Titre : Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-05-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38728672j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 mai 1921 12 mai 1921
Description : 1921/05/12 (N45,A11). 1921/05/12 (N45,A11).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98153849
Source : INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), 2013-54014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/12/2017
292 LE MIROIR DES SPORTS
LA SPLENDIDE VICTOIRE, EN FOOTBALL, DE LA FRANC
LA PRISE D'ASSAUT DES AUTOBUS
LES SPECTATEURS DÉBORDENT JUSQU'AU BORD DE LA PISTE
L'ENTRÉE DANS LES TRAMWAYS EST PLUS FACILE
LA FOULE ENVAHIT LE TERRAIN APRÈS LA FIN
LE GARDIEN COLEMAN AUX PRISES AVEC L'A VAUT ru A wr Aie onvro
Coleman, qui garda, cette année, le but de l'Angleterre dans le international contre le Pays de Galles,
portée - pour le reste il sut ^ deux buts qui pénétrèrent dans ses filets étaient hors de sa
une preuve de sa reste, il sut très habilement * bloquer la balle et la dégager convenablement. Il donna
~une preuve de sa décision en expédiant en corner, sans la moindre hésitation, une balle shootée de loin par
- ^3
PRÈS de 40.000 personnes, dont plu
de 5.000 pénétrèrent dans le Stad
après avoir enfoncé les barrières fer-
mées à trois heures, assistèrent à la ren
contre annuelle de football France-Angld
terre, jeudi dernier, au Stade Pershing
On disait que le public, habitué au voyais
vers l'ouest parisien, de la gare Saint
Lazare à - Colombes, bouderait l'est de 1:
capitale et le bois de Vincennes, au fon'
duquel se trouve le Stade Pershing : il n'en
fut rien. On disait aussi que seul le rugby
faisait recette en France : encore une
légende qui s'en est allée. Le sport tient au
jourd'hui une large place dans la vit
sociale des Français et surtout des Pari
siens ; toute manifestation bien organisé
de jeux de plein air, qu'elle soit de football
de rugby, de course à pied ou de concours
athlétiques, attirera la grande foule. Déjà
tous nos stades sont trop petits pour
contenir les spectateurs ; aussi faut-il s<
louer que les projets du Stade Olympiqut
de 1924, près de la porte de Versailles
envisagent des tribunes et gradins pour
80.000 personnes.
Dès le coup d'envoi, les équipes sf
mirent en action, et les Anglais prirent
d'abord l'avantage. L'équilibre ne tarda
pas à être rétabli, et même la balance
pencha en faveur des nôtres, puisque Deva
quez, après cinq minutes de jeu, marquait
le premier but de la partie sur un centre
de Dubly. Les Anglais égalisèrent quelques
minutes après, sur un centre de l'ailier droit
Partridge, bien repris par Farnfield. Jusqu'à
la mi-temps, plus rien ne fut marqué,
malgré les efforts répétés et inlassables de.
deux équipes.
C'est pendant la seconde partie du jeu
LA SPLENDIDE VICTOIRE, EN FOOTBALL, DE LA FRANC
LA PRISE D'ASSAUT DES AUTOBUS
LES SPECTATEURS DÉBORDENT JUSQU'AU BORD DE LA PISTE
L'ENTRÉE DANS LES TRAMWAYS EST PLUS FACILE
LA FOULE ENVAHIT LE TERRAIN APRÈS LA FIN
LE GARDIEN COLEMAN AUX PRISES AVEC L'A VAUT ru A wr Aie onvro
Coleman, qui garda, cette année, le but de l'Angleterre dans le international contre le Pays de Galles,
portée - pour le reste il sut ^ deux buts qui pénétrèrent dans ses filets étaient hors de sa
une preuve de sa reste, il sut très habilement * bloquer la balle et la dégager convenablement. Il donna
~une preuve de sa décision en expédiant en corner, sans la moindre hésitation, une balle shootée de loin par
- ^3
PRÈS de 40.000 personnes, dont plu
de 5.000 pénétrèrent dans le Stad
après avoir enfoncé les barrières fer-
mées à trois heures, assistèrent à la ren
contre annuelle de football France-Angld
terre, jeudi dernier, au Stade Pershing
On disait que le public, habitué au voyais
vers l'ouest parisien, de la gare Saint
Lazare à - Colombes, bouderait l'est de 1:
capitale et le bois de Vincennes, au fon'
duquel se trouve le Stade Pershing : il n'en
fut rien. On disait aussi que seul le rugby
faisait recette en France : encore une
légende qui s'en est allée. Le sport tient au
jourd'hui une large place dans la vit
sociale des Français et surtout des Pari
siens ; toute manifestation bien organisé
de jeux de plein air, qu'elle soit de football
de rugby, de course à pied ou de concours
athlétiques, attirera la grande foule. Déjà
tous nos stades sont trop petits pour
contenir les spectateurs ; aussi faut-il s<
louer que les projets du Stade Olympiqut
de 1924, près de la porte de Versailles
envisagent des tribunes et gradins pour
80.000 personnes.
Dès le coup d'envoi, les équipes sf
mirent en action, et les Anglais prirent
d'abord l'avantage. L'équilibre ne tarda
pas à être rétabli, et même la balance
pencha en faveur des nôtres, puisque Deva
quez, après cinq minutes de jeu, marquait
le premier but de la partie sur un centre
de Dubly. Les Anglais égalisèrent quelques
minutes après, sur un centre de l'ailier droit
Partridge, bien repris par Farnfield. Jusqu'à
la mi-temps, plus rien ne fut marqué,
malgré les efforts répétés et inlassables de.
deux équipes.
C'est pendant la seconde partie du jeu
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