- Aller à la page de la table des matières565
- TABLE DES MATIÈRES
- MÉMOIRES ORIGINAUX
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 385
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 328
- .......... Page(s) .......... 404
- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 481
- .......... Page(s) .......... 496
- .......... Page(s) .......... 427
- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 1
- NOTES ET DISCUSSIONS
- COMPTES RENDUS
- PSYCHOLOGIE NORMALE
- PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE
PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET PSYCHOLOGIE COMPARÉE 165
98... - Observations de psychologie animale, par H. PIÉRON (Paris).
Revue de Psychiâtrie, t. VIII, nO 2, février 1904.
1.' Rdves d'animaux. — P. montre, par quelques cas, leur analogie avec
les rêves de l'homme (perceptions électives provoquant le réveil ou intégrées
dans le rêve. Rôle des préoccupations actuelles, etc.).
Un petit chien terrier, habituellement très gâté, s'endort après avoir été
grondé; au bout d'une heure, il se met à geindre, puis hurle lamentable-
ment dans son sommeil; peu après il se réveille, et court se-faire cares-
ser.
Une petite chienne d'un an : on lui met près du museau, quand elle dort,
un morceau de sucre. Sans se réveiller, elle passe sa langue sur ses babines
et fait de petits mouvements de tête.
II. Le sommeil chloroformique chez la mouche. — L'effet du chloroforme
se traduit de deux manières différentes : tantôt il y a incoordination, perte
d'équilibre, agitation désordonnée des mouches; tantôt engourdissement
moteur, sommeil interrompu momentanément par des excitations un peu
fortes. Dans les deux cas, l'effet du chloroforme sur les ganglions de la
mouche se traduit par une intoxication assez semblable à l'ivresse.
J. PAULHAN.
99 . La toile des Epeires, par J.-H. FABRE. Revue des questions scienti-
fiques, 3e série, t. VI, p. 371, 20 octobre 1904 (23 pages).
F., examinant au microscope le fil qui, dans la toile de l'épeire, s'enroule
en spirale autour des rayons, a constaté que c'est un tube plein d'une hu-
meur visqueuse pareille à une forte dissolution de gomme arabique, qui
suinte à travers les parois du fil et détermine l'adhérence des corps mis en
contact; c'est donc une véritable chasse aux gluaux que fait l'araignée. Grâce
à un corps gras dont elle se vernisse les pattes (à rapprocher de l'oiseleur
qui se frotte les doigts de quelques gouttes d'huile avant de toucher la glu),
l'épeire ne s'englue pas elle-même sur le réseau, où elle ne circule d'ailleurs
que pour saisir la proie, restant immobile le reste du temps, dans la par-
tie centrale, dont les fils, pleins, et non creux, ne sont pas revêtus d'un
enduit visqueux. — Considérons la chasse. Un insecte se prend aux mailles
du filet : comment l'araignée en est-elle avertie ? Ce n'est point par la vue,
comme l'a constaté F., en plaçant tout près d'elle, bien en vue, une proie
morte, sur laquelle elle ne s'est précipitée qu'après qu'il a eu soin, avec une
paille, d'agiter la toile. Seule, la trépidation du réseau a donc donné l'éveil.
Voici qui le montre à l'évidence certaines épeires se tiennent comme en
embuscade dans la ramée, à une certaine distance (2 et 3 mètres parfois)
du filet auquel les relie un long fil. L'épeire ne voit point le filet, sa tête
est même le plus souvent cachée, mais comme l'a observé F. chez quelques-
unes, une des pattes postérieures est tendue hors du feuillage et à l'extré-
mité de cette patte aboutit le fil qui, partant du centre, est sensible au
moindre ébranlement de la toile et joue ainsi le rôle de fil avertisseur. F.
coupe le fil et dispose sur la toile un criquet vivant l'araignée ne s'émeut
point, malgré l'agitation violente du filet et même du feuillage voisin : la
98... - Observations de psychologie animale, par H. PIÉRON (Paris).
Revue de Psychiâtrie, t. VIII, nO 2, février 1904.
