Titre : La France médicale et Paris médical
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1897-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34482800z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1897 01 janvier 1897
Description : 1897/01/01 (A44,N1)-1897/12/31 (A44,N53). 1897/01/01 (A44,N1)-1897/12/31 (A44,N53).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9742728q
Source : Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine, 2016-179760
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
138 LA FRANCK MÉDICAL H
s'en tiendra à cette prescription : « Le linge devra soigneu-
sement être mis à part pour être livré aux services publics
de désinfection. » Le linge est, il est vrai, en général peu
abondant chez les indigents, mais nous savons qu'on peut
suppléer à cette lacune par les prêts de linge que l'on fait
dans les mairies ou maisons de secours; d'autre part le
service de désinfection est suffisamment bien organisé
pour prendre, désinfecter et rendre le jour même le linge
contaminé.
Comme corollaire à ces mesures, il en est une qui est sur
le point d'être réalisée, c'est la désinfection des locaux de
consultation ou de vaccination des bureaux.
Telles sont, Messieurs, les conclusions de votre Commis-
sion.
Qu'il nous soit permis en terminant de remercier M. le
Dr A.-J. Martin de son hospitalité. Elle nous a permis
d'apprécier l'outillage d'assainissement et de salubrité du
service, et sa valeur pratique, et nul doute que si les me-
sures énoncées, facilement applicables, sont mises rapide-
ment à exécution dans nos services, l'Assistance publique
n'aura pas besoin de s'occuper de créer à grands frais les
2.000 prévus pour tuberculeux.
Le Secrétaire : Cn. FOURNIER.
Le rapport est adopté, sauf les réserves de M. le Dr A.-
J. Martin, inspecteur de l'assainissement, à propos des
mots suivants : « Le service de désinfection est prêt » qui
seront remplacés par « le service de désinfectien sera
prêt », le dossier étant entre les mains de Conseil muni-
cipal, dont on attend la décision.
En attendant que la désinfection générale soit adoptée.
M. A.-J. Martin propose de faire un essai de désinfection
dans trois ou quatre quartiers ; d'accord avec lui, il est
décidé que la distribution des crachoirs et la désinfection
chez les malades tuberculeux se fera, dans un bref délai et
à titre d'essai, dans les circonscriptions des médecins
suivants :
Drs Peltier et Billon.. VIIIe arrondissement (centre).
Dr Pascal XIe arrondissement / (semi-excen-
Dr Weill ~.. XVIe arrondissement i triques).
Dr Kinzelbach ........ XXe arrondissement (excentrique).
M. MALBEC demande que la Plaquette-instruction sur la
tuberculose soit imprimée sur le carnet du malade et ne
reste pas feuille volante, exposée à étre perdue ou détruite.
Il demande également que l'instruction soit généralisée et
comprenne toutes les maladies infectieuses. La Société
adopte ces propositions.
M. RUEFF a fait un relevé du nombre de malades tubercu-
leux traités à domicile dans le IIIe arrondissement, et de
ceux ayant consulté aHx maisons de secours pendant les
années 1895-1896. Il dit à ce propos que le chiffre de 348
dondé par M. Thoïnot comme représentant le nombre des
tuberculeux traités à domicile annuellement pour tout
Paris est beaucoup trop faible, ainsi que cela a d'ailleurs
été établi depuis.
Suit un tableau fort clair, dont j'extrais les chiffres sui-
vants : 180 tuberculeux (hommes, femmes et enfants) ont
été traités à domicile en 1895; 178 en 1896. Le total pour
les deux années donne 365 tuberculeux (visités chacun une
ou plusieurs fois).
A la Maison de secours de la rue de Béarn, en 1895,
134 tuberculeux ont reçu 783 consultations ; et en 1896,
146 tuberculeux ont reçu 1.061 consultations ; en tout, pour
les deux années, 280 tuberculeux traités avec 1.844 consul-
tations.
L'auteur pense que le nombre des consultations données
à la maison de secours de la rue Pastourelle est le double
de celles données rue de Béarn ; il y aurait donc au très
approximativement, 840 tuberculeux soignés aux deux
maisons de secours du IIIe arrondissement pendant le
cours des deux années 1895-1896. La séance est levée à
10 h. 1/2.
Le secrétaire des séances : Dr PASCAL.
SOCIETÊ MÉDICALE DU LOUVRE
(ler ET ne ARRONDISSEMENTS)
Séance du 21 avril 1896. — Présidence de M. ERNEST RicHARn.
