Presse et revues
4 pages
Titre : L'Est républicain : quotidien régional
Éditeur : [s.n.] (Nancy)
Éditeur : L'Est républicainL'Est républicain (Heillecourt)
Date d'édition : 1921-05-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34361432n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 mai 1921 16 mai 1921
Description : 1921/05/16 (A33,N12230). 1921/05/16 (A33,N12230).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG54 Collection numérique : BIPFPIG54
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8276404x
Source : Bibliothèques de Nancy, 745199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/09/2022
SOSIÉTÉ ÎESTMLE
nilTICBLTIBE
o Si jjffiï o
-Epilioi-
ilrliire
et dei
Ârîs inspirés de la Flore
La Société Centrale d'Horticulture de
Nancy organise sous, le haut patronage de ;
M. le Ministre des Beaux-Arts,
M. le Ministre de l'Agriculture,
M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle,
M, le Maire de Nancy,
du 2 au 10 juillet, dans les Salons de l'Hôtel
de Ville, une Exposition comprenant les
produits horticoles et les arts inspirés de la
flore.
ARTICLE I". - Un Comité composé de
deux présidents, un secrétaire, un commis-
saire général, dix membres, assurera l'orga-
nisation de l'Exposition.
ARTICLE 2. - Seront admis à participer
à cette manifestation :
IER Groupe. - Les artistes nés ou domi-
ciliés en Lorraine, produisant des oeuvres
tirées de la flore. Seront compris dans ces
oeuvres : les meubles, les bijoux, les dentel-
les et les broderies artistiques, les cuirs
repoussés, les cuivres, en un mot toutes les
oeuvres qualifiées : oeuvres d'art appliqué.
Les études de fleurs et recherches d'ap-
plication seront seules admises, à l'exclusion
des tableaux.
2° Groupe. - a) Les horticulteurs, les
pépiniéristes et les maraîchers ;
b) Ceux qui produisent pour leur consom-
mation particulière ou en vue de l'enseigne-
ment, amateurs, jardiniers d'amateurs, éta-
blissements hospitaliers, directeurs de jar-
dins publics, instituteurs, etc.
Il n'est pas établi de concours spéciaux.
ARTICLE 3. - Un Jury spécial attribuera
les 'récompenses. Des objets d'art et des mé-
dailles seront mis à la disposition du Jury
par la Société Centrale d'Horticulture.
ARTICLE 4, -- Une seule récompense sera
attribuée à chaque exposant pour l'ensemble
de son exposition. Sauf pour les objets d'art
dus à la munificence du Gouvernement ou
des donateurs, les lauréats recevront la va-
leur de leur prix en numéraire, à moins qu'ils
ne demandent à recevoir les médailles elles-
mêmes.
ARTICLE 5. - La valeur des récompenses
sera calculée de la façon suivante :
Objet d'art offert par la Société au nom
de la 'Ville de Nancy: 250 francs.
Objet d'art offert par la Société au nom
du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle :
200 francs.
Objet offert par la Société au nom des
Dames patronesses : 150 francs.
Grande médaille d'or : IDO francs.
Médaille d'or de 20 classe : 50 francs.
Grande médaille de vermeil : 40 francs.
Médaille de vermeil de 2® classe : 30 francs.
Grande médaille d'argent : 23 francs.
Médaille d'argent de 2° classe : 20 francs.
ARTICLE 6. -- Le Jury sera composé
d'artistes, d'horticulteurs et d'amateurs dési-
gnés par le Comité.
Les objets et produits exposés compren-
dront :
i-er Groupe : L'ameublement et les objets
d'art (métaux travaillés, verreries et poteries
artistiques, dentelles et broderies, papiers
peints et étoffes, études de plantes et recher-
ches d'application, etc.).
Dans le 2° Groupe :
i" Floriculture de serre et de plein air,
arboriculture d'ornement ;
20 Arboriculture fruitière et pomologie;
3° Culture maraîchère;
4° Art floral.
Les opérations du Jury commenceront le
2 juillet à 9 heures du matin et jusqu'à ce
qu'elles soient terminées, aucune personne
étrangère au Comité ne pourra'pénétrer dans
les Salons. Les exposants désireux de ne pas
concourir sont priés d'en faire la déclaration
avant le passage du Jury.
ARTICLE 7. - Le Comité sera chargé de
là réception des objets et produits exposés;
il désignera l'emplacement de chacun, en
modifiant, si cela est nécessaire, les dimen-
sions de l'espacé demandé.
Il donnera tous ses soins aux objets expo-
sés, mais il ne sera responsable d'aucune
perte, d'aucun dégât ; il aura le droit de
refuser tous les objets qui n,e lui paraîtront
pas dignes de figurer à l'Exposition; de leur
côté, les exposants seront tenus à se confor-
mer à toutes les décisions prises par le
Comité.
Les soins d'entretien et de nettoyage des
objets exposés devront être terminés tous les
jours avant 10 heures du matin.
Pendant toute la durée de l'Exposition,
aucun objet ne pourra être enlevé, à moins
qu'il nie soit détérioré et dans ce cas il devra
être immédiatement remplacé. Les exposants
seront personnellement responsables des dé-
gâts ou des accidents qui pourraient arriver,
par leur faute, dans l'enceinte de l'Exposi-
tion. Des commissaires nommés par le Comité
seront chargés de la surveillance de l'Expo-
sition.
ARTICLE 8. - Les personnes désireuses
de prendre part à l'Exposition devront faire
parvenir, avant le 15 juin, terme de rigueur,
a M. P. THIRION, commissaire général, 8i,
rue de Strasbourg, sur une formule qui sera
mise gracieusement à leur disposition, une
demande d'admission indiquant :
i° L'état des objets présentés et leur na-
ture en même temps que la surface néces-
saire ;
2° L'état des produits horticoles en indi-
quant leur nature, soit plantes fleuries, plan-
tes vertes, légumes, etc., et leur hauteur
probable.
Il sera accusé réception de chaque de-
mande.
ARTICLE 9. -? L'installation des stands
devra être terminée le icr juillet à 5 heures
du soir, terme de rigueur, sauf pour les
fleurs coupées, dont la mise en plaça sera
tolérée jusqu'au 2 juillet à g heures.
L'enlèvement des produits se fera le xi
juillet.
ARTICLE 10. - Les membres de la Société
Centrale d'Horticulture, rausvs d® leur carte,
auront,!'entrée gratuit»pour eux, leur femme
et leurs enfants, pendant la durée de l'Expo-
sition.
Elle sera ouverte au public :
Le samedi 2 juillet, de ïq à 19 heures.
Prix d'entré® : 5 francs.
Le dimanche 3 juillet, de ro heures à
19 heures, Prix d'entrée : 3 ffancS.
Le lundi 4, mardi 5 et mercredi S, aux
ïhêmès heures. Prix d'entrée : 2 francs.
Le jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9, aux
mêmés heures. Prix d'entrée : 1 franc.
Le dimanche 10, aux mêmes heures. Prix
d'entrée : o fr. 50.
N.-B. - t" MM. les Exposants sont ins-
tamment priés de ne cammetre aucun dégât
aux décors des Salons, tant dans l'installa-
tion des stands que dans leur entretien;
20 Un catalogue portant le prix des objets
à vendre sera tenu à la disposition du public
dans l'intérieur de l'Exposition.
Les Présidents :
G. BOULAY, président de la Société Cen-
trale d'Horticulture;
V. PROUVÉ, directeur dè l'Ecole des
Beaux-Arts.
Le Commissaire général i
P. THIRION.
Te Secrétaire :
G. ARNOULD.
Au Cirque australien
Mies grands collaborateurs et confrères
vous ont déjà décrit les splendeurs de no-
tre nouveau Cirque, sa magnifique am-
pleur (vivé l'ampleur !), la fraîcheur de
ses fresques pompéiennes, l'éclat de ses lu-
mières, l'agrément de su piste feutrée.
Voilà comme nous sommes, en Australie :
et mon nouveau. Patron pourra dire à son
Puiblic : Sydney pas content, c'est que tu
es bien difficile !
Quant au programme, il est « adéquat »,
comme disent les écrivains de talent. Cfc !
mes yeux, pourquoi n'ètés-vous que deux
pour avoir vu ? On nous avait reproché
l'an dernier de n'avoir pas assez d'animaux
dans notre Cirque. On 1®$ a doublés cette
année : ils. ont bissé partout : nous avons
des chevaux, un zèbre, un buffle, nous
avons une meute présentée par miss Berthe
(elle, a autant de chien que de chiens),
nous avons des phoques qui jouent la co-
médie" et qui, tous les matins, récitent leur
prière : « Donnez-nous aujourd'hui notre
bain quotidien.,. », nous avons même des
chameaux, présentés par M. Lucien et je
vous assure quie, pour les dresser comme
ils le sont, il a fallu être plus Kabyle...
A côté de cela, nous avons un numéro
marocain tout à fait épatant, et qui a sou-
levé l'enthousiasme du publie. Lé Patron,
à qui M. l'Adjoint Bruntz, grand-maître
de la Foire, avait dit : « Fez que dois... »
ne s'est pas, an lés engageant, mosquée
du public...
Mais mon béguin, à moi, c'est le numé-
ro des Pissiutti, Lui, admirablement bâti,
une statue antique sous son oeainoi blanc,
elle, délicttëusèment moulée, capable de fai-
re flamber même les allumettes die la Ré-
gie. Tous deux chevauchent te même bi-
det. (Parfaitement !) Ils travaillent sur la
même selle (la selle à faire, aurait dit
mon grand oncle Sarcey !) Et leur travail
est une merveille de force, d'élégance, en
même temps qu'il laisse une réelle impres-
sion d'art. Je" pense que tes Plèsiutti sont
Italiens. C'est évidemment pourquoi le
public les a acclamés avec des lires.
Autre numéro sensationnel : les 7 Eveïy,
na, 7 charmantes Anglaises dont le récent
débarquement constitue pour notre Cirque
ufie eiceMénte affaire. Ce sopt tes reines
de la bicyclette. Elles sont étourdissantes
de légèreté "t de drôlerie. Grâce à elles,
notre piste eât transformée eut véîodrôîè...
