos Patronages â la Fédération des
Eclaireurs de France ?
3°.— Conviendrait-il de subordonner cette affi
liation à certaines modifications dans les règlements
et la loi des Eclaireurs de France (,serment sur
l’honneur ou devant Dieu, engagement de servir la
Patine, etc,..). Précises les modifications que vous es
timeriez désirables.
4<>.— Quels sont les points de l’organisation des
Eclaireurs de France sur lesquels des précisions vous
paraissent désirables ? En particulier, que pensez-
vous de l’entente établie avec les Eclaireurs de France
et les Fédérations de Scouts à caractère confes
sionnel ?
;>o.— Si vous n’êtes pas d’avis d’affilier les troupes
de scouts de nos Patronages à la Fédération des Eclai
reurs de France, dites pourquoi.
60.— Dans ce cas, êtes-vous partisan de la cons
titution d’une section nationale de scouts laïques au sein
de la Confédération sans liaison avec les Eclaireurs de
France ? Ou bien-avec le lien simplement moral d’une
entente cordiale ?
7°.— Peut-on envisager pendant une période tran
sitoire l’affiliation à la Fédération des Eclaireurs de
France, de groupes locaux constitués au sein de nos
sociétés fédérées en vue de la constitution de cadres
indispensables ?
8°.— Pensez-vous qu’il soit possible et facile de
former des chefs et des moniteurs capables ?
9°.— Cette formation ne devrait-elle pas être faite
en partie dans les Ecoles Normales d’instituteurs et
d’Institutrices ?
10o.— Etes-vous d’avis que la Commission d’études
fonctionne telle qu’elle a été composée par le Conseil
Fédéral — M. DESCHAMPS étant entendu à titre
privé — ou bien pensez-vous qu’il serait utile de con
voquer en outre, à titre consultatif, deux ou trois repré
sentants de la Fédération des Eclaireurs de France ?
Prière d’envoyer les réponses pour le 20 Janvier
au plus tard pour que le rapporteur M. BABRIEB,
puisse les examiner avant la réunion du Conseil
Général.
U. F. O. L. E. P.
Championnat de France de Basket
»o«-
M
Vous êtes prié de bien vouloir honorer de votre
présence la Réunion Sportive du Dimanche iy Janvier
ig32 (terrain du Patronage Laïque Havrais, rue de
F leur us).
13 h. 3o. — Normale Sportive Rouennaise j 1 )
contre Sélection B des Petites «A».
14 h. i5.— Match Féminin. — Amicale Mail-
leraye contre Patronage Laïque Havrais.
15 heures. — Sélection du Calvados (Jean Macé
de Lisieux) contre Sélection Seine-lnf™ (Patronage
Laïque Havrais).
Avec l’espoir que vous voudrez bien faire une
active propagande autour de vous afin qu’un public
nombreux témoigne, par sa présence, de l’intérêt qu’on
porte au Havre à l’Œuvre post-scolaire sportive, nous
vous prions d’agréer, l’expression de nos sentiments
distingués.
Lb Président de la Fédération
départementale des Œuvres laïques,
L. MEYER
Le délégué sportif
à l’U. F. 0. L. E. P.,
G. BEAUVILLE
« g
N.-B.- Prendre les Tramways Petite-Eure et
Abattoirs. — Descendre Place Humbert.
Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
DIMANCHE 31 JANVIER 1932, à 14 h. 30
SALLE DES FÊTES, Rue Lord-Kitchener
MÂTINÉI B A MS A MT
Orchestre Maurice DUPRÈ
m
BNTREEÎ : CINQ FRANCS
Les Amicalistcs trouveront au Siège de leur Groupement des
cartes d’entrée au prix de 3 francs.
LA VIE FEDERALE
BAL DU G DÉCEMBRE i 9 3i
Le 6 Décembre a eu 1 eu dans la Salle des
Fêtes de la rue Lord-Kitchener, le premier bal
de la Fédéiaticn Régionale Havraise das Œu
vres Laïques.
Minutieusement préparée par le dévoué pré
sident de la Commission des Fêtes, M. Michel,
cette fête a rencontré le plus grand succès.
