Titre : Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-04-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38728672j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 avril 1937 27 avril 1937
Description : 1937/04/27 (N941). 1937/04/27 (N941).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9797098w
Source : INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), 2013-54014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
Reims, gagné par un certain Marcel Renaud devant
Brossy, Rigaux et Aumerle, suivi, à quelques jours
d'intervalle, par un Paris-Le Mans enlevé par ce
même Renaud, devant Brossy et Bianchi.
Personne, pour ainsi dire, ne connaissait Marcel
Renaud, qui venait de la région de Saint-Maur, et,
dans Paris-Reims surtout, il m'avait fait une impres-
sion extraordinaire. L'expression : « Gagner d'une
jambe », si souvent galvaudée, pouvait s'appliquer
exactement à son cas. Il éclatait littéralement de
force et de santé, démarrait, s'arrêtait, repartait
quand cela lui faisait plaisir et il surclassait vrai-
ment tout le monde. Avec cela, Renaud était d'une
souplesse et d'une adresse remarquables et pouvait
se distinguer aussi bien sur la piste que sur la route.
Je voyais en lui un athlète de grande race, presque
un « phénomène s, et il ne fit rien que de très banal.
Là encore, j'aime autant ne pas chercher à com-
prendre.
Brossy champion de France
Mais le meilleur coureur de la saison fut, dans
l'ensemble, le fin René Brossy, qui, après avoir
enlevé Paris-Soissons et Paris-Dreux, s'adjugea le
titre de champion de France amateurs, en battant
au sprint l'Amiénois Cornet. L'épreuve était orga-
nisée dans la région de Melun, sur un de ces invrai-
semblables parcours dont l'U. V. F. garde jalouse-
ment le secret pour ses fêtes fédérales. Il y eut des
crevaisons en masse, des erreurs de parcours, des
passages impossibles et, pour finir, une ligne d'arri-
vée où les incidents étaient, pour ainsi dire, inévi-
tables. Il y eut, en effet, une petite « explication »
entre Brossy et Cornet et, bien entendu, c'est Brossy
que l'on accusa, tout d'abord, d'avoir voulu balancer
son rival, alors que c'était ce dernier le véritable
fautif.
Ce titre de champion de France était pour René
Brossy une juste récompense, car il s'était vraiment
montré, au cours des dernières années, un des meil-
leurs routiers amateurs de notre pays. J'étais fer-
mement persuadé que Brossy allait être, cette année-
là. à Zurich, champion du" monde amateurs. Mais,
pour avoir peut-être manqué un peu de confiance
en soi au moment décisif, il fut battu au sprint par
les Italiens Bertolazzi et Bertoni.
Le journaliste resquilleur
Un autre maillot trieolore put être porté à l'actif
du V. C. L. : celui de champion de France militaire.
gagné par le grand Fernand Cornez.
L'événement ne serait pas tellement marquant en
soi, s'il n'y avait pas une petite anecdote pour venir
en corser l'intérêt. J'avais fait un grand nombre de-
demandes et de démarches pour essayer de faire
affecter à Joinville le brave « Nan-Nan », qui était
caserné au Ier génie, à Epinal. J'avais fini. non sans
peine, par obtenir une promesse formelle et j'avais
, aussitôt écrit à Cornez pour lui annoncer la bonne
nouvelle. Mais. au tout dernier moment, voilà que
j'apprends que la place de moniteur cycliste promise
pour Cornez vient d'être donnée à un jeune journa-
liste, qui, grâce à de sérieuses protections, a pu
obtenir ce poste de choix, réservé généralement
aux athlètes particulièrement méritants. Il n'y avait
qu'un moyen pour faire cesser cette situation illo-
gique : c'était de prouver que Cornez s'imposait d'une
manière vraiment absolue.
Justement, le championnat de France militaire
allait se dérouler dans très peu de temps. J'écrivis
donc à Cornez pour lui dire en substance « « Si tu
veux aller à Joinville, il faut absolument que tu
sois champion de Fiance. A toi de îéfléchii ! »
Cornez, qui ne manquait pas d'jesprit, me répondit
à peu près dans ces termes : « Bien, mon adjudant,
un refus d'obéissance pourrait me conduire trop
loin ! Vos ordres seront scrupuleusement exécutés. »
Le lymphatique Cornez, d'habitude bien peu
nerveux et combatif, se défendit ce jour-là comme
un lion et fut bel et bien champion de France militaire.