Le Tandem de M. le Beuvant était clas-
siquement et nécessairement réservé pour
la fin : deniqïle tAnâem. Je né voudrais
faire à M. le Beuvafit nulle peiné, même
légère (musique de Massenet), mais il fau-
dra qu'il dorme à son cheval de têt* quel-
ques répétitions supplémentaires. Ce bou-
gre de canasson, en refusant dé sauter les
Obstacles, a causé dans môn public Un Com-
mencement de panique. Chaque fois qu'il
est arrivé sur la barrière, il s'est placé le
Bouvant derrière.
fOUVREUSE des stalles.
VISITE
DES CHAMPS DE BATAILLES
EXCURSIONS EH AUTOS-CARS
.Organisée par le journal F « fflifc Républi-
cain » tous les dimanches. - -Renseigne-
ments aux bureaux du tournai.-
CINÉ-PALACE
Spectacle permanent
de S heures 1/2 à H heures 1/8
-AUJOURD'HUI -
UM MILLION
GARS UNE MA5H D'ENPAHT
Comédie dramatique
LE TOURBILLON
iw épisode
LE SAUVETAGE DE MISS GRAYDON
LE FAUVE
dernier épisode
'Actualités. Comique
Spectacles
GRAND THÉÂTRE MUNICIPAL
Dirteiten : D. PRUNET
CE SOIR LUNDI 16 mai 1921, grande soirée
de gala organisée à l'occasion de l'Exposi-
tion nationale des Mutilés, veuves et anciens
combattants, au profit de l'Union fédérale des
associations dé mutilés, veuves et anciens
combattants, de l'Association des écrivains
combattants et de l'Association des comé-
diens combattants.
Bureaux : à 8 heures. Rideau : à 8 h. i/2.
LE COLONEL CHABERT, pièce en 2 actes
et 3 tableaux, de M. René Le Gautel (créa-
tion), tiré du roman populaire de Balzan, et
interprétée par des artistes des principales
scène.s parisiennes, membres de l'Association
des comédiens anciens combattants.
La première partie du spectacle comprend
un programme musical et artistique des
mieux composés, dans lequel paraîtront aussi
divers artistes favoris du public nancëien.
Nous ne doutons pas que chacun, en assis-
tant à cette soirée, tiendra à manifester lé
sympathique intérêt qu'il porte à l'oeuvré ad-
mirable de solidarité que poursuivent les As-
sociations des mutilés, des veuves et des an-
ciens combattants.
Prix des places. - Fauteuils d'orchestre,
baignoires, fauteuils et loges de premières
(de face), 7 fr.; parquets, faiiteuils et loges
de premières (de côte), 6 fr.; deuxièmes ga-
leries (f&uteils et loges de face), 4 fit; deuxiè-
mes galeries (fauteuils et loges de côté),
3 fr. oO ; troisièmes galeries (face), 2 fr. 75 ;
troisièmes galeries (coté), 2 fr. 25 ; quatriè-
mes galeries faeê, 1 fr. 50 ; quatrièmes gale-
ries (côté), 1 it.
Location en sus, comme d'usage.
BAR AMÉRICAIN
20, rue des Dominicains, 20.
Aujourd'hui, Thé Dancing de 5 heures à
7 heures et de 9 heures à une heure du matin.
CINÉMA-THÉÂTRE - SALLE DÉGLIN
Matinée â 14 h. 30 ; Soirée à 20 h. 30.
PATHÉ-iOURNAL
LES DEUX GAMINES (?. épisode).
Georges LANNES, dsas « Le TALION », drarat
DANDY gazler, comique.
DnQQrRUI! | C Lundi do Pentecôte
'jUooLïl B ! LLL GdBAL Champêtre
BAL DE LA REBAISSASSE
Aujourd'hui Lundi S1!®: l £: i|
£03- SUCCÈS ! SUCCÈS ! La Direction de 1'
ALCAZAR
a démanaé un service d'ordre
pour empêcher la foule d'en-
vahir ses Etablissements,
AUJOURD'HUI à 2 h. et à 8 h. GRAND BAL
dans tes deux ËHéfel issé ment-.
PALAIS DE LA DANSE
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tfST AUJOURD'HUI -Wl
s-: BAL ET CINEMA
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A partir dé huit heures et demie
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PORTO I
l-.-i -f II»n» 1 run»»»?»m~ri -?-i -
Il IIÏÏU DMETISME
Dimanche après-midi s'est déroulée sur le
terraih Drouet, la réunion d'athlétisme or-
ganisée par le Stade Universitaire Lorrain,
et mettant aux prises cinq Clubs nancéiens,
dont les représentants se sont livrés une
lutté souvent ardente pour faire triompher
leurs couleurs, ce qui nous valut un jour
spectacle sportif.
Malgré le temps incertain, un nombre as-
sez considérable de fervents, passionnés de
sport pur, s'étaient donné rendéz-vou® au ter-
rain Drouot pour venir applaudir aux efforts
de nos athlètes.
Nous n'aurons que des éloges à faire aux
dirigeants du Stade pour la façon dont ils
Ont composé leur programme, copieux et, va-
rié, et dont ils ont su en assurer l'exécution.
100 mètres. - 1"> série : 1. Marchai (S.U.L.),
en 12" ; 2, Toussaint (F.C.N,).
2® série : 1. Marchai (F.C.N.), en 12" 1/5 ;
2. .Tobin (Lycée)-
3; série fl. Jacquet (S.U.L.), en 12" ; 2.
Chavaroc (U.S.F.).*
4* séria : l. Houpert (S.U.L.), en 12" ; 2.
Villetnot (U.S.F.),
5« série : i. Marchai (F.C.N.), en 12" 1/5 ;
3 Francin (S.U.L.).
Finale : 1. Marchai jeune (F.C.N.), en 12" ;
2. HouDert (S.U.L) ; 3. Marchai (S.U.L.) ; 4.
Marchai ainé (F.C.N.) ; 5. Jacquet (S.U.L.)
110 mètres haies. - 1" Duvernoy (S.U.L.), en
19" 4/5 ; S. Marchai (F.C.N.).
400 mètres. - 1" série : 1. Financé (U.S.F.),
en 58" 1/5 ; 2. Astier (S.U.L,},
Belle lutte entre les deux premiers. Finance
l'emporta sur Astier après une lutte sévère.
2* série ; 1. Sehmitt (S.U.L.), en 60" 2/5 ;
2. VUleinot (U.S.F.).
3S série : 1. Marchai (S.U.L.) ! 2. Strasser.
Finale : 1. Sehmitt (S.U.L.), en 58" ; 2.
Marchil (S.U.L.) ; 3. Financé (U.S.F.) ; 4.
Astier (S.U.L.) ; 5. Straster (F.C.N).
400 mètres relais. -. i« sérié : 1. Foot-Ralî-
Ghtt) Nâtteéien, -49" 3/5 ; 2. Stade Universitaire
lorrain (équipe 25).
2« Sérié ; 1, Stade UnivqrsiUàrè lorrain
(équipé lu), eh 50" 3/5 ; 2. Union sportive de
la Frontière ; 3. Club Athlétique de la Société
générale.
Finale ; 1. Foot-Ball-Club Nancêiôn ; 2.
Stade lorrain.
Finale des dérni.ers : 1. Stade lorrain (dé-
classé) ; 2. Frontière.
Comme toutes les courses de relais, çeile-
ci suscita un gros intérêt. L'équipe du Foot-
Ball-Club Nancfien fit unè Ooufss très coura-
geuse. Au Stade, il faudra, travailler lés pas-
sages de relais, qui sont souvent défectueux
ét font perdre le terrain gagné £tir le plat.
Lancement du javelot. - I. Qûoix, à 37 m.
15 ; 2. Rue?, à 34 ni.; 3. Lemairê.
On a beaucoup admiré le style de QuoJx
qui lance l'engin dâns une magnifique dé-
tente de tous ses musoles.
Saut en hauteur avec élan. - 1. Jacquet
(S.U.L.); à 1 m. 60 ; 2. Grandemange, h 1 m.
55 ; 3. Oudin ; 4. Roîlin ; 5. Francin, es-oequo,
à i m. 50.
A noter l'excellente performance de Jacquêt
qui réussit à faire 1 m. 60, exploit qui rie se
fait pas couramment suc nos pistes d'athlé-
tisme.
1,500 mitres. -- 1. Dallé (U.S.F.), en 4' 27" ;
2. Oudin (U.S.F.) ; 3. Laxenaire (F.C.N.) ;
4. Fousse (F.C.N.) ; 5. Gérard (C.A.S.G.).
Dallé, en excellente forme, mena pendant
presque toute la durée de la course et gagna
par pins de vingt mètres ; il mena et gagna,
eu somme, comme il voulut.
1,600 mètres reldls. - 1. S.U.L. ; 2. U.S.F.
Epreuve disputée Cous la pluie ; ne donna
pas lieu à une lutte très ardente.
CTCLISXZ
Les Fêtes vélocipédfqties tTEplual. - Aut
sujet .des co-urses et des fêtes d'Epinal qui au-
ront lieu te dimanche 5 juin prochain, nous
recevons une lettre dont nous reproduisons
le passage suivant :
a Les courses de vitesse sont très rares, dans
notre région. Les comingmen n'ont pu jus-
qu'à présent nous donner la mesure de leurs
moyens. Les courses sur route étant ou trop
dures ou trop longues pour leurs aptitudes :
certains ne d'étant jamais classés honorable-
ment dans les épreuves auxquelles ils ont pris
part, figureraient peut-être fort bien dans des
courses de « pure vitesse » 1 On a souvent vu
de mauvais routiers faire d'excellents pis-
tards. Les jeunes vont dû fie avoir une occa-
sion fie nous montrer ce qu'ils peuvent faire
en vitesse.
Le Véloce-Club Spinalien organise à leur in-
t ntion une réunion de jolies courses.
