Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (N60)-1931/11/30. 1931/11/01 (N60)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826989
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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Cinquième Année. — N" 60
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
S. A. G. N» 8762
té
9 9
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité : M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE
CT MENSUEL
Rédaction : M. ÎVS. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la. Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
‘Xélérslion.e 46.38
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
C lié ex ne s Postaux Rouen 6234
!
■ :#,Ja
Ce que vaut le scoutisme
au point de vue social
Depuis vingt ans que qe grand mouvement
de jeunesse existe en France, les résultats
acquis permettent de le proclamer hardi
ment : Le scoutisme est au point de vue
social une force magnifique, dont on ne
saurait surestimer la valeur. Les éducateurs
les plus éminents s’accordent aujourd’hui à
le reconnaître.
Certes, le scoutisme est un jeu pour les
jeunes éclaireurs. Mais l’éclaireur n’est pas
un être à part ; il fait partie, comme tout le
monde, d’une société au sein de laquelle il
aura un rôle social, rôle auquel dès l’adoles
cence il doit se préparer. Exempte de con
trainte, soustraite à la pression d’intérêts
étrangers à l’âme de l’enfant, l’activité d.u
scoutisme est toute entière dirigée selon les
lignes de son intérêt propre. Elle utilise, pour
des fins sociales que l’enfant ne sait pas en
core discerner lui-même, ses propres besoins,
scs aspirations, l’activité physique en plein
champ, en plein soleil, le saut, la course, la
nage... son amour du groupement et son dé
sir des libres spontanéités. En jouant, sans
efforts, par la vie en commun, il acquiert de
multiples qualités : qualités physiques d’en
durance et de tempérance, qualités intellec
tuelles, initiative, art de se débrouiller soi-
même dans les circonstances les plus impré
vues ; qualités morales, courage et solidarité,
respect de soi-même et respect d’autrui, sin
cérité et franchise.
Par la vie de camp, par les grands jeux
collectifs du scoutisme, il apprend rapide
ment la nécessité de la discipline et du res
pect des consignes données pour la vie com
mune ; le besoin de la coopération... Il ac
quiert avec l’esprit d’équipe, de clan ou de
patrouille le sens du devoir social.
Il prend goût dit à s.e donner avec toute son ardeur, toute
sa loyauté, toutes sqs facultés, à ce qu’il fait.
Il prend goût à l’effort réalisateur, à l’effort
utile qui sert, non seulement à lui, mais aux
autres.
11 sent la nécessité d’un chef en toutes cho
ses et s’habitue lui-même notamment, en de
venant second, puis meneur de patrouille, et
enfin chef éclaireur, à l’idée qu’il peut être
un chef et de bonne heure il s’initie au de
voir de chef.
De la vie scoute en commun naît une plus
grande compréhension des un$ et des autres.
L’éclaireur apprend que chacun a du bon,
que chacun a ses aptitudes qui peuvent être
utiles. Enseignement précieux qui porte à la
lolérance, à l’indulgence, à l’estime mutuel
le. Puis lui apparaissent toute une série d’o
bligations qui découlent de la vie en com
mun ; au sein du petit clan, le plus fort se
doit d’aider le plus faible ; le plus âgé se doit
d’aider le plus jeune ; le plus instruit se doit
d’aider le plus novice ; le plus en retard ; le
plus riche d’aider le moins fortuné ; le meil
leur, enfin, se doit de guider les autres. De
voirs de la vie de clan, qui sont aussi les de
voirs de la v : e sociale..
•
La base de tout l’entraînement social des
Eclaireurs, l’esprit chevaleresque, est aussi
la base de toute leur vie sociale. Cet esprit
chevaleresque qui circule dans tout le scou
tisme, en le viv fiant le met en possession
d’une règle de conduite certaine.
Servir, sé dévouer, aider et protéger les fai
bles, ne brimer’ni n’opprimer personne, être
loyal, généreux, savoir pardonner, être fidèle,
reconnaissant... Telles sont les grandes lois
chevaleresques, celles de tous les vrais éclai
reurs, qui permettent de résoudre les problè
mes sociaux les plus complexes en tous
temps, en tous lieux.
A l’exemple d.es chevaliers d’autrefois, l’é
claireur, tout en développant sa personnalité,
apprend à la mettre généreusement au servi
ce des autrefc ; il découvre a : nsi .tout le prix
de la vie, en voit toute la noblesse. Toujours
prêt à servir, il recherche sans cesse l’occa
sion d’être utile à son prochain dans le dan
ger ou le malheur. C’est chose quotidienne
B. MELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
IlO DIS à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
que de voir les jeunes éclaireurs et leurs aî
nés, les routiers, se dévouer aux œuvres socia
les, participer aux secours dans les cataclys
mes, se dépensant activement pour la vente
du timbre anti-tuberculeux, donnant clans les
hôpitaux, les asiles de miséreux, les orphe
linats, des jouets ou des friandises aux petits,
et aux autres le réconfort de leur jeunesse et
de leur gaieté, organisant des représentations
dont leur ingéniosité fait tous les frais, dis
tribuant des vêtements ; dirigeant les jeux
des enfants dans les colonies de vacances, les
patronages, sans cesse propageant parmi leur
entourage cet heureux esprit du scoutisme
qui fait aime r son prochain dans le' plus pur
désintéressement...