Lecture et adoption du procès-verbal de la précédente
séance.
M. PICQUÉ relate un cas d'œsophagostomie pour un néo-
plasme de l'œsophage, opération qu'il a pratiquée dans
son service de l'hospice d'Ivry.
Il s'agit d'un malade de 67 ans, très amaigri, présentant
tous les signes d'un cancer de l'œsophage. Le néoplasme
se trouvant très haut placé, M. Picqué eut l'idée de substi-
tuer à la gastrostomie, l'œsophagostomie externe. L'opé-
ration fut facile mais le néoplasme étant très étendu
l'incision ne put se faire au-dessous et la sonde fut placée
dans la portion envahie. Le résultat fut excellent; l'alimen-
tation put se faire dans de très bonnes conditions. Six mois
après, le malade avait engraissé notablement et restait
enchanté de l'opération, quand il fut atteint de broncho-
pneumonie et mourut; l'autopsie ne put être faite.
Quoi qu'il en soit, M. Picqué croit qu'en présence de ce
cas heureux, on devra, chaque fois que la chose sera pos-
sible, préférer l'œsophagostomie qui présente un réel
avantage sur la gastrostomie dont les résultats sont si mau-
vais pour les raisoas bien connues aujourd'hui.
M. DUKOZIEZ a vu un malade qui s'était donné un coup de
couteau et fait un anévrisme artério-veineux, il eut une
pleurésie du même côté que sa lésion. Dans ce cas comme
dans celui de M. Picqué, une lésion du pneumo-gastriqlle
n'aurait-elle pas provoqué la pleurésie et la broncho-
pneumonie ?
M. PICQUÉ croit que chez son malade la broncho-pneumo-
nie survenue tardivement n'est pas liée à l'opération.
Pour M. L. DUBRISAY elle pourrait être due à la propaga-
tion de la néoplasie aux ganglions trachéo-bronchiques.
Le Secrétaire : Dr R. SEBILLOTTE.
SOCIÉTÉ MÉDICALE DU VIe ARRONDISSEMENT
Séance du 27 janvier. — Présidence de M. DESPRis.
Présents. — MM. Verchère, Guiller, Percheron, Le Coin,
Pruvost, Machelard, Bonnefin, Dauchez, Desprès, Furet,
Dromain et Boissier.
M. VERCHÈRE a déjà loué au banquet la parfaite et amicale
cordialité qui distingue la Société, facilite et rend agréables
les fonctions qu'il va quitter. Il y revient brièvement et
s'en tiendra à cette prescription : « Le linge devra soigneu-
sement être mis à part pour être livré aux services publics
de désinfection. » Le linge est, il est vrai, en général peu
abondant chez les indigents, mais nous savons qu'on peut
suppléer à cette lacune par les prêts de linge que l'on fait
dans les mairies ou maisons de secours; d'autre part le
service de désinfection est suffisamment bien organisé
pour prendre, désinfecter et rendre le jour même le linge
contaminé.
Comme corollaire à ces mesures, il en est une qui est sur
le point d'être réalisée, c'est la désinfection des locaux de
consultation ou de vaccination des bureaux.
Telles sont, Messieurs, les conclusions de votre Commis-
sion.
Qu'il nous soit permis en terminant de remercier M. le
Dr A.-J. Martin de son hospitalité. Elle nous a permis
d'apprécier l'outillage d'assainissement et de salubrité du
service, et sa valeur pratique, et nul doute que si les me-
sures énoncées, facilement applicables, sont mises rapide-
ment à exécution dans nos services, l'Assistance publique
n'aura pas besoin de s'occuper de créer à grands frais les
2.000 prévus pour tuberculeux.
Le Secrétaire : Cn. FOURNIER.
Le rapport est adopté, sauf les réserves de M. le Dr A.-
J. Martin, inspecteur de l'assainissement, à propos des
mots suivants : « Le service de désinfection est prêt » qui
seront remplacés par « le service de désinfectien sera
prêt », le dossier étant entre les mains de Conseil muni-
cipal, dont on attend la décision.
En attendant que la désinfection générale soit adoptée.
M. A.-J. Martin propose de faire un essai de désinfection
dans trois ou quatre quartiers ; d'accord avec lui, il est
décidé que la distribution des crachoirs et la désinfection
chez les malades tuberculeux se fera, dans un bref délai et
à titre d'essai, dans les circonscriptions des médecins
suivants :
Drs Peltier et Billon.. VIIIe arrondissement (centre).
