Titre : La Défense : organe de la Section française du Secours rouge international
Auteur : Secours rouge international. Section française. Auteur du texte
Auteur : Secours populaire de France. Auteur du texte
Auteur : Secours populaire français. Auteur du texte
Éditeur : Section française du secours rouge international (Paris)
Date d'édition : 1933-04-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343707313
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6 Nombre total de vues : 6
Description : 28 avril 1933 28 avril 1933
Description : 1933/04/28 (A7,N195). 1933/04/28 (A7,N195).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9810360b
Source : Secours populaire français (SPF), RES-G-1470 (86)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
Organe- de la Sectterf Française dtt SECOURS ROUGE INTERNATIONAL
Entrée d'un camp de concentration nazi où sont détenus des milliers
de nos camarades.
!■ ■*
v.> "ET E L E ^*—4 fti T 1
LE S. R I. AVEC LES TRAVAILLEURS
DANS LEURS LUTTES REVENDICATIVES
La police au service
de - Fattameur Citroën
- » —. -
De grandes batailles économiques s
sont déroulées dans ces dernières an
nées. Batailles contre la diminution de
salaires ; pour le maintien des revendi
cations acquises.
Chaque fois, le gouvernement a us
de la répression contre les travailleur
en lutté.
Rentrant dans les cafés, bousculant
brutalisant, la bave à la « gueule »'e
continuant ainsi dans les rues, c'est l'ar
mée de Chiappe, c'est l'armée des gar
des-mobiles qui passe, marquant soi
passage comme une « horde ». Depui
trois semaines, contre le potentat di
l'automobile, Citroën, des milliers et de
milliers d'hommes, de femmes, de jeu
nes, luttent contre la diminution de leu
salaire.
Le ministre du Travail avait dit
« II ii'p aura pas d'arrestations préven
lires, la police n'interviendra pas. »
Mais Citroër, qui a pu se permettr
d'utiliser les versements ouvriers aux as
surances sociales sans qu'aucune poui
suite ne soit intentée contre lui, a parlé
tJ loi's ministres et préfet de police on
obéi.
Ministres du Travail et de l'Intérieu
avaient dœ'::ï-::' des ordres : briser xs ma
gr.ifique mouvement, à coups de matra
ques, à coups d'arrestations.
Mais ils n'avaient pas compté su
la riposte.
A Saint-Ouen, la riposte a été frap
pante. Les travailleurs, en empêchas
l'arrestation de leurs camarades, ont in
fligé une de ces râclées à certains « gar
diens » de l'ordre, dont ils se souvien
dront. Et les gars de Saint-Ouen son
bien décidés à se défendre contre tout<
-
e brutalité et empêcher les arrestations des
- camarades:'
s -- Dans le 'XVe, rue Lacordère, un mi-
- litant est arrêté ; par centaines les tra-
vailleurs tentent de le délivrer. Les flics
é se vengent. Une femme infirme qui, soi-
s disant, ne circulait pas assez vite, fut
traînée par les cheveux.
, Le « flic » 5625 qui était entré dans
t un café pour arrêter un camarade fut
- sorti comme'il convenait.
Au coii} de la rue Ballard et de la
i rue des Cévennes, des femmes ne cir-
s culant pas assez vite, paraît-il, furent
e ignoblement frappées par un brigadier
s du XVe..
Encore rue Lacordère, le commis-
r saire du XVe envoya un coup de pied
entre les jambes d'un ouvrier et frappa
: de la même façon une femme.
Des arrestations nombreuses furent
faites.
e_ Le gouver-nement, appuyant l'affa-
! meur Citroën, a tenté le grand coiip.
Par la répression, par les brutalités les
plus inouïes, ils ont tenté de briser (le
niouvement.
r Ils s'y sont cassé les dents. Et lundi
L_ so:r, devant '!a combativité de? gré-v;';\-
. tes, la plupart des arrêtés étaient reb-
chés. C'est comme ça que les gars Lie
[r Roubaix ont fait en 1931, quand, chfts-
sés de toutes les rues, ils montèrent des
>„ barricades pour se défendre contre les
it gardes-mobiles et obliger ainsi par une
, action suivie le gouvernement à libérer
„ les arrêtés.
Notre S. R. -1. est dans la, grève
t Citroën. Il aidera les travailleurs avec
; | le concours de tous ses membres. l-
Premier Mai à Paris
Les-flics-à - l'œuvre, ' ils fouillent un travailleur.
----
PV# " / Appel de la Section française
, ",,".1. éux travailleurs de toutes opinions
K Un îrçrlprès Pàvènettîent du premier gouvefrtlnient de « gauche » en France, l'amnistie promise n'est
îILencore v e, (a répression continue à s'abattre sur tas travailleurs en grève, les condamnes des consens
de gWre gjp'ndent dans les Centrales, 1a lî^ytion des promesses faites avant le 8 mai 1932.