Par les éclaireurs se perpétuent et sc pro
pagent les qualités maîtresses qui font les
vrais hommes, les bons citoyens sans lesquels
nos démocraties ne sauraient vivre ni prospé
rer ; aussi les chefs éclaireurs et tous les
amis du scoutisme ont-ils devant eux la tâche
la plus magnifique et la plus féconde, celle
d’unir toute la jeunesse de 1 France dans un
même idéal de loyauté, d’amour, de généro
sité.
Leur doctrine de fraternité vraie, gage cer
tain de paix sociale et mondiale, fera connaî
tre à la France, unie aux autres nations dont
la jeunesse communie dans le même idéal,
dans le même bon vouloir, les jours heureux
et prospères de cette universelle paix à la
quelle aspirent tous les cœurs généreux, tous
les bons serviteurs de l’humanité.
Confédération des (Envres Laïques
Ligue de l’Enseignement
CONSEIL GÉNÉRAL
Le Conseil général de la Ligue de l’Ensei
gnement était convoqué à Paris, le 18 et 19
Novembre, rue Réeamier, sous la présidence
de M. François Albert, député.
Notre Secrétaire général, M. Candellier, dé
légué de la Seine-Inférieure, y représentait
notre Fédération départementale et a fait
adopter par le Conseil général 3 vœux impor
tants au nom de la Seine-Inférieure.
i° - Subventions de l'Etat. — Vœu de la
Seine-Inférieure :
« Que la Confédération des Œuvres Laïques
s’attache, chaque année, à faire accorder par
le Gouvernement, soit au titre de l’Education
physique, soit au titre de l’Education popu
laire, des subventions en faveur des Fédéra
tions départementales ou régionales et des
Sociétés ou Amicales fédérées, reconnues S.
A. E. P., comme cela se fait pour l’Union des
Sociétés de Gymnastique de France, pour ses
Fédérations régionales et pour lete Sociétés
S. A. G. »
Ce vœu est adopté à l’unanimité. Dans
chaque Fédération, on poursuivra la recon
naissance comme S. A. E. P. de toutes les
Sociétés ou Amicales ayant une Section aux
Fêtes de la Jeunesse et le Rureau de la Ligue
appuiera eetté action en faveur des subven
tions.
2° - Scoutipme. — Vœu de la Seine-Infé
rieure :
« Que la question « Scoutisme », qui se
pose dans toutes nos Fédérations et que l’E
glise a déjà résolue, question étudiée au der
nier Congrès de Juillet et renvoyée à une
Commission du Scoutisme, soit mise à l’étu
de avec la ferme volonté de résoudre ce pro
blême dans un sens nettement laïque, ce qui
permettrait’ aux Fédérations de mettre debout,
dans chaque région, une « Troupe de Scouts
Laïques », suivant les directives de la Confé
dération des Œuvres laïques ».
Le Conseil adopte ce vœu et décide d’en-
Irer immédiatement dare la \oie des réalisa
tions. Une Commission de 12 membres est
nommée dont la présidence est confiée à M.
Barrier, inspecteur d’académie ; cette Com
mission fera parvenir en Décembre un ques
tionnaire dans chaque Fédération et les con
clusions de cette Commission seront soumises
au Conseil général à l a session de Février.
3° - Cinémathèque régionale. — Vœu de la
Seine-Inférieure :
« Que la Confédération des Œuvres laïques
favorise et poursuive la création de Cinéma
thèques régionales dans toute la France et que
la Fédération de la Seine-Inférieure soit, à ti
tre. provisoire, admise à participer aux avan
tages de la Cinémathèque de la Seine, afin
de lui permettre d’amorcer ce mouvemnnt en
Normandie. »
La Ligue a adopté ce vœu et obtenu de
l’Office cinématographique de Paris que la
Fédération départementale de la Seine-Infé
rieure participe à son organisation.
Des pourparlers uni été immédiatement en
gagés avec le Directeur, M. Bessou et tout
fait prévoir que bientôt, dans chaque région
de la Seine-Inférieure, nos Amicales fédérées
auront un service gratuit de films d’enseigne
ment et d’éducation.
Congrès de Toulouse. — ( D’autre part, M.
Beauville, délégué sportif de la Fédération dé
partementale, au sein de l’U. F. O. L. E. P.,
a fait décider qu’au Congrès de Toulouse, il
y aurait une Fête fédérale sportive à laquelle
participeraient des délégations de toutes les
Fédérations : Basket, Athlétisme, Tir, Edu
cation physique (pupilles et adultes).
Cette manifestation nationale a été fixée à
la Pentecôte et des pi’imes kilométriques im
portantes ont été envisagées, afin de permet-
tre à nos Amicales d’y envoyer des déléga
tions nombreuses.
L'action laïque. — La Ligue de l’Enseigne
ment fait paraître un Bulletin confédéral où
sont résumés tous les travaux de l’année. Nous
ne saurions trop recommander à nos Amica
les de s’y abonner. Prix annuel : 5 francs.
Demander son abonnement soit à M. CAN-
DFLLIFR, 5, rue des Etoupières, Le Havre ;
soit à Ligue, 3, rue Réeamier, Paris.
Joindre à la leetlr 5 francs pour l’abonne
ment.
LA VIE FEDERALE
A SSE M BLÉ) GÉNÉRA LE
. J:
du S Novembre 19 SI
M. Longuet B. préside.
i° 11 est donné lecture du compte rendu de
la dernière Assemblée générale. Adopté à l’u-
nanimité.
2 0 A l’appel des Sociétés, 61 personnes ré
pondent, représentant 32 groupements. MM.
Lefebvre et Cramoizan de Fécamp ont été
excusés.