Dr Pascal XIe arrondissement / (semi-excen-
Dr Weill ~.. XVIe arrondissement i triques).
Dr Kinzelbach ........ XXe arrondissement (excentrique).
M. MALBEC demande que la Plaquette-instruction sur la
tuberculose soit imprimée sur le carnet du malade et ne
reste pas feuille volante, exposée à étre perdue ou détruite.
Il demande également que l'instruction soit généralisée et
comprenne toutes les maladies infectieuses. La Société
adopte ces propositions.
M. RUEFF a fait un relevé du nombre de malades tubercu-
leux traités à domicile dans le IIIe arrondissement, et de
ceux ayant consulté aHx maisons de secours pendant les
années 1895-1896. Il dit à ce propos que le chiffre de 348
dondé par M. Thoïnot comme représentant le nombre des
tuberculeux traités à domicile annuellement pour tout
Paris est beaucoup trop faible, ainsi que cela a d'ailleurs
été établi depuis.
Suit un tableau fort clair, dont j'extrais les chiffres sui-
vants : 180 tuberculeux (hommes, femmes et enfants) ont
été traités à domicile en 1895; 178 en 1896. Le total pour
les deux années donne 365 tuberculeux (visités chacun une
ou plusieurs fois).
A la Maison de secours de la rue de Béarn, en 1895,
134 tuberculeux ont reçu 783 consultations ; et en 1896,
146 tuberculeux ont reçu 1.061 consultations ; en tout, pour
les deux années, 280 tuberculeux traités avec 1.844 consul-
tations.
L'auteur pense que le nombre des consultations données
à la maison de secours de la rue Pastourelle est le double
de celles données rue de Béarn ; il y aurait donc au très
approximativement, 840 tuberculeux soignés aux deux
maisons de secours du IIIe arrondissement pendant le
cours des deux années 1895-1896. La séance est levée à
10 h. 1/2.
Le secrétaire des séances : Dr PASCAL.
SOCIETÊ MÉDICALE DU LOUVRE
(ler ET ne ARRONDISSEMENTS)
Séance du 21 avril 1896. — Présidence de M. ERNEST RicHARn.
Lecture et adoption du procès-verbal de la précédente
séance.
M. PICQUÉ relate un cas d'œsophagostomie pour un néo-
plasme de l'œsophage, opération qu'il a pratiquée dans
son service de l'hospice d'Ivry.
Il s'agit d'un malade de 67 ans, très amaigri, présentant
tous les signes d'un cancer de l'œsophage. Le néoplasme
se trouvant très haut placé, M. Picqué eut l'idée de substi-
tuer à la gastrostomie, l'œsophagostomie externe. L'opé-
ration fut facile mais le néoplasme étant très étendu
l'incision ne put se faire au-dessous et la sonde fut placée
dans la portion envahie. Le résultat fut excellent; l'alimen-
tation put se faire dans de très bonnes conditions. Six mois
après, le malade avait engraissé notablement et restait
enchanté de l'opération, quand il fut atteint de broncho-
pneumonie et mourut; l'autopsie ne put être faite.
Quoi qu'il en soit, M. Picqué croit qu'en présence de ce
cas heureux, on devra, chaque fois que la chose sera pos-
sible, préférer l'œsophagostomie qui présente un réel
avantage sur la gastrostomie dont les résultats sont si mau-
vais pour les raisoas bien connues aujourd'hui.
M. DUKOZIEZ a vu un malade qui s'était donné un coup de
couteau et fait un anévrisme artério-veineux, il eut une
pleurésie du même côté que sa lésion. Dans ce cas comme
dans celui de M. Picqué, une lésion du pneumo-gastriqlle
n'aurait-elle pas provoqué la pleurésie et la broncho-
pneumonie ?
M. PICQUÉ croit que chez son malade la broncho-pneumo-
nie survenue tardivement n'est pas liée à l'opération.
Pour M. L. DUBRISAY elle pourrait être due à la propaga-
tion de la néoplasie aux ganglions trachéo-bronchiques.
Le Secrétaire : Dr R. SEBILLOTTE.
SOCIÉTÉ MÉDICALE DU VIe ARRONDISSEMENT
Séance du 27 janvier. — Présidence de M. DESPRis.
Présents. — MM. Verchère, Guiller, Percheron, Le Coin,
Pruvost, Machelard, Bonnefin, Dauchez, Desprès, Furet,
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M. VERCHÈRE a déjà loué au banquet la parfaite et amicale
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