Titre : Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage"
Auteur : Fédération sportive et culturelle de France. Auteur du texte
Éditeur : FSCF (Paris)
Date d'édition : 1950-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344198366
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1950 01 avril 1950
Description : 1950/04/01. 1950/04/01.
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9669535n
Source : Fédération sportive et culturelle de France, 2016-17894
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2016
r AVRIL .1960. "' .. BI-MENSUEL LE N° : 8 francs.
lqu£ -1JOu.5 pnis date ?
10 AVRIL. — Clôture des engagements aux champion-
nats féminins de Triathlons par équipes.
16 AVRIL. — Basket : Stade Jules-Noël, à Charenton
(14 h.. 30), finales féminines (excellence et hon-
neur) ; finale juniors. — Football : demi-finale :
Stade Spinalien - Patronage Qlier,.1
23 AVRIL. — A La Haye : Hollande-France de gymnas-
tique.
26 AVRIL. — A l'Arc de Triomphe (18 h. 30) : la
« Fédé » ranime la Flamme.
6 MAI. — Basket : Paris - Entente Brabançonne, à
Paris (Japy). '
7 MAI. — Etude des programmes masculin et féminin
gymniques 1951, à Japy (14 h. - 18 h.).
9 MAI. — Congrès fédéral de printemps.
Flânerie dans les nues
[texte_manquant]
On les croyait finies...
Ah mais non !
Je parle de ces queues intermi-
nables que nous, avons connues
devant les boulangeries, les épice-
ries et autres magasins et qui, si
longtemps, ont été la. plaie de nos
villes.
¡Elles sont comme cette peinture
pour qui un de nos caricaturistes
en veine d'humour a fait une ré-
clame amusante :
— Les républiques passent —
comptez-vous quatre — mais la
peinture X reste.
,De même qu'e les queues.
J'en ai vu une l'autre soir, et
de taille. Elle s'allongeait à la nuit
tombante devànt un établissement
de bains-douches.
Un samedi... Il commençait à
pleuvoir... des gars piétinaient, le
col relevé, leur ser-
viette sous le bras,
stoïques et résignés,
attendant leur tour,
jetant pour se distrai-
re quelques quolibets
aux jeunes filles quji
passaient.
De quoi inspirer la
^mélancolie et la pl-
tié... Triste vulgarité
de nos rues de faubourg.
Un de nos patronages se trou-^
vait sur ma route. ;
A tout hasard j'y entrai.
— Je ne pensais pas vous trou-
ver si nombreux... A cette heure-
ci... sept heures du soir..r
^ Mais nous y venons tous les
jours, surtout 'un samedi.
—- Et ton frère, il n'est pas là ?
— Il est bien dans la maison ;
il va venir ; il est à la douche.
— Vous .avez des douches ? Au
moips vous ne faites pas la queue
comme ceux que je viens de ren-
contrer.
— Pensez-vous Venez voir.
Visite do.miciiiàire, depuis la oha-
.pèlle, la-saHë de lecture, où jour-
naux et revues s'étalaient sur les
tables, jusqu'au bar, en passant
naturellement par les douches...
qui sont à peu près « rentables »
au même prix que dans l'établisse-
ment d'en face.
Et, enveloppant tout cela, une
atmosphère de Gcjrdialité_, de paix,
de distinction.
Heureuse maison !
'-- "ous y venons tous les soirs...
Qui, on y passe en rentrant du
travail lavant de regagner le logis,
on y revient après le dîner, on s'y
retrouve.
On s'y retrouve même en fa-
millë, les pères surtout, les mères
moins souvent, quand elles ont le
temps ; on s'y fait des relations
plus amicales que. celles du voisi-
nage de palier.
Hé 1 Hé ! Je ne dis pas que les
jeunes sœurs ne viennent pas par-
fois y mettre leur petit nez sous
prétexte que le grand frère s'attar-
de devant le Dubonnet ou le Ra-
phaël :
C'est maman qui m'envoie...
Elle n'est pas contente... le dîner
est seryi... Tu mangeras la soupe
froide, voilà !
Tout. un - groupement se consti-
tue autour de cette maison.
C'est charmant tout cela.
Et sous ce charme quel bien im-
me.nse, se fait !
Certes, si vous cherchez dans le
Bottin mondain l'adresse d$ çe
« cercle » vous ne la trouverez pas
à côté du Jockey Club ou de
« l'Epatant »... Il suffit que les
gens du quartier la connaissent.
Et pourquoi ceux-là n'auraient-
ils pas aussi leur « cercle » ?
Quand je pense que. certains,
avec les meilleures intentions du
monde assurément, proposent de
supprimer nos CEuvres, nos Patros,
pour, courir Je ne sais quelle aven-
ture et faire du sci-disant nouveau!
... Gaston d'Orléans mettant bas
la fine architecture Renaissance du
château de Blois !
Le plus triste est qu'ils font
école... C'est comme dans la cou-
ture : il faut de temps en temps
changer la mode....seutement dans
la couture c'est moins grave, et n'a
importante que pour le porte-mon-
naie des maris.
Ce bon Huysmans qui voyait le
diable partout — ne l'a-t-il pas vu
dans, les boutiques de Lourdes —
dirait qu'ils sont possédés du dé-
mon.
Nous n'irons pas jusque là...
Quoique, après tout, le Malin est
si malin.