« Une demande a été adressée à la Compa-
gnie dé l'Est pour obtenir la faveur, qui sera
certainement aceordée, d'une réduction de
50 %. »
TJe noire- êfité, fions pouvons- d'ores et déjà
assurer à tous les coureurs des sociétés uan-
oèienaès qu'ils seront couverts A«< débours
de leur voyage à demi-t§rif, s'ils ne gagnent
pas àù îïiôins vingt francs de prix dans la
journée. N"est-ûè pas là uhé terme ijyiéres-
rante d'eiicouragemfht podr les débutants ?
Et maintenant, queiquis recommandations
d'un a vieux pistait! ».
A,ceux qui ont l'intention d'y participer,
nous tes engageons vfvernèfit à modifier leur
entraînement.d'hui à plat : sut ià route tUÈseev à Sei-
dhatnps t faire l'afler et retour trois ou quatre
fols ; 11e jamais dépasser dix kilomètre*-. Gém-
iné aëvëToppemênt adopter 22 x 7 ou 24 x 8 et
même 23 x 8 : &'eiitràîner de suite avec le dé-
veloppement indiqué Ci-dessus; he pas Je met-
tre juste fi la veillé des coursés : en un tnot,
y être bien habitué. - PIÈRRE-QUl-RoULE.
Prime à nos Lecteurs
CINEMA SALLE DEGLÏN
Bon pour Une Entrée
Première ou Seconde à PRIX RÉDUIT
Vfrtflfcîe s»Wfe ioirtiss d* es E?fN
HARBI 17 et BERCHES! 18 H\
&vis de Bèsès
Monsieur l'Abbé A. LIROh'VILLE ainsi que
les Membres des Famiffles LIRONVILLE et
VIGOUREUX ont la dèuleur de vous faire
part de la perte cruelle qu'ils viennent d'é-
prouVO" en la personne de
Mme Veuve Désiré LIRONVILLE
née Ëlisa-Cathtertne VIGOUREUX
! leur mère, belle-soeur, tante, grand'tohte, cou-
| sine et parente, décédêe à Nancy le 15 mai
; 1921, munie des Sacrements de l'Eglise,
Et vous prient d'aésister au service qui aura
! lieu en la chapôilte de la Maison de Secours
I de Nancy, le mardi 17 mal, à 9 heures du
I matin, ensuite à l'absoute et enterremeJit qui
| auront lieu 1e même Jour en régi if» Saint-
; Laurent, de Pont-à-MoussOn, à 3 heures du
soir, pour se rendre de là au cimetière où
l'inhumation se fera dans le caveau de fa-
mille.
Une. Prière I
On se réunira à la chapelle à Nancy et à
l'église à Pont-à-Moueson.
Ni fleurs ni couronnes.
Maison mortuaire ; rue du Téméraire, 4, à
Nancy.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
M. et .Mme Louis. RACUS et leur famille font
part de la perte douloUireùse qu'ils viennent
d'éprouver en la personne de leur fillé
Marguerite-Marie
âgée de 2 mois. L'enterrement aura lieu lundi
16 mai, à 10 heures et demie, en l'église Notre-
Dame de Lourdes, ea parois.se.
UN ANGE AU CIEL !
Domicile mortuaire : 129, rue du Monte!
Le présent avis tient lieu d'invitation.
Grmtpes # Sociétés
Officiers de comlpément. -- A partir de ven-
dredi 20'mai courant, une sal'e du Cercle mi-
litaire, place Stanislas, est mise à la disposi-
tion de l'Associa tion des officiers de réserve et
de l'armée territoriale. Jtes réunions ont lieu
tous tes vendredis, à 20 h. 30. Les officiers qui
no sont pas encore inscrits sont priés de bien
vouloir s'y présenter. - Le Comité,
Araioaië laïque des Troie-Maisons. - Rng-
®enfl#emeiït de la fanfare et de la section de
gymnastique mardi 17 mai, à 7 heures 8/4 du
soir, au gymnase de i'AshicaSe, pour te retour
de lia S'ection de LiffiB, qui arrive en gare à
8 heures 1/2. Tenue : casquette et vareuse. -
Le vice-présidcant : Harmant.
BYRRH
©
[VIN TONFÔUË - HYGIÉNIQUE-SAVOUREUX)
ht ^ gf- - La REINE des Eaux Purgatives
vi Macabres^ naturelle
ARRONDISSEMENT DE LVNEVÎLLE
Prévôtés lorraines
HOEVILLE, COURBESSEAUX
I-a. prévôté d'Einville confinait au nord-cuest
à cel'e d'Arnancê. Cette localité qui passé pour
l'une des plus anciennès de la Lorraine, avait
été une forteresse, importante par sa situa-
tion aux confins du pays messin. F,Ile avait
été le théâtre d'événements tragiques, notam-
ment de l'arrestation par tes Lorrains de
l'êvéque Conrad Bayer de Boppart, sous le
règne du duc René d'Anjou. Elle avait en,
comme Deneuvre et Blâmant, une compagnie
d'arbalétriers. Son ég-ise gothique renfermait
plusieurs chapelles et nombre de souvenirs
locaux. C'était, au XVII* siècle, le siège d'une
prévôté dont dépendaient les villages voisins
et qui s'étendait dans tes limites actuelles de
l'arrondissement de Lunéville, jusqu'à Hoé-
ville et Courbesseaux.
Courbesseaux formait avec Drouville une
seigneurie cédée par te duc Henri II au duc
Antoine de Gâtinois, en reconnaissance de ses
services comme commandant de deux com-
pagnies tie chevau-lëgters. Une ancienne for-
teresse qui dominait le village était,, en vertu
d'anciens traités, indivise entre l'évêque de
Metz êt le duc ; mais te seigneur de Hoéville
n'en prétendait pas moins avoir des droits
sur les habitants, et de par les règlements du
duché, il les exerçait de la manière la plus
bizarre, ainsi que nous l'avons déjà Indiqué.
« Lorsqu'il arrive quelque nouveau marié
vient, le premier lui mettre la verge sur Té-
audit Courbesseaux, si le sergênt d'Onéville
paule, il est subjeot audit sieur de Ohévilte,
si celui de Rémérêville vient te premier, il
est sujet des princes (le dite et l'évêque). »
Cette chasse féodale aux jeunes ménages de-
vait être un sujet d'effroi dans le pays. Il est
vrai que moyennant deux sols et six deniers,
le jeune couple pouvait à son gré « tourner
et contre-tourner la thullè s, c'est-à-dire choi-
sir le seigneur qui lui plaisait le mieux, le
quitter et le reprendre. CourhesSeaux était,
pour l'époque, une terre dé liberté.
Le seigneur de Hoéville s'intitulait aussi
seigneur de Courbesseaux, à raison de ses
prétentions sur ce village. Il avait aussi sa
forteresse, et devait sans doute à la force de
ses murailles l'adhésion que le duc et l'évê-
que, ses puissants et dangereux voisins,
avaient donnée à seé prétentions. Cette vieille
construction, disparue depuis longtemps, por-
tait un nom qui dépeint bien son rôle : c'était
le Baranware (évidemment Ban-garde).
La pèste avait éprouvé Hoéville avant qu'il
fut question des Suédois. Elle avait éclaté en
1627, et lès mesures sanitaires prises contre
le malheureux village avaient été tellement
dures que, pendant six mois, les habitants
avaient été « séquestrés de tous trafics et con-
versations». C'èst téut ce que nous avons pu
recueilli; de leur histoire.
Emile AMBROISE.
Rsurths-et-Mosails
ARRONDISSEMENT DE BRIE Y
BR1EY
Mettez-vous on règle. - Appenzeller, bro-
canteur à èriêv. récolte un. pïocèa-vêrbai pour
défaut de registre (infraction à la loi du 15
février 1828).
FftËSNOÏS-LA-MQNTÀGNE
Gouras cycliste et match. - A l'occa-ion de
la fête communale du 22 mai, de» courses et :
match auront lieu & Frosnois-la-Montagne, à I
l'initiative d'un comité de cérnmefçants.
La course cycliste, de 27 kilomètres, se fera j
avec l'itinéraire suivant : Départ, devant le
bureau du tahac. îehtocôurt, ' Lamalffiaison,
Vilancy, LoragUyon, Viviers-sar-Chiers, Laro-
che, Mchtigny-sSur-Chiers it Frcanois-la-.Monta-
gne. Arrivée devant le Café Bragrad. Prix ;
K 50 It; 2*. 30 fr.; 3*. 20 fr.; ¥, 10 te.', 5«, S fr.
7Les «.ngagements sont reçus au bureau.
Prix ; 3 fr,
HERSERAUGE
Ignorance punis. - Le Marocain Salah bea
Mllarct bon AU, 26 ans, manoeuvre, baraque-
ment Lândrivaux, ignorait, paralt-M, qu'il i
était astreint à posséder fin certificat d'im- j
fâiâtrifbui&tion. Les gendarmes de Sàulnes
viennent de le lui apprendre en verbalisant à
ea charge.
MAMGIEULLES
Chien 011 ballade. - M. Pérut, marchand de
bicyclettes, laisèe divaguer son chien. Les
gendarmes vèrbalisent.
PETIT-FAILLY
Lotissement ot rerrssmbrBmdîtt. - Vu la de-
mande formulée par la commission oemmu-
nale de reconstitution foncière de Petit-
Failly, les résultats de l'enquête à laquelle
il a été procédé et l'avis de la commission, dé-
partementale de reconstitution foncière, M.
le préfet de Meurthe-et-Moselle a pris un ar-
rêté ordonnant un nouveau lotissement avec
remembrement des propriétés foncières sur
tout lé territoire de cette commune, à l'excep-
tion des jardins, vergers, chènevières atte-
nant au village.
La commission communal# de reconstitu-
tion foncière est chargée des opérations â ef-
fectuer.