3° La lecture du compte rendu financier
par M. Roussel, est soulignée d’applaudisse
ments adressés à la bonne gestion du dévoué
trésorier-adjoint.
4° M. Longuet adresse des remerciements
à M. l’Inspecteur primaire, M. Leconte, M.
Capperon, et à toutes les personnes présentes.
5° Puis il aborde la question du renouvel
lement des membres du Conseil d’adminis
tration dont le mandat est terminé.
Présidence active. — Tout en laissant à M.
Léon Meyer (dont l’attachement à la Fédéra
tion n’a jamais varié) la présidence générale
de l’œuvre, n’y aurait-il pas lieu d’élire un
Président actif, inlluent, dévoué, mais moins
totale ment absorbé que ne l’est notre député-
maire par ses charges écrasantes?
M. Pimont demande la parole à ce sujet.
Débordant la question posée par M. Longuet,
son intervention est un exposé clair, loyal,
puissant de la situation morale de notre So
ciété et du redressement qui s’impose.
La Fédération subit une crise de première
grandeur.
a) Crise de dirigeants. — Nombre de dé
voués militants se sont usés au fonctionne
ment des œuvres post-scolaires : M. Lefebvre
G., Mme Pimont, Mme Boulingue, Mme Ba
sile, Mlle Gérard. Plusieurs autres surmenés
sont peut-être à la veille de nous cesser leur
concours.
b) Crise de fonctionnement. — Nos Cours
tombent.
La Fête de Plein Air s’est terminée fort
mal au point de vue financier.
Les concours de chant, musique, diction,
n’ont pu être continués cette année.
Le journal a peine à vivre, il doit au dé
vouement de son gérant d’avoir pu boucler
sen budget, combien difficilement.
Les conférenciers dans les Amicales quoi
que toujours aussi dévmiés, se sont fatigués
à leui tâche parfois décevante.
Seule la Commission sportive est en pério
de. de développement ; elle a un président
jeune, non encore usé de forces et de répu
tation.
Qui allez-vous mettre pour remplacer ceux
qui partent ?
Ne retombez pas dans les erreurs commises
jusqu’ici.
La Fédération n’est pas une vaine façade ;
il ne suffit pas de replâtrer hâtivement quel
ques lézardes. Il faut la restaurer à fond, avec
des matériaux neufs et durables.
Comparaisons. — D’autres Fédérations
nous donnent un bel exemple : Calvados,
Somme et surtout le Rhône.
La nôtre a été fondée par le Groupe Ha-
vrais de la Ligue de i’Enseignement, dissiden
ce du Cercle Havrais de la Ligue (1904-1909).
Elle est arrivée dans une ville déjà laïque,
munie de cours professionnels nombreux, de
bibliothèques existantes.
File n eut pas besoin de créer les Amicales.
Frédéric-Bellanger date de i883.
La Société d’Education populaire créée en
1906 fit ce que faisait la Fédération d’alors
et le fit parfois mieux.
M. Lemoine de 1896 à 1902 donna une vive
impulsion aux Amicales de filles.
iNotre Fédération elle, créa des cours qui
naissaient, végétaient et mouraient. Ayons ie
courage de la vérité. Notre cours actuel d’é
ducation physique est une dérision : 12 jeu
nes filles péniblement groupées. A la Fête
du Grand-Théâtre, il fallut pour présenter
notre Chorale, faire appel aux éléments d’une
Amicale fédérée.
La Fédération a commis des erreurs ; elle
s’est trop souvent substituée aux Amicales au
lieu d’être leur animatrice et leur soutien.
Causep de cet état de choses. — 11 réside
dans le choix des membres dirigeants : trop
d’instituteurs, d’institutrices, toujours sur la
brèche et qui ont suffisamment à faire dans
leurs écoles et leurs amicales. A la Fédération
vous en avez fait des agents d’exécution. Et
tes dévoués, toujours les mêmes, surmenés,
ayant eu à subir des vilenies cette année, vous
voulez les réélire et recommencer les mêmes
errements !
Notre Fédération devra se transforme!- ou
disparaître.
Ce qu'elle devrait être. — a) Riche, dispo
ser de ressources. Des hommes influents dans
votre Conseil d’administration, vous obtien
draient d’importants subsides.
b) Présidée par un Président actif. M. Meyer
va être réélu dans un instant pour la i4 me
fois, mais il lui est impossible — il est trop
pris — de diriger notre groupement. Son
patronage nous est précieux. Faites de lui
votre Président d’honneur.
c) Avoir dans son Conseil d’administration
des hommes dont les noms s’imposent. A Lyon
la Fédération comprend Herriot, l’Inspecteur
d’académie, des Professeurs de la Faculté,
etc...). Au Havre nos Inspecteurs primaires
ont été nos bons amis mais n’ont jamais fait
partie de notre bureau. Des noms autorisés
feront davantage qu’une poignée .de braves
gens qui pourront dans de meilleures condi
tions être les bons ouvriers de chaque jour.
d) Posséder un Secrétaire administratif ap
pointé.
e) -Soutenir ses Amicales et non plus vivre
d’elles.
f) Faire revivre celies qui sont mortes, en
créer là où il en faut ; aller au secours de
celles qui peinent ou végètent.
g) Ne plus créer de cours, mais favoriser
les Amicales qui en ont ouvert.
b) Donner aux manifestations fédérales tou
te l’ampleur voulue : journal (modernisé),
fête fédérale, fête du plein air, compétitions
sportives, entretenir la foi laïque.
i) Coordonner son effort à celui des autres
groupemenls dans le plan départemental et
dans le plan national.