Mais enfin, je songe au mot de
Foch ; « Vous vous pâmez devant
ces démolisseurs ; ce
sont des bâtisseurs
qu'il nous faut ».
Ne démolissons pas!
— Le château de
Versailles n'a, pas de
salles de bains.
— Affreux ! Vite,
faisons des salles de
bains.
Louable intention...
Mais vous n'irez pas pour cela
saccager la galerie des glaces !
Il ne s'agit certes pas de rester
immuables. Tout évolue : c'est la
loi de la vie. Ne pas évoluer c'est
mourir.
, Donc, ajoutons, améliorons, adap-
tons au goût et aux besoins du
jour... mais ne démolissons pas.
Profitons des constructions déjà
faites. Profitons du passé, de ses
erreurs, s'il y en a eu, pour les
rectifier et n'y pas retomber, mais
aussi des gains acquis en-les enri-
chissant de tout ce que nous ap-
portent l'expérience, le progrès, les
conceptions nouvelles, depuis tes
conceptions lès plus réalistes jus-,
qoîaUx plus Hardies;
Et surtout organisons... Trop
souvent nous nous contentons de
.l'à-peu près, du médiocre, de l'ins-
table, de la « camelote » en un
mot... Comment s'étonner qu'on
aille chercher la « marchandise »
ailleurs !
Mais ce « cercle » que j'ai vu
l'autre soir !
S'il y en avait seulement un. à
l'ombre de chaque clocher parois-
sial, sérieusement conçu ! -
Non pas avec une direction occa-
sionnelle et en quelque sorte de
rencontre et passagère, mais avec
le sens de la continuité...
Avec une certaine permanence
dans l'espace et dans le temps...
dans l'espace, Je veux dire ouvert
le plus fréquemment possible...
mais aussi dans le temps. Pensez-
vous qu'il soit indispensable de re-
partir à zéro avec chaque généra-
tion ?
Avec la participation dans son
fonctionnement des. meilleurs par-
mi les « usagers ».. Et pourquoi
pas ? Cette participation, vous la
réclamez à grands cris dans l'in-
dustrie,.. Vous appelez de toutes
vos forces les « réformer de struc-
ture Et bien et vous ?
Une maison avee son ç4apmé...
un second foyer pour lequel 011 a
de l'affection.
Une maison où aurait place tout
ce qui a trait à l'éducation et à
l'enseignement : nous avons tant
besoin d'e doctrine et d'idées jus-
tes ! -
Une maison qu'une élite ainsi
formée ne considérerait pas comme
un abri égoïste, mais comme une
base de départ pour. des conquêtes
extérieures...
Oui... N'y en aurait-il qu'une
seule à l'ombre de chaque clocher !
1 Les ffirsadallis Quand mime... et Ch8rliBU
par Pierre JACQUARD
Voici donc — à un match près — le
sEcond tour de nos Poules de 4 d'Excel-
lence terminé.
S'il est communément, admis que la
présence de Perrier, au sein de son équi-
pe, équivaut à un minimum de 15
points, les supporters du patro 'de Ba-
îïnolet avaient tout lieu de craindre le
«U'placement d'Angers où leurs protégés
devaient se heurter à la difficile forma-
1-in de Guiugamp. L'avenir s'annonçait,
noir ." z Perrier, blessé ; Blanchard, ma-
lade ; G/irin, hors do forme... Notre
correspondant .d'Angers nous dit com-
bien lès Parisiens durent se surpasser
pour vaincre;, combien ils durent a rar-
deur et l'autorité de leur capitaine im-
provisé Voidey de remporter une diffi-
cile victoire, par un tout petit point.,,
Les Bretons ne- sortent nullement dimi-
nués de --ce match. Ils- défendaient crâ--
nement leurs chances devant. une for-
motion animée d'un moral du « tonner-
re » !
Voici donc la situation de la Poule B
clarifiée.
Les « Hirondelles » se- détachent avec
deux victoires alors que le Havre et
Guing'amp comptent chacun une défaite,
Tourcoing fermant la marche avec deux
défaites. Pour enlever la Poule et se
qualifier pour la finale, les Parisiens de-
vront battre les Havrais le 10 avril pro-
chain à... Paris (Japy). Comme Perrier
rejouera d'ici là, la chose -semble bien
dans leurs possibilités. Derrière eux> et
toujours à: Japy, les. Tourqueimois tente-
ront, par. une victoire sur Guingamp, de
ne pas garder la lanterne rouge. La tâ-
che sera 'bien difficile !
La Poule A, par contre, devra atten-
dre pour- fournir soli vainqueur. Le
mateh décisif Villeurbanne-Toulouse
fournira Je second qualifié de là finale,
et les Lyonnais, actuellement en sérieu-
'f.jC baisse ile régime, feront.'bien de se
méfier" des Méridionaux capables du
(Vo z"r su ite-- pagre - 2.) "
MERIME et l'A. G. Rostrenen
« leaders des cross fédéraux 1
Il n'est pas besoin d'être grand clerc
pour coter la valeur des crossmen de la
F.S.F.
