Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1908-05-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090
Description : 28 mai 1908 28 mai 1908
Description : 1908/05/28 (N215). 1908/05/28 (N215).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9609596
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
». Ï^hiI Martin, sa ns en rien dire, observait le prince.
• n jour il se renditau domicile déco dernier etapprit,
sa grande surprise, car le prétendu se trou ait alors
r*Près de sa fiancée, que le prince de Consoledore
^it actuellement dans son château de Guitry.
Le lendemain, dimanche, tou jours sans en parler à
personne, Paul Martin qui comprenait maintenant
que le prétendant de Germaine était un imposteur,
prit le train pour Guitry. Durant le voyage, il était
très perplexe: allait-il être reçu par le vrai prince do
Consoledore?
Mais tout alla au gié de ses désirs. Dés qu’il eut
fait passer sa carte (pour affaire personnelle) au
prince, celui-ci se hâta de le recevoir. Il fut stupéfait
et furieux, lorsque Paul Martin lui apprit qu’un che
valier d’industrie se servait de son nom.
(Voir ia suite pagre 2.)
LE PRINCE, par E. THÉLEM
LLILT
M. Bienarrivet est à la tête d’une grosse industrie.
H est le tils de ses œuvres. C’est un homme très sim
ple et très bon qui a une véritable affection pour
Paul Martin, sou directeur-
Mais, telle n’est pas l’idée de Mme Bienarrivet, qui
| fort dédaigneusement éconduit Paul Martin,
lorsque ce dernier, sur les conseils de son patron,
s’est risqué à demander la main de Germaine.
Le prince était maintenant admis à faire sa coui-.
Paul Martin ne le voyait pas d’un œil très favorable.
Les manières du fiancé le surprenaient. Il s’étonna
souvent de sa curiosité qui le faisait pénétrer dans
des pièces où il n’avait rien à faire.
Bientêl, on s’aperçut de la disparition de certains
objets de valeur. Mme Bienarrivet accusa sa femme
de chambre qui lui avait paru toujours très dévouée.
Elle la chasse honteusement. On prit d’autres domes
tiques, les vols continuèrent.
La jeune iille est aussi vaniteuse et orgueilleuse
que sa mère. La morgue de Mme Bienarrivet et de
sa lille est telle qu’elles ne daignent même pas rendre
lés saluts que leur adressent leurs ouvriers.
Germaine dédaigne son ancien camarade de jeux,
qu’elle ne trouve pas assez élégant. Elle ne rêve que
soirées et bals. C’est dans un de ceux-ci qu’elle fait
la connaissance du prince Consoledore.
Le prince avait immédiatement conquis, par son
jjom ronllantet son élégance, Mme Bienarrivet et sa
Mie. Los Consoledore étaient de très bonne noblesse,
^ussi quand le prince vint demander la main de
Mlle Germaine, Mme Bienarrivet, au comble de ses
fèeux, décida son mari à agréer un tel prétendant.
Celui-ci est le fiis d'un de ses anciens contre
maîtres. M. Bienarrivet avait adopté Paul, resté
orphelin de bonne heure, et l’avait fait élever comme
son propre fils.
M. Bienarrivet connaît et apprécie les sérieuses
qualités de Paul Martin. Aussi rêve t-il de marier
celui-ci à sa fille unique Germaine, avec laquelle le
jeune homme a été élevé.
L
_W° 215. — 5 e Année.
lO CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 «t Î0 | rue du Saiat-Gothard
PARIS (14‘)
w
Q
fi
â
&
28 Mai 1908.
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an... 6 fr.
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr
• n jour il se renditau domicile déco dernier etapprit,
sa grande surprise, car le prétendu se trou ait alors
r*Près de sa fiancée, que le prince de Consoledore
^it actuellement dans son château de Guitry.
Le lendemain, dimanche, tou jours sans en parler à
personne, Paul Martin qui comprenait maintenant
que le prétendant de Germaine était un imposteur,
prit le train pour Guitry. Durant le voyage, il était
très perplexe: allait-il être reçu par le vrai prince do
Consoledore?
Mais tout alla au gié de ses désirs. Dés qu’il eut
fait passer sa carte (pour affaire personnelle) au
prince, celui-ci se hâta de le recevoir. Il fut stupéfait
et furieux, lorsque Paul Martin lui apprit qu’un che
valier d’industrie se servait de son nom.
(Voir ia suite pagre 2.)
LE PRINCE, par E. THÉLEM
LLILT
M. Bienarrivet est à la tête d’une grosse industrie.
H est le tils de ses œuvres. C’est un homme très sim
ple et très bon qui a une véritable affection pour
Paul Martin, sou directeur-
Mais, telle n’est pas l’idée de Mme Bienarrivet, qui
| fort dédaigneusement éconduit Paul Martin,
lorsque ce dernier, sur les conseils de son patron,
s’est risqué à demander la main de Germaine.
Le prince était maintenant admis à faire sa coui-.
Paul Martin ne le voyait pas d’un œil très favorable.
Les manières du fiancé le surprenaient. Il s’étonna
souvent de sa curiosité qui le faisait pénétrer dans
des pièces où il n’avait rien à faire.
Bientêl, on s’aperçut de la disparition de certains
objets de valeur. Mme Bienarrivet accusa sa femme
de chambre qui lui avait paru toujours très dévouée.
Elle la chasse honteusement. On prit d’autres domes
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La jeune iille est aussi vaniteuse et orgueilleuse
que sa mère. La morgue de Mme Bienarrivet et de
sa lille est telle qu’elles ne daignent même pas rendre
lés saluts que leur adressent leurs ouvriers.
Germaine dédaigne son ancien camarade de jeux,
qu’elle ne trouve pas assez élégant. Elle ne rêve que
soirées et bals. C’est dans un de ceux-ci qu’elle fait
la connaissance du prince Consoledore.
Le prince avait immédiatement conquis, par son
jjom ronllantet son élégance, Mme Bienarrivet et sa
Mie. Los Consoledore étaient de très bonne noblesse,
^ussi quand le prince vint demander la main de
Mlle Germaine, Mme Bienarrivet, au comble de ses
fèeux, décida son mari à agréer un tel prétendant.
Celui-ci est le fiis d'un de ses anciens contre
maîtres. M. Bienarrivet avait adopté Paul, resté
orphelin de bonne heure, et l’avait fait élever comme
son propre fils.
M. Bienarrivet connaît et apprécie les sérieuses
qualités de Paul Martin. Aussi rêve t-il de marier
celui-ci à sa fille unique Germaine, avec laquelle le
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