Conclusion. — Grâce pour ceux qui jus
qu’à présent ont tout donné, grâce d’avance
pour ceux que vous voulez mettre à leur place.
M. Delmotte adhère sans réserve à ce qui
vient d’être dit. Toutefois M. Pimont a omis
un point : il n’a pas parlé de la crise de mo
ralité. Vous ne ferez rien contre le milieu ;
vous ferez tout avec lui. Il faut une Fédéra-'
tion adaptée. Un seul homme lui paraît qua
lifié pour cette tâche : M. Pimont. Il doit
être Président de la Fédération.
Joute oratoire entre M. Pimont qui voit
dans cette proposition la négation des prin
cipes qu’il vient d’exposer, et M. Delmotte
maintenant sa proposition.
0° Finalement M. Pimont, est élu Prési
dent actif à l’unanimité.
7 0 Madame Pimont ne peut plus continuer
à faire partie du bureau actif. Sa santé ne le
lui permet plus. En son nom comme en celui
de Mme Boulingue, elle souhaite à la Fédé
ration toute la prospérité désirable.
M. Longuet dit à l’Assemblée les démarches
qu’il a faites auprès de nos deux dévouées
vice-présidentes, il ne peut que s’incliner de
vant leur décis'on motivée par des raisons,
hélas, sérieuses. 11 les remercie chaleureuse
ment de leur dévouement à la Fédération et
leur présente ses vœux.
L’Assemblée s’associe à M. Longuet et dé
cide de nommer Mmes Pimont et Boulingue,
vice-présidentes d’honneur. M. G. Lefèvre est
également nommé vice-président d’honneur
en reconnaissance des grands services rendus
à la Fédération.
8° M. Meyer, député-maire, est élu président
d’honneur à l’unanimité.
Pour l’élection des membres sortants du
Conseil d administration, M. Delmotte propo
se la réunion d une nouvelle Assemblée géné
rale pour avoir le temps de trouver, de pres
sentir des candidatures. •
9° L’Assemblée se rallie à la motion de M.
Salle, demandant que les pouvoirs du Con
seil d administration actuel soient prorogés de
3 mois pour permettre au bureau actuel de
rechercher les personnalités à présenter aux
suffrages.
A l’unanimité il en est ainsi décidé.
La séance est levée à 11 b. 5o.
Le Secrétaire-adjiànt,
Mongis.
COURS FÉMININS
Distribution des récompenses
Le i5 Novembre avait lieu à 10 heures du
malin dans la Salle de.^ Fêtes de l’Ecole Ras-
pail, toujours obligeamment prêtée par la
distinguée directrice Mme Boulingue, la dis
tribution des récompenses aux jeunes filles
qui suivent les cours féminins organisés par
la Fédération.
La cérémonie avait lieu sous la présidence
de M. Arnaudtizon, conseiller général. Il était
entouré d une cinquanlaine d’amis éprouvés
de l’Œuvre, parmi lesquels nous avons noté
la présence de Mmes Pimont et Boulingue,
vice-présidentes d’honneur, MM. Vittecoq,
vice-président d’honneur, Longuet* vice-pré
sident actif, Mlle Gérard, direct rice des cours
femin ns, Mmes Basilic, Moudurier, Convoyer.
Uo 11 i(! ? i 11, Candellier, Richard, Serre, du Con
seil d'administration, MM. Pimont, Candi 1-
liei, Michel, Beauvdle, Benoît, Beuzeboc, G.
Longuet, de la Fédération, Mmes Lacoste.
Beauville, directrices d’écoles, M. Larridon et
Mme Laroque, professeurs.
Avec sa verve coutumière, son esprit fin et
pi irr.esautier, M. Arnaudtizon sut avec bon
homie et originalité, reprendre le thème déjà
traité bien souvent en de semblables circons
tances ; 1 utilité et l’intérêt des cours et il sut
décerner les éloges aux élèves, aux professeurs
et aux dirigeants de la Fédération. Après que
M. Pimont eut présenté les excuses de quel
ques personnalités empêchées, remercié M.
Arnaudtizon de la façon brillante dont il s’é
tait acquitte, de sa fonction de président, et
adressé un hommage mérité à la Municipa
lité havraise, I a parole fut donnée à Mlle Gé
rard pour la lecture du Palmarès. Les jeunes
filles vinrent à l’appel de leur nom choisir
une des récompenses offertes par la Fédéra
tion ou par la générosité active et éclairée de
M. Albert Dubosc, conseiller général.
PALMARÈS
COURS DE STÉNOGRAPHIE
(Professeur : M. Larridon)
Elèves ayant pris part le 26 Juillet i 9 3i
aux examens de l’Institut International de •
Sténographie Duployé.
Epreuves de vitesse
(110 mots à la minute)
Mention Très Bien. — Mlle Lucienne Pau-
n;ier.
(90 mots à la minute)
Mlle Fernande Morvan.
(70 mots à la minute)
Mention Très B en. — Mlle Jeannine Gui-
tel ; Mlle Georgette Debraize.
(60 mots à la minute)
Mention Très Bien. — Mlle Simone Bréant :
Mlle Andree Cavelier; Mlle Odette Cavelier ;
Mlle Henriette Couturier; Mlle Suzanne Don-
ville; Mlle Henriette Fck ; Mlle Simone Picard.
(5o mots à la minute)
Mlle Madeleine Leroy.