PIENNES
Logeur on défaut. -- Macàrio Jean, logeur,
à Pienne, tient mal son registre. Les gendar-
mes lui dressent contravention,
PIERRBPOMT-BOISMONT
Accident d'auto. Mercredi dernier M. X.,
ferblantier à Longuyoo, aJÎ-ait en camionnet-
te à Boismon-t pour affaire, quand, en mon-
tant la côte pour arriver à ce village, la di-
rection ne fonctionna plus et l'auto vint
s'abattre contre un arbre on bordure de la
route et fut incapable d'aller plus loin. Le
conducteur fut .sain et sauf, mais l'auto dut
être remorquée par M. Hannion, pour la ra-
mener à Patedier où elle devra subir les ré-
parations nécessaires.
REHON
Affaire à éclairoir. - Li gendarmerie de
Longwy a ouvert une enquête au sujet d'une
affaire a->sêz compliquée.
Le manoevure Achille Fidensi, 36 ans, de-
meurant cantine de la Providence, ayant lais-
sé sa femme en Italie, donnait son linge à la-
ver. Un beau jour, sa blanchisseuse lui em-
prunta naie certaine somme. Le même fait se
reproduisit plusieurs fois ; la ménagère au-
rait alors demandé à Fidensi de devenir son
amant, moyennant quoi ses dettes seraient
éteintes. Le manoeuvre accepta, à la condition
de ne 'plus rien verser.
Tout était pour le mieux, dans le meilleur
des mondes.
L'autre matin, la fe-mmè fit signe, à Fidensi
de venir chez elle ; ce que celui-ci s'empressa
de faire. Mais te mari surgit au moment pro-
pioa et somma l'amant de lui reml-tere ettr lé
champ une somme de 1.000 francs. Le ma-
noeuvra refusa, il fut fouillé et, dérouillé du
contenu de son portefeuille, boit 600 francs.
C'est, du moins ce qu'a déclaré aux gendarmes
Fidensi, qui, de plus, a ajouté que, depuis oê
malheureux jour, il. est en butte aux menaceâ
de son concurrent. PUOT pouvoir lui opposer
de la ïAslstimca, il a acheté un revolver- que
son rival lui a pris et a remis à la police. Inu-
tile de dire que l'accusé et sa femme nient for-
mellement ; l'enquêté n'est pas clos...
8AULNS3
En balada. - Venu en promenade à Saul-
nax, lu manoeuvre ilaihias Brandeburgor, 30
?ans, demeurant à Rodangê (Luxembourg), s'y
enivra et fut Conduit à la chambre de sûreté
Après un fépos de quelque» h uros, il fut ren-
ds* à la liberté, nanti d'Un prOcès-verbal ré-
gulier.
TM1>-
Cost la loi. - Les gendarmes ont rencontré
so livrant à son commence sur la vole Jubli-
quê le marcha h3 ânôBuî'aàt Jean-pierre
g-':limitt, de 5'ied.çréofn (Grfand-Duehé de Lu-
xembourg). Invité à présenter lè récépissé ds
ta déclaration exigée par la loi sur l'exercice
des professions. Ambulantes, Sehmitt ne put le
faire 6» bénéficia de la faveur d'usage : procès
avec asîlgritîtion cOasêciiBVi en correction-
iisMG'
VALLDRGY-MOINSVILLS
Ls danger dc3 balançoires, - Hischîîonvfshi,
domestique polonais, à MÔiSévillê, g'arnuaàit i
sur lea balauqoircs, à la fête, son pôrfefouii- i
le tomba - et cLss parsonrifes tfss séiqneuses :
1 ont. ramassé - en négligeant toutefois de 1e I
rendra à son propriétaire,
Lè contenu s'éièvâU à 1.30Ô francs. Plainte '
a été déposée à la gendarmerie qui enquête.
?8 LA MODE Si
Paris, 13 mai 1931.
- Partout sont exposées les toilettes d'été,
«?t ce ne. sont que fragilités exquisos, pour les.
quelles il faut Un. grand, et chaud soléÉl.
Bten que nous n'en soyons pas encore là,
je vais vous décrire quelques-une s de ces jo-
lie» toilette», dont tes, voft&s et les «votissolt-
B?s font tous les frais.
Las corsage» «ont longs, lès jupes moins
écourtêea et piu® amples ; bref, l'allure, de la
silhouette! tend a ehàng^r en rni&ux.
Voici une robe de voile blanc recouverte
d'une sort® de dalniûtlquO' on voile imprimé
d« dessins rouges. Les manches sont longues,
plissées du haut en bas, et un bracelet do
perles d« bois ïottgvx stmnîô' te poignet tandis
que le bas de la, manche forme 1 plissé. Mêmes
pcrîe« autour du décolleté.
On mélange baauceup les tissus imprimés
au voile ou à la mousseline unie, et cela
donne lieu U de charmants ensembles, d'où
l'Uriginaaté n'est pas bannie.
L*» ffljtett&s de linon, brodé toute» blan-
che», dctalnsnt pourtant dans cet ensemble
de joliesses.
Dos rabes janrm Citron coudoiant du bleu
pervenche, d» r&so «t du vert.
Quelques toilettes de taffetas rose, ornées
de ruchèttès, de volant®, de> biais ; ceinturées
de ruban et de velours, retiennent l'attention.
Elles ont quelque chose de 1830 corrigé, qui
plaît énormément.
Bésjiicoup de robes aussi on tissii-épongé, de
couleurs vives et de formé très simple i on
m'assure 'qu'elles seront universellement ai-
mées.
En effet, te tissu que Pou a perfectionné,
peiinet d'en faire dès toilettes élégantes, qui
ont l'avantage d© rester fraîches pltw long-
temps que celteé dé linon et de batiste bro-
dée. et sont d'une solidité extrême.
On portera, 'beaucoup les corsages-filets ; en
tissu de soie brochée, rte taffetas chiné, d'é-
cossais blanc et noJr, ils sont d'une grands
élégance.
En général ces corsages-filets sont longs de-
yfijqt ; ils se font orossés, avec pointes sur-
montées da petites poclie». Les manches sont
de mousseline de soie blanche, ou marine si
la soie est de cette couleur, longue» et termi-
nées par tel petit po-ignét-revere en taffetas.
Le dos est en tissu blanc, fixé à la taille par
une coulés&e.
Certains de ces filets ressemaient aux filets
des marquis avec poches assez grandes ; ils
ce font surtout en taffetas broché, semé de
grandes fleurs.
On fait aussi des gilets de piqué blanc, dans
3e même Ordre, d'idép : ils sont bordés d'é-
troit® rubans da cire noir, ce qui est fort
joli bien que peu pratique pour leur blanchis*
sage.
D'autres filets, inoins riches, se font en lai-
nages fantaisie, imprimés de scènes nauti-
ques.
Lee guimpes en tulle et linon blanc brodées
richement, celles plus simples, et non mo-in.s
jolies, en linon de couteuf ornées de plissés,
des rochettes, plairont pour la note fraîche
qu'elles mettront dans l'entrebâillement des
jaquettes.
Comtesse BERTY.
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FAITS-DIVERS
UNE ESCROQUERIE DE 3 MILLIONS
Paris, 15 moi. - Bien que modeste repré-
sentant de commerce avant la guerre, M. Ro-
ger G&ult, figé de 35 ans, menait la vie à
grandes guides depuis un certain temps déjà .
11 était locataire d'un appartement, 15, villa
saïd, tout près de l'avenue du Bois-de-Hou-
logne, d'un loyer anmt&l de 38.000 francs. Il
y recevait beaucoup. Il était également pro-
priétaire du château de la roue, u Abion, et
il ne possédait, dans ses garages, pas. moins
do six automobiles.
Peur soutenir ce train fastueux, depuis
plusieurs aiuiscs, Uault recourait a la t cava-
lerie «,
C'e$t. le nom, oïl le sait, des . traites de
complaisances qui permettent, si l'on trouve
un banquier pour tes escompter, tie faire de
l'argent avec du papier sans râleur.
GSoilt tirait donc oés traites. Il èn tira pour
des millions et, bien que ii'avaîit aucune sur-
face. tes fit escompter pnr la Secret® centrale
des banques de Province (auctenno manière)
Un certain nombre de ces traites furent
àdeggtéés abûsivèinent pâr M. ïuJés Burèati
fjhi. réformé g,vait pris, à la téte. d'ufie im-
po'ftanfè puhlicafîoii économique, ia place de
son frère, prisonnier de guerre.
Tout ëè papier demeura impayé et était un
de» «ombreux éléments do paesil -fie 1« Bociè»
té fies Banques de Province, qui avait aussi
celui de Jeart GaîfHM.
Afalft le nouveau Conseil d'administration
(le la Banque a décidé d'agir vigoureusement
D'où la plainte contre GaUnpt, tfqfi une plain-
te contre Gault et Bureau, portant sur 3 mil-
lions 300.000 n-àhes fié traites.
Et hier, sur fhàftdat dé- M. (.augier, luge
d'krstriiclten, Roger caifit et Jutes rruféâa ont
été, par les soins de M. Darru, écroués au
dépôt.
SOCIETE D'ALIMENTATION
6S-72, avenue de la République, AUBERV1LL1ERS
Imprimerie de l'Fsi Républicain.
I. CHAiLLY, gérant.
Banque F. FSiïOW
33, me de la Hache, NANCY
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siou de famille, Il faut 35.000 fr. pr traïteftj
MERCERIES-BONNETERIES. Plusieurs fondai
à céder depuis io.DSd francs. 1
1
Etude de M® SPATZ, notaire à Brtey '
INSERTION LÉGALE (2° AVIS>|,
Suivant acte passé devant M0 SPATZ no- j
taire à Briey, le 23 avril 1921, enregistré, Mae
Hélène-Lucie-Marie-Marguerite BROCHE pro-
priétaire, veuve de M. Octave-Edouard WIL-
LETTE, demeurant à Homécourt, a vendu !
M. Louis VËBER, pharmaeien, demeurant à
Thionvtlle (Moselle), le fonde de commerça
da pharmacie sis à Homécourt, qui était'"
exploité précédemment par M. WILLETTE,
son défunt mari.