Pour la .lutte contre la guerre^ An^rô^ïarty est contraint de militer dans l'illégalité.* La
guillotine ~ toujours en Indochine. teneur va en s'accentuant dans les pays capita-
listes, le fascisme^il la grande sifi sa développe rapidement. Il vient de s'installer au
cœur de l'Europe^Wk mant libertés ouvrières, emprisonnant par
dizaines de milliers ges des organisation torturant et assassinant les
meilleurs militants ouvriers.
Le chauvinisme déferie dans tous les pays, et prepare l'atmosphers de la guerre en dressant les uns
contre les autres, les travailî«ÉÉat^ Ce nationalités différentes. ; .
En France même, la police au service d^.%àhâ^. affàmeurs comme C "t "I v .'watratfue même les ou-
vriers, continue les arrestations prévenues, tfri&slg î^^ntifascistes afin de les Hv^er à leurs bourreaux.
Les organisations fascistes des Jeunesses patt^q^s et des camelots du Roy-relèvent la tête.
Travailleurs ! Le 'ler mai, journée internationale de lutte du prolétariat pour sçs revendications essen-
tielles, doit être aussi, grâce à vous, une jlftrnee df contrôle fascisme, pouv l.é| droit d'asile aux tra-
vailleurs étrangers et pour lla:mnistîe totale immédiate.
La vérité sur lmbêalier
Nous avons démontré dans notre
dernier numéro de la Défense com-
ment, pour déclencher la terreur con-
tre le mouvement révolutionnaire,
Hitler avait prémédité et fait exécuter
par ses nazzis l'incendie du Reichstag.
Les récentes informations qui nous
parviennent nous permettent d'affir-
mer avec plus de certitude encore que
les incendiaires ne sont pas et ne peu-
vent pas être les communistes.
Vous vous souvenez du fait qu'il
fallait être au moins sept personnes
pour mettre le leu. 11 y ouc dos
douzaines de brasiers, rapporte un
communique officieux.
Ultérieurement, dans une assemblée
de son service, le chef du corps des
sapeurs-pompiers, Gempp, raconta
qu'il y avait au moins un fourgon rem-
pli de matériaux incendiaires, pas en-
core utilisés, cachés au-dessous des
bancs et sièges, entassés dans des ar-
moires, etc. De plus, il se plaignit
qu'on ne soit pas intervenu avec
l'énergie suffisante. C'est le président
du Reichstag, Goering, q pas d'user tout de suite de tous les
moyens d'alarme pour mobiliser tous
les secours disponibles. Par suite de
ce témoignage, Gempp fut congédié.
De plus, un des concierges du
Reichstag, partisan social-démocrate,
ayant fait des observations frappan-
tes. en "fit-part à un de ses amis qui
venait le voir. Tous les deux informè-
rent téléphoniquement le Worwaerts,
l'organe central du parti social-démo-
crate allemand. « Il rôde autour du
Reichstag des gens suspects, avec des
matériaux, des évér^pments monstrueux
sont en train de .se préparer. » Brus-
quement le discours fut interrompu.
Aussitôt après, les deux hommes dis-
parurent sans laisser de traces.
Enfin, la mort affreuse du docteur
Bell, donne la pleine preuve que ce
sont les nationaux-socialistes qui ont
incendié le Reichstag.
L'on soupçonne que Bell est un des
fomentateurs de l'incendie du Reichs-
tag, ,il, en a tiré vanité lui-même.
Quelques jours après l'incendie, Bell
apparut, en état d'ébriété, dans un
club « national » à Berlin et conti-
nua à boire copieusement. Dans cet
état d'inconscience, il rapporta à
M. Glatzel, ancien * député populiste
au Reichstag, sous le sceau du secret,
qu'il-avait été l'auteur « spirituel » de
l'incendie du Reichstag. Or, M. Glat-
zel ne conserva pas le secret. Il en
informa par lettres certains de ses
amis. Bell, comprenant que son indis-
crétion lui ooûterait la vie, ce traî-
tre des mystères national-socialistes
s'enfuit de son domicile de Munich à
Durchhotzen, petit village tyrolien
près de Kufstein, tout proche de la
frontière bavaroise. Le 3 avril 1933,
quatre nazzis firent lever Bell de son
abri, et l'un, après une courte dis-
pute, l'abbatit de ; plusieurs ' coups de
fusil. Puis, les agresseurs 'disparurent-']
en toute hâte dan un ça m ion:-" -
Devant de tels Jfaits, le. juge d'ins-
truction ne sait plus comment "finir.£e '-I
procès sans compromettre .1 fl'reu.-.e-. |
ment le gouvernement fasciste. C'est
pourquoi les instigateurs eL complices
de l'incendiaire, nationaux-socialistes,
surtout M. Goering. nourrissent la
pensée d'en terminer sans audience
publique, même sans verdict judiciaire,
par le spectacle hideux de pendaison
de nos camarades Tbac-iihann, Terrier,
DinuTOiT. P"p.¡ff ei Ta.;el', inculpes
faussement. ^ ^
des nazzis, plus augmente le danger !
pour nos camarades communistes taus-.'