VÊTEMENTS
nous VOUS recoiHlUOUS le G R A N D B A Z A R Maison vendant
r
,5 HAVRE — 12J, Rue de Pari* _ LE HAVRfc
HBHHHHi
Cinquième Année. — N" 60
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9 9
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Publicité : M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE
CT MENSUEL
Rédaction : M. ÎVS. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la. Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
‘Xélérslion.e 46.38
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
C lié ex ne s Postaux Rouen 6234
!
■ :#,Ja
Ce que vaut le scoutisme
au point de vue social
Depuis vingt ans que qe grand mouvement
de jeunesse existe en France, les résultats
acquis permettent de le proclamer hardi
ment : Le scoutisme est au point de vue
social une force magnifique, dont on ne
saurait surestimer la valeur. Les éducateurs
les plus éminents s’accordent aujourd’hui à
le reconnaître.
Certes, le scoutisme est un jeu pour les
jeunes éclaireurs. Mais l’éclaireur n’est pas
un être à part ; il fait partie, comme tout le
monde, d’une société au sein de laquelle il
aura un rôle social, rôle auquel dès l’adoles
cence il doit se préparer. Exempte de con
trainte, soustraite à la pression d’intérêts
étrangers à l’âme de l’enfant, l’activité d.u
scoutisme est toute entière dirigée selon les
lignes de son intérêt propre. Elle utilise, pour
des fins sociales que l’enfant ne sait pas en
core discerner lui-même, ses propres besoins,
scs aspirations, l’activité physique en plein
champ, en plein soleil, le saut, la course, la
nage... son amour du groupement et son dé
sir des libres spontanéités. En jouant, sans
efforts, par la vie en commun, il acquiert de
multiples qualités : qualités physiques d’en
durance et de tempérance, qualités intellec
tuelles, initiative, art de se débrouiller soi-
même dans les circonstances les plus impré
vues ; qualités morales, courage et solidarité,
respect de soi-même et respect d’autrui, sin
cérité et franchise.
Par la vie de camp, par les grands jeux
collectifs du scoutisme, il apprend rapide
ment la nécessité de la discipline et du res
pect des consignes données pour la vie com
mune ; le besoin de la coopération... Il ac
quiert avec l’esprit d’équipe, de clan ou de
patrouille le sens du devoir social.
Il prend goût
sa loyauté, toutes sqs facultés, à ce qu’il fait.
Il prend goût à l’effort réalisateur, à l’effort
utile qui sert, non seulement à lui, mais aux
autres.
11 sent la nécessité d’un chef en toutes cho
ses et s’habitue lui-même notamment, en de
venant second, puis meneur de patrouille, et
enfin chef éclaireur, à l’idée qu’il peut être
un chef et de bonne heure il s’initie au de
voir de chef.
De la vie scoute en commun naît une plus
grande compréhension des un$ et des autres.
L’éclaireur apprend que chacun a du bon,
que chacun a ses aptitudes qui peuvent être
utiles. Enseignement précieux qui porte à la
lolérance, à l’indulgence, à l’estime mutuel
le. Puis lui apparaissent toute une série d’o
bligations qui découlent de la vie en com
mun ; au sein du petit clan, le plus fort se
doit d’aider le plus faible ; le plus âgé se doit
d’aider le plus jeune ; le plus instruit se doit
d’aider le plus novice ; le plus en retard ; le
plus riche d’aider le moins fortuné ; le meil
leur, enfin, se doit de guider les autres. De
voirs de la vie de clan, qui sont aussi les de
voirs de la v : e sociale..
•
La base de tout l’entraînement social des
Eclaireurs, l’esprit chevaleresque, est aussi
la base de toute leur vie sociale. Cet esprit
chevaleresque qui circule dans tout le scou
tisme, en le viv fiant le met en possession
d’une règle de conduite certaine.
Servir, sé dévouer, aider et protéger les fai
bles, ne brimer’ni n’opprimer personne, être
loyal, généreux, savoir pardonner, être fidèle,
reconnaissant... Telles sont les grandes lois
chevaleresques, celles de tous les vrais éclai
reurs, qui permettent de résoudre les problè
mes sociaux les plus complexes en tous
temps, en tous lieux.
A l’exemple d.es chevaliers d’autrefois, l’é
claireur, tout en développant sa personnalité,
apprend à la mettre généreusement au servi
ce des autrefc ; il découvre a : nsi .tout le prix
de la vie, en voit toute la noblesse. Toujours
prêt à servir, il recherche sans cesse l’occa
sion d’être utile à son prochain dans le dan
ger ou le malheur. C’est chose quotidienne
B. MELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
IlO DIS à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
que de voir les jeunes éclaireurs et leurs aî
nés, les routiers, se dévouer aux œuvres socia
les, participer aux secours dans les cataclys
mes, se dépensant activement pour la vente
du timbre anti-tuberculeux, donnant clans les
hôpitaux, les asiles de miséreux, les orphe
linats, des jouets ou des friandises aux petits,
et aux autres le réconfort de leur jeunesse et
de leur gaieté, organisant des représentations
dont leur ingéniosité fait tous les frais, dis
tribuant des vêtements ; dirigeant les jeux
des enfants dans les colonies de vacances, les
patronages, sans cesse propageant parmi leur
entourage cet heureux esprit du scoutisme
qui fait aime r son prochain dans le' plus pur
désintéressement...
Par les éclaireurs se perpétuent et sc pro
pagent les qualités maîtresses qui font les
vrais hommes, les bons citoyens sans lesquels
nos démocraties ne sauraient vivre ni prospé
rer ; aussi les chefs éclaireurs et tous les
amis du scoutisme ont-ils devant eux la tâche
la plus magnifique et la plus féconde, celle
d’unir toute la jeunesse de 1 France dans un
même idéal de loyauté, d’amour, de généro
sité.