Tessier (E.S. A'ieuçonnaise), 5° du Na-
tional à 34" de Mimoun\et 13" du Cross
des Dix Nations à 1'25" de Theys, eût
vraisemblablement remporte l'épreuve
seniors des 38" championnats fédéraux,
le 19 mars. Mais il a bien fait de s'abs-
tenir, sur le conseil de M. René Mourlon
et en accord avec la « Fédé ». Merine
(Rhône Sportif), 32" du mêtne National
six places plus loin que notre champion
bisontin Petitjean pourrait devenir in-'
ternational avec une préparation appro-
MERINE.
priée. En 1948, à lieadiug, il s'était clas-
se 17e. Si Lebrun (A.G. Troyes) n'était
que 109" à Vinceirnes et 's'il n'a pu con-
server son titre, c'est qu'il fut victime
d'une saison trop chargée. Il abordait le
dur parcours de Glatigny en état de fa-
tigue ; sa forme datait de janvier. Le
robuste Daguerre (G.A.S. Chantilly), qui
parut susceptible dq causer une surprise
à mi-course du fédéral, n'a que 22 ans
et il est pétri de qualités. Pedestriân à
suivre. Comme Prat et Lesauce (A.G.
Rostreneu) d'ailleurs.
Tuaux (Tour 'd'Auvergne de Rennes),
bâti en athlète et décidé, a gardé son
titre de champion juniors et pris sa re-
vanche sur Renou, qui Pavait précédé
de trois places-à Vinceaines, où Tuaux
terminait 111. Thomas (T. A. Rennes),
6" à Sans-Souci, était 158 au Champion-
nat de France. Une surprise agréable :
Forgeau (Elan de Gorges), 2° de l'épreu-
ve fédérale. Haran (A.G. Troyes), 2e en
cadets à Chantilly (1949), paraît s'adap-
ter à la catégorie juniors, puisqu'il se
classe 5e au fédéral et 2ge au % Natio-
'nal »?
Cantonne (Rhône Sportif), leader des
cadets, figurait en. place à Vineennes.
Ses suivants Leproust (Entente Spor-
tive Versaillaise), Chevaye (ViUebois-
MareuH de Château-Gantier) o'nt peut-
être mieux su répartir leufs efforts que
ne l'a fait Allain (Quintin), auteur d'une
excellente première partie de course.
La qualité d'ensemble et notamment
celle des Bretons, qui .a valu des lau-
riers à-J'A.G. Rostrenen, n'est pas moins
bonne que l'inèontestable valeur natio-
nale de l'élite, dont les principaux élé-
ments viennent d'être eités. A propos de
la quantité, nous nous bornerons à ali-
gner des chiffres :
Seniors
\
83 inscrits, 62 pnrtcmtst 56 crossmen
et 6 équipes classées (61 et 10 classés
en 1949).
Juniors
66 inscrits, 55 partants, 4-6 coureurs et
7 équipes classés (56 et 6 classés en
1949).
Cadets
49 inscrits, 42 partants, 40 garçons et
7 équipes classés (52 et 9 classés en
1949).
Vétérans
17 inscrits, 15 partants, 13 hommes et
6 équipes classés (13 et 5 classés en
1949). -'il
. Les efforts de la Légion Saint-Jean
d'Ambert, de Villebois-Mareuil ,et de
l'Elan'de Gorges méritent d'être cités.
En tempes appuyés de gestes, MM.
Château et Crocci, du Rhône Sportif,
se sont plaints de la dureté du par-
cours, dont M. Gaëtan de Cargouët reven-
dique la paternité. Par contre, le Breton
Tuaux et quelques autres ont déclaré
que ce tracé leur allait très bien.
J'avoue avoir disputé des épreuves
d'une rigueur plus impitoyable que celle
de Glatigny. Je me souviens entre au-
tres, une année, -à Lyon {Huet triompha),
avoir été mis, avcco. mes compagnons,
dans l'obligation de traverser un ruis-
seau qui glaçait les jeuneaux et faisait
moduler dans les chaussures à pointes
des « glou-glou » peu sympathiques.
Je crois que M. Gaëtan de Cargouët
n'a pas eu tort.. La C.S.F. doit conserver
aù cross-country sa vraie figure. Par-
cours variés, dénivellations, terres la-
bourées, sous-bois, haies, murs à fran-
chir. Le cross sur hippodrome n'est pas
du cross. Le cross-country est une spé-
cialité ; les courses sur piste en consti-
tuent une autre. Pour l'actëun ou. pour
le spectateur, la course sur hippodrome
présente une uniformité d'où liait l'en-
nui.
(Foir suite page 2.)
16 avril,
stade Juies-iioei, a charenton
FINALE DE BASKET
Uar-le-'Due - £e 'Heww
EN DIVISION D'EXCEtJ-ENCE
Devant « son » public, Odette Boù-
vier conservera-t-elle pour les Bleus de
Bar-le-Duc, la Coupe nationale fémi-
ninc'de Basket-Ball Excellence ?
Comme l'année dernière, les Bleus de
Bar-le-Duc disputeront, contre le vain-
queur du match qui oppose, le diman-
che 2 avril, à Blois, l'A.S.A.N. du Ha-
vre à U.S.B. d-e Pau, la finale de la Cou-
pe nationale Excellence.
L'enfant chérie des Char en tonnais,
Odette Bouvier, jouant devant un public
qui, d'ores et déjà, lui est acquis, met-
tra tout en œuvre pour conserver le pré-
(Voir suite page 3.)
LA FLAMME
SOUS L'ARC DE TRIOMPHE
La F.S.F. ranimera la Flam-
me le MERCREDI 26 AVRIL, à
18 h. 30.
