Presse et revues
4 pages
Titre : La Justice du Var : organe de la démocratie radicale
Éditeur : [s.n.] (Draguignan)
Date d'édition : 1893-08-17 [sic 18]
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802951w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 [sic 18] août 1893 17 [sic 18] août 1893
Description : 1893/08/17 [sic 18] (A7,N457). 1893/08/17 [sic 18] (A7,N457).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG83 Collection numérique : BIPFPIG83
Description : Collection numérique : BIPFPIG83 Collection numérique : BIPFPIG83
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8329532c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86266
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/03/2020
7e Année.
Cinq centimes le Numéro
N° 457.
LA JUSTICE
OKGAXE DE LA DÉMOCRATIE RADICALE
Paraissant tous les Jours
Rédacteur en Chef
Philibert ROGER
Vendredi 17 Août 1893
ABONNEMENTS
Var et départements limitrophes : un an. 3 fr.
Autres départements 4 fr.
Avis Important
Tous nos amis des commu-
ncs qui n’auraient point reçu
de bulletins de vote, au nom
du citoyen Clemenceau, sont
priés de bien vouloir nous
avertir télégraphiquement.
Nos amis trouveront en
outre encartés dans le nu
méro de la Ju»lkce du Var
d'aujourd'hui^ une feuille de
16 bulletins de votes.
Ils sont priés de bien vou
loir les découper et les dis
tribuer eux-mêmes.
L’ÉLECTION DU VAR
Sous ce titre, le citoyen Tony Révillon,
député de Paris, écrit dans le Radical ;
Nos amis du Var, si dévoués à
la République, qui n’ont jamais
hésité quand il s’est agi de la ser
vir, qu’on a toujours trouvés au
premier rang quand il s’est agi de
la défendre, qui ont risqué, quand
il l’a fallu, pour elle, leurs intérêts,
leur liberté et leur vie, nos amis
du Var ont aujourd’hui un double
devoir à remplir.
Ceux de l’arrondissement de
Draguignan doivent voter pour
Clemenceau; ceux des autres ar
rondissements manifester en fa
veur de sa candidature.
L’heure n’est plus aux plai
doyers.
La vie de Clemenceau plaide
pour lui.
Patriote, il l’est, et ceux qui
l’ont accusé de ne pas l’être ont été
condamnés par le jury.
Républicain, il a été l’un des
fondateurs de la République, il l’a
défendue aux heures difficiles, il
a mis sa volonté, ses efforts, son
influence au service de nos idées.
Orateur, il est de ceux qui ho
norent leur pays par un grand
talent mis au service d’une con
viction.
Homme politique, il a ces qua
lités de courage et de décision si
nécessaires dans les assemblées.
Ses ennemis sont nombreux.
Les uns le traquent ouvertement;
les autres le calomnient; tous
espèrent sa chute.
Mais ils comptent sans vous,
sans votre esprit de justice, sans
votre bon sens républicain. De
mandez-vous quels sont les enne
mis de Clemenceau et quels sont
ses amis, quelles idées il défend et
quelles idées il combat ?
Votre réponse n’est pas dou
teuse, mais nous tenons à vous
dire qu’elle pèsera plus que toute
autre dans le résultat des élections
de 1893.
Tony Révillon.
Jourdan protectionniste
Il faudrait pourtant s'entendre.
M. Jourdan est décidément un homme à
double face. Durant son passage malheu-
sement trop long à la mairie de Marseille,
Jourdan s'est énergiquement prononcé en
faveur des huiles d'arachides et de coton.
Il fait aujourd'hui volte-face et se dé
clare prêt à brûler ce qu'il a adoré la
veille.
A lions donc, farceur !
Assez de palidonies, les électeurs dra-
cénois vous prouveront, le 20 août, en vous
écrasant, par leurs bulletins de vote ven
geurs, qu’ils savent ce que vous êtes et ils
vous enverront dans l’obscurité d’où vous
n’auriez jamais dû sortir.
M. CLEMENCEAU
et les intérêts du Var
Nous recevons la lettre suivante ;
Monsieur le Rédacteur,
il serait peut être utile, au moment où des
adversaires aux abois ont recours à tous les
moyens, de rappeler aux électeurs ce que le
citoyen Clemenceau a fait pour la circons
cription de Draguignan.
Je vais énoncer tout au moins les choses
qui sont à ma connaissance :
1° Nous devons au citoyen Clemenceau un
cours snppléme ntaire à notre collège qui au
lieu d’être payé sur le budget communal
coûte à l’Etat environ 4,000 fr. par an.
2° Grâce à l’intervention de notre député,
les examens (baccalauréats, etc., etc.) qui
devaient avoir lieu à Toulon se passent par
moitié entre celle dernière ville et Dragui-
guan.