Les oppositions, s'il y a lieu, devront êtra
faites dans les dix jours, qui suivront la
présenté insertion et seront reçues à Briey,
en l'étude de Me SPATZ, notaire, domicile élu
Pour deuxième insertion ;
E. SPATZ. j
MAISON A. BERR
12, rite du Brechon, Baccarat
Grand Choix "de Poutrelles, Fil
de Fer Barbelé, Cornières, Carton:
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Etude de M" Raymond PASQUIN, avoué
à Briey ! :>I e u r îhe»et - Mueel 1 e)
DIVORCE
D'un jugement rendu par défaite par la
Tribunal «ivi.1 de Briey, te h avril 1Ô21 enre-
gistré, au profit de M. Èfnest-Gharièê BOU-
VIER, Bffigîoyê AUX travaux d'Etat, dërneù-
raat à Audun-le-ftôman, et Mme Louise BE-
GU1N, épouse de M. BOUVIER, sus-nnminé,
avec lequel elle est domiciliée de droit à
AUftUmle-Rorteifi,
ri a été extrait ce qui suit :
Prononce le divofièe entre les époux Ernest-
Chariés BOUVIER - Lîfuiëe ÈEGuiN au profil
du mari. 1
La jteSfefite ifisCftîÔfi ést faite en confort
rÊhe de 1 arfiçlb 247, paragraphe 8 d» God«
P.lvl'.|et eu exécution, d'une ordonnance île Mi.
te.PrhÇtaéat du Tribunal c.ivil de Briey, m
ua.ê du 13 niai 152l. enregistré.
Fdlrf *xfv.'T':f certifié conforme par ï'avouA
soussigné à Briey le 13 mai 1921.
E. PASQUIÎi,
nilTICBLTIBE
o Si jjffiï o
-Epilioi-
ilrliire
et dei
Ârîs inspirés de la Flore
La Société Centrale d'Horticulture de
Nancy organise sous, le haut patronage de ;
M. le Ministre des Beaux-Arts,
M. le Ministre de l'Agriculture,
M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle,
M, le Maire de Nancy,
du 2 au 10 juillet, dans les Salons de l'Hôtel
de Ville, une Exposition comprenant les
produits horticoles et les arts inspirés de la
flore.
ARTICLE I". - Un Comité composé de
deux présidents, un secrétaire, un commis-
saire général, dix membres, assurera l'orga-
nisation de l'Exposition.
ARTICLE 2. - Seront admis à participer
à cette manifestation :
IER Groupe. - Les artistes nés ou domi-
ciliés en Lorraine, produisant des oeuvres
tirées de la flore. Seront compris dans ces
oeuvres : les meubles, les bijoux, les dentel-
les et les broderies artistiques, les cuirs
repoussés, les cuivres, en un mot toutes les
oeuvres qualifiées : oeuvres d'art appliqué.
Les études de fleurs et recherches d'ap-
plication seront seules admises, à l'exclusion
des tableaux.
2° Groupe. - a) Les horticulteurs, les
pépiniéristes et les maraîchers ;
b) Ceux qui produisent pour leur consom-
mation particulière ou en vue de l'enseigne-
ment, amateurs, jardiniers d'amateurs, éta-
blissements hospitaliers, directeurs de jar-
dins publics, instituteurs, etc.
Il n'est pas établi de concours spéciaux.
ARTICLE 3. - Un Jury spécial attribuera
les 'récompenses. Des objets d'art et des mé-
dailles seront mis à la disposition du Jury
par la Société Centrale d'Horticulture.
ARTICLE 4, -- Une seule récompense sera
attribuée à chaque exposant pour l'ensemble
de son exposition. Sauf pour les objets d'art
dus à la munificence du Gouvernement ou
des donateurs, les lauréats recevront la va-
leur de leur prix en numéraire, à moins qu'ils
ne demandent à recevoir les médailles elles-
mêmes.
ARTICLE 5. - La valeur des récompenses
sera calculée de la façon suivante :
Objet d'art offert par la Société au nom
de la 'Ville de Nancy: 250 francs.
Objet d'art offert par la Société au nom
du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle :
200 francs.
Objet offert par la Société au nom des
Dames patronesses : 150 francs.
Grande médaille d'or : IDO francs.
Médaille d'or de 20 classe : 50 francs.
Grande médaille de vermeil : 40 francs.
Médaille de vermeil de 2® classe : 30 francs.
Grande médaille d'argent : 23 francs.
Médaille d'argent de 2° classe : 20 francs.
ARTICLE 6. -- Le Jury sera composé
d'artistes, d'horticulteurs et d'amateurs dési-
gnés par le Comité.
Les objets et produits exposés compren-
dront :
i-er Groupe : L'ameublement et les objets
d'art (métaux travaillés, verreries et poteries
artistiques, dentelles et broderies, papiers
peints et étoffes, études de plantes et recher-
ches d'application, etc.).
Dans le 2° Groupe :
i" Floriculture de serre et de plein air,
arboriculture d'ornement ;
20 Arboriculture fruitière et pomologie;
3° Culture maraîchère;
4° Art floral.
Les opérations du Jury commenceront le
2 juillet à 9 heures du matin et jusqu'à ce
qu'elles soient terminées, aucune personne
étrangère au Comité ne pourra'pénétrer dans
les Salons. Les exposants désireux de ne pas
concourir sont priés d'en faire la déclaration
avant le passage du Jury.
ARTICLE 7. - Le Comité sera chargé de
là réception des objets et produits exposés;
il désignera l'emplacement de chacun, en
modifiant, si cela est nécessaire, les dimen-
sions de l'espacé demandé.
Il donnera tous ses soins aux objets expo-
sés, mais il ne sera responsable d'aucune
perte, d'aucun dégât ; il aura le droit de
refuser tous les objets qui n,e lui paraîtront
pas dignes de figurer à l'Exposition; de leur
côté, les exposants seront tenus à se confor-
mer à toutes les décisions prises par le
Comité.
Les soins d'entretien et de nettoyage des
objets exposés devront être terminés tous les
jours avant 10 heures du matin.
Pendant toute la durée de l'Exposition,
aucun objet ne pourra être enlevé, à moins
qu'il nie soit détérioré et dans ce cas il devra
être immédiatement remplacé. Les exposants
seront personnellement responsables des dé-
gâts ou des accidents qui pourraient arriver,
par leur faute, dans l'enceinte de l'Exposi-
tion. Des commissaires nommés par le Comité
seront chargés de la surveillance de l'Expo-
sition.
ARTICLE 8. - Les personnes désireuses
de prendre part à l'Exposition devront faire
parvenir, avant le 15 juin, terme de rigueur,
a M. P. THIRION, commissaire général, 8i,
rue de Strasbourg, sur une formule qui sera
mise gracieusement à leur disposition, une
demande d'admission indiquant :
i° L'état des objets présentés et leur na-
ture en même temps que la surface néces-
saire ;
2° L'état des produits horticoles en indi-
quant leur nature, soit plantes fleuries, plan-
tes vertes, légumes, etc., et leur hauteur
probable.
Il sera accusé réception de chaque de-
mande.
ARTICLE 9. -? L'installation des stands
devra être terminée le icr juillet à 5 heures
du soir, terme de rigueur, sauf pour les
fleurs coupées, dont la mise en plaça sera
tolérée jusqu'au 2 juillet à g heures.
L'enlèvement des produits se fera le xi
juillet.
ARTICLE 10. - Les membres de la Société
Centrale d'Horticulture, rausvs d® leur carte,
auront,!'entrée gratuit»pour eux, leur femme
et leurs enfants, pendant la durée de l'Expo-
sition.
Elle sera ouverte au public :
Le samedi 2 juillet, de ïq à 19 heures.
Prix d'entré® : 5 francs.
Le dimanche 3 juillet, de ro heures à
19 heures, Prix d'entrée : 3 ffancS.
Le lundi 4, mardi 5 et mercredi S, aux
ïhêmès heures. Prix d'entrée : 2 francs.
Le jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9, aux
mêmés heures. Prix d'entrée : 1 franc.
Le dimanche 10, aux mêmes heures. Prix
d'entrée : o fr. 50.
N.-B. - t" MM. les Exposants sont ins-
tamment priés de ne cammetre aucun dégât
aux décors des Salons, tant dans l'installa-
tion des stands que dans leur entretien;
20 Un catalogue portant le prix des objets
à vendre sera tenu à la disposition du public
dans l'intérieur de l'Exposition.
Les Présidents :
G. BOULAY, président de la Société Cen-
trale d'Horticulture;
V. PROUVÉ, directeur dè l'Ecole des
Beaux-Arts.
Le Commissaire général i
P. THIRION.
Te Secrétaire :
G. ARNOULD.
Au Cirque australien
Mies grands collaborateurs et confrères
vous ont déjà décrit les splendeurs de no-
tre nouveau Cirque, sa magnifique am-
pleur (vivé l'ampleur !), la fraîcheur de
ses fresques pompéiennes, l'éclat de ses lu-
mières, l'agrément de su piste feutrée.
Voilà comme nous sommes, en Australie :
et mon nouveau. Patron pourra dire à son
Puiblic : Sydney pas content, c'est que tu
es bien difficile !
Quant au programme, il est « adéquat »,
comme disent les écrivains de talent. Cfc !
mes yeux, pourquoi n'ètés-vous que deux
pour avoir vu ? On nous avait reproché
l'an dernier de n'avoir pas assez d'animaux
dans notre Cirque. On 1®$ a doublés cette
année : ils. ont bissé partout : nous avons
des chevaux, un zèbre, un buffle, nous
avons une meute présentée par miss Berthe
(elle, a autant de chien que de chiens),
nous avons des phoques qui jouent la co-
médie" et qui, tous les matins, récitent leur
prière : « Donnez-nous aujourd'hui notre
bain quotidien.,. », nous avons même des
chameaux, présentés par M. Lucien et je
vous assure quie, pour les dresser comme
ils le sont, il a fallu être plus Kabyle...