Les membres de l'a région
parisienne, et eh particulier
ceux du Comité Central, du
Comité de la Seine, des: Com-
missions de France et des
Commissions de la Seine sont
vivement invités à participer à
cette cérémonie.
Si des provinciaux se trou-
vaient à Paris ce jour-là, nous
serions très heureux qu'ils se
joignissent à la délégation fé-
dérale.
Le rendez-vous est fixé à
18 h. 15 à l'ARC DE TRIOM-
PHE.
A Huyghens
U JEUIE GARDE DE VillEFRAnCHE.
championne gymnique d'hiver
88 cours du témOignage de la ncoiinisairci
Lorsqu'on nous demande, quelque-
fois, de décrire l'atmosphère « Fédé »,
nous songeons. aux grands rendez-vous
gymniques de l'été, aux finales de sports
collectifs ou de sports individuels, aux
réunions intimes dans le cadre d'une
union régionale... Dans quelle catégorie
entrait donc cette remise -de décora-
tions dont on avait parié ? Dans toutes
peut-être. Il y avait les finales — sans
fe soleil certes, pas même remplacé par
L'éclat exceptionnel d'une lampe du
fidèle Bienvenu qui opère crânement en
collaboration avec l'Electricité de France
— il y avait le cadre d'unç union régio-
nale, il y avait un « grand rendez-
vous »...
M'y avait up match de basket, bien
sûr. '-es Hirondelles le gagnèrent, sous
leg yeux de Perner spectateur, par
60-92. Il y ovgit la muelque de l'Avant-
Çar-dç de StH9|enis, toujours animée par
Fontaine et t'abbé Joly se promenant un
peu dans tous les coins de Huyghens. Il
y avait les gymnastes Pepers, Gour-
gue, Lavignblle, un espoir aussi celui-
là ! un espoir qui emballe terriblement
M, IVIaucurier ; puis Prevel, Jambon et
les autres... H y avait le public sympa-
thique, le publie patro.
Il y axait l'esprit, l'atmosphère, l'am-
biance « Fédé » (choisissez le vocable
qui vous plaît).
H y avait — nous aurions bien dû
tcommencer par là — une tribune offi-
cielle. -
M. Gaston Roux, dirècteur général de
la Jeunesse et des Sports, y présidait,
avec, a ses côtés, M. TrrcardiQraveron,
ancien ministre, les colonels Desroys du
Roure et Lacabanne, l'inspecteur Gas-
nier et M. Elie Mercier, de la Direction
générale. Mlle M.-Th. Eyquem était
présente au titre de cette Direction —
ou du comité interfédéral nouveau-né
— (peut-être) mais aussi au nom du
-Rayon...
M. l'inspecteur Simonneau représen-
tait M. Huguet, directeur régional de
l'E. P. et des Sports.
M. le chanoine Le Cordier, directeur
des Œuvres, représentait S. Exc. Mgr
Feltin, archevêque de. Paris.
Au titre de-l'amitié et de la sympa-
thie '« fédérale » on remarquait le Doc-
teur Meunier, maire du 1'er arrondisse-
ment, M. Alfred Michelin, administra-
teur de la Maison de la Bonne Presse,
M. Marcel Oger, rédacteur en chef de
« l'Equipe ». Le basket dirigeant était
bien Représenté : M. Boizard, président,
et M. Lescaret, secrétaire général de la
F. F. B. B., M. Gibard, président de la
L. P. B. Et puis il y avait la Fédé, tout
simplement : M. François Hébrard, qui
eut un mot charmant pour clore l'émou-
vante cérémonie ; M. le chanoine Wolff,
conseiller ecclésiastique; -Ie Docteur Ré-
camier, M. Jean Gaillard, M. Douiliât,
M. Rodary, M. Chevallier, du comité
central, les. présidents de commission,
et tant et tant d'amis... parmi lesquels
M. -Blanchard, président de la F. F.
Base-Bali.
Mlle Eugénie Duisit -et M. Pierre Jac-
quard étalent trop occupés par les pos-
ter qu'ils tenaient pour escalader la tri-
bune officielle.
; Mais les deux décorés y furent, côte
1 (Voir suite 'page 2.)
Finale des challenges fédéraux de gymnastique
RESULTATS -
1° L'Avant-Garde de Villefranche-sur-
Saône z 282' pts 60.
2° La Bourbaki de Pau : 278 pts 85.
3° La Nicolaïte de Chaillot de Paris :
278 pts 35.
4" Chevaliers de Saint-Eaul de Nantes :
233 pts 85.
Equipes formées de 4 gymnastes, le
classement est celui" des 3 meilleurs
classés. -
Voici les n<>tes comparatives de
l'équipe gagnante, l'Avant-Garde de Vil-
lefrainche-sur-Saône : »
Préliminaire Barre fixe parallèles Arçons Anuiaux dl< 'Saut cher<ù TOTAL , r
.PREVBL Roger. 16 18 15,50 14,75 18,60 17 97,85
JAMBON 'Mariùs 15 16 - 12,90 11 15,25 ' 1-9,10 89,25 /
JAMBON Joseph - 16,25 ~l 17,10 16,40 10,50 15,75 19. 95 f 282 ' 60
MAZIER Jean .. 16 16 12,50 13 14. 18,25 - 89,75 ;
Le Gymnaste hors-oon cours, BELIN Gilbert, de l'Avant-Garde de Saint-Denis, owin « it 101,90^
PEPERS Jean, de l'équipe clo -la Nicolaïte de Chaillot, 104 pts 45. -
lqu£ -1JOu.5 pnis date ?