Leur doctrine de fraternité vraie, gage cer
tain de paix sociale et mondiale, fera connaî
tre à la France, unie aux autres nations dont
la jeunesse communie dans le même idéal,
dans le même bon vouloir, les jours heureux
et prospères de cette universelle paix à la
quelle aspirent tous les cœurs généreux, tous
les bons serviteurs de l’humanité.
Confédération des (Envres Laïques
Ligue de l’Enseignement
CONSEIL GÉNÉRAL
Le Conseil général de la Ligue de l’Ensei
gnement était convoqué à Paris, le 18 et 19
Novembre, rue Réeamier, sous la présidence
de M. François Albert, député.
Notre Secrétaire général, M. Candellier, dé
légué de la Seine-Inférieure, y représentait
notre Fédération départementale et a fait
adopter par le Conseil général 3 vœux impor
tants au nom de la Seine-Inférieure.
i° - Subventions de l'Etat. — Vœu de la
Seine-Inférieure :
« Que la Confédération des Œuvres Laïques
s’attache, chaque année, à faire accorder par
le Gouvernement, soit au titre de l’Education
physique, soit au titre de l’Education popu
laire, des subventions en faveur des Fédéra
tions départementales ou régionales et des
Sociétés ou Amicales fédérées, reconnues S.
A. E. P., comme cela se fait pour l’Union des
Sociétés de Gymnastique de France, pour ses
Fédérations régionales et pour lete Sociétés
S. A. G. »
Ce vœu est adopté à l’unanimité. Dans
chaque Fédération, on poursuivra la recon
naissance comme S. A. E. P. de toutes les
Sociétés ou Amicales ayant une Section aux
Fêtes de la Jeunesse et le Rureau de la Ligue
appuiera eetté action en faveur des subven
tions.
2° - Scoutipme. — Vœu de la Seine-Infé
rieure :
« Que la question « Scoutisme », qui se
pose dans toutes nos Fédérations et que l’E
glise a déjà résolue, question étudiée au der
nier Congrès de Juillet et renvoyée à une
Commission du Scoutisme, soit mise à l’étu
de avec la ferme volonté de résoudre ce pro
blême dans un sens nettement laïque, ce qui
permettrait’ aux Fédérations de mettre debout,
dans chaque région, une « Troupe de Scouts
Laïques », suivant les directives de la Confé
dération des Œuvres laïques ».
Le Conseil adopte ce vœu et décide d’en-
Irer immédiatement dare la \oie des réalisa
tions. Une Commission de 12 membres est
nommée dont la présidence est confiée à M.
Barrier, inspecteur d’académie ; cette Com
mission fera parvenir en Décembre un ques
tionnaire dans chaque Fédération et les con
clusions de cette Commission seront soumises
au Conseil général à l a session de Février.
3° - Cinémathèque régionale. — Vœu de la
Seine-Inférieure :
« Que la Confédération des Œuvres laïques
favorise et poursuive la création de Cinéma
thèques régionales dans toute la France et que
la Fédération de la Seine-Inférieure soit, à ti
tre. provisoire, admise à participer aux avan
tages de la Cinémathèque de la Seine, afin
de lui permettre d’amorcer ce mouvemnnt en
Normandie. »
La Ligue a adopté ce vœu et obtenu de
l’Office cinématographique de Paris que la
Fédération départementale de la Seine-Infé
rieure participe à son organisation.
Des pourparlers uni été immédiatement en
gagés avec le Directeur, M. Bessou et tout
fait prévoir que bientôt, dans chaque région
de la Seine-Inférieure, nos Amicales fédérées
auront un service gratuit de films d’enseigne
ment et d’éducation.
Congrès de Toulouse. — ( D’autre part, M.
Beauville, délégué sportif de la Fédération dé
partementale, au sein de l’U. F. O. L. E. P.,
a fait décider qu’au Congrès de Toulouse, il
y aurait une Fête fédérale sportive à laquelle
participeraient des délégations de toutes les
Fédérations : Basket, Athlétisme, Tir, Edu
cation physique (pupilles et adultes).
Cette manifestation nationale a été fixée à
la Pentecôte et des pi’imes kilométriques im
portantes ont été envisagées, afin de permet-
tre à nos Amicales d’y envoyer des déléga
tions nombreuses.
L'action laïque. — La Ligue de l’Enseigne
ment fait paraître un Bulletin confédéral où
sont résumés tous les travaux de l’année. Nous
ne saurions trop recommander à nos Amica
les de s’y abonner. Prix annuel : 5 francs.
Demander son abonnement soit à M. CAN-
DFLLIFR, 5, rue des Etoupières, Le Havre ;
soit à Ligue, 3, rue Réeamier, Paris.
Joindre à la leetlr 5 francs pour l’abonne
ment.
LA VIE FEDERALE
A SSE M BLÉ) GÉNÉRA LE
. J:
du S Novembre 19 SI
M. Longuet B. préside.
i° 11 est donné lecture du compte rendu de
la dernière Assemblée générale. Adopté à l’u-
nanimité.
2 0 A l’appel des Sociétés, 61 personnes ré
pondent, représentant 32 groupements. MM.
Lefebvre et Cramoizan de Fécamp ont été
excusés.
3° La lecture du compte rendu financier
par M. Roussel, est soulignée d’applaudisse
ments adressés à la bonne gestion du dévoué
trésorier-adjoint.