A côté de cela, nous avons un numéro
marocain tout à fait épatant, et qui a sou-
levé l'enthousiasme du publie. Lé Patron,
à qui M. l'Adjoint Bruntz, grand-maître
de la Foire, avait dit : « Fez que dois... »
ne s'est pas, an lés engageant, mosquée
du public...
Mais mon béguin, à moi, c'est le numé-
ro des Pissiutti, Lui, admirablement bâti,
une statue antique sous son oeainoi blanc,
elle, délicttëusèment moulée, capable de fai-
re flamber même les allumettes die la Ré-
gie. Tous deux chevauchent te même bi-
det. (Parfaitement !) Ils travaillent sur la
même selle (la selle à faire, aurait dit
mon grand oncle Sarcey !) Et leur travail
est une merveille de force, d'élégance, en
même temps qu'il laisse une réelle impres-
sion d'art. Je" pense que tes Plèsiutti sont
Italiens. C'est évidemment pourquoi le
public les a acclamés avec des lires.
Autre numéro sensationnel : les 7 Eveïy,
na, 7 charmantes Anglaises dont le récent
débarquement constitue pour notre Cirque
ufie eiceMénte affaire. Ce sopt tes reines
de la bicyclette. Elles sont étourdissantes
de légèreté "t de drôlerie. Grâce à elles,
notre piste eât transformée eut véîodrôîè...
Le Tandem de M. le Beuvant était clas-
siquement et nécessairement réservé pour
la fin : deniqïle tAnâem. Je né voudrais
faire à M. le Beuvafit nulle peiné, même
légère (musique de Massenet), mais il fau-
dra qu'il dorme à son cheval de têt* quel-
ques répétitions supplémentaires. Ce bou-
gre de canasson, en refusant dé sauter les
Obstacles, a causé dans môn public Un Com-
mencement de panique. Chaque fois qu'il
est arrivé sur la barrière, il s'est placé le
Bouvant derrière.
fOUVREUSE des stalles.
VISITE
DES CHAMPS DE BATAILLES
EXCURSIONS EH AUTOS-CARS
.Organisée par le journal F « fflifc Républi-
cain » tous les dimanches. - -Renseigne-
ments aux bureaux du tournai.-
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Comédie dramatique
LE TOURBILLON
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LE SAUVETAGE DE MISS GRAYDON
LE FAUVE
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Spectacles
GRAND THÉÂTRE MUNICIPAL
Dirteiten : D. PRUNET
CE SOIR LUNDI 16 mai 1921, grande soirée
de gala organisée à l'occasion de l'Exposi-
tion nationale des Mutilés, veuves et anciens
combattants, au profit de l'Union fédérale des
associations dé mutilés, veuves et anciens
combattants, de l'Association des écrivains
combattants et de l'Association des comé-
diens combattants.
Bureaux : à 8 heures. Rideau : à 8 h. i/2.
LE COLONEL CHABERT, pièce en 2 actes
et 3 tableaux, de M. René Le Gautel (créa-
tion), tiré du roman populaire de Balzan, et
interprétée par des artistes des principales
scène.s parisiennes, membres de l'Association
des comédiens anciens combattants.
La première partie du spectacle comprend
un programme musical et artistique des
mieux composés, dans lequel paraîtront aussi
divers artistes favoris du public nancëien.
Nous ne doutons pas que chacun, en assis-
tant à cette soirée, tiendra à manifester lé
sympathique intérêt qu'il porte à l'oeuvré ad-
mirable de solidarité que poursuivent les As-
sociations des mutilés, des veuves et des an-
ciens combattants.
Prix des places. - Fauteuils d'orchestre,
baignoires, fauteuils et loges de premières
(de face), 7 fr.; parquets, faiiteuils et loges
de premières (de côte), 6 fr.; deuxièmes ga-
leries (f&uteils et loges de face), 4 fit; deuxiè-
mes galeries (fauteuils et loges de côté),
3 fr. oO ; troisièmes galeries (face), 2 fr. 75 ;
troisièmes galeries (coté), 2 fr. 25 ; quatriè-
mes galeries faeê, 1 fr. 50 ; quatrièmes gale-
ries (côté), 1 it.
Location en sus, comme d'usage.
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20, rue des Dominicains, 20.
Aujourd'hui, Thé Dancing de 5 heures à
7 heures et de 9 heures à une heure du matin.
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Matinée â 14 h. 30 ; Soirée à 20 h. 30.
PATHÉ-iOURNAL
LES DEUX GAMINES (?. épisode).
Georges LANNES, dsas « Le TALION », drarat
DANDY gazler, comique.
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vahir ses Etablissements,
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Il IIÏÏU DMETISME
Dimanche après-midi s'est déroulée sur le
terraih Drouet, la réunion d'athlétisme or-
ganisée par le Stade Universitaire Lorrain,
et mettant aux prises cinq Clubs nancéiens,
dont les représentants se sont livrés une
lutté souvent ardente pour faire triompher
leurs couleurs, ce qui nous valut un jour
spectacle sportif.
Malgré le temps incertain, un nombre as-
sez considérable de fervents, passionnés de
sport pur, s'étaient donné rendéz-vou® au ter-
rain Drouot pour venir applaudir aux efforts
de nos athlètes.
Nous n'aurons que des éloges à faire aux
dirigeants du Stade pour la façon dont ils
Ont composé leur programme, copieux et, va-
rié, et dont ils ont su en assurer l'exécution.
100 mètres. - 1"> série : 1. Marchai (S.U.L.),
en 12" ; 2, Toussaint (F.C.N,).
2® série : 1. Marchai (F.C.N.), en 12" 1/5 ;
2. .Tobin (Lycée)-
3; série fl. Jacquet (S.U.L.), en 12" ; 2.
Chavaroc (U.S.F.).*
4* séria : l. Houpert (S.U.L.), en 12" ; 2.
Villetnot (U.S.F.),
5« série : i. Marchai (F.C.N.), en 12" 1/5 ;
3 Francin (S.U.L.).
Finale : 1. Marchai jeune (F.C.N.), en 12" ;
2. HouDert (S.U.L) ; 3. Marchai (S.U.L.) ; 4.
Marchai ainé (F.C.N.) ; 5. Jacquet (S.U.L.)
110 mètres haies. - 1" Duvernoy (S.U.L.), en
19" 4/5 ; S. Marchai (F.C.N.).
400 mètres. - 1" série : 1. Financé (U.S.F.),
en 58" 1/5 ; 2. Astier (S.U.L,},
Belle lutte entre les deux premiers. Finance
l'emporta sur Astier après une lutte sévère.
2* série ; 1. Sehmitt (S.U.L.), en 60" 2/5 ;
2. VUleinot (U.S.F.).
3S série : 1. Marchai (S.U.L.) ! 2. Strasser.
Finale : 1. Sehmitt (S.U.L.), en 58" ; 2.
Marchil (S.U.L.) ; 3. Financé (U.S.F.) ; 4.
Astier (S.U.L.) ; 5. Straster (F.C.N).
400 mètres relais. -. i« sérié : 1. Foot-Ralî-
Ghtt) Nâtteéien, -49" 3/5 ; 2. Stade Universitaire
lorrain (équipe 25).
2« Sérié ; 1, Stade UnivqrsiUàrè lorrain
(équipé lu), eh 50" 3/5 ; 2. Union sportive de
la Frontière ; 3. Club Athlétique de la Société
générale.
Finale ; 1. Foot-Ball-Club Nancêiôn ; 2.
Stade lorrain.
Finale des dérni.ers : 1. Stade lorrain (dé-
classé) ; 2. Frontière.
Comme toutes les courses de relais, çeile-
ci suscita un gros intérêt. L'équipe du Foot-
Ball-Club Nancfien fit unè Ooufss très coura-
geuse. Au Stade, il faudra, travailler lés pas-
sages de relais, qui sont souvent défectueux
ét font perdre le terrain gagné £tir le plat.
Lancement du javelot. - I. Qûoix, à 37 m.
15 ; 2. Rue?, à 34 ni.; 3. Lemairê.
On a beaucoup admiré le style de QuoJx
qui lance l'engin dâns une magnifique dé-
tente de tous ses musoles.
Saut en hauteur avec élan. - 1. Jacquet
(S.U.L.); à 1 m. 60 ; 2. Grandemange, h 1 m.
55 ; 3. Oudin ; 4. Roîlin ; 5. Francin, es-oequo,
à i m. 50.
A noter l'excellente performance de Jacquêt
qui réussit à faire 1 m. 60, exploit qui rie se
fait pas couramment suc nos pistes d'athlé-
tisme.
1,500 mitres. -- 1. Dallé (U.S.F.), en 4' 27" ;
2. Oudin (U.S.F.) ; 3. Laxenaire (F.C.N.) ;
4. Fousse (F.C.N.) ; 5. Gérard (C.A.S.G.).
Dallé, en excellente forme, mena pendant
presque toute la durée de la course et gagna
par pins de vingt mètres ; il mena et gagna,
eu somme, comme il voulut.
1,600 mètres reldls. - 1. S.U.L. ; 2. U.S.F.
Epreuve disputée Cous la pluie ; ne donna
pas lieu à une lutte très ardente.
CTCLISXZ
Les Fêtes vélocipédfqties tTEplual. - Aut
sujet .des co-urses et des fêtes d'Epinal qui au-
ront lieu te dimanche 5 juin prochain, nous
recevons une lettre dont nous reproduisons
le passage suivant :
a Les courses de vitesse sont très rares, dans
notre région. Les comingmen n'ont pu jus-
qu'à présent nous donner la mesure de leurs
moyens. Les courses sur route étant ou trop
dures ou trop longues pour leurs aptitudes :
certains ne d'étant jamais classés honorable-
ment dans les épreuves auxquelles ils ont pris
part, figureraient peut-être fort bien dans des
courses de « pure vitesse » 1 On a souvent vu
de mauvais routiers faire d'excellents pis-
tards. Les jeunes vont dû fie avoir une occa-
sion fie nous montrer ce qu'ils peuvent faire
en vitesse.
Le Véloce-Club Spinalien organise à leur in-
t ntion une réunion de jolies courses.