-se.pi<:'nt inculpés. Par conséquent, les-'*
efforts pour répandre la vérité dans
tout le monsde, le?«'; .protestations mter.
nationales %mtre l'int.fndun scélérate.
'd'assassinér nos camaj'adet- Salis juge-
ment, dosent être, multipliés. Envoyez
des iniljdet s de lettres .et de télégram-
mes /exprimant votre indignation et'
exigeant la libération de nos camaLl-'
des à l'ambassade d'Allemagne à Pa-
rie. Montrez sans CI sse que voua regar-
dez ]e sort de. nos" frères '.-allemands
comme votrr^ propre 1.<111:-(', En face
d'line provocation aussi intàme, il faut
prouver ave::, la oI-js grande intensité, [
li: \j \ L -1 ^ vt j;
du proletariat. 1
Lujwvîg.
Sous le signe de la croix gammil:
toute la gamme des horreurs!
Le 16 mars 1933, vers midi, le jour-
naliste Léo Krell, collaborateur du Ber-
lin am Morghen, était arrêté par des
membres des sections d'assaut sur la
Lausitzer Platz.
Il .fut amené à la caserne naziste de
la Wienerstrasse. Là, les miliciens ra-
cistes l'obligèrent à< chanter leur hym-
ne de « Horts-Wessel ». Comme il ne
le pouvait pas, il fut bestialement frap-
pé avec l'extrémité d'un câble.
'Un membre de section d'assaut, Hei-
bert Steffin, habitant à Berlin, Dief-
fenbachstrasse 37, qui avait assisté à
la scène, en fut même tout indigné.
La sœur de Léo Krell et sa fiancée,
Mlle Hertha Ludvig, Berlin, 69 Camp
HausenstraSise SO 59, se présentèrent
à la police et exigèrent la libération
de Léo Krell, ou tout au moins son ar-
restation régulière par la police. Les
policiers déclarèrent qu'ils étaient com-
plètement impuissants', en l'occurrence.
Pleines d'inquiétude pour leur pa-
rent, elles rendirent visite au chef lo-
cal des nazis. Ce dernier les assura que
Krell serait remis en liberté. Mais les
parents du journaliste apprirent bien-
tôt que Léo Krell se trouvait dans la
caserne de la police auxiliaire, sise
General Pape Strass. Ses parents es-
sayèrent à plusieurs reprises de lui
rendre visite. Mais, ils ne reçurent pas
l'autorisation de le voir. Les vivres fu-
rent toutefois acceptés.
Puis, dans la nuit du 21 au 22 mars,
Léo Krell fut transporté à l'hôpital"
d'Etat de la Scharnhorstrasse. Quelques
heures après, il y expirait des suites
de ses blessures. Son cadavre fut trans-
porté à l'Institut médico-légal de Ber-
lin et identifié par un médecin ami
de Krell. La tête était complètement dé-
figurée. Il semblait qu'on se fut achar-
né à coups de marteau sur le crâne et
le visage. On ne permit ni de faire
l'autopsie, ni de photographier le ca-
davre. Peu avant l'heure prévue pour
l'enterrement, le cadavre fut transporté
au cimetière juif de •Berlin-Weissensee.
La. mère. de Léo Kr§il, qui tient une
petite boutique d'alimentation dans J.1,
Skalitzerstrasse, reçut la notification
officielle suivante sur la%tiort de son
fils :
« Léo Krell a été arrêté le 16 mars
1933, comme adversaire politique^ par
la police brandebourgeoise ; le 20 hia, s
1933, il a été transporté à l'hôpit&l
d'Etat, où il est décédé. »
Léo, Krell n'appartenait à aucune or-
ganisation politique.
Toute une famille
massacrée par les nazis
De Haute-Silésie nous parvient l'atro-
ce nouvelle de l'extermination de toute
une famille d'ouvriers agricoles par les
nationaux-socialistes.
Comme on se rappelle, l'ouvrier ass-
cole August Bassy, de Bankau, avait
été assassiné par les nazis de la .façon
la plus bestiale, le 16 février 1932.
