Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]
Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte
Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)
Date d'édition : 1937-12-12
Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 décembre 1937 12 décembre 1937
Description : 1937/12/12 (Numéro 5415). 1937/12/12 (Numéro 5415).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8228831
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
12-12-37
SIX
LE POPULAIRE
LA VIE MUNICIPALE
AUJOURD'HUI A POISSY
Inauguration du nouvel
Hôtel de Ville
Cette réalisation est ia deuxième tranche des travaux *
réalisés depuis 1935 par la municipalité socialiste
PAUL FAURE, MARX DORMOY, JEAN ZAY ET LEO LAGRANGE
PARTICIPERONT AUX MANIFESTATIONS PREVUES
Aujourd'hui le nouvel hôtel de ville
de Poissy sera inauguré, au cours de
deux grandes manifestations.
Un banquet, à midi, présidé par Paul
Faure, ministre d'Etat, et Marx Dor-
moy., ministre de l'Intérieur, se tien-
dra dans la grande salle du théâtre.
Le soir, à 20 h. 15, dans la même sal-
le, sous la présidence de Jean Zay, mi-
nistre de l'Education nationale ; de Léo
Lagrange, sous - secrétaire d'Etat aux
Loisirs, et M. G. Huisman, directeur
général des Beaux-Arts, une représen-
tation de Faust sera donnée.
Le nouvel hôtel de ville ? « Maison
Commune », à tous points de vue, non
seulement adaptée aux besoins admi-
nistratifs, tels qu'ils étaient jusqu'à
présent conçus, mais aupi à tous ceux
qu'une municipalité socialiste s'efforce
de prévoir, compte tenu de l'évolution
démographique et sociale.
L'évolution de la cité
Poissy centre de pêche au xin· siècle,
marché aux bestiaux jusqu'au xix% de-
venu une ville industrielle (fibro-ciment,
fonderie, mécanique) est passé en 26
ans de 7.000 à 16.000 habitants.
Il fallait une municipalité socialiste,
dirigée par notre ami Tainon, pour
qu'un programme d'aménagement ur-
bain fût immédiatement mis à l'étude
et réalisé.
Sitôt élus... au travail
Après une première tranche portant
sur des réalisations d'utilité immédiat«:: j
transformation de l'hospice en hôpital,
oréation de dispensaires, du cercle laï-
que des loisirs, remplacement des vingt
becs de gaz archaïques par 280 foyers
de lumière électrique, la seconde tran-
che était entreprise; elle comporte la
mairie, remplaçant le vieux couvent
transformé qui correspondait peu aux
besoins d'une bonne administration.
La troisième tranche, dès maintenant
à l'étude, comprend les écoles et la Cen-
trale thermique. La construction d'un
stade est également envisagée.
L'hôtel de ville
Située au centre de la ville, la mairie
est l'oeuvre des architeotes Mathé et
Colsat.
Louis Ohéronnet, hier, accompagnant
Tainon, fit à la presse la présentation
de la remarquable construction, caracté-
risée par sa sobre élégance autant que
par la logique de sa distribution inté-
rieure.
Nous reviendrons dans notre prochai-
ne chronique municipale sur cette «i
intéressante édification.
A. C.
A TRAVERS LA BANLIEUE
A CLAMART
Une réponse qui n'en est pas une
Le camarade Plais, dans « L'Aube
Nouvelle > de cette semaine, tente de
répondre à notre article paru dans
« Le Populaire >, dimanche dernier,
sans faire allusion à notre proposition
de démission.
H écrit que ces jours derniers leà
élus communistes se sont adressés au
personnel communal â ce qui est fa-
cile â aux chômeurs â auprès des-
quels ils ont oublié de nous convoquer
·â à la population du Petit-Clamart, du
Jardin Parisien, du quartier Schneider
et que partout ils ont reçu le meilleur
accueil.
Si nous n'avons pu aller au Jardin
Parisien, nous nous sommes rendus
dans les deux autres réunions où nos
exposés ont été écoutés très attentive-
ment.
Et le camarade Plais termine en di-
sant que l'ensemble des travailleurs
approuve les efforts des communistes
dans leur gestion.
Alors, camarades communistes, vous
jouez sur le velours, comme l'on dit.