« Une demande a été adressée à la Compa-
gnie dé l'Est pour obtenir la faveur, qui sera
certainement aceordée, d'une réduction de
50 %. »
TJe noire- êfité, fions pouvons- d'ores et déjà
assurer à tous les coureurs des sociétés uan-
oèienaès qu'ils seront couverts A«< débours
de leur voyage à demi-t§rif, s'ils ne gagnent
pas àù îïiôins vingt francs de prix dans la
journée. N"est-ûè pas là uhé terme ijyiéres-
rante d'eiicouragemfht podr les débutants ?
Et maintenant, queiquis recommandations
d'un a vieux pistait! ».
A,ceux qui ont l'intention d'y participer,
nous tes engageons vfvernèfit à modifier leur
entraînement.
dhatnps t faire l'afler et retour trois ou quatre
fols ; 11e jamais dépasser dix kilomètre*-. Gém-
iné aëvëToppemênt adopter 22 x 7 ou 24 x 8 et
même 23 x 8 : &'eiitràîner de suite avec le dé-
veloppement indiqué Ci-dessus; he pas Je met-
tre juste fi la veillé des coursés : en un tnot,
y être bien habitué. - PIÈRRE-QUl-RoULE.
Prime à nos Lecteurs
CINEMA SALLE DEGLÏN
Bon pour Une Entrée
Première ou Seconde à PRIX RÉDUIT
Vfrtflfcîe s»Wfe ioirtiss d* es E?fN
HARBI 17 et BERCHES! 18 H\
&vis de Bèsès
Monsieur l'Abbé A. LIROh'VILLE ainsi que
les Membres des Famiffles LIRONVILLE et
VIGOUREUX ont la dèuleur de vous faire
part de la perte cruelle qu'ils viennent d'é-
prouVO" en la personne de
Mme Veuve Désiré LIRONVILLE
née Ëlisa-Cathtertne VIGOUREUX
! leur mère, belle-soeur, tante, grand'tohte, cou-
| sine et parente, décédêe à Nancy le 15 mai
; 1921, munie des Sacrements de l'Eglise,
Et vous prient d'aésister au service qui aura
! lieu en la chapôilte de la Maison de Secours
I de Nancy, le mardi 17 mal, à 9 heures du
I matin, ensuite à l'absoute et enterremeJit qui
| auront lieu 1e même Jour en régi if» Saint-
; Laurent, de Pont-à-MoussOn, à 3 heures du
soir, pour se rendre de là au cimetière où
l'inhumation se fera dans le caveau de fa-
mille.
Une. Prière I
On se réunira à la chapelle à Nancy et à
l'église à Pont-à-Moueson.
Ni fleurs ni couronnes.
Maison mortuaire ; rue du Téméraire, 4, à
Nancy.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
M. et .Mme Louis. RACUS et leur famille font
part de la perte douloUireùse qu'ils viennent
d'éprouver en la personne de leur fillé
Marguerite-Marie
âgée de 2 mois. L'enterrement aura lieu lundi
16 mai, à 10 heures et demie, en l'église Notre-
Dame de Lourdes, ea parois.se.
UN ANGE AU CIEL !
Domicile mortuaire : 129, rue du Monte!
Le présent avis tient lieu d'invitation.
Grmtpes # Sociétés
Officiers de comlpément. -- A partir de ven-
dredi 20'mai courant, une sal'e du Cercle mi-
litaire, place Stanislas, est mise à la disposi-
tion de l'Associa tion des officiers de réserve et
de l'armée territoriale. Jtes réunions ont lieu
tous tes vendredis, à 20 h. 30. Les officiers qui
no sont pas encore inscrits sont priés de bien
vouloir s'y présenter. - Le Comité,
Araioaië laïque des Troie-Maisons. - Rng-
®enfl#emeiït de la fanfare et de la section de
gymnastique mardi 17 mai, à 7 heures 8/4 du
soir, au gymnase de i'AshicaSe, pour te retour
de lia S'ection de LiffiB, qui arrive en gare à
8 heures 1/2. Tenue : casquette et vareuse. -
Le vice-présidcant : Harmant.
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ARRONDISSEMENT DE LVNEVÎLLE
Prévôtés lorraines
HOEVILLE, COURBESSEAUX
I-a. prévôté d'Einville confinait au nord-cuest
à cel'e d'Arnancê. Cette localité qui passé pour
l'une des plus anciennès de la Lorraine, avait
été une forteresse, importante par sa situa-
tion aux confins du pays messin. F,Ile avait
été le théâtre d'événements tragiques, notam-
ment de l'arrestation par tes Lorrains de
l'êvéque Conrad Bayer de Boppart, sous le
règne du duc René d'Anjou. Elle avait en,
comme Deneuvre et Blâmant, une compagnie
d'arbalétriers. Son ég-ise gothique renfermait
plusieurs chapelles et nombre de souvenirs
locaux. C'était, au XVII* siècle, le siège d'une
prévôté dont dépendaient les villages voisins
et qui s'étendait dans tes limites actuelles de
l'arrondissement de Lunéville, jusqu'à Hoé-
ville et Courbesseaux.
Courbesseaux formait avec Drouville une
seigneurie cédée par te duc Henri II au duc
Antoine de Gâtinois, en reconnaissance de ses
services comme commandant de deux com-
pagnies tie chevau-lëgters. Une ancienne for-
teresse qui dominait le village était,, en vertu
d'anciens traités, indivise entre l'évêque de
Metz êt le duc ; mais te seigneur de Hoéville
n'en prétendait pas moins avoir des droits
sur les habitants, et de par les règlements du
duché, il les exerçait de la manière la plus
bizarre, ainsi que nous l'avons déjà Indiqué.
« Lorsqu'il arrive quelque nouveau marié
vient, le premier lui mettre la verge sur Té-
audit Courbesseaux, si le sergênt d'Onéville
paule, il est subjeot audit sieur de Ohévilte,
si celui de Rémérêville vient te premier, il
est sujet des princes (le dite et l'évêque). »
Cette chasse féodale aux jeunes ménages de-
vait être un sujet d'effroi dans le pays. Il est
vrai que moyennant deux sols et six deniers,
le jeune couple pouvait à son gré « tourner
et contre-tourner la thullè s, c'est-à-dire choi-
sir le seigneur qui lui plaisait le mieux, le
quitter et le reprendre. CourhesSeaux était,
pour l'époque, une terre dé liberté.
Le seigneur de Hoéville s'intitulait aussi
seigneur de Courbesseaux, à raison de ses
prétentions sur ce village. Il avait aussi sa
forteresse, et devait sans doute à la force de
ses murailles l'adhésion que le duc et l'évê-
que, ses puissants et dangereux voisins,
avaient donnée à seé prétentions. Cette vieille
construction, disparue depuis longtemps, por-
tait un nom qui dépeint bien son rôle : c'était
le Baranware (évidemment Ban-garde).
La pèste avait éprouvé Hoéville avant qu'il
fut question des Suédois. Elle avait éclaté en
1627, et lès mesures sanitaires prises contre
le malheureux village avaient été tellement
dures que, pendant six mois, les habitants
avaient été « séquestrés de tous trafics et con-
versations». C'èst téut ce que nous avons pu
recueilli; de leur histoire.
Emile AMBROISE.
Rsurths-et-Mosails
ARRONDISSEMENT DE BRIE Y
BR1EY
Mettez-vous on règle. - Appenzeller, bro-
canteur à èriêv. récolte un. pïocèa-vêrbai pour
défaut de registre (infraction à la loi du 15
février 1828).
FftËSNOÏS-LA-MQNTÀGNE
Gouras cycliste et match. - A l'occa-ion de
la fête communale du 22 mai, de» courses et :
match auront lieu & Frosnois-la-Montagne, à I
l'initiative d'un comité de cérnmefçants.
La course cycliste, de 27 kilomètres, se fera j
avec l'itinéraire suivant : Départ, devant le
bureau du tahac. îehtocôurt, ' Lamalffiaison,
Vilancy, LoragUyon, Viviers-sar-Chiers, Laro-
che, Mchtigny-sSur-Chiers it Frcanois-la-.Monta-
gne. Arrivée devant le Café Bragrad. Prix ;
K 50 It; 2*. 30 fr.; 3*. 20 fr.; ¥, 10 te.', 5«, S fr.
7Les «.ngagements sont reçus au bureau.
Prix ; 3 fr,
HERSERAUGE
Ignorance punis. - Le Marocain Salah bea
Mllarct bon AU, 26 ans, manoeuvre, baraque-
ment Lândrivaux, ignorait, paralt-M, qu'il i
était astreint à posséder fin certificat d'im- j
fâiâtrifbui&tion. Les gendarmes de Sàulnes
viennent de le lui apprendre en verbalisant à
ea charge.
MAMGIEULLES
Chien 011 ballade. - M. Pérut, marchand de
bicyclettes, laisèe divaguer son chien. Les
gendarmes vèrbalisent.
PETIT-FAILLY
Lotissement ot rerrssmbrBmdîtt. - Vu la de-
mande formulée par la commission oemmu-
nale de reconstitution foncière de Petit-
Failly, les résultats de l'enquête à laquelle
il a été procédé et l'avis de la commission, dé-
partementale de reconstitution foncière, M.
le préfet de Meurthe-et-Moselle a pris un ar-
rêté ordonnant un nouveau lotissement avec
remembrement des propriétés foncières sur
tout lé territoire de cette commune, à l'excep-
tion des jardins, vergers, chènevières atte-
nant au village.
La commission communal# de reconstitu-
tion foncière est chargée des opérations â ef-
fectuer.
PIENNES
Logeur on défaut. -- Macàrio Jean, logeur,
à Pienne, tient mal son registre. Les gendar-
mes lui dressent contravention,
PIERRBPOMT-BOISMONT
Accident d'auto. Mercredi dernier M. X.,
ferblantier à Longuyoo, aJÎ-ait en camionnet-
te à Boismon-t pour affaire, quand, en mon-
tant la côte pour arriver à ce village, la di-
rection ne fonctionna plus et l'auto vint
s'abattre contre un arbre on bordure de la
route et fut incapable d'aller plus loin. Le
conducteur fut .sain et sauf, mais l'auto dut
être remorquée par M. Hannion, pour la ra-
mener à Patedier où elle devra subir les ré-
parations nécessaires.