10 AVRIL. — Clôture des engagements aux champion-
nats féminins de Triathlons par équipes.
16 AVRIL. — Basket : Stade Jules-Noël, à Charenton
(14 h.. 30), finales féminines (excellence et hon-
neur) ; finale juniors. — Football : demi-finale :
Stade Spinalien - Patronage Qlier,.1
23 AVRIL. — A La Haye : Hollande-France de gymnas-
tique.
26 AVRIL. — A l'Arc de Triomphe (18 h. 30) : la
« Fédé » ranime la Flamme.
6 MAI. — Basket : Paris - Entente Brabançonne, à
Paris (Japy). '
7 MAI. — Etude des programmes masculin et féminin
gymniques 1951, à Japy (14 h. - 18 h.).
9 MAI. — Congrès fédéral de printemps.
Flânerie dans les nues
[texte_manquant]
On les croyait finies...
Ah mais non !
Je parle de ces queues intermi-
nables que nous, avons connues
devant les boulangeries, les épice-
ries et autres magasins et qui, si
longtemps, ont été la. plaie de nos
villes.
¡Elles sont comme cette peinture
pour qui un de nos caricaturistes
en veine d'humour a fait une ré-
clame amusante :
— Les républiques passent —
comptez-vous quatre — mais la
peinture X reste.
,De même qu'e les queues.
J'en ai vu une l'autre soir, et
de taille. Elle s'allongeait à la nuit
tombante devànt un établissement
de bains-douches.
Un samedi... Il commençait à
pleuvoir... des gars piétinaient, le
col relevé, leur ser-
viette sous le bras,
stoïques et résignés,
attendant leur tour,
jetant pour se distrai-
re quelques quolibets
aux jeunes filles quji
passaient.
De quoi inspirer la
^mélancolie et la pl-
tié... Triste vulgarité
de nos rues de faubourg.
Un de nos patronages se trou-^
vait sur ma route. ;
A tout hasard j'y entrai.
— Je ne pensais pas vous trou-
ver si nombreux... A cette heure-
ci... sept heures du soir..r
^ Mais nous y venons tous les
jours, surtout 'un samedi.
—- Et ton frère, il n'est pas là ?
— Il est bien dans la maison ;
il va venir ; il est à la douche.
— Vous .avez des douches ? Au
moips vous ne faites pas la queue
comme ceux que je viens de ren-
contrer.
— Pensez-vous Venez voir.
Visite do.miciiiàire, depuis la oha-
.pèlle, la-saHë de lecture, où jour-
naux et revues s'étalaient sur les
tables, jusqu'au bar, en passant
naturellement par les douches...
qui sont à peu près « rentables »
au même prix que dans l'établisse-
ment d'en face.
Et, enveloppant tout cela, une
atmosphère de Gcjrdialité_, de paix,
de distinction.
Heureuse maison !
'-- "ous y venons tous les soirs...
Qui, on y passe en rentrant du
travail lavant de regagner le logis,
on y revient après le dîner, on s'y
retrouve.
On s'y retrouve même en fa-
millë, les pères surtout, les mères
moins souvent, quand elles ont le
temps ; on s'y fait des relations
plus amicales que. celles du voisi-
nage de palier.
Hé 1 Hé ! Je ne dis pas que les
jeunes sœurs ne viennent pas par-
fois y mettre leur petit nez sous
prétexte que le grand frère s'attar-
de devant le Dubonnet ou le Ra-
phaël :
C'est maman qui m'envoie...
Elle n'est pas contente... le dîner
est seryi... Tu mangeras la soupe
froide, voilà !
Tout. un - groupement se consti-
tue autour de cette maison.
C'est charmant tout cela.
Et sous ce charme quel bien im-
me.nse, se fait !
Certes, si vous cherchez dans le
Bottin mondain l'adresse d$ çe
« cercle » vous ne la trouverez pas
à côté du Jockey Club ou de
« l'Epatant »... Il suffit que les
gens du quartier la connaissent.
Et pourquoi ceux-là n'auraient-
ils pas aussi leur « cercle » ?
Quand je pense que. certains,
avec les meilleures intentions du
monde assurément, proposent de
supprimer nos CEuvres, nos Patros,
pour, courir Je ne sais quelle aven-
ture et faire du sci-disant nouveau!
... Gaston d'Orléans mettant bas
la fine architecture Renaissance du
château de Blois !
Le plus triste est qu'ils font
école... C'est comme dans la cou-
ture : il faut de temps en temps
changer la mode....seutement dans
la couture c'est moins grave, et n'a
importante que pour le porte-mon-
naie des maris.
Ce bon Huysmans qui voyait le
diable partout — ne l'a-t-il pas vu
dans, les boutiques de Lourdes —
dirait qu'ils sont possédés du dé-
mon.
Nous n'irons pas jusque là...
Quoique, après tout, le Malin est
si malin.
Mais enfin, je songe au mot de
Foch ; « Vous vous pâmez devant
ces démolisseurs ; ce
sont des bâtisseurs
qu'il nous faut ».
Ne démolissons pas!
— Le château de
Versailles n'a, pas de
salles de bains.