Acceptez donc notre proposition !
A IVRY-SUR-SEINE
Et le Front Populaire ?
H est porté à la connaissance des
habitants d'Ivry, par voie d'affiches,
que le boulevard National se dénom-
mera désormais l'avenue Vaillant-Cou-
turier. A cela, rien à dire.
Mais nous ne pouvons nous empêcher
de souligner, a cette occasion, la façon
cavalière qu'ont les élus communistes
pour prendre en considération les
voeux du comité local de Front Ροpu-
laire.
En effet, il y a un an, celui-ci adop-
tait à l'unanimité, délégué du P.C. et
de la municipalité compris, un voeu
demandant au Conseil municipal de
donner le nom de Roger Salengro, vic-
time de la calomnie, à l'une des rues
de notre localité. Depuis cette deman-
de est restée sans effet.
Est-ce là l'attitude d'une municipa-
lité qui se réclame du Front Popu-
laire ?
A SCEAUX
Demain, nos élus
feront un compte rendu de mandat
La section socialiste S.F.I.O. de
Sceaux organise, le lundi 13 décembre
1937, un grand meeting à la salle des
Fêtes de l'ancienne mairie, avec le
concours effectif de notre camarade
Bernard Chochoy, secrétaire général
des Jeunesses Socialistes de France,
chef adjoint du cabinet de Paul Faure,
ministre d'Etat.
Nos camarades Depreux, conseiller
municipal, chef de cabinet du ministre
de la Justice; Cornille et Bée, conseil-
lers municipaux, exposeront la situa-
tion municipale et, en particulier, le
projet du cimetière et le fameux pro-
jet de l'école des Blagis inclus dans le
programme de la municipalité ultra-
réactionnaire toujours resté en som-
meil.
Notre camarade Sandou fera un ap-
pel en faveur des Faucons Rouges.
A VILLEMOMBLE
Autour de la Caisse des écoles
Dimanche dernier, les membres de
Ja caisse des éooles se sont réunis afin
d'apporter dee modifications aux sta-
tuts. La municipalité réactionnaire
avait battu le rappel de tous les P.S.F.
et de leurs petite copains, en tout 193
présents.
Dès les premiers articles, nos inter-
ventions furent accueillies par l'obs-
truction. Ces messieurs avaient émis la
prétention de ne pas nous laisser par-
ler.
D'après le maire, qui présidait, de
très légères modifications étaient ap-
portées aux statuts.
D'après une circulaire préfectorale,
le nombre des délégués élus devait
être nettement supérieur à celui des
délégués désignés d'office. Ces mes-
sieurs proposèrent 12 déléguée élus par
l'assemblée générale pour 11 de droit.
Nous bataillâmes sur cet articles et
fîmes voter le nombre de 14 délégués à
élire par l'assemblée générale au lieu
de 12.
A propos de l'article 11, nos adver-
saires demandèrent qu'une proposition,
déposée deux mois avant l'assemblée
générale par un membre et non rete-
nue par le Comité, ne pourrait venir à
l'ordre du jour, Noue fîmes voter un
texte stipulant qu'une proposition re-
couverte de cent signatures et non rete-
nue par le Comité serait discutée par
l'assemblée générale.
Cet article, dans sa forme primitive,
voulait enlever aux membres le droit
de faire des propositions. Il aurait été
impossible de démasquer la ladrerie du
conseil d'administration vis-à-vis de
l'école laïque. Il y a deux ans, il était
distribué 1715 francs de vêtements et
chaussures pendant l'année, alors que
dans des communes moins populeuses
on en distribue pour 20.000 francs.
La séance s'est terminée par une au-
bade de la brigade des acclamations du
P.S.F. C'est sans doute pour ces turbu-
lents messieurs que la garde mobile
s'était déplacée en nombre imposant.
A VINCENNES
Le personnel communal
réclame des salaires normaux
Le 20 novembre eut lieu, à la mairie,
une manifestation du personnel com-
munal, à la suite de laquelle le maire
reçut une délégation de cinq membres
qui réclama la révision des traitements
municipaux.