August Bassy laissait une femme: et-
trois jeunes enfants.
Ive-s nationaux socialistes de Bankau
menacèrent à plusieurs reprises de
massacrer aussi les parents de Bassy.
Après la prise du pouvoir, par Hitler,
les nazis mirent leur menace à exécu-
tion. Au début, de mars, les deux frè-
res, d'August Bassy, qui étaient conseil-
lers d'entreprise dans le domaine de'
Bankau, furent assassinés par les na-
tionaux socialistes.
Comment fut assassiné
l'avocat Dr Hans Joachin, de Berlin
Le 19 mars, cinq ouvriers habitant
la Schmidtsrasse, dans le Sud-Est de*
Berlin, furent arrêtés par les nazistes
et traînés jusqu'à la caserne de Jii.
denhof, dans le Vieux-Berlin. Les as-
sommades devaient les contraindre à
dire les noms des militants du' parti
communiste et de la Bannière d'Em-
pire. : Mais » les; ouvriers.. se refusèrent
énergiqueinent à" d'énoncer "qui? que ce,
:soit. ;
Après quelque' temps, un, milicien ra-
ciste :s'écrit : « Et maintenant, voilà
'les juifs-! Alors apparurent''huit pd-
sonniers 'juifs, pai?mi^lesquels': un- me.'
decin exerçant à Berlin, ainsi que l'avo-
cat ^ connu, ^ Dr. - Hans Joachin, de Ber-
lin, Neue-Wil^ltostrasse. Il avait,. danai
de nombreux procès, défendu des accu-
sés membres de- la -Bannière d'Empir«|
et' du)' parti -social-démocrate.
{Suite en*2*.page.)}
jjgj fe?i|irreayi
■•-j'ifi indochinois •
En ce ier mai, où plus de ib.-<> An-
namites restent en prison, 1.8oo"a«»a..
bagne de la Guyane, au moment où.
rois d'entre eux viennent d'être fu-
ailles, des dizaines d'autres condamnés
t des peines de sept à vingt ans de
travaux forcés, à l'heure Où 230 Indo-'
chinois sont menaces du bagne et de
la mort par le tribunal de Saïgon, il
nous semble indispensable de rappeler
ici les puissantes manifestations qui se.
déroulèrent le 1 cr mai 1930 -en lndo-
bine.
Ce fut d'abord à Ben-Thuy.
Un colonne grosse de 2.000 mani-'
estants' sc rendait d'un pas tranquille'
vers le -viH;¡'ge, de Cat-Gnam.
On fit appel aux miliciens indigènes
pour barrer le-chemin aux' manifes-
tants.. L'inspecteur Petit, à/la'tête de
ses cinquante miliciens aimés- de fu-'
sils,' arriva sur la router' accompagné
du maridarin-administçiatur" qui lui
servait d interprète. J
A ,mi-chemin, entre Vinh - et- Ben-
'Ç.huy, fut faite unc." première- somma--
—^Qrdonnez-levtr -de --se-' disperser,;
sans.• rfii'bi nous Ouvrons le 'feu !.
Le nianiitirin/traduisit. Les premiers
rangs ri:ottè^-ent quelques instants.
Ceux er#4j^jgt trop7loin pour enten-
..
dre poussèrent. Et la colonne continua
sa marche, sans un mot, sans un. ctfy
Gincf cents mètres plus loin, l'inspec-
teur Petit fit faire: la seconde sommas
tion. La colonne ne s'arrêta pas. -
Enfin, elle arriva en vue de l'usine.,
Derrière les grilles, sur le : perrdnJ
de la .direction, se tenaient les -chefsi
d'ateliers, les quelques commerçants;
français de jà ville. On entendit le si..
nistre Petit crier une troisième fois i,
— C'est sérieux ! Les fusils sond
charges ! Si l'on ne se disperse pa$
tout'de suite, je tire dans le tas '!
Pour, appuyer ses - paroles^,, il 'mpn.o
trait son revolver.
Le mandarin répéta la menace.
C'est alors que d'inspecteur Petirl
tira - le premier ; les miliciens tirèrent
eux aussi. On entendit'des' cris, on "lit
des hommes tomber, la face, contra
terre, d'àutre s courir quelques mètrea
et. tomber, d'autres s'ehfùir, dans1 •• les
champs, sauter les fossés.-
En quelques, minutes, 'la; manifestai
tion était terminée. L'impérialismes
français aVait - couché à" terre -cinq
morts et c(uirize blessés. ; i"
Les miliciens avaient tire , sur
foule, sans armes. ' '
(Lire la suite page "3)
l Premier Mai en Union Soviétique
-Sur- Ia- place rouge, ùn bataillon ouvrier: défile-en- armes.
