Titre : Dossiers pédagogiques de la radio-télévision scolaire. Premier cycle
Auteur : Institut pédagogique national (France). Auteur du texte
Auteur : Office français des techniques modernes d'éducation. Auteur du texte
Éditeur : (Paris)
Éditeur : Office français des techniques modernes d'éducation (Paris)
Date d'édition : 1969-03-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343638954
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 mars 1969 03 mars 1969
Description : 1969/03/03 (N75)-1969/03/16. 1969/03/03 (N75)-1969/03/16.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98059205
Source : Réseau Canopé, 2017-203566
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
- Aller à la page de la table des matières1
- SOMMAIRE DU N° 75 du 3 au 16 mars 1969
- ENSEIGNEMENT DU 1 er CYCLE
- FICHES "EMISSIONS ELEVES" RADIO
- LA VIE AUTOUR DE NOUS (classes de transition) 9 h 0 5 - 9 h 20
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 15
- DES ŒUVRES AU LANGAGE (classes de transition) 9 h 05 - 9 h 20
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 19
- MUSIQUE (tous niveaux) 14 h 55 - 15 h 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 41
- TELEVISION
- ENTRER DANS LA VIE (classes terminales pratiques) 9 h 50 - 10 h 10
- 4 mars. - Les hommes du Concorde (I) (fiche publiée dans le dossier n° 74, p. 45).
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 62
- TRAVAUX EXPERIMENTAUX (classes de 6 e - 5 e ) 10 h 34 - 10 h 54
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 60
- IMAGES POUR LA CLASSE DE FRANÇAIS (classes de 6 e - 5 e ) 14 h 03 - 14 h 23
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 99
- HISTOIRE (classes de 4 e ) 14 h 03 - 14 h 23
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 69
- MATHEMATIQUES 10 h 12 - 10 h 32
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 94
- FICHES " EMISSIONS ENSEIGNANTS " (information des professeurs du 1er cycle)
- TELEVISION
- CHANTIERS MATHEMATIQUES (2e série) 17 h 50 - 18 h 20
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 127
- ET, EN SUPPLEMENT
- Les fiches suivantes, publiées dans le dossier du cycle élémentaire, mais qui concernent des émissions pouvant être exploitées par les maîtres des classes de transition:
- RADIO
- TELEVISION
- D'autre part, les fiches de la série Anglais (second cycle) sont publiées à titre exceptionnel dans les dossiers du 1 er cycle, les émissions correspondantes pouvant à la rigueur être suivies par des classes de 3 e très fortes.
- .......... Page(s) .......... 97
les hommes ■
dans leur temps
-:
classes de transition
lundi 10 mars 1969; 14 h 45 - 15 h 05
TÉLÉVISION
LA JOURNÉE D'UN MÉDECIN
INTENTIONS PÉDAGOGIQUES
Les préjugés qui s'attachent au terme de médecin
peuvent être répartis en deux groupes : tantôt on le
voit sous les traits du grand patron (incarné par
Fresnay dans le film de ce nom) maître puissant et
tyrannique, coupé de la masse par ses diplômes,
les honneurs et l'argent, tantôt on se représente le
médecin de campagne, tout dévouement et désin-
téressement, sauvant quotidiennement des vies
humaines, sans ménagement pour la sienne propre
(style Cécilia, médecin de campagne).
En fait, si le grand patron et le médecin de cam-
pagne existent, il existe bien d'autres catégories de
médecins (1) et l'exercice du métier de chacun a
des caractéristiques bien spécifiques qui sont toutes
très loin de celles évoquées plus haut.
L'émission « La journée du médecin » impliquait
donc un choix. Quel médecin ? Il y a ceux du privé,
ceux de l'hôpital. Quelques-uns font les deux. Il y
a le médecin généraliste, le chirurgien, l'ancien
interne de Paris, le spécialiste, etc. On ne peut
donc parler du médecin en général, mais d'un certain
type de médecin.
Si nous avons éliminé ceux qui sont passés par
les concours, c'est qu'ils représentent une catégorie
très particulière et assez restreinte. Le spécialiste a
été écarté en raison même de sa spécialité.
Le médecin qui nous a paru le plus susceptible
d'intéresser les enfants des classes de transition est
celui de médecine générale. C'est celui auquel ils
ont affaire en premier, c'est le médecin de base en
France, c'est le plus courant.
(1) Voir note complémentaire, « L'organisation de la médecine en
France ».
(2) La cité comprend 15 000 habitants.
(3) Le district urbain réunit 50 000 habitants.
Il n'en est pas mieux connu pour cela. A son
image s'attachent des stéréotypes que l'émission
se propose de critiquer.
Le médecin choisi est un médecin de province
(province toute proche de Paris, le Loiret) qui exerce
à la fois en ville, Montargis, et à la campagne. Cette
ville présente l'avantage d'être une petite cité tradi-
tionnelle (2) avec ses bourgeois, ses commerçants,
et en même temps, d'être une zone industrielle (3)
dans ses faubourgs (zone de bas-salaires, en effet
beaucoup d'industries se sont installées là Hutchin-
son, Compagnie industrielle de téléphone, labora-
toires médicaux, etc.).