La cause était gagnée et le journaliste resquilleur
UN CURIEUX INSTANTANÉ de Paul Chocque luttant seul contre le vent dans Paris-Evreux 1930,
LE PUISSANT ROBERT RIGAUX gagne Paris-Evreux 1929.
RENÉ BROSSY. avec son maillot de champion
de France amateurs 1929.
se vit contraint, l'air assez penaud, de regagner son
corps pour laisser la place au nouveau champion.
L'ascension de Paul Chocque
Tout pour Chocque ! C'est également comme cela
que j'aurais pu intituler ce cHapitre consacré à la
saison 1930. Paul Chocque, qui venait de faire son
entrée au V. C. L., gagna, en effet, cinq courses
presque coup sur coup, ce qui est bien une manière
de record. On le vit enlever successivement le clas-
sique Prix d'Ouverture, et le non moins classique
Paris-Evreux exactement vingt ans après la victoire
de son père dans la même épreuve, ce qui consti-
tuait pour le moins une coïncidence assez curieuse.
Puis Paul Chocque gagna le Circuit de Laigle,
Paris-Le Mans devant Mouillefarine et le Prix
Yellow devant Trantoul et Rigaux.
A cette époque, Paul était encore plus mince,
plus décharné qu'aujourd'hui et l'on se demandait
vraiment comment il pouvait même se tenir à vélo.
Mais les événements ont prouvé à quel point les
apparences peuvent être parfois trompeuses. En
réalité, Chocque est surtout desservi par son visage
extrêmement émacié, ses joues creuses, son long nez
pointu et ses grands yeux fiévreux. Mais il a un
long buste, une cage tlioracique de grande capacité,
un cœur très solide et des muscles bien déliés, éton-
namment souples et résistants. C'est, en somme, un
« pulmonaire » et sa structure peut être comparée
à celle d'un Petit-Breton, d'un Henri Pélissier ou
d'un Bianchonnet. S'il avait eu un visage plus re-
bondi et une mine moins sombre, on ne l'aurait sans
doute jamais appelé le « souffreteux de la bicyclette ».
Ce qu'il v a surtout d'admirable chez Paul Chocque,
c'est son dynamisme, sa volonté et son amour du
vélo. Paul est ce que l'on peut appeler un cycliste-né
et, dès sa plus tendre enfance, il n'a vécu que pour
la bicyclette. Il y aurait d'ailleurs de très intéres-
santes. choses à écrire sur l'étonnante formation
sportive de Paul Chocque, au sein d une famille
oit le vélo était un objet de vénération... Mais cela
nous entraînerait bien loin ! Contentons-nous au-
jourd'hui de noter qu'au moment de ses débuts dans
la carrière cycliste, Paul Chocque montrait déjà
de très brillantes qualités. Il a su les confirmer, les
développer comme professionnel et cela nous change
un peu des « mystères « dont nous avons eu l'occasion
de parler précédemment.
Le V. C. L. battu en championnat
Le V. C. L. gagna encore pas mal de courses durant
cette saison 1930 et il convient notamment de noter
les trois succès remportés par Bourbon dans Paris-
Briare, Paris-Dieppe et le Circuit de la Liberté.
Homer enleva aussi Paris-Soissons ; Aumerle
triompha dans le Circuit de la Somme et, sur piste,
le iour du Grand Prix, l'équipe Rigaux-Renaud-
Trantoul et Mouillefarine battit le record du monde
de la poursuite olympique.
Mais dans le championnat de France, disputé a
Nice, grosse déconvenue pour les coureurs « noir et
blanc » ! Le circuit, il est vrai, était impossible, un
véritable toboggan, et il y eut pour ainsi dire autant
de chutes que de coureurs. Le vainqueur, un vain-
queur bien inattendu d'ailleurs, fut le mince et ner-
veux Bergerioux, du C. V. D., qui montra ce ^our-là
des qualités acrobatiques exceptionnelles. J ai su,
ces derniers temps, qu'il était devenu un excellent
coureur de cross cyclo-pédestre ; cela ne m étonne
pas du tout ! (A suivre)
Recueilli par RAYMOND HTTTTIKR.