— Affreux ! Vite,
faisons des salles de
bains.
Louable intention...
Mais vous n'irez pas pour cela
saccager la galerie des glaces !
Il ne s'agit certes pas de rester
immuables. Tout évolue : c'est la
loi de la vie. Ne pas évoluer c'est
mourir.
, Donc, ajoutons, améliorons, adap-
tons au goût et aux besoins du
jour... mais ne démolissons pas.
Profitons des constructions déjà
faites. Profitons du passé, de ses
erreurs, s'il y en a eu, pour les
rectifier et n'y pas retomber, mais
aussi des gains acquis en-les enri-
chissant de tout ce que nous ap-
portent l'expérience, le progrès, les
conceptions nouvelles, depuis tes
conceptions lès plus réalistes jus-,
qoîaUx plus Hardies;
Et surtout organisons... Trop
souvent nous nous contentons de
.l'à-peu près, du médiocre, de l'ins-
table, de la « camelote » en un
mot... Comment s'étonner qu'on
aille chercher la « marchandise »
ailleurs !
Mais ce « cercle » que j'ai vu
l'autre soir !
S'il y en avait seulement un. à
l'ombre de chaque clocher parois-
sial, sérieusement conçu ! -
Non pas avec une direction occa-
sionnelle et en quelque sorte de
rencontre et passagère, mais avec
le sens de la continuité...
Avec une certaine permanence
dans l'espace et dans le temps...
dans l'espace, Je veux dire ouvert
le plus fréquemment possible...
mais aussi dans le temps. Pensez-
vous qu'il soit indispensable de re-
partir à zéro avec chaque généra-
tion ?
Avec la participation dans son
fonctionnement des. meilleurs par-
mi les « usagers ».. Et pourquoi
pas ? Cette participation, vous la
réclamez à grands cris dans l'in-
dustrie,.. Vous appelez de toutes
vos forces les « réformer de struc-
ture Et bien et vous ?
Une maison avee son ç4apmé...
un second foyer pour lequel 011 a
de l'affection.
Une maison où aurait place tout
ce qui a trait à l'éducation et à
l'enseignement : nous avons tant
besoin d'e doctrine et d'idées jus-
tes ! -
Une maison qu'une élite ainsi
formée ne considérerait pas comme
un abri égoïste, mais comme une
base de départ pour. des conquêtes
extérieures...
Oui... N'y en aurait-il qu'une
seule à l'ombre de chaque clocher !
1 Les ffirsadallis Quand mime... et Ch8rliBU
par Pierre JACQUARD
Voici donc — à un match près — le
sEcond tour de nos Poules de 4 d'Excel-
lence terminé.
S'il est communément, admis que la
présence de Perrier, au sein de son équi-
pe, équivaut à un minimum de 15
points, les supporters du patro 'de Ba-
îïnolet avaient tout lieu de craindre le
«U'placement d'Angers où leurs protégés
devaient se heurter à la difficile forma-
1-in de Guiugamp. L'avenir s'annonçait,
noir ." z Perrier, blessé ; Blanchard, ma-
lade ; G/irin, hors do forme... Notre
correspondant .d'Angers nous dit com-
bien lès Parisiens durent se surpasser
pour vaincre;, combien ils durent a rar-
deur et l'autorité de leur capitaine im-
provisé Voidey de remporter une diffi-
cile victoire, par un tout petit point.,,
Les Bretons ne- sortent nullement dimi-
nués de --ce match. Ils- défendaient crâ--
nement leurs chances devant. une for-
motion animée d'un moral du « tonner-
re » !
Voici donc la situation de la Poule B
clarifiée.
Les « Hirondelles » se- détachent avec
deux victoires alors que le Havre et
Guing'amp comptent chacun une défaite,
Tourcoing fermant la marche avec deux
défaites. Pour enlever la Poule et se
qualifier pour la finale, les Parisiens de-
vront battre les Havrais le 10 avril pro-
chain à... Paris (Japy). Comme Perrier
rejouera d'ici là, la chose -semble bien
dans leurs possibilités. Derrière eux> et
toujours à: Japy, les. Tourqueimois tente-
ront, par. une victoire sur Guingamp, de
ne pas garder la lanterne rouge. La tâ-
che sera 'bien difficile !
La Poule A, par contre, devra atten-
dre pour- fournir soli vainqueur. Le
mateh décisif Villeurbanne-Toulouse
fournira Je second qualifié de là finale,
et les Lyonnais, actuellement en sérieu-
'f.jC baisse ile régime, feront.'bien de se
méfier" des Méridionaux capables du
(Vo z"r su ite-- pagre - 2.) "
MERIME et l'A. G. Rostrenen
« leaders des cross fédéraux 1
Il n'est pas besoin d'être grand clerc
pour coter la valeur des crossmen de la
F.S.F.
