Titre : Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française
Auteur : France. Marine. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1980-07-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348467k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 juillet 1980 12 juillet 1980
Description : 1980/07/12 (N1622)-1980/07/19. 1980/07/12 (N1622)-1980/07/19.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9784553t
Source : Marine nationale - Cols Bleus, 2015-66428
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
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- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32 à 34
TONNERRES
DE BREST
Depuis toujours, Brest a vu son sort lié à l'existence de sa forteresse et à la
présence de la Marine. Cela s'est tout naturellement traduit par ce « mariage
d'amour et de raison » entre la ville de Brest et la Marine ; ainsi le déclarait
récemment le V.A.E. de Bigault de Cazanove, préfet maritime de la IIe Région, en
rappelant que tout ce qui peut contribuer à mieux faire connaître la Ville et la
Marine était bénéfique pour l'un et pour l'autre. C'est dans cette optique qu'il a
souhaité mettre sur pied, en collaboration avec la ville de Brest, un gigantesque
spectacle son et lumière baptisé « Les Tonnerres de Brest » et qui se déroulera les 12-
13 et 14 juillet. Brest s'étant développé autour de la Penfeld et du Château, il est
apparu tout naturel que la forteresse devait constituer la toile de fond d'une telle
manifestation. En se penchant sur le passé on constate qu'au cours des siècles
l'histoire de Brest se confond avec celle du Château.
Le château
LE château de Brest
demeure l'un des plus
importants ouvrages de
guerre et l'une des plus im-
posantes citadelles que la
France ait connus. Romains,
Bretons, Anglais et Français
s'y succédèrent.
Les Romains construisent
une enceinte fortifiée à l'em-
bouchure de la Penfeld et
cette première base militaire
est achevée au début du IVe
siècle. Puis les princes bre-
tons et les comtes de Léon
s'y maintiennent jusqu'en
1240. La fille d'un de ces
comtes, la belle Azenor, a
d'ailleurs donné son nom à
l'une des tours du châ-
teau. En mars 1239, le comte
Hervé V, ruiné, vend le châ-
teau au duc de Bretagne
Jean 1er. Dès lors l'histoire de
Brest va sa rattacher à celle ,
de la Bretagne.
Les ducs de Bretagne vont f
accroître et renforcer les for-
tifications pour en faire une
des plus importantes places
d'armes de l'époque. Après la
mort de Charles de Blois,
Jean IV, le fils de Jean de
Montfort est proclamé duc
de Bretagne. Allié des An-
glais, il commet l'imprudence
de leur confier la garde de la
forteresse. Edouard III, roi
d'Angleterre, s'y installe en
maître.
En 1373, 6 000 hommes,
commandés par Du Gues-
clin en personne, ne peuvent
déloger du château les soldats
de la « perfide Albion ».
Jean IV, rompant l'alliance
qui l'unit à Edouard III, finit
pas s'allier aux Français, mais
Brest reste néanmoins aux
mains des Anglais.
Il faut attendre le règne de
Charles VI, dont la/jfille aînée
vient d'épouser le roi d'An-
gleterre, pour que Brest soit
restitué au duc Jean IV en
1397.
Au cours des décennies
qui suivent le château essuie
Le siège
de juin 1341.
4
DE BREST
Depuis toujours, Brest a vu son sort lié à l'existence de sa forteresse et à la
présence de la Marine. Cela s'est tout naturellement traduit par ce « mariage
d'amour et de raison » entre la ville de Brest et la Marine ; ainsi le déclarait
récemment le V.A.E. de Bigault de Cazanove, préfet maritime de la IIe Région, en
rappelant que tout ce qui peut contribuer à mieux faire connaître la Ville et la
Marine était bénéfique pour l'un et pour l'autre. C'est dans cette optique qu'il a
souhaité mettre sur pied, en collaboration avec la ville de Brest, un gigantesque
spectacle son et lumière baptisé « Les Tonnerres de Brest » et qui se déroulera les 12-
13 et 14 juillet. Brest s'étant développé autour de la Penfeld et du Château, il est
apparu tout naturel que la forteresse devait constituer la toile de fond d'une telle
manifestation. En se penchant sur le passé on constate qu'au cours des siècles
l'histoire de Brest se confond avec celle du Château.
Le château
LE château de Brest
demeure l'un des plus
importants ouvrages de
guerre et l'une des plus im-
posantes citadelles que la
France ait connus. Romains,
Bretons, Anglais et Français
s'y succédèrent.
Les Romains construisent
une enceinte fortifiée à l'em-
bouchure de la Penfeld et
cette première base militaire
est achevée au début du IVe
siècle. Puis les princes bre-
tons et les comtes de Léon
s'y maintiennent jusqu'en
1240. La fille d'un de ces
comtes, la belle Azenor, a
d'ailleurs donné son nom à
l'une des tours du châ-
teau. En mars 1239, le comte
Hervé V, ruiné, vend le châ-
teau au duc de Bretagne
Jean 1er. Dès lors l'histoire de
Brest va sa rattacher à celle ,
de la Bretagne.
Les ducs de Bretagne vont f
accroître et renforcer les for-
tifications pour en faire une
des plus importantes places
d'armes de l'époque. Après la
mort de Charles de Blois,
Jean IV, le fils de Jean de
Montfort est proclamé duc
de Bretagne. Allié des An-
glais, il commet l'imprudence
de leur confier la garde de la
forteresse. Edouard III, roi
d'Angleterre, s'y installe en
maître.
En 1373, 6 000 hommes,
commandés par Du Gues-
clin en personne, ne peuvent
déloger du château les soldats
de la « perfide Albion ».
Jean IV, rompant l'alliance
qui l'unit à Edouard III, finit
pas s'allier aux Français, mais
Brest reste néanmoins aux
mains des Anglais.
Il faut attendre le règne de
Charles VI, dont la/jfille aînée
vient d'épouser le roi d'An-
gleterre, pour que Brest soit
restitué au duc Jean IV en
1397.
Au cours des décennies
qui suivent le château essuie
Le siège
de juin 1341.
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