1.' Rdves d'animaux. — P. montre, par quelques cas, leur analogie avec
les rêves de l'homme (perceptions électives provoquant le réveil ou intégrées
dans le rêve. Rôle des préoccupations actuelles, etc.).
Un petit chien terrier, habituellement très gâté, s'endort après avoir été
grondé; au bout d'une heure, il se met à geindre, puis hurle lamentable-
ment dans son sommeil; peu après il se réveille, et court se-faire cares-
ser.
Une petite chienne d'un an : on lui met près du museau, quand elle dort,
un morceau de sucre. Sans se réveiller, elle passe sa langue sur ses babines
et fait de petits mouvements de tête.
II. Le sommeil chloroformique chez la mouche. — L'effet du chloroforme
se traduit de deux manières différentes : tantôt il y a incoordination, perte
d'équilibre, agitation désordonnée des mouches; tantôt engourdissement
moteur, sommeil interrompu momentanément par des excitations un peu
fortes. Dans les deux cas, l'effet du chloroforme sur les ganglions de la
mouche se traduit par une intoxication assez semblable à l'ivresse.
J. PAULHAN.
99 . La toile des Epeires, par J.-H. FABRE. Revue des questions scienti-
fiques, 3e série, t. VI, p. 371, 20 octobre 1904 (23 pages).
F., examinant au microscope le fil qui, dans la toile de l'épeire, s'enroule
en spirale autour des rayons, a constaté que c'est un tube plein d'une hu-
meur visqueuse pareille à une forte dissolution de gomme arabique, qui
suinte à travers les parois du fil et détermine l'adhérence des corps mis en
contact; c'est donc une véritable chasse aux gluaux que fait l'araignée. Grâce
à un corps gras dont elle se vernisse les pattes (à rapprocher de l'oiseleur
qui se frotte les doigts de quelques gouttes d'huile avant de toucher la glu),
l'épeire ne s'englue pas elle-même sur le réseau, où elle ne circule d'ailleurs
que pour saisir la proie, restant immobile le reste du temps, dans la par-
tie centrale, dont les fils, pleins, et non creux, ne sont pas revêtus d'un
enduit visqueux. — Considérons la chasse. Un insecte se prend aux mailles
du filet : comment l'araignée en est-elle avertie ? Ce n'est point par la vue,
comme l'a constaté F., en plaçant tout près d'elle, bien en vue, une proie
morte, sur laquelle elle ne s'est précipitée qu'après qu'il a eu soin, avec une
paille, d'agiter la toile. Seule, la trépidation du réseau a donc donné l'éveil.
Voici qui le montre à l'évidence certaines épeires se tiennent comme en
embuscade dans la ramée, à une certaine distance (2 et 3 mètres parfois)
du filet auquel les relie un long fil. L'épeire ne voit point le filet, sa tête
est même le plus souvent cachée, mais comme l'a observé F. chez quelques-
unes, une des pattes postérieures est tendue hors du feuillage et à l'extré-
mité de cette patte aboutit le fil qui, partant du centre, est sensible au
moindre ébranlement de la toile et joue ainsi le rôle de fil avertisseur. F.
coupe le fil et dispose sur la toile un criquet vivant l'araignée ne s'émeut
point, malgré l'agitation violente du filet et même du feuillage voisin : la
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.44%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.44%.
- Auteurs similaires Avril François Avril François /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Avril François" or dc.contributor adj "Avril François")Jean Fouquet : peintre et enlumineur du XVe siècle : [exposition, Paris, Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, galerie Mazarine, du 25 mars au 22 juin 2003] / sous la dir. de François Avril /ark:/12148/bd6t53839297.highres Manuscrits enluminés de la Bibliothèque nationale de France.. , Manuscrits enluminés d'origine insulaire : VIIe-XXe siècle / Bibliothèque nationale, Département des manuscrits, Centre de recherche sur les manuscrits enluminés ; [réd.] par François Avril et Patricia Danz Stirnemann /ark:/12148/bd6t5371120j.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 171/580
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9656828b/f171.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9656828b/f171.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9656828b/f171.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k9656828b/f171.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9656828b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9656828b
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k9656828b/f171.image × Aide