Comme d’ordinaire,. la foule des Amicalistes
s’y était donnée rendez-vous pour une après-
midi de franche et eoidiale gaieté. L’Orches-
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
HOMS à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
tre Dupré su! donner l’entrain le plus entier
et si Maurice Dupié n -.'lait pas là en person
ne, on apprit avec pii sir qu’on aurait son
concours au bal du ai Janvier, où il paraîtra
en chair et en es. Une quête fut faite au pro
fit des Œuvres de la Fédération. Les dirigeants
de la Fédération, présents comme toujours
eurent la joie de recevoir la visite de M. A.
Dubosc, conseiller général et bienfaiteur de la
Fédération dont il aime à encourager les ef
forts en faveur de la jeunesse havraise. On
constata avec plaisir que les Amicalistes pren
nent toujours plus nombreux des cartes dans
les Associai ions fédérée».
COMMISSION DES FÊTES
La Commission des Fêtes adresse ses remer
ciements aux Amicales dont les noms sui
vent, pour la propagande qu’elles ont bien
voulu faire auprès de leurs Amicalistes en les
conviant à coopérer à la réussite de la Matinée
Dansante du G Décembre i 9 3i, ce sont :
Amicales de Filles ; Massillon, Raspail,
Emile-Rénouf. Demidoff, Dauphine, Douanes,
Beaumarchais.
Amicales de Garçons . Massillon, Phals-
bourg, Valmy (P. L. IL), Etoupières.
Dans l’assistance nous avons remarqué : M.
Albert Dubosc, conseiller général, Mmps M.
Gérard, Candellier, Mongis, M. Candellier.
La prochaine Matinée aura lieu le Diman-
j ebe 3i Janvier i 9 3a dans la même salle, de-
j vrait avec le plus grand concours possible des
Amicales fédérées, assurer le succèg. Pour ce
la que chacun lise cet avis qui servira de ré
clame à la Fédération.
Les Amicales qui possèdent des cartes de
la première matinée, sont priées de les re
tourner Ecole rue de Phalsbourg, le plus tôt
qu’il sera possible.
Le Président, A. Michel.
*
* *
UN FILM LAÏQUE
Enfin, nous avons un premier film de pro
pagande laïque !
Je ne sais pas ce qu’en penseront nos amis,
ni comment ils utiliseront cette première ten
tative dans leurs cinémathèques, mais ils ne
pourront pas nous reprocher de n’avoir rien
tenté.
L’idée en revient au Musée Pédagogique, où
directeur et sous-directeur, avec leur équipe
désintéressée, font un effort remarquable de
réorganisation et d’adaptation de cette insti
tution aux besoins de l’Ecole et de la Post-
Ecole. Ce n’est pus sans inquiétude que les
uns »et les autres voyaient se développer, avec,
des facilités que nous sommes loin de connaî
tre, la fies forte entreprise du chanoine Rey
mond, soumise maintenant au contrôle de
1’ « Action Catholique », que dirige avec opi
niâtreté le chanoine Courbe dans une des an
nexes de la basilique de Montmartre. Non pas
qu’ils aient envisagé une sorte de contre-of
fensive anti-cléricale — loin de là ; mais,
pensaie;it-ils, le cinéma pourrait, lui aussi,
servir de véh'eule aux idées de laïcité si sou
vent méconnues, et c’es ainsi qu’à l’occasion
des fêles du Cinquante, ‘ire, ils eurent l’idée
de'conserver'sur la pellicule mobile des docu
ments exacts ce n sacrés à la vérité sur l’Ecole
laïque.
Dans le Bureau de la Ligue où nous étions
réunis, cinéastes du C.U.C., pédagogues et
administrateurs, nous travaillâmes avec foi au
scénario, chacun apportant son plan aux tech
niciens, qui n’eurent plus ensuite qu’à s’in
génier pour traduire en images animées ce
que nous avions décidé.
*
* *
L’histoire de ia L gue n’était-elie une mer
veilleuse trame au sujet qu’il fallait traiter ?
On part donc de Jean Macé, dont le buste
est présenté, suivi de celui de Jules Ferry,
bien entendu, et tout de suite on saute à la
vision d’une Ecole moderne, celle que dirige
notre ami Jean Régnier, à l’avenue Gambetta,
à Paris, une salle de classe animée, une cour
die récréation sans contrainte, voilà le départ :
puis l’arrivée.