Travailleur, voilà à quoi servent tes -impôts, tandis qu'à toi, chômeur, on restreint les secours. Camarade socialis'te, les députés -de -to'n parti ont, vote ce budget. Vérifie:
(consulte V s< Officiel »)> tu seras édifié. C'est ainsi qu?en Allemagn e la social-démocratie aida le fascisme,
Entrée d'un camp de concentration nazi où sont détenus des milliers
de nos camarades.
!■ ■*
v.> "ET E L E ^*—4 fti T 1
LE S. R I. AVEC LES TRAVAILLEURS
DANS LEURS LUTTES REVENDICATIVES
La police au service
de - Fattameur Citroën
- » —. -
De grandes batailles économiques s
sont déroulées dans ces dernières an
nées. Batailles contre la diminution de
salaires ; pour le maintien des revendi
cations acquises.
Chaque fois, le gouvernement a us
de la répression contre les travailleur
en lutté.
Rentrant dans les cafés, bousculant
brutalisant, la bave à la « gueule »'e
continuant ainsi dans les rues, c'est l'ar
mée de Chiappe, c'est l'armée des gar
des-mobiles qui passe, marquant soi
passage comme une « horde ». Depui
trois semaines, contre le potentat di
l'automobile, Citroën, des milliers et de
milliers d'hommes, de femmes, de jeu
nes, luttent contre la diminution de leu
salaire.
Le ministre du Travail avait dit
« II ii'p aura pas d'arrestations préven
lires, la police n'interviendra pas. »
Mais Citroër, qui a pu se permettr
d'utiliser les versements ouvriers aux as
surances sociales sans qu'aucune poui
suite ne soit intentée contre lui, a parlé
tJ loi's ministres et préfet de police on
obéi.
Ministres du Travail et de l'Intérieu
avaient dœ'::ï-::' des ordres : briser xs ma
gr.ifique mouvement, à coups de matra
ques, à coups d'arrestations.
Mais ils n'avaient pas compté su
la riposte.
A Saint-Ouen, la riposte a été frap
pante. Les travailleurs, en empêchas
l'arrestation de leurs camarades, ont in
fligé une de ces râclées à certains « gar
diens » de l'ordre, dont ils se souvien
dront. Et les gars de Saint-Ouen son
bien décidés à se défendre contre tout<
-
e brutalité et empêcher les arrestations des
- camarades:'
s -- Dans le 'XVe, rue Lacordère, un mi-
- litant est arrêté ; par centaines les tra-
vailleurs tentent de le délivrer. Les flics
é se vengent. Une femme infirme qui, soi-
s disant, ne circulait pas assez vite, fut
traînée par les cheveux.
, Le « flic » 5625 qui était entré dans
t un café pour arrêter un camarade fut
- sorti comme'il convenait.
Au coii} de la rue Ballard et de la
i rue des Cévennes, des femmes ne cir-
s culant pas assez vite, paraît-il, furent
e ignoblement frappées par un brigadier
s du XVe..
Encore rue Lacordère, le commis-
r saire du XVe envoya un coup de pied
entre les jambes d'un ouvrier et frappa
: de la même façon une femme.
Des arrestations nombreuses furent
faites.
e_ Le gouver-nement, appuyant l'affa-
! meur Citroën, a tenté le grand coiip.
Par la répression, par les brutalités les
plus inouïes, ils ont tenté de briser (le
niouvement.
r Ils s'y sont cassé les dents. Et lundi
L_ so:r, devant '!a combativité de? gré-v;';\-
. tes, la plupart des arrêtés étaient reb-
chés. C'est comme ça que les gars Lie
[r Roubaix ont fait en 1931, quand, chfts-
sés de toutes les rues, ils montèrent des
>„ barricades pour se défendre contre les
it gardes-mobiles et obliger ainsi par une
, action suivie le gouvernement à libérer
„ les arrêtés.
Notre S. R. -1. est dans la, grève
t Citroën. Il aidera les travailleurs avec
; | le concours de tous ses membres. l-
Premier Mai à Paris
Les-flics-à - l'œuvre, ' ils fouillent un travailleur.
----
PV# " / Appel de la Section française
, ",,".1. éux travailleurs de toutes opinions
K Un îrçrlprès Pàvènettîent du premier gouvefrtlnient de « gauche » en France, l'amnistie promise n'est
îILencore v e, (a répression continue à s'abattre sur tas travailleurs en grève, les condamnes des consens
de gWre gjp'ndent dans les Centrales, 1a lî^ytion des promesses faites avant le 8 mai 1932.