Tessier (E.S. A'ieuçonnaise), 5° du Na-
tional à 34" de Mimoun\et 13" du Cross
des Dix Nations à 1'25" de Theys, eût
vraisemblablement remporte l'épreuve
seniors des 38" championnats fédéraux,
le 19 mars. Mais il a bien fait de s'abs-
tenir, sur le conseil de M. René Mourlon
et en accord avec la « Fédé ». Merine
(Rhône Sportif), 32" du mêtne National
six places plus loin que notre champion
bisontin Petitjean pourrait devenir in-'
ternational avec une préparation appro-
MERINE.
priée. En 1948, à lieadiug, il s'était clas-
se 17e. Si Lebrun (A.G. Troyes) n'était
que 109" à Vinceirnes et 's'il n'a pu con-
server son titre, c'est qu'il fut victime
d'une saison trop chargée. Il abordait le
dur parcours de Glatigny en état de fa-
tigue ; sa forme datait de janvier. Le
robuste Daguerre (G.A.S. Chantilly), qui
parut susceptible dq causer une surprise
à mi-course du fédéral, n'a que 22 ans
et il est pétri de qualités. Pedestriân à
suivre. Comme Prat et Lesauce (A.G.
Rostreneu) d'ailleurs.
Tuaux (Tour 'd'Auvergne de Rennes),
bâti en athlète et décidé, a gardé son
titre de champion juniors et pris sa re-
vanche sur Renou, qui Pavait précédé
de trois places-à Vinceaines, où Tuaux
terminait 111. Thomas (T. A. Rennes),
6" à Sans-Souci, était 158 au Champion-
nat de France. Une surprise agréable :
Forgeau (Elan de Gorges), 2° de l'épreu-
ve fédérale. Haran (A.G. Troyes), 2e en
cadets à Chantilly (1949), paraît s'adap-
ter à la catégorie juniors, puisqu'il se
classe 5e au fédéral et 2ge au % Natio-
'nal »?
Cantonne (Rhône Sportif), leader des
cadets, figurait en. place à Vineennes.
Ses suivants Leproust (Entente Spor-
tive Versaillaise), Chevaye (ViUebois-
MareuH de Château-Gantier) o'nt peut-
être mieux su répartir leufs efforts que
ne l'a fait Allain (Quintin), auteur d'une
excellente première partie de course.
La qualité d'ensemble et notamment
celle des Bretons, qui .a valu des lau-
riers à-J'A.G. Rostrenen, n'est pas moins
bonne que l'inèontestable valeur natio-
nale de l'élite, dont les principaux élé-
ments viennent d'être eités. A propos de
la quantité, nous nous bornerons à ali-
gner des chiffres :
Seniors
\
83 inscrits, 62 pnrtcmtst 56 crossmen
et 6 équipes classées (61 et 10 classés
en 1949).
Juniors
66 inscrits, 55 partants, 4-6 coureurs et
7 équipes classés (56 et 6 classés en
1949).
Cadets
49 inscrits, 42 partants, 40 garçons et
7 équipes classés (52 et 9 classés en
1949).
Vétérans
17 inscrits, 15 partants, 13 hommes et
6 équipes classés (13 et 5 classés en
1949). -'il
. Les efforts de la Légion Saint-Jean
d'Ambert, de Villebois-Mareuil ,et de
l'Elan'de Gorges méritent d'être cités.
En tempes appuyés de gestes, MM.
Château et Crocci, du Rhône Sportif,
se sont plaints de la dureté du par-
cours, dont M. Gaëtan de Cargouët reven-
dique la paternité. Par contre, le Breton
Tuaux et quelques autres ont déclaré
que ce tracé leur allait très bien.
J'avoue avoir disputé des épreuves
d'une rigueur plus impitoyable que celle
de Glatigny. Je me souviens entre au-
tres, une année, -à Lyon {Huet triompha),
avoir été mis, avcco. mes compagnons,
dans l'obligation de traverser un ruis-
seau qui glaçait les jeuneaux et faisait
moduler dans les chaussures à pointes
des « glou-glou » peu sympathiques.
Je crois que M. Gaëtan de Cargouët
n'a pas eu tort.. La C.S.F. doit conserver
aù cross-country sa vraie figure. Par-
cours variés, dénivellations, terres la-
bourées, sous-bois, haies, murs à fran-
chir. Le cross sur hippodrome n'est pas
du cross. Le cross-country est une spé-
cialité ; les courses sur piste en consti-
tuent une autre. Pour l'actëun ou. pour
le spectateur, la course sur hippodrome
présente une uniformité d'où liait l'en-
nui.
(Foir suite page 2.)
16 avril,
stade Juies-iioei, a charenton
FINALE DE BASKET
Uar-le-'Due - £e 'Heww
EN DIVISION D'EXCEtJ-ENCE
Devant « son » public, Odette Boù-
vier conservera-t-elle pour les Bleus de
Bar-le-Duc, la Coupe nationale fémi-
ninc'de Basket-Ball Excellence ?
Comme l'année dernière, les Bleus de
Bar-le-Duc disputeront, contre le vain-
queur du match qui oppose, le diman-
che 2 avril, à Blois, l'A.S.A.N. du Ha-
vre à U.S.B. d-e Pau, la finale de la Cou-
pe nationale Excellence.
L'enfant chérie des Char en tonnais,
Odette Bouvier, jouant devant un public
qui, d'ores et déjà, lui est acquis, met-
tra tout en œuvre pour conserver le pré-
(Voir suite page 3.)
LA FLAMME
SOUS L'ARC DE TRIOMPHE
La F.S.F. ranimera la Flam-
me le MERCREDI 26 AVRIL, à
18 h. 30.
Les membres de l'a région
parisienne, et eh particulier
ceux du Comité Central, du
Comité de la Seine, des: Com-
missions de France et des
Commissions de la Seine sont
vivement invités à participer à
cette cérémonie.