4° M. Longuet adresse des remerciements
à M. l’Inspecteur primaire, M. Leconte, M.
Capperon, et à toutes les personnes présentes.
5° Puis il aborde la question du renouvel
lement des membres du Conseil d’adminis
tration dont le mandat est terminé.
Présidence active. — Tout en laissant à M.
Léon Meyer (dont l’attachement à la Fédéra
tion n’a jamais varié) la présidence générale
de l’œuvre, n’y aurait-il pas lieu d’élire un
Président actif, inlluent, dévoué, mais moins
totale ment absorbé que ne l’est notre député-
maire par ses charges écrasantes?
M. Pimont demande la parole à ce sujet.
Débordant la question posée par M. Longuet,
son intervention est un exposé clair, loyal,
puissant de la situation morale de notre So
ciété et du redressement qui s’impose.
La Fédération subit une crise de première
grandeur.
a) Crise de dirigeants. — Nombre de dé
voués militants se sont usés au fonctionne
ment des œuvres post-scolaires : M. Lefebvre
G., Mme Pimont, Mme Boulingue, Mme Ba
sile, Mlle Gérard. Plusieurs autres surmenés
sont peut-être à la veille de nous cesser leur
concours.
b) Crise de fonctionnement. — Nos Cours
tombent.
La Fête de Plein Air s’est terminée fort
mal au point de vue financier.
Les concours de chant, musique, diction,
n’ont pu être continués cette année.
Le journal a peine à vivre, il doit au dé
vouement de son gérant d’avoir pu boucler
sen budget, combien difficilement.
Les conférenciers dans les Amicales quoi
que toujours aussi dévmiés, se sont fatigués
à leui tâche parfois décevante.
Seule la Commission sportive est en pério
de. de développement ; elle a un président
jeune, non encore usé de forces et de répu
tation.
Qui allez-vous mettre pour remplacer ceux
qui partent ?
Ne retombez pas dans les erreurs commises
jusqu’ici.
La Fédération n’est pas une vaine façade ;
il ne suffit pas de replâtrer hâtivement quel
ques lézardes. Il faut la restaurer à fond, avec
des matériaux neufs et durables.
Comparaisons. — D’autres Fédérations
nous donnent un bel exemple : Calvados,
Somme et surtout le Rhône.
La nôtre a été fondée par le Groupe Ha-
vrais de la Ligue de i’Enseignement, dissiden
ce du Cercle Havrais de la Ligue (1904-1909).
Elle est arrivée dans une ville déjà laïque,
munie de cours professionnels nombreux, de
bibliothèques existantes.
File n eut pas besoin de créer les Amicales.
Frédéric-Bellanger date de i883.
La Société d’Education populaire créée en
1906 fit ce que faisait la Fédération d’alors
et le fit parfois mieux.
M. Lemoine de 1896 à 1902 donna une vive
impulsion aux Amicales de filles.
iNotre Fédération elle, créa des cours qui
naissaient, végétaient et mouraient. Ayons ie
courage de la vérité. Notre cours actuel d’é
ducation physique est une dérision : 12 jeu
nes filles péniblement groupées. A la Fête
du Grand-Théâtre, il fallut pour présenter
notre Chorale, faire appel aux éléments d’une
Amicale fédérée.
La Fédération a commis des erreurs ; elle
s’est trop souvent substituée aux Amicales au
lieu d’être leur animatrice et leur soutien.
Causep de cet état de choses. — 11 réside
dans le choix des membres dirigeants : trop
d’instituteurs, d’institutrices, toujours sur la
brèche et qui ont suffisamment à faire dans
leurs écoles et leurs amicales. A la Fédération
vous en avez fait des agents d’exécution. Et
tes dévoués, toujours les mêmes, surmenés,
ayant eu à subir des vilenies cette année, vous
voulez les réélire et recommencer les mêmes
errements !
Notre Fédération devra se transforme!- ou
disparaître.
Ce qu'elle devrait être. — a) Riche, dispo
ser de ressources. Des hommes influents dans
votre Conseil d’administration, vous obtien
draient d’importants subsides.
b) Présidée par un Président actif. M. Meyer
va être réélu dans un instant pour la i4 me
fois, mais il lui est impossible — il est trop
pris — de diriger notre groupement. Son
patronage nous est précieux. Faites de lui
votre Président d’honneur.
c) Avoir dans son Conseil d’administration
des hommes dont les noms s’imposent. A Lyon
la Fédération comprend Herriot, l’Inspecteur
d’académie, des Professeurs de la Faculté,
etc...). Au Havre nos Inspecteurs primaires
ont été nos bons amis mais n’ont jamais fait
partie de notre bureau. Des noms autorisés
feront davantage qu’une poignée .de braves
gens qui pourront dans de meilleures condi
tions être les bons ouvriers de chaque jour.
d) Posséder un Secrétaire administratif ap
pointé.
e) -Soutenir ses Amicales et non plus vivre
d’elles.
f) Faire revivre celies qui sont mortes, en
créer là où il en faut ; aller au secours de
celles qui peinent ou végètent.
g) Ne plus créer de cours, mais favoriser
les Amicales qui en ont ouvert.
b) Donner aux manifestations fédérales tou
te l’ampleur voulue : journal (modernisé),
fête fédérale, fête du plein air, compétitions
sportives, entretenir la foi laïque.
i) Coordonner son effort à celui des autres
groupemenls dans le plan départemental et
dans le plan national.