Brossy, Rigaux et Aumerle, suivi, à quelques jours
d'intervalle, par un Paris-Le Mans enlevé par ce
même Renaud, devant Brossy et Bianchi.
Personne, pour ainsi dire, ne connaissait Marcel
Renaud, qui venait de la région de Saint-Maur, et,
dans Paris-Reims surtout, il m'avait fait une impres-
sion extraordinaire. L'expression : « Gagner d'une
jambe », si souvent galvaudée, pouvait s'appliquer
exactement à son cas. Il éclatait littéralement de
force et de santé, démarrait, s'arrêtait, repartait
quand cela lui faisait plaisir et il surclassait vrai-
ment tout le monde. Avec cela, Renaud était d'une
souplesse et d'une adresse remarquables et pouvait
se distinguer aussi bien sur la piste que sur la route.
Je voyais en lui un athlète de grande race, presque
un « phénomène s, et il ne fit rien que de très banal.
Là encore, j'aime autant ne pas chercher à com-
prendre.
Brossy champion de France
Mais le meilleur coureur de la saison fut, dans
l'ensemble, le fin René Brossy, qui, après avoir
enlevé Paris-Soissons et Paris-Dreux, s'adjugea le
titre de champion de France amateurs, en battant
au sprint l'Amiénois Cornet. L'épreuve était orga-
nisée dans la région de Melun, sur un de ces invrai-
semblables parcours dont l'U. V. F. garde jalouse-
ment le secret pour ses fêtes fédérales. Il y eut des
crevaisons en masse, des erreurs de parcours, des
passages impossibles et, pour finir, une ligne d'arri-
vée où les incidents étaient, pour ainsi dire, inévi-
tables. Il y eut, en effet, une petite « explication »
entre Brossy et Cornet et, bien entendu, c'est Brossy
que l'on accusa, tout d'abord, d'avoir voulu balancer
son rival, alors que c'était ce dernier le véritable
fautif.
Ce titre de champion de France était pour René
Brossy une juste récompense, car il s'était vraiment
montré, au cours des dernières années, un des meil-
leurs routiers amateurs de notre pays. J'étais fer-
mement persuadé que Brossy allait être, cette année-
là. à Zurich, champion du" monde amateurs. Mais,
pour avoir peut-être manqué un peu de confiance
en soi au moment décisif, il fut battu au sprint par
les Italiens Bertolazzi et Bertoni.
Le journaliste resquilleur
Un autre maillot trieolore put être porté à l'actif
du V. C. L. : celui de champion de France militaire.
gagné par le grand Fernand Cornez.
L'événement ne serait pas tellement marquant en
soi, s'il n'y avait pas une petite anecdote pour venir
en corser l'intérêt. J'avais fait un grand nombre de-
demandes et de démarches pour essayer de faire
affecter à Joinville le brave « Nan-Nan », qui était
caserné au Ier génie, à Epinal. J'avais fini. non sans
peine, par obtenir une promesse formelle et j'avais
, aussitôt écrit à Cornez pour lui annoncer la bonne
nouvelle. Mais. au tout dernier moment, voilà que
j'apprends que la place de moniteur cycliste promise
pour Cornez vient d'être donnée à un jeune journa-
liste, qui, grâce à de sérieuses protections, a pu
obtenir ce poste de choix, réservé généralement
aux athlètes particulièrement méritants. Il n'y avait
qu'un moyen pour faire cesser cette situation illo-
gique : c'était de prouver que Cornez s'imposait d'une
manière vraiment absolue.
Justement, le championnat de France militaire
allait se dérouler dans très peu de temps. J'écrivis
donc à Cornez pour lui dire en substance « « Si tu
veux aller à Joinville, il faut absolument que tu
sois champion de Fiance. A toi de îéfléchii ! »
Cornez, qui ne manquait pas d'jesprit, me répondit
à peu près dans ces termes : « Bien, mon adjudant,
un refus d'obéissance pourrait me conduire trop
loin ! Vos ordres seront scrupuleusement exécutés. »
Le lymphatique Cornez, d'habitude bien peu
nerveux et combatif, se défendit ce jour-là comme
un lion et fut bel et bien champion de France militaire.