Si des provinciaux se trou-
vaient à Paris ce jour-là, nous
serions très heureux qu'ils se
joignissent à la délégation fé-
dérale.
Le rendez-vous est fixé à
18 h. 15 à l'ARC DE TRIOM-
PHE.
A Huyghens
U JEUIE GARDE DE VillEFRAnCHE.
championne gymnique d'hiver
88 cours du témOignage de la ncoiinisairci
Lorsqu'on nous demande, quelque-
fois, de décrire l'atmosphère « Fédé »,
nous songeons. aux grands rendez-vous
gymniques de l'été, aux finales de sports
collectifs ou de sports individuels, aux
réunions intimes dans le cadre d'une
union régionale... Dans quelle catégorie
entrait donc cette remise -de décora-
tions dont on avait parié ? Dans toutes
peut-être. Il y avait les finales — sans
fe soleil certes, pas même remplacé par
L'éclat exceptionnel d'une lampe du
fidèle Bienvenu qui opère crânement en
collaboration avec l'Electricité de France
— il y avait le cadre d'unç union régio-
nale, il y avait un « grand rendez-
vous »...
M'y avait up match de basket, bien
sûr. '-es Hirondelles le gagnèrent, sous
leg yeux de Perner spectateur, par
60-92. Il y ovgit la muelque de l'Avant-
Çar-dç de StH9|enis, toujours animée par
Fontaine et t'abbé Joly se promenant un
peu dans tous les coins de Huyghens. Il
y avait les gymnastes Pepers, Gour-
gue, Lavignblle, un espoir aussi celui-
là ! un espoir qui emballe terriblement
M, IVIaucurier ; puis Prevel, Jambon et
les autres... H y avait le public sympa-
thique, le publie patro.
Il y axait l'esprit, l'atmosphère, l'am-
biance « Fédé » (choisissez le vocable
qui vous plaît).
H y avait — nous aurions bien dû
tcommencer par là — une tribune offi-
cielle. -
M. Gaston Roux, dirècteur général de
la Jeunesse et des Sports, y présidait,
avec, a ses côtés, M. TrrcardiQraveron,
ancien ministre, les colonels Desroys du
Roure et Lacabanne, l'inspecteur Gas-
nier et M. Elie Mercier, de la Direction
générale. Mlle M.-Th. Eyquem était
présente au titre de cette Direction —
ou du comité interfédéral nouveau-né
— (peut-être) mais aussi au nom du
-Rayon...
M. l'inspecteur Simonneau représen-
tait M. Huguet, directeur régional de
l'E. P. et des Sports.
M. le chanoine Le Cordier, directeur
des Œuvres, représentait S. Exc. Mgr
Feltin, archevêque de. Paris.
Au titre de-l'amitié et de la sympa-
thie '« fédérale » on remarquait le Doc-
teur Meunier, maire du 1'er arrondisse-
ment, M. Alfred Michelin, administra-
teur de la Maison de la Bonne Presse,
M. Marcel Oger, rédacteur en chef de
« l'Equipe ». Le basket dirigeant était
bien Représenté : M. Boizard, président,
et M. Lescaret, secrétaire général de la
F. F. B. B., M. Gibard, président de la
L. P. B. Et puis il y avait la Fédé, tout
simplement : M. François Hébrard, qui
eut un mot charmant pour clore l'émou-
vante cérémonie ; M. le chanoine Wolff,
conseiller ecclésiastique; -Ie Docteur Ré-
camier, M. Jean Gaillard, M. Douiliât,
M. Rodary, M. Chevallier, du comité
central, les. présidents de commission,
et tant et tant d'amis... parmi lesquels
M. -Blanchard, président de la F. F.
Base-Bali.
Mlle Eugénie Duisit -et M. Pierre Jac-
quard étalent trop occupés par les pos-
ter qu'ils tenaient pour escalader la tri-
bune officielle.
; Mais les deux décorés y furent, côte
1 (Voir suite 'page 2.)
Finale des challenges fédéraux de gymnastique
RESULTATS -
1° L'Avant-Garde de Villefranche-sur-
Saône z 282' pts 60.
2° La Bourbaki de Pau : 278 pts 85.
3° La Nicolaïte de Chaillot de Paris :
278 pts 35.
4" Chevaliers de Saint-Eaul de Nantes :
233 pts 85.
Equipes formées de 4 gymnastes, le
classement est celui" des 3 meilleurs
classés. -
Voici les n<>tes comparatives de
l'équipe gagnante, l'Avant-Garde de Vil-
lefrainche-sur-Saône : »
Préliminaire Barre fixe parallèles Arçons Anuiaux dl< 'Saut cher<ù TOTAL , r
.PREVBL Roger. 16 18 15,50 14,75 18,60 17 97,85
JAMBON 'Mariùs 15 16 - 12,90 11 15,25 ' 1-9,10 89,25 /
JAMBON Joseph - 16,25 ~l 17,10 16,40 10,50 15,75 19. 95 f 282 ' 60
MAZIER Jean .. 16 16 12,50 13 14. 18,25 - 89,75 ;
Le Gymnaste hors-oon cours, BELIN Gilbert, de l'Avant-Garde de Saint-Denis, owin « it 101,90^
PEPERS Jean, de l'équipe clo -la Nicolaïte de Chaillot, 104 pts 45. -
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