Conclusion. — Grâce pour ceux qui jus
qu’à présent ont tout donné, grâce d’avance
pour ceux que vous voulez mettre à leur place.
M. Delmotte adhère sans réserve à ce qui
vient d’être dit. Toutefois M. Pimont a omis
un point : il n’a pas parlé de la crise de mo
ralité. Vous ne ferez rien contre le milieu ;
vous ferez tout avec lui. Il faut une Fédéra-'
tion adaptée. Un seul homme lui paraît qua
lifié pour cette tâche : M. Pimont. Il doit
être Président de la Fédération.
Joute oratoire entre M. Pimont qui voit
dans cette proposition la négation des prin
cipes qu’il vient d’exposer, et M. Delmotte
maintenant sa proposition.
0° Finalement M. Pimont, est élu Prési
dent actif à l’unanimité.
7 0 Madame Pimont ne peut plus continuer
à faire partie du bureau actif. Sa santé ne le
lui permet plus. En son nom comme en celui
de Mme Boulingue, elle souhaite à la Fédé
ration toute la prospérité désirable.
M. Longuet dit à l’Assemblée les démarches
qu’il a faites auprès de nos deux dévouées
vice-présidentes, il ne peut que s’incliner de
vant leur décis'on motivée par des raisons,
hélas, sérieuses. 11 les remercie chaleureuse
ment de leur dévouement à la Fédération et
leur présente ses vœux.
L’Assemblée s’associe à M. Longuet et dé
cide de nommer Mmes Pimont et Boulingue,
vice-présidentes d’honneur. M. G. Lefèvre est
également nommé vice-président d’honneur
en reconnaissance des grands services rendus
à la Fédération.
8° M. Meyer, député-maire, est élu président
d’honneur à l’unanimité.
Pour l’élection des membres sortants du
Conseil d administration, M. Delmotte propo
se la réunion d une nouvelle Assemblée géné
rale pour avoir le temps de trouver, de pres
sentir des candidatures. •
9° L’Assemblée se rallie à la motion de M.
Salle, demandant que les pouvoirs du Con
seil d administration actuel soient prorogés de
3 mois pour permettre au bureau actuel de
rechercher les personnalités à présenter aux
suffrages.
A l’unanimité il en est ainsi décidé.
La séance est levée à 11 b. 5o.
Le Secrétaire-adjiànt,
Mongis.
COURS FÉMININS
Distribution des récompenses
Le i5 Novembre avait lieu à 10 heures du
malin dans la Salle de.^ Fêtes de l’Ecole Ras-
pail, toujours obligeamment prêtée par la
distinguée directrice Mme Boulingue, la dis
tribution des récompenses aux jeunes filles
qui suivent les cours féminins organisés par
la Fédération.
La cérémonie avait lieu sous la présidence
de M. Arnaudtizon, conseiller général. Il était
entouré d une cinquanlaine d’amis éprouvés
de l’Œuvre, parmi lesquels nous avons noté
la présence de Mmes Pimont et Boulingue,
vice-présidentes d’honneur, MM. Vittecoq,
vice-président d’honneur, Longuet* vice-pré
sident actif, Mlle Gérard, direct rice des cours
femin ns, Mmes Basilic, Moudurier, Convoyer.
Uo 11 i(! ? i 11, Candellier, Richard, Serre, du Con
seil d'administration, MM. Pimont, Candi 1-
liei, Michel, Beauvdle, Benoît, Beuzeboc, G.
Longuet, de la Fédération, Mmes Lacoste.
Beauville, directrices d’écoles, M. Larridon et
Mme Laroque, professeurs.
Avec sa verve coutumière, son esprit fin et
pi irr.esautier, M. Arnaudtizon sut avec bon
homie et originalité, reprendre le thème déjà
traité bien souvent en de semblables circons
tances ; 1 utilité et l’intérêt des cours et il sut
décerner les éloges aux élèves, aux professeurs
et aux dirigeants de la Fédération. Après que
M. Pimont eut présenté les excuses de quel
ques personnalités empêchées, remercié M.
Arnaudtizon de la façon brillante dont il s’é
tait acquitte, de sa fonction de président, et
adressé un hommage mérité à la Municipa
lité havraise, I a parole fut donnée à Mlle Gé
rard pour la lecture du Palmarès. Les jeunes
filles vinrent à l’appel de leur nom choisir
une des récompenses offertes par la Fédéra
tion ou par la générosité active et éclairée de
M. Albert Dubosc, conseiller général.
PALMARÈS
COURS DE STÉNOGRAPHIE
(Professeur : M. Larridon)
Elèves ayant pris part le 26 Juillet i 9 3i
aux examens de l’Institut International de •
Sténographie Duployé.
Epreuves de vitesse
(110 mots à la minute)
Mention Très Bien. — Mlle Lucienne Pau-
n;ier.
(90 mots à la minute)
Mlle Fernande Morvan.
(70 mots à la minute)
Mention Très B en. — Mlle Jeannine Gui-
tel ; Mlle Georgette Debraize.
(60 mots à la minute)
Mention Très Bien. — Mlle Simone Bréant :
Mlle Andree Cavelier; Mlle Odette Cavelier ;
Mlle Henriette Couturier; Mlle Suzanne Don-
ville; Mlle Henriette Fck ; Mlle Simone Picard.
(5o mots à la minute)
Mlle Madeleine Leroy.
VÊTEMENTS
nous VOUS recoiHlUOUS le G R A N D B A Z A R Maison vendant
r
,5 HAVRE — 12J, Rue de Pari* _ LE HAVRfc
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