3° Nous lui devonségalement l’emploi d’un
reliquat de 80.000 fr. provenant des bénéfi
ces, réalisés par la caisse d’épirgne et l’achat
d’un immeuble appartenant à la dite caisse
d’épargne, alors qu’une somme de même
origine entre ordinairement dans les caisses
de l’état.
4° Pour notre école normale on se souvient
encore le grand espace de temps où aucun
travail ne s’y faisait plus. A ce sujet beau
coup de personnes ignorent qu’une loi dins
l’intervalle de la construction était venue
entraver la construction des travaux de cet
établissement.
Cependant grâce aux démarches du citoyen
Clemenceau, ces travaux qui devaient être
exécutés aux frais de la ville et du départe
ment, ont été achevés et réglés au compte
de l’Etat.
5 e Pour notre musée chacun également se
rappelle les toiles ou objets d’arts de peu de
valeurs qu’il recevait autrefois.
Eh bien I maintenant vous n’avez qu’à
aller voir.
Certainement j’oublie un grand nombre
de faveurs obteuues par notre ville grâce à
l’intirvention du citoyen Clemenceau. J’y
reviendrai s’il le faut. Et ne puis pourtant
terminer sans parler de la question de la
garnison.
Eh bien l apprenez que le retrait de la
garnison actuelle a été signé en 1888, et en
ce décret n’a été rapporté que sur les démar
ches pressantes du citoyen Clemenceau.
Je puis même ajouter que dans les condi
tions actuelles, si M. Carnot, président de la
République, voulait donner un régiment de
garnison à la ville de Draguignan, il ne le
pourrait pas. Ce qui ne veut pas dire que
da s un avenir prochain, en 1894, au pro
chain remaniement des positions stratégiques
il n’y aura rien à faire de ce côté là.
Recevez, Monsieur le rédacteur, mes sen
timents les plus cordiaux.
J. T.,
électeur à Draguignan.
L'Enfant de e’ron d’Dieu
D’ BMAY COMMANDANT VU Lit
Il est venu au monde hier ua
tin dans la sixième colonne (
mière page s.v.p.) du Figaro.
L'accoucheur est le nommé Huret
qui jouit d'une réputation d'écou
teur aux portes très prisée dans un
certain monde qui n'a de commun
avec celui de la presse que le nom.
Nous ne dirions rien de cette
ânerie ( Vialle et Huret auteurs)
s'il n'était utile de constater l'em
pressement mis par le Figaro,
organe réactionnaire, à envoyer
un de ses collaborateurs venir
recueillir les insanités d'une ban
de tarée.
Ceux qui ont lu le discours de
Salernes — et tout le monde l'a eu
sous les yeux — jugeront de la
bonne foi de ces gens-là.
Le mensonge a parfois du bon.
P. R.
Leurs Souteneurs
Les candidats Jourdan, ROUVIER
Maurel, ENGELFRED, Vincent, An-
TELME sont soutenus par les jour
naux parisiens et régionaux ci-
dessous :
Le Figaro, organe réaction
naire;
Le Gaulois, organe réaction
naire;
Le Soleil du Midi, organe
réactionnaire ;
La Croix (de Paris), organe
clérical;
La Croix du Var, organe
clérical;
Le Petit Marseillais, orga
ne des ralliés de la région ;
La Cocarde, organe des faus
saires :
La Libre Parole, organe
outrageusement clérical;
Le Petit Journal, organe
ordurier ;
Le Petit Dracénois,lAnti-
clémenciste et le Démocrate,
organes grotesques.
Dis-moi qui tu hantes et je te
dirai qui tu es, dit un vieux pro
verbe ; eh bien ! il n’est pas diffi
cile en lisant la liste des journaux
qui se sont constitués les soute
neurs des candidats Jourdan ,
ROUVIER, Maurel, Vincent, An-
tfi me. ENGELFRED de voir quelle
besogne ; i put icaim font
ces personnages •’ fais ez.
Heureusemen di . ar he les
électeurs feront leur devoir et -en •
verront toute la bande dans les
sacristies et les louches officines
où elle est éclose.
SIMPLE QUESTION
Pourquoi le Percepteur de Salernes, par
tisan des candidats de la Ligue, proûle-t-il
de la dernière semaine de la période électo
rale pour envoyer des bulletins verts aux
contribuables.
LE PILORI
des Faussaires et des Diffamateurs
La Chambre flétrissant les
calomnies odieuses et ridi-
cules apportées à la tribune
et regrettant d'avoir perdu
pendant tou e une séance le
temps du pays, passe à l'or
dre du jour.
AFFICHES MORES
Nous lisons dans la Dépêche de Toulouse :
Un de nos correspondants particuliers nous
télégraphie :
Pris, 45 août, matin.