REHON
Affaire à éclairoir. - Li gendarmerie de
Longwy a ouvert une enquête au sujet d'une
affaire a->sêz compliquée.
Le manoevure Achille Fidensi, 36 ans, de-
meurant cantine de la Providence, ayant lais-
sé sa femme en Italie, donnait son linge à la-
ver. Un beau jour, sa blanchisseuse lui em-
prunta naie certaine somme. Le même fait se
reproduisit plusieurs fois ; la ménagère au-
rait alors demandé à Fidensi de devenir son
amant, moyennant quoi ses dettes seraient
éteintes. Le manoeuvre accepta, à la condition
de ne 'plus rien verser.
Tout était pour le mieux, dans le meilleur
des mondes.
L'autre matin, la fe-mmè fit signe, à Fidensi
de venir chez elle ; ce que celui-ci s'empressa
de faire. Mais te mari surgit au moment pro-
pioa et somma l'amant de lui reml-tere ettr lé
champ une somme de 1.000 francs. Le ma-
noeuvra refusa, il fut fouillé et, dérouillé du
contenu de son portefeuille, boit 600 francs.
C'est, du moins ce qu'a déclaré aux gendarmes
Fidensi, qui, de plus, a ajouté que, depuis oê
malheureux jour, il. est en butte aux menaceâ
de son concurrent. PUOT pouvoir lui opposer
de la ïAslstimca, il a acheté un revolver- que
son rival lui a pris et a remis à la police. Inu-
tile de dire que l'accusé et sa femme nient for-
mellement ; l'enquêté n'est pas clos...
8AULNS3
En balada. - Venu en promenade à Saul-
nax, lu manoeuvre ilaihias Brandeburgor, 30
?ans, demeurant à Rodangê (Luxembourg), s'y
enivra et fut Conduit à la chambre de sûreté
Après un fépos de quelque» h uros, il fut ren-
ds* à la liberté, nanti d'Un prOcès-verbal ré-
gulier.
TM1>-
Cost la loi. - Les gendarmes ont rencontré
so livrant à son commence sur la vole Jubli-
quê le marcha h3 ânôBuî'aàt Jean-pierre
g-':limitt, de 5'ied.çréofn (Grfand-Duehé de Lu-
xembourg). Invité à présenter lè récépissé ds
ta déclaration exigée par la loi sur l'exercice
des professions. Ambulantes, Sehmitt ne put le
faire 6» bénéficia de la faveur d'usage : procès
avec asîlgritîtion cOasêciiBVi en correction-
iisMG'
VALLDRGY-MOINSVILLS
Ls danger dc3 balançoires, - Hischîîonvfshi,
domestique polonais, à MÔiSévillê, g'arnuaàit i
sur lea balauqoircs, à la fête, son pôrfefouii- i
le tomba - et cLss parsonrifes tfss séiqneuses :
1 ont. ramassé - en négligeant toutefois de 1e I
rendra à son propriétaire,
Lè contenu s'éièvâU à 1.30Ô francs. Plainte '
a été déposée à la gendarmerie qui enquête.
?8 LA MODE Si
Paris, 13 mai 1931.
- Partout sont exposées les toilettes d'été,
«?t ce ne. sont que fragilités exquisos, pour les.
quelles il faut Un. grand, et chaud soléÉl.
Bten que nous n'en soyons pas encore là,
je vais vous décrire quelques-une s de ces jo-
lie» toilette», dont tes, voft&s et les «votissolt-
B?s font tous les frais.
Las corsage» «ont longs, lès jupes moins
écourtêea et piu® amples ; bref, l'allure, de la
silhouette! tend a ehàng^r en rni&ux.
Voici une robe de voile blanc recouverte
d'une sort® de dalniûtlquO' on voile imprimé
d« dessins rouges. Les manches sont longues,
plissées du haut en bas, et un bracelet do
perles d« bois ïottgvx stmnîô' te poignet tandis
que le bas de la, manche forme 1 plissé. Mêmes
pcrîe« autour du décolleté.
On mélange baauceup les tissus imprimés
au voile ou à la mousseline unie, et cela
donne lieu U de charmants ensembles, d'où
l'Uriginaaté n'est pas bannie.
L*» ffljtett&s de linon, brodé toute» blan-
che», dctalnsnt pourtant dans cet ensemble
de joliesses.
Dos rabes janrm Citron coudoiant du bleu
pervenche, d» r&so «t du vert.
Quelques toilettes de taffetas rose, ornées
de ruchèttès, de volant®, de> biais ; ceinturées
de ruban et de velours, retiennent l'attention.
Elles ont quelque chose de 1830 corrigé, qui
plaît énormément.
Bésjiicoup de robes aussi on tissii-épongé, de
couleurs vives et de formé très simple i on
m'assure 'qu'elles seront universellement ai-
mées.
En effet, te tissu que Pou a perfectionné,
peiinet d'en faire dès toilettes élégantes, qui
ont l'avantage d© rester fraîches pltw long-
temps que celteé dé linon et de batiste bro-
dée. et sont d'une solidité extrême.
On portera, 'beaucoup les corsages-filets ; en
tissu de soie brochée, rte taffetas chiné, d'é-
cossais blanc et noJr, ils sont d'une grands
élégance.
En général ces corsages-filets sont longs de-
yfijqt ; ils se font orossés, avec pointes sur-
montées da petites poclie». Les manches sont
de mousseline de soie blanche, ou marine si
la soie est de cette couleur, longue» et termi-
nées par tel petit po-ignét-revere en taffetas.
Le dos est en tissu blanc, fixé à la taille par
une coulés&e.
Certains de ces filets ressemaient aux filets
des marquis avec poches assez grandes ; ils
ce font surtout en taffetas broché, semé de
grandes fleurs.
On fait aussi des gilets de piqué blanc, dans
3e même Ordre, d'idép : ils sont bordés d'é-
troit® rubans da cire noir, ce qui est fort
joli bien que peu pratique pour leur blanchis*
sage.
D'autres filets, inoins riches, se font en lai-
nages fantaisie, imprimés de scènes nauti-
ques.
Lee guimpes en tulle et linon blanc brodées
richement, celles plus simples, et non mo-in.s
jolies, en linon de couteuf ornées de plissés,
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FAITS-DIVERS
UNE ESCROQUERIE DE 3 MILLIONS
Paris, 15 moi. - Bien que modeste repré-
sentant de commerce avant la guerre, M. Ro-
ger G&ult, figé de 35 ans, menait la vie à
grandes guides depuis un certain temps déjà .
11 était locataire d'un appartement, 15, villa
saïd, tout près de l'avenue du Bois-de-Hou-
logne, d'un loyer anmt&l de 38.000 francs. Il
y recevait beaucoup. Il était également pro-
priétaire du château de la roue, u Abion, et
il ne possédait, dans ses garages, pas. moins
do six automobiles.
Peur soutenir ce train fastueux, depuis
plusieurs aiuiscs, Uault recourait a la t cava-
lerie «,
C'e$t. le nom, oïl le sait, des . traites de
complaisances qui permettent, si l'on trouve
un banquier pour tes escompter, tie faire de
l'argent avec du papier sans râleur.
GSoilt tirait donc oés traites. Il èn tira pour
des millions et, bien que ii'avaîit aucune sur-
face. tes fit escompter pnr la Secret® centrale
des banques de Province (auctenno manière)
Un certain nombre de ces traites furent
àdeggtéés abûsivèinent pâr M. ïuJés Burèati
fjhi. réformé g,vait pris, à la téte. d'ufie im-
po'ftanfè puhlicafîoii économique, ia place de
son frère, prisonnier de guerre.
Tout ëè papier demeura impayé et était un
de» «ombreux éléments do paesil -fie 1« Bociè»
té fies Banques de Province, qui avait aussi
celui de Jeart GaîfHM.
Afalft le nouveau Conseil d'administration
(le la Banque a décidé d'agir vigoureusement
D'où la plainte contre GaUnpt, tfqfi une plain-
te contre Gault et Bureau, portant sur 3 mil-
lions 300.000 n-àhes fié traites.
Et hier, sur fhàftdat dé- M. (.augier, luge
d'krstriiclten, Roger caifit et Jutes rruféâa ont
été, par les soins de M. Darru, écroués au
dépôt.
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taire à Briey, le 23 avril 1921, enregistré, Mae
Hélène-Lucie-Marie-Marguerite BROCHE pro-
priétaire, veuve de M. Octave-Edouard WIL-
LETTE, demeurant à Homécourt, a vendu !
M. Louis VËBER, pharmaeien, demeurant à
Thionvtlle (Moselle), le fonde de commerça
da pharmacie sis à Homécourt, qui était'"
exploité précédemment par M. WILLETTE,
son défunt mari.
Les oppositions, s'il y a lieu, devront êtra
faites dans les dix jours, qui suivront la
présenté insertion et seront reçues à Briey,
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raat à Audun-le-ftôman, et Mme Louise BE-
GU1N, épouse de M. BOUVIER, sus-nnminé,
avec lequel elle est domiciliée de droit à
AUftUmle-Rorteifi,
ri a été extrait ce qui suit :
Prononce le divofièe entre les époux Ernest-
Chariés BOUVIER - Lîfuiëe ÈEGuiN au profil
du mari. 1
La jteSfefite ifisCftîÔfi ést faite en confort
rÊhe de 1 arfiçlb 247, paragraphe 8 d» God«
P.lvl'.|et eu exécution, d'une ordonnance île Mi.
te.PrhÇtaéat du Tribunal c.ivil de Briey, m
ua.ê du 13 niai 152l. enregistré.
Fdlrf *xfv.'T':f certifié conforme par ï'avouA
soussigné à Briey le 13 mai 1921.
E. PASQUIÎi,
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