En effet, si l'on constate que les em-
ployés supérieurs sont rétribués au de-
là des émoluments généralement pré-
vus, par contre, les employés de rane
plus modeste sont payés à un tarif in-
férieur à celui adopté par l'Union des
maires.
Nous ne protestons pas contre les
hauts salaires de certains, mais nous
estimons que la justice la plus élémen-
taire exige qu'ils ne soient pas la con-
tre-partie des salafres de misère dès
modestes fonctionnaire».
La commission municipale du per-
sonnel a décidé d'examiner le relève-
ment des petits traitements. Nous sui-
vrons ses travaux avec attention, car
notre Parti est solidaire des travail-
leurs municipaux.
A CHATENAY-MALABRY
Les Cantines scolaires
Pendant l'année scolaire 1936-1937,
le service des cantines fonctionnant
dans notre commune a connu une acti-
vité particulièrement importante. Ceci
est fort compréhensible du fait de la
création d'un troisième service affecté
aux enfants fréquentant les écoles pro-
visoires de la cité-jardin. C'est ainsi
que, du 1er octobre 1936 au 17 juillet
1937, date de leur fermeture, 38.259 re-
pas ont été servis pour la période de
189 jours de classe ; c'est dire que plus
de 200 enfants bénéficient chaque jour
de cette organisation.
Le prix payé par les familles est mo-
dique. Il permet aux parents travail-
lant à l'extérieur ou même à ceux dont
le nombre d'enfants est important, de
faire profiter d'un repas convenable
chaque membre de leur famille fré-
quentant l'école, η est possible cepen-
dant que ce prix ne puisse être mainte-
nu en raison du coût actuel des den-
rées de première nécessité ; c'est ce
qui sera examiné au cours de la plus
prochaine réunion de la commission
compétente ainsi que par le Conseil mu-
nicipal. '
A TREMBLAY-
LES-GONESSE
La démocratie à la Déquet
L'assemblée générale de l'Association
syndicale des Bois-Saint-Denis de Trem-
blay-les-Gonesse s'est tenue salle du Ci-
néma de la Gare, à Mitry, devant une
salle comble. L'application du 'régime
des hypothèques sur les terrains appar-
tenant à des propriétaires ayant plu-
sieurs années de retard sur les taxes
sindicales devait être discutée.
Le directeur-syndic Dequet présidait
les débats. Il parla pendant une heure-
Plusieurs lotis s'étaient fait inscrire,
mais n'en ont pas eu la possibilité, du
fait de Dequet. De plus, le maire Ber-
ger voulait parler avant les inscrits.
Les débats se terminèrent dans un
véritable désordre, la plupart des lotis
quittèrent la salle en signe de mécon-
tentement.
Un vote à bulletin secret s'effectua
dans une véritable confusion.
Depuis longtemps, chaque assemblée
générale se passe dans ces conditions
et cela a assez duré.
Les lotis ont le droit de s'expliquer.
Ce sont leurs intérêts qtii sont en jeu.
Il ne s'agit pas il? parler de la démo
cratie, il faut l'appliques ¡
L'ELECTION
¡i Conseil fArrondissement
de Seclin (Nord)
Henri Dal, maire d'Annoeullin, est
le candidat du Parti à l'élection
au Conseil d'arrondissement qui a
lieu aujourd'hui.
LA CAISSE DE CRÉDIT
aux départements
et aux communes
un examen apporfondi de la si
tuation de la Caisse de Cré-
dit aux départements et aux
communes nous conduit au
dilemme suivant: ou la Caisse de
Crédit doit vivre et il est indispen-
sable de lui donner les ressources
nécessaires, ou elle est vouée à dis-
paraître.
..Le gouvernement ne semble pas
avoir l'intention de laisser péricliter
un organisme gui a rendu tant de
services et gui est appelé à jouer un
rôle de premier plan dans la vie éco-
nomigue des collectivités locales et
du pays.
Mais les bonnes intentions ne suffi-
sent pas et les promesses d'examen
de la situation faites par M. Bonnet,
ministre des Finances, sont loin de
satisfaire les administrateurs locaux
Il est indispensable de donner à la
Caisse de Crédit, dèe cette année, des
ressources propres, gui, par le jeu du
versement des annuités iront chaque
année en s'accroissant et constitue-
ront dans une période relativement
brève, le capital social de la véritable
banque des collectivités locales.