Nous avons pu nous procurer une copie du
placard que M. de Morès a fait imprimer
chez M. Lombardin, et qui va être affiché et
distribué à 70,000 exemplaires dans la cir
conscription de Draguignan.
Voici le résumé de ce document, qui est
Cinq centimes le Numéro
N° 457.
LA JUSTICE
OKGAXE DE LA DÉMOCRATIE RADICALE
Paraissant tous les Jours
Rédacteur en Chef
Philibert ROGER
Vendredi 17 Août 1893
ABONNEMENTS
Var et départements limitrophes : un an. 3 fr.
Autres départements 4 fr.
Avis Important
Tous nos amis des commu-
ncs qui n’auraient point reçu
de bulletins de vote, au nom
du citoyen Clemenceau, sont
priés de bien vouloir nous
avertir télégraphiquement.
Nos amis trouveront en
outre encartés dans le nu
méro de la Ju»lkce du Var
d'aujourd'hui^ une feuille de
16 bulletins de votes.
Ils sont priés de bien vou
loir les découper et les dis
tribuer eux-mêmes.
L’ÉLECTION DU VAR
Sous ce titre, le citoyen Tony Révillon,
député de Paris, écrit dans le Radical ;
Nos amis du Var, si dévoués à
la République, qui n’ont jamais
hésité quand il s’est agi de la ser
vir, qu’on a toujours trouvés au
premier rang quand il s’est agi de
la défendre, qui ont risqué, quand
il l’a fallu, pour elle, leurs intérêts,
leur liberté et leur vie, nos amis
du Var ont aujourd’hui un double
devoir à remplir.
Ceux de l’arrondissement de
Draguignan doivent voter pour
Clemenceau; ceux des autres ar
rondissements manifester en fa
veur de sa candidature.
L’heure n’est plus aux plai
doyers.
La vie de Clemenceau plaide
pour lui.
Patriote, il l’est, et ceux qui
l’ont accusé de ne pas l’être ont été
condamnés par le jury.
Républicain, il a été l’un des
fondateurs de la République, il l’a
défendue aux heures difficiles, il
a mis sa volonté, ses efforts, son
influence au service de nos idées.
Orateur, il est de ceux qui ho
norent leur pays par un grand
talent mis au service d’une con
viction.
Homme politique, il a ces qua
lités de courage et de décision si
nécessaires dans les assemblées.
Ses ennemis sont nombreux.
Les uns le traquent ouvertement;
les autres le calomnient; tous
espèrent sa chute.
Mais ils comptent sans vous,
sans votre esprit de justice, sans
votre bon sens républicain. De
mandez-vous quels sont les enne
mis de Clemenceau et quels sont
ses amis, quelles idées il défend et
quelles idées il combat ?
Votre réponse n’est pas dou
teuse, mais nous tenons à vous
dire qu’elle pèsera plus que toute
autre dans le résultat des élections
de 1893.
Tony Révillon.
Jourdan protectionniste
Il faudrait pourtant s'entendre.
M. Jourdan est décidément un homme à
double face. Durant son passage malheu-
sement trop long à la mairie de Marseille,
Jourdan s'est énergiquement prononcé en
faveur des huiles d'arachides et de coton.
Il fait aujourd'hui volte-face et se dé
clare prêt à brûler ce qu'il a adoré la
veille.
A lions donc, farceur !
Assez de palidonies, les électeurs dra-
cénois vous prouveront, le 20 août, en vous
écrasant, par leurs bulletins de vote ven
geurs, qu’ils savent ce que vous êtes et ils
vous enverront dans l’obscurité d’où vous
n’auriez jamais dû sortir.
M. CLEMENCEAU
et les intérêts du Var
Nous recevons la lettre suivante ;
Monsieur le Rédacteur,
il serait peut être utile, au moment où des
adversaires aux abois ont recours à tous les
moyens, de rappeler aux électeurs ce que le
citoyen Clemenceau a fait pour la circons
cription de Draguignan.
Je vais énoncer tout au moins les choses
qui sont à ma connaissance :
1° Nous devons au citoyen Clemenceau un
cours snppléme ntaire à notre collège qui au
lieu d’être payé sur le budget communal
coûte à l’Etat environ 4,000 fr. par an.
2° Grâce à l’intervention de notre député,
les examens (baccalauréats, etc., etc.) qui
devaient avoir lieu à Toulon se passent par
moitié entre celle dernière ville et Dragui-
guan.
3° Nous lui devonségalement l’emploi d’un
reliquat de 80.000 fr. provenant des bénéfi
ces, réalisés par la caisse d’épirgne et l’achat
d’un immeuble appartenant à la dite caisse
d’épargne, alors qu’une somme de même
origine entre ordinairement dans les caisses
de l’état.