La cause était gagnée et le journaliste resquilleur
UN CURIEUX INSTANTANÉ de Paul Chocque luttant seul contre le vent dans Paris-Evreux 1930,
LE PUISSANT ROBERT RIGAUX gagne Paris-Evreux 1929.
RENÉ BROSSY. avec son maillot de champion
de France amateurs 1929.
se vit contraint, l'air assez penaud, de regagner son
corps pour laisser la place au nouveau champion.
L'ascension de Paul Chocque
Tout pour Chocque ! C'est également comme cela
que j'aurais pu intituler ce cHapitre consacré à la
saison 1930. Paul Chocque, qui venait de faire son
entrée au V. C. L., gagna, en effet, cinq courses
presque coup sur coup, ce qui est bien une manière
de record. On le vit enlever successivement le clas-
sique Prix d'Ouverture, et le non moins classique
Paris-Evreux exactement vingt ans après la victoire
de son père dans la même épreuve, ce qui consti-
tuait pour le moins une coïncidence assez curieuse.
Puis Paul Chocque gagna le Circuit de Laigle,
Paris-Le Mans devant Mouillefarine et le Prix
Yellow devant Trantoul et Rigaux.
A cette époque, Paul était encore plus mince,
plus décharné qu'aujourd'hui et l'on se demandait
vraiment comment il pouvait même se tenir à vélo.
Mais les événements ont prouvé à quel point les
apparences peuvent être parfois trompeuses. En
réalité, Chocque est surtout desservi par son visage
extrêmement émacié, ses joues creuses, son long nez
pointu et ses grands yeux fiévreux. Mais il a un
long buste, une cage tlioracique de grande capacité,
un cœur très solide et des muscles bien déliés, éton-
namment souples et résistants. C'est, en somme, un
« pulmonaire » et sa structure peut être comparée
à celle d'un Petit-Breton, d'un Henri Pélissier ou
d'un Bianchonnet. S'il avait eu un visage plus re-
bondi et une mine moins sombre, on ne l'aurait sans
doute jamais appelé le « souffreteux de la bicyclette ».
Ce qu'il v a surtout d'admirable chez Paul Chocque,
c'est son dynamisme, sa volonté et son amour du
vélo. Paul est ce que l'on peut appeler un cycliste-né
et, dès sa plus tendre enfance, il n'a vécu que pour
la bicyclette. Il y aurait d'ailleurs de très intéres-
santes. choses à écrire sur l'étonnante formation
sportive de Paul Chocque, au sein d une famille
oit le vélo était un objet de vénération... Mais cela
nous entraînerait bien loin ! Contentons-nous au-
jourd'hui de noter qu'au moment de ses débuts dans
la carrière cycliste, Paul Chocque montrait déjà
de très brillantes qualités. Il a su les confirmer, les
développer comme professionnel et cela nous change
un peu des « mystères « dont nous avons eu l'occasion
de parler précédemment.
Le V. C. L. battu en championnat
Le V. C. L. gagna encore pas mal de courses durant
cette saison 1930 et il convient notamment de noter
les trois succès remportés par Bourbon dans Paris-
Briare, Paris-Dieppe et le Circuit de la Liberté.
Homer enleva aussi Paris-Soissons ; Aumerle
triompha dans le Circuit de la Somme et, sur piste,
le iour du Grand Prix, l'équipe Rigaux-Renaud-
Trantoul et Mouillefarine battit le record du monde
de la poursuite olympique.
Mais dans le championnat de France, disputé a
Nice, grosse déconvenue pour les coureurs « noir et
blanc » ! Le circuit, il est vrai, était impossible, un
véritable toboggan, et il y eut pour ainsi dire autant
de chutes que de coureurs. Le vainqueur, un vain-
queur bien inattendu d'ailleurs, fut le mince et ner-
veux Bergerioux, du C. V. D., qui montra ce ^our-là
des qualités acrobatiques exceptionnelles. J ai su,
ces derniers temps, qu'il était devenu un excellent
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pas du tout ! (A suivre)
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