Dans les recettes du budget, il en
est gui peuvent, sans porter une at-
teinte sensible à l'équilibre théorique,
être affectées à la Caisse de Crédit.
Ce qu'il faut surtout affirmer, dès
maintenant, Cest le principe d'une
dotation.
C'est contre ce principe que s'élè-
vent certains services ministériels
plus ou moins sollicités par des éta-
blissements prêteurs. Ces derniers
seraient évidemment enchantés de la
mise en sommeil d'un organisme ré-
gulateur du taux de l'intérêt des
prêts.
Vous demandons à nos amis du
Parlement de soutenir l'affirmation
du principe de la dotation, sinon tou-
tes les initiatives municipales et dé-
partementales seraient condamnées
et le chômage s'accroîtrait dans
d'énormes proportions.
Antonin POGGIOLI.
P.S. â Henri Sellier et moi-même
avons été très touchés de la marque
de sympathie que nous ont témoignée
de nombreux camarades lors de notre
récent accident.
Nous leur exprimons notre vive
gratitude et l'assurance de nos sen-
timents fraternels. â A. P.
L'élection législative
de Villejuif
C'est aujourd'hui le premier tour de
scrutin pour l'élection législative du
canton de Villejuif.
Notre camarade Mallarte, candidat,
a visité toutes les communes. Il a dé-
veloppé le programme du Parti qui a
reçu des auditoires ouvriers des mar-
ques certaines d'approbation.
M. Gratien, radical, indépendant^ can-
didat de la réaction, battu en 1935 par
Vaillant-Couturier, au second tour de
scrutin, n'a osé qu'en de timides réu-
nions privées, se présenter devant un
public trié sur le volet.
La réaction sera une fois de plus bat-
tue dans cette circonscription.
Les élections cantonales
en Charente-Inférieure
Des élections complémentaires auront
lieu en Charente-Inférieure, aujourd'hui
12 décembre.
Le Parti socialiste présente 3 can-
didats :
Roger Faraud : conseil général, can-
ton de Montlieu.
Edouard Bénureau : conseil d'arron-
dissement, canton de Saintes-Nord.
Valentin Lardière : conseil d'arron-
dissement, canton dé Mirambeau.
Les sympathies personnelles dont
jouissent nos candidats, l'activité qu'ils
déploient avec l'aide de nos militants
les progrès socialistes dans ces 3 can-
tons nous permettent d'espérer qu'au-
jourd'hui sera pour notre Parti un jour
de victoire. â Edmond Grasset.
BEAU MEETING
A AULNAY-SOUS-BOIS
6.000 travailleurs se sont assemblés
l'autre soir à Aulnay-sous-Bois. à l'ap-
pel de la section socialiste d'Aulnay, des
J.S. Germaine Degrond, Marceau Pivert
et Bloncourt, député de l'Aisne, ont fait
acclamer !§, politique de la S.F.I.O.
LE BUDGET
DE L'AIR
à la Chambre
(Suite de la première page)
Bossoutrot. â Le ministre a bien
mérité de l'aviation. Je lui donne ma
confiance. Et je la donne au sous-secré-
taire d'Etat, Henry Andraud.
La majorité applaudit à tout rom-
pre. Elle ne peut s'empêcher de réagir
vivement contre le hargneux réquisitoi-
re de M. Dignac, qui évoque la course
letres-Damas et crie à l'échec total de
la nationalisation. M. Wiedemann-Goi-
ran s'efforce de parler avec plus de
retenue et de laisser à ses développe-
ments une apparence technique.
M. Wiedemann-Goiran. â Si l'Alle-
magne nous attaquait, qu'aurions-nous
à lui opposer ? Toute la question est là.
Albert Paulin. â Posez-la à M. De-
nain !
Quant à M. des Isnards, il « lance un
S.O.S. » en se posant « en soldat plus
qu'en homme politique ». Alors, que
fait-il à cette tribune, où il est monté
lire une théorie agrémentée de quelques
clichés comme celui de ce la politique
de l'autruche » ?