4° Pour notre école normale on se souvient
encore le grand espace de temps où aucun
travail ne s’y faisait plus. A ce sujet beau
coup de personnes ignorent qu’une loi dins
l’intervalle de la construction était venue
entraver la construction des travaux de cet
établissement.
Cependant grâce aux démarches du citoyen
Clemenceau, ces travaux qui devaient être
exécutés aux frais de la ville et du départe
ment, ont été achevés et réglés au compte
de l’Etat.
5 e Pour notre musée chacun également se
rappelle les toiles ou objets d’arts de peu de
valeurs qu’il recevait autrefois.
Eh bien I maintenant vous n’avez qu’à
aller voir.
Certainement j’oublie un grand nombre
de faveurs obteuues par notre ville grâce à
l’intirvention du citoyen Clemenceau. J’y
reviendrai s’il le faut. Et ne puis pourtant
terminer sans parler de la question de la
garnison.
Eh bien l apprenez que le retrait de la
garnison actuelle a été signé en 1888, et en
ce décret n’a été rapporté que sur les démar
ches pressantes du citoyen Clemenceau.
Je puis même ajouter que dans les condi
tions actuelles, si M. Carnot, président de la
République, voulait donner un régiment de
garnison à la ville de Draguignan, il ne le
pourrait pas. Ce qui ne veut pas dire que
da s un avenir prochain, en 1894, au pro
chain remaniement des positions stratégiques
il n’y aura rien à faire de ce côté là.
Recevez, Monsieur le rédacteur, mes sen
timents les plus cordiaux.
J. T.,
électeur à Draguignan.
L'Enfant de e’ron d’Dieu
D’ BMAY COMMANDANT VU Lit
Il est venu au monde hier ua
tin dans la sixième colonne (
mière page s.v.p.) du Figaro.
L'accoucheur est le nommé Huret
qui jouit d'une réputation d'écou
teur aux portes très prisée dans un
certain monde qui n'a de commun
avec celui de la presse que le nom.
Nous ne dirions rien de cette
ânerie ( Vialle et Huret auteurs)
s'il n'était utile de constater l'em
pressement mis par le Figaro,
organe réactionnaire, à envoyer
un de ses collaborateurs venir
recueillir les insanités d'une ban
de tarée.
Ceux qui ont lu le discours de
Salernes — et tout le monde l'a eu
sous les yeux — jugeront de la
bonne foi de ces gens-là.
Le mensonge a parfois du bon.
P. R.
Leurs Souteneurs
Les candidats Jourdan, ROUVIER
Maurel, ENGELFRED, Vincent, An-
TELME sont soutenus par les jour
naux parisiens et régionaux ci-
dessous :
Le Figaro, organe réaction
naire;
Le Gaulois, organe réaction
naire;
Le Soleil du Midi, organe
réactionnaire ;
La Croix (de Paris), organe
clérical;
La Croix du Var, organe
clérical;
Le Petit Marseillais, orga
ne des ralliés de la région ;
La Cocarde, organe des faus
saires :
La Libre Parole, organe
outrageusement clérical;
Le Petit Journal, organe
ordurier ;
Le Petit Dracénois,lAnti-
clémenciste et le Démocrate,
organes grotesques.
Dis-moi qui tu hantes et je te
dirai qui tu es, dit un vieux pro
verbe ; eh bien ! il n’est pas diffi
cile en lisant la liste des journaux
qui se sont constitués les soute
neurs des candidats Jourdan ,
ROUVIER, Maurel, Vincent, An-
tfi me. ENGELFRED de voir quelle
besogne ; i put icaim font
ces personnages •’ fais ez.
Heureusemen di . ar he les
électeurs feront leur devoir et -en •
verront toute la bande dans les
sacristies et les louches officines
où elle est éclose.
SIMPLE QUESTION
Pourquoi le Percepteur de Salernes, par
tisan des candidats de la Ligue, proûle-t-il
de la dernière semaine de la période électo
rale pour envoyer des bulletins verts aux
contribuables.
LE PILORI
des Faussaires et des Diffamateurs
La Chambre flétrissant les
calomnies odieuses et ridi-
cules apportées à la tribune
et regrettant d'avoir perdu
pendant tou e une séance le
temps du pays, passe à l'or
dre du jour.
AFFICHES MORES
Nous lisons dans la Dépêche de Toulouse :
Un de nos correspondants particuliers nous
télégraphie :
Pris, 45 août, matin.
Nous avons pu nous procurer une copie du
placard que M. de Morès a fait imprimer
chez M. Lombardin, et qui va être affiché et
distribué à 70,000 exemplaires dans la cir
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