Enfin, la proximité de Paris lui confère un carac-
tère résidentiel les riches parisiens transforment
les fermes et les propriétés en fermettes et maisons
de campagne, si bien que ce médecin est à la fois
appelé à soigner des personnes de milieux très
différents.
Ce médecin a monté un cabinet de groupe avec
un autre généraliste. Ils ont tout en commun : clien-
tèle, honoraires, frais, ils travaillent dans les mêmes
locaux et se répartissent également gardes et
visites.
Il a créé un centre de transfusion sanguine à
l'hôpital de la ville, il a donc une activité hospita-
lière. Son association lui laissant des loisirs, et son
métier lui permettant de connaître beaucoup de
monde, il a des fonctions de notable dans la cité :
adjoint au maire, il s'occupe des abattoirs, de la
santé, de la jeunesse.
La non-spécificité du milieu dans lequel il exerce
et par là même la variété de sa clientèle, les
conditions de son installation qui tiennent compte
de l'évolution de l'exercice de la profession, ses
activités annexes mais en relation avec son métier
ou permises par lui, sont les raisons qui nous ont
porté à choisir le docteur R. S.
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dans leur temps
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classes de transition
lundi 10 mars 1969; 14 h 45 - 15 h 05
TÉLÉVISION
LA JOURNÉE D'UN MÉDECIN
INTENTIONS PÉDAGOGIQUES
Les préjugés qui s'attachent au terme de médecin
peuvent être répartis en deux groupes : tantôt on le
voit sous les traits du grand patron (incarné par
Fresnay dans le film de ce nom) maître puissant et
tyrannique, coupé de la masse par ses diplômes,
les honneurs et l'argent, tantôt on se représente le
médecin de campagne, tout dévouement et désin-
téressement, sauvant quotidiennement des vies
humaines, sans ménagement pour la sienne propre
(style Cécilia, médecin de campagne).
En fait, si le grand patron et le médecin de cam-
pagne existent, il existe bien d'autres catégories de
médecins (1) et l'exercice du métier de chacun a
des caractéristiques bien spécifiques qui sont toutes
très loin de celles évoquées plus haut.
L'émission « La journée du médecin » impliquait
donc un choix. Quel médecin ? Il y a ceux du privé,
ceux de l'hôpital. Quelques-uns font les deux. Il y
a le médecin généraliste, le chirurgien, l'ancien
interne de Paris, le spécialiste, etc. On ne peut
donc parler du médecin en général, mais d'un certain
type de médecin.
Si nous avons éliminé ceux qui sont passés par
les concours, c'est qu'ils représentent une catégorie
très particulière et assez restreinte. Le spécialiste a
été écarté en raison même de sa spécialité.
Le médecin qui nous a paru le plus susceptible
d'intéresser les enfants des classes de transition est
celui de médecine générale. C'est celui auquel ils
ont affaire en premier, c'est le médecin de base en
France, c'est le plus courant.
(1) Voir note complémentaire, « L'organisation de la médecine en
France ».
(2) La cité comprend 15 000 habitants.
(3) Le district urbain réunit 50 000 habitants.
Il n'en est pas mieux connu pour cela. A son
image s'attachent des stéréotypes que l'émission
se propose de critiquer.
Le médecin choisi est un médecin de province
(province toute proche de Paris, le Loiret) qui exerce
à la fois en ville, Montargis, et à la campagne. Cette
ville présente l'avantage d'être une petite cité tradi-
tionnelle (2) avec ses bourgeois, ses commerçants,
et en même temps, d'être une zone industrielle (3)
dans ses faubourgs (zone de bas-salaires, en effet
beaucoup d'industries se sont installées là Hutchin-
son, Compagnie industrielle de téléphone, labora-
toires médicaux, etc.).
Enfin, la proximité de Paris lui confère un carac-
tère résidentiel les riches parisiens transforment
les fermes et les propriétés en fermettes et maisons
de campagne, si bien que ce médecin est à la fois
appelé à soigner des personnes de milieux très
différents.
Ce médecin a monté un cabinet de groupe avec
un autre généraliste. Ils ont tout en commun : clien-
tèle, honoraires, frais, ils travaillent dans les mêmes
locaux et se répartissent également gardes et
visites.
Il a créé un centre de transfusion sanguine à
l'hôpital de la ville, il a donc une activité hospita-
lière. Son association lui laissant des loisirs, et son
métier lui permettant de connaître beaucoup de
monde, il a des fonctions de notable dans la cité :
adjoint au maire, il s'occupe des abattoirs, de la
santé, de la jeunesse.
La non-spécificité du milieu dans lequel il exerce
et par là même la variété de sa clientèle, les
conditions de son installation qui tiennent compte
de l'évolution de l'exercice de la profession, ses
activités annexes mais en relation avec son métier
ou permises par lui, sont les raisons qui nous ont
porté à choisir le docteur R. S.
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