Viennent ensuite Iqs phases successives de
la grande am re de Jean Macé ; l’inquiétude
de l’ap'ôtie à 1 annonce que, par le suffrage
universel, le peuple sera souverain ; un aspect
toujours émotionnant de la maison respectée
de BebLnheim, les fêtes d’Alsace, sorte de pè
lerinage où se trouvent côte à côte les grands
administrateurs (M. Ffisler en tête), les édiles
(le m ire de BebL nhoim). les animateurs du
Musée Péd gogique, le Syndicat des Institu
teurs (Naegelen, secrétaire d,e la Section du
Bas-Rhin), le peuple, (avec une bien belle re
constitution des premiers adhérents des Bi
bliothèques populaires, berceau de la Ligue) ;
puis des chiffres, des graphiques, un aperçu
des progrès de la Ligue par un procédé tech
nique irnpùysionmnt ; la tache d’huile qui
part d’A’sacc et s’étend progressivement sm
toute la France ; enfin, l'apothéose de juin
le défilé des Chan ps-Flysé s el les évolutions
gymniques de la place de la Concorde. Vous
md croirez si vous voulez, mais cette 1 finale
est si impressionnante que l'émotion <> •
les plus endurcis : on a dit que l’Ecole laï
que avait fait faillite ; la calomnie est étouf
fée devant ce spectae’c impressionnant d •?
fêtes de juin i 9 3i.
*
* *
Et c’est fini.
Pendant un quart d’heure, 1er? opérateurs
nous ont laissés sous le charme d’une réalisa
tion difficile entre toutes. Bien sur, il y aura
des critiques, car nous sommes à un début ;
cela coûte cher d’éditer un film de propagan
de, (et quand on n’a de richesse que sa foi,
on peut ne pas plaire à tous. Pourtant, tel
qu’il est, le film a une valeur de propagande
indéniable. Il faut que les Fédérations, que
lies Instituteurs nous aident à en diffuser la
substance. Qu’ils louent ou qu’ils achètent la
bande pellieulaire, e’c>t un devoir et une re
connaissance. Si nous avons réussi, quel la
suite heureuse nous pourrons donner !
Le temps des projets d’étude est dépassé ;
voici une première construction d’un édifice
que nous rêvons solide. Aidez-nous, ligueurs,
instituteurs. Qu’il ne soit pas dit que, devant
l’effort prodigieux du C.C.C., noue n’avons
pas été capables de faire aussi bien — je dis
même d’avoir fait mieux.
Emile Glay.
*
* *
Le film de propagande laïque « Jean Macé »
est mis en location par la Société C.U.C. (Pres
ses Universitaires), 4o, rue Vignon, Paris, au
prix de 3o francs.
En attendant que notre Cinémathèque dé
partementale en ait fait l’acquisition d’une
copie, les Amicales peuvent s’adresser direc
tement à C.U.C. ou au Secrétaire général de
la Fédération, rue des Etoupières, Le Havre.
DANS LES AMICALES
Société d’Education Populaire
de Saint-Romain
Education Populaire. — L’Assemblée géné
rale de la Société d’Education populaire s’est
tenue Dimanche i5 Novembre, à i5 heures,
dans le local de la Société, rue Félix-Faure,
sous la présidence de M. Carrey-Prévost, pré
sident.
M. Mollet, mabe, président d’honneur de la
Société, assistait à la réunion.
Lo’compte r ndt! moral, dressé par M. So-
vestre, secrétaire, a été lu par M. Leneutre,
trésorier. Ce compte tendu établit, de façon
saisissante, la marche ascendante de !a Sociél'*
et relate son activité au cours de l’année écou
lée: conférences, séances instructives, biblio
thèque.
Le compte rendu financier présenté par M.
Leneutre laisse un encaisse suffisant pour
permettre un important achat do volumes des
tinés à accroître l’intérêt de la bibliothèque.
Une Commission est désignée pour cet
achat. Elle est composée de MM. Mollit, pré-
VÊTEMENTS
MBHS VOIS recomndois le G R A N D B AZ A R Man feadaal la Meilleor MarclM
v — Ut HAVRE — 121. Ru* d* Papi* — LE HAVRE _
: * > • •
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