L'intervention de Paul Rives
Dés qu'il en est descendu, Paul Ri-
ves lève la main. Il veut dénoncer tout
ce procès à retardement, fait à une
politique qui se redresse. Il rappelle
tout ce qui a été fait pour doter l'avia-
tion du matériel et du personnel com-
parables par leur valeur, à ceux des
aviations étrangères.
Paul Rives. â Le ministère de l'Air
est un organisme encore jeune; alors
qu'il n'a pas encore sur certains points
son statut définitif, il faut lui épar-
gner un démantèlement progressif qui
le priverait de l'unité qui lui est né-
cessaire. Sur certains postes, le mi-
nistre ne dispose pas de tous les cré-
dits dont il aura besoin; il y aura un
effort' à faire pour les sous-officiers,
notamment, et pour les lignes interna-
tionales de l'aviation civile. Le person-
nel, si sensible, a un moral parfait ;
pour le maintenir, il n'est certainement
pas heureux d'insister sur des défail-
lances imaginaires du matériel.
Le succès du député de Gannat est
très vif. Celui de M. Tixier-Vignan-
cour est un succès à rebours... Le jeune
pèlerin de Burgos a la prétention de
demander des explications sur la dis-
parition d'un officier général-
Voix à l'extrême gauche. â Dusei-
gneur t
Parlant des avions qui auraient été
livrés à l'Espagne par divers Etats, M.
Tixier-Vignancour n'omet dans son
énumération... que l'Allemagne et l'Ita-
lie
Et comme H. Biétrix est en proie à
l'une de ses petites crises habituelles,
il se fait traiter « d'Adémaï aviateur ».
Costes, au nom du groupe communiste,
exige que soit mis fin aux campagnes
de dénigrement « que poursuivent cer-
taines feuilles ». Et voici M.Pierre Cot.
Les déclarations de Pierre Cot
Le ministre se contente de parler de
sa place, mais il va parler près d'une
heure avec le talent et l'autorité d'un
homme sûr de lui. Il répond d'abord à
Tixier-Vignancour sur le sort de son
général mécanicien â il ne l'a pas mis
dans sa poche â et sur lee avions li-
vrés à l'Espagne.
Pierre Cot. â Nous avons livré au
début de la guerre civile, officielle-
ment et d'accord avec M. le ministre
des Affaires étrangères, des avions à
l'Espagne. Il est possible que la con-
trebande ait pu faire passer quelques
appareils; mais, pour autant que je
sois informé, ces avions français
étaient livrés en contrebande à l'armée
du général Franco. Et nous ne nous
sommes pas livrés, comme d'autres
pays, à une intrusion massive dans les
affaires d'Espagne.
Parmi les précisions concernant l'or-
ganisation de l'armée de l'air, épin-
glons surtout celle-ci : l'Afrique du
Nord doit retenir l'attention du gouver-
nement; la France doit avoir des appa
reils qui puissent aller, par-dessus la
Méditerranée, là où il faudra se battre
Au demeurant, de tels problèmes ne
peuvent être discutés publiquement...
Quant au matériel, il est inexact de pré-
tendre que la production, en 1937, n'a
pas dépassé quatre hydravions.
Pierre Cot. â De telles exagérations
ne sont pas oignes d'un pareil débat !
U. Louis Marin. â Comment a-t-on
laissé passer, sans protester, des rensei-
gnements inexacts ?
Pierre Cot. â Tout à fait d'accord !
Mais ne dramatisons point.
Certes, l'orateur reconnaît qu'il y a eu
des retards dans les fabrications ; mais
il en existe dans toutes les aviations du
monde. Et il faut cesser de prétendre,
pour les besoins des polémiques, qua
nos constructeurs et nos techniciens-ne
valent pas ceux d'ailleurs. Et il faut
dire que la France a, dans le monde, lo
plus petit pourcentage d'accidents. A
ces mots, c'est pour ainsi dire toute
l'assemblée, sauf un petit noyau d'irré-
ductibles. qui est conquise par la ripos-
te dé M. Pierre Cot aux alarmistes.
Le ministre ajoute qu'il est injuste de
critiquer un ministre qui ne peut cons-
truire, faute de crédits suffisants-
Pierre Cot. â D'ailleurs la défense
nationale de la France est plus diffi-
cile peut-être que la défense nationale
d'autres pays. Si le ministre de l'Air
anglais dispose de crédits plus élevés,
c'est que la Grande-Bretagne a une
armée de terre moins considérable. Cela
dit, je rappelle qu'il y a quelques se-
maines. cent avions ont franchi ensem-
ble la Méditerranée: c'est un bel exploit,
un exploit unique. On n'a pas le droit,
comme M. Dignac, de le traiter à la
légère. C'est, au contraire, la preuve que
l'armée de l'Air française est une ar-
mée forte et puissante. Il ne faut pas
la décourager. Le pays a confiance en
elle. Il faut que le Parlement mette à
sa disposition ce dont elle a besoin.
Une ovation s'élève des bancs de la
majorité. La discussion générale est
close. Il èst midi 36
Quelques mots de Félix Gouin
Ayant sans doute repris des forces
au déjeuner, les Rcbbe, les Clermont-
Tonnerre et les autres reviennent à la
charge, l'après-midi, sous la présidence
de M. Herriot. Félix, Gouin se borne,
pour sa part, à constater que les effec-
tifs ouvriers n'ont pas été augmentés
proportionnellement au développement
les constructions de centrés aéronau-
tique«. C'est le cas d'Istres," et le rende-
ment des ateliers s'en ressent. Pierre
[lot promet au député d'Aix-en-Proven-
ce de remédier à cette situation.
Le ministre assure Pillot qu'il a fait
!e maximum pour l'aviation populaire.
[1 riposte ensuite une dernière fois à
:eux qui, après l'avoir applaudi le ma-
tin, veulent s'abstenir de voter le bud-
get de l'Air. Celui-ci est adopté par
S23 voix contre une, celle de M. des
Isnards. Les autres adeptes du « sabo-
tage patriotique » n'ont Pas eu le mè-
ne courage. Quand des « nationaux n
donnent à l'étranger l'illusion que leur
iays est faible, ils doivent évidemmént-
ne pas se sentir très à l'aise...
G G.-Th. G.
Î 0 ¡lì ,U L E S
Pas de politique, mais...
Pas de politique disent un certain
nombre de sportifs, lesquels â curieux
hasard â sont presque toujours de
droite
Pas de â politique proclame M. Ar-
mand Massard, président du Comité
Olympique français, lequel reproche
à la F.S.G.T. d'être à gauche.
Mais ledit Massard, ceint de son
echarpe d'édile parisien, marchait sur
le Palais-Bourbon, en tête des factieux,
un certain 6 février.
Pas de politique dit, à la 2F.R., M.
Berlin. Mais ce vice-président est l'ob-
jet d'une enquête pour dépôt d'armes.
Pas de politique, disent les Croix de
feu et leur porte-parole ès sport, le
le docteur Encausse.
Mais à chaque occasion, le rédacteur
du Flambeau s'en prend aux travail
listes. Pourtant il était bien content
d'aller, avec eux, à Barcelone. Et n'a·
t-il pas sollicité une place, dans une
voiture, pour suivre le Paris-Roubaix
du Populaire ?
Mais n'annonce-t-il pas la création
d'une fédération sportive du parti « la
roquien » ?
Pas de politique, disait-on à ce mara-
thonien, que Von félicitait d'avoir re-
fusé de se rendre a la réception orga-
nisée en son honneur, par la munici-
palité de sa commune. Mais, comme
par hasard, ce pédestrian est accaparé
par la bande à Doriot.
Pas de politique, disent les bons apô-
tres. Bien sûr qu'ils n'en veulent pas
dans le sport. Mais tout simplement
parce que'ce n'est pas la leur. Autre-
ment, iU l'acceptent, ils en font, ils la
suscitent. Ah, les bougres I
P. M.
ESCRIME
Prix du début
A 14 heures, 30, rue Basfroi (11e)
(métro : Voltaire), prix du début.
CROSS-COUNTRY
A VENEUX-LES-SABLONS
Eng. jusqu'à aujourd'hui midi, chez
Jean Collot, 18, rue des Petits-Chaumes
Moret-sur-Loing. Dossards et départ :
Groupe scolaire (300 m. gare Moret).
Douches.
USO AULNAY
14 heures : minimes. 1 km. 600 