Pour la .lutte contre la guerre^ An^rô^ïarty est contraint de militer dans l'illégalité.* La
guillotine ~ toujours en Indochine. teneur va en s'accentuant dans les pays capita-
listes, le fascisme^il la grande sifi sa développe rapidement. Il vient de s'installer au
cœur de l'Europe^Wk mant libertés ouvrières, emprisonnant par
dizaines de milliers ges des organisation torturant et assassinant les
meilleurs militants ouvriers.
Le chauvinisme déferie dans tous les pays, et prepare l'atmosphers de la guerre en dressant les uns
contre les autres, les travailî«ÉÉat^ Ce nationalités différentes. ; .
En France même, la police au service d^.%àhâ^. affàmeurs comme C "t "I v .'watratfue même les ou-
vriers, continue les arrestations prévenues, tfri&slg î^^ntifascistes afin de les Hv^er à leurs bourreaux.
Les organisations fascistes des Jeunesses patt^q^s et des camelots du Roy-relèvent la tête.
Travailleurs ! Le 'ler mai, journée internationale de lutte du prolétariat pour sçs revendications essen-
tielles, doit être aussi, grâce à vous, une jlftrnee df contrôle fascisme, pouv l.é| droit d'asile aux tra-
vailleurs étrangers et pour lla:mnistîe totale immédiate.
La vérité sur lmbêalier
Nous avons démontré dans notre
dernier numéro de la Défense com-
ment, pour déclencher la terreur con-
tre le mouvement révolutionnaire,
Hitler avait prémédité et fait exécuter
par ses nazzis l'incendie du Reichstag.
Les récentes informations qui nous
parviennent nous permettent d'affir-
mer avec plus de certitude encore que
les incendiaires ne sont pas et ne peu-
vent pas être les communistes.
Vous vous souvenez du fait qu'il
fallait être au moins sept personnes
pour mettre le leu. 11 y ouc dos
douzaines de brasiers, rapporte un
communique officieux.
Ultérieurement, dans une assemblée
de son service, le chef du corps des
sapeurs-pompiers, Gempp, raconta
qu'il y avait au moins un fourgon rem-
pli de matériaux incendiaires, pas en-
core utilisés, cachés au-dessous des
bancs et sièges, entassés dans des ar-
moires, etc. De plus, il se plaignit
qu'on ne soit pas intervenu avec
l'énergie suffisante. C'est le président
du Reichstag, Goering, q
moyens d'alarme pour mobiliser tous
les secours disponibles. Par suite de
ce témoignage, Gempp fut congédié.
De plus, un des concierges du
Reichstag, partisan social-démocrate,
ayant fait des observations frappan-
tes. en "fit-part à un de ses amis qui
venait le voir. Tous les deux informè-
rent téléphoniquement le Worwaerts,
l'organe central du parti social-démo-
crate allemand. « Il rôde autour du
Reichstag des gens suspects, avec des
matériaux, des évér^pments monstrueux
sont en train de .se préparer. » Brus-
quement le discours fut interrompu.
Aussitôt après, les deux hommes dis-
parurent sans laisser de traces.
Enfin, la mort affreuse du docteur
Bell, donne la pleine preuve que ce
sont les nationaux-socialistes qui ont
incendié le Reichstag.
L'on soupçonne que Bell est un des
fomentateurs de l'incendie du Reichs-
tag, ,il, en a tiré vanité lui-même.
Quelques jours après l'incendie, Bell
apparut, en état d'ébriété, dans un
club « national » à Berlin et conti-
nua à boire copieusement. Dans cet
état d'inconscience, il rapporta à
M. Glatzel, ancien * député populiste
au Reichstag, sous le sceau du secret,
qu'il-avait été l'auteur « spirituel » de
l'incendie du Reichstag. Or, M. Glat-
zel ne conserva pas le secret. Il en
informa par lettres certains de ses
amis. Bell, comprenant que son indis-
crétion lui ooûterait la vie, ce traî-
tre des mystères national-socialistes
s'enfuit de son domicile de Munich à
Durchhotzen, petit village tyrolien
près de Kufstein, tout proche de la
frontière bavaroise. Le 3 avril 1933,
quatre nazzis firent lever Bell de son
abri, et l'un, après une courte dis-
pute, l'abbatit de ; plusieurs ' coups de
fusil. Puis, les agresseurs 'disparurent-']
en toute hâte dan un ça m ion:-" -
Devant de tels Jfaits, le. juge d'ins-
truction ne sait plus comment "finir.£e '-I
procès sans compromettre .1 fl'reu.-.e-. |
ment le gouvernement fasciste. C'est
pourquoi les instigateurs eL complices
de l'incendiaire, nationaux-socialistes,
surtout M. Goering. nourrissent la
pensée d'en terminer sans audience
publique, même sans verdict judiciaire,
par le spectacle hideux de pendaison
de nos camarades Tbac-iihann, Terrier,
DinuTOiT. P"p.¡ff ei Ta.;el', inculpes
faussement. ^ ^
des nazzis, plus augmente le danger !
pour nos camarades communistes taus-.'
-se.pi<:'nt inculpés. Par conséquent, les-'*
efforts pour répandre la vérité dans
tout le monsde, le?«'; .protestations mter.
nationales %mtre l'int.fndun scélérate.
'd'assassinér nos camaj'adet- Salis juge-
ment, dosent être, multipliés. Envoyez
des iniljdet s de lettres .et de télégram-
mes /exprimant votre indignation et'
exigeant la libération de nos camaLl-'
des à l'ambassade d'Allemagne à Pa-
rie. Montrez sans CI sse que voua regar-
dez ]e sort de. nos" frères '.-allemands
comme votrr^ propre 1.<111:-(', En face
d'line provocation aussi intàme, il faut
prouver ave::, la oI-js grande intensité, [
li: \j \ L -1 ^ vt j;
du proletariat. 1
Lujwvîg.
Sous le signe de la croix gammil:
toute la gamme des horreurs!
Le 16 mars 1933, vers midi, le jour-
naliste Léo Krell, collaborateur du Ber-
lin am Morghen, était arrêté par des
membres des sections d'assaut sur la
Lausitzer Platz.
Il .fut amené à la caserne naziste de
la Wienerstrasse. Là, les miliciens ra-
cistes l'obligèrent à< chanter leur hym-
ne de « Horts-Wessel ». Comme il ne
le pouvait pas, il fut bestialement frap-
pé avec l'extrémité d'un câble.
'Un membre de section d'assaut, Hei-
bert Steffin, habitant à Berlin, Dief-
fenbachstrasse 37, qui avait assisté à
la scène, en fut même tout indigné.
La sœur de Léo Krell et sa fiancée,
Mlle Hertha Ludvig, Berlin, 69 Camp
HausenstraSise SO 59, se présentèrent
à la police et exigèrent la libération
de Léo Krell, ou tout au moins son ar-
restation régulière par la police. Les
policiers déclarèrent qu'ils étaient com-
plètement impuissants', en l'occurrence.
Pleines d'inquiétude pour leur pa-
rent, elles rendirent visite au chef lo-
cal des nazis. Ce dernier les assura que
Krell serait remis en liberté. Mais les
parents du journaliste apprirent bien-
tôt que Léo Krell se trouvait dans la
caserne de la police auxiliaire, sise
General Pape Strass. Ses parents es-
sayèrent à plusieurs reprises de lui
rendre visite. Mais, ils ne reçurent pas
l'autorisation de le voir. Les vivres fu-
rent toutefois acceptés.
Puis, dans la nuit du 21 au 22 mars,
Léo Krell fut transporté à l'hôpital"
d'Etat de la Scharnhorstrasse. Quelques
heures après, il y expirait des suites
de ses blessures. Son cadavre fut trans-
porté à l'Institut médico-légal de Ber-
lin et identifié par un médecin ami
de Krell. La tête était complètement dé-
figurée. Il semblait qu'on se fut achar-
né à coups de marteau sur le crâne et
le visage. On ne permit ni de faire
l'autopsie, ni de photographier le ca-
davre. Peu avant l'heure prévue pour
l'enterrement, le cadavre fut transporté
au cimetière juif de •Berlin-Weissensee.
La. mère. de Léo Kr§il, qui tient une
petite boutique d'alimentation dans J.1,
Skalitzerstrasse, reçut la notification
officielle suivante sur la%tiort de son
fils :
« Léo Krell a été arrêté le 16 mars
1933, comme adversaire politique^ par
la police brandebourgeoise ; le 20 hia, s
1933, il a été transporté à l'hôpit&l
d'Etat, où il est décédé. »
Léo, Krell n'appartenait à aucune or-
ganisation politique.
Toute une famille
massacrée par les nazis
De Haute-Silésie nous parvient l'atro-
ce nouvelle de l'extermination de toute
une famille d'ouvriers agricoles par les
nationaux-socialistes.
Comme on se rappelle, l'ouvrier ass-
cole August Bassy, de Bankau, avait
été assassiné par les nazis de la .façon
la plus bestiale, le 16 février 1932.
August Bassy laissait une femme: et-
trois jeunes enfants.
Ive-s nationaux socialistes de Bankau
menacèrent à plusieurs reprises de
massacrer aussi les parents de Bassy.
Après la prise du pouvoir, par Hitler,
les nazis mirent leur menace à exécu-
tion. Au début, de mars, les deux frè-
res, d'August Bassy, qui étaient conseil-
lers d'entreprise dans le domaine de'
Bankau, furent assassinés par les na-
tionaux socialistes.
Comment fut assassiné
l'avocat Dr Hans Joachin, de Berlin
Le 19 mars, cinq ouvriers habitant
la Schmidtsrasse, dans le Sud-Est de*
Berlin, furent arrêtés par les nazistes
et traînés jusqu'à la caserne de Jii.
denhof, dans le Vieux-Berlin. Les as-
sommades devaient les contraindre à
dire les noms des militants du' parti
communiste et de la Bannière d'Em-
pire. : Mais » les; ouvriers.. se refusèrent
énergiqueinent à" d'énoncer "qui? que ce,
:soit. ;
Après quelque' temps, un, milicien ra-
ciste :s'écrit : « Et maintenant, voilà
'les juifs-! Alors apparurent''huit pd-
sonniers 'juifs, pai?mi^lesquels': un- me.'
decin exerçant à Berlin, ainsi que l'avo-
cat ^ connu, ^ Dr. - Hans Joachin, de Ber-
lin, Neue-Wil^ltostrasse. Il avait,. danai
de nombreux procès, défendu des accu-
sés membres de- la -Bannière d'Empir«|
et' du)' parti -social-démocrate.
{Suite en*2*.page.)}
jjgj fe?i|irreayi
■•-j'ifi indochinois •
En ce ier mai, où plus de ib.-<> An-
namites restent en prison, 1.8oo"a«»a..
bagne de la Guyane, au moment où.
rois d'entre eux viennent d'être fu-
ailles, des dizaines d'autres condamnés
t des peines de sept à vingt ans de
travaux forcés, à l'heure Où 230 Indo-'
chinois sont menaces du bagne et de
la mort par le tribunal de Saïgon, il
nous semble indispensable de rappeler
ici les puissantes manifestations qui se.
déroulèrent le 1 cr mai 1930 -en lndo-
bine.
Ce fut d'abord à Ben-Thuy.
Un colonne grosse de 2.000 mani-'
estants' sc rendait d'un pas tranquille'
vers le -viH;¡'ge, de Cat-Gnam.
On fit appel aux miliciens indigènes
pour barrer le-chemin aux' manifes-
tants.. L'inspecteur Petit, à/la'tête de
ses cinquante miliciens aimés- de fu-'
sils,' arriva sur la router' accompagné
du maridarin-administçiatur" qui lui
servait d interprète. J
A ,mi-chemin, entre Vinh - et- Ben-
'Ç.huy, fut faite unc." première- somma--
—^Qrdonnez-levtr -de --se-' disperser,;
sans.• rfii'bi nous Ouvrons le 'feu !.
Le nianiitirin/traduisit. Les premiers
rangs ri:ottè^-ent quelques instants.
Ceux er#4j^jgt trop7loin pour enten-
..
dre poussèrent. Et la colonne continua
sa marche, sans un mot, sans un. ctfy
Gincf cents mètres plus loin, l'inspec-
teur Petit fit faire: la seconde sommas
tion. La colonne ne s'arrêta pas. -
Enfin, elle arriva en vue de l'usine.,
Derrière les grilles, sur le : perrdnJ
de la .direction, se tenaient les -chefsi
d'ateliers, les quelques commerçants;
français de jà ville. On entendit le si..
nistre Petit crier une troisième fois i,
— C'est sérieux ! Les fusils sond
charges ! Si l'on ne se disperse pa$
tout'de suite, je tire dans le tas '!
Pour, appuyer ses - paroles^,, il 'mpn.o
trait son revolver.
Le mandarin répéta la menace.
C'est alors que d'inspecteur Petirl
tira - le premier ; les miliciens tirèrent
eux aussi. On entendit'des' cris, on "lit
des hommes tomber, la face, contra
terre, d'àutre s courir quelques mètrea
et. tomber, d'autres s'ehfùir, dans1 •• les
champs, sauter les fossés.-
En quelques, minutes, 'la; manifestai
tion était terminée. L'impérialismes
français aVait - couché à" terre -cinq
morts et c(uirize blessés. ; i"
Les miliciens avaient tire , sur
foule, sans armes. ' '
(Lire la suite page "3)
l Premier Mai en Union Soviétique
-Sur- Ia- place rouge, ùn bataillon ouvrier: défile-en- armes.
Travailleur, voilà à quoi servent tes -impôts, tandis qu'à toi, chômeur, on restreint les secours. Camarade socialis'te, les députés -de -to'n parti ont, vote ce budget. Vérifie:
(consulte V s< Officiel »)> tu seras édifié. C'est ainsi qu?en Allemagn e la social-démocratie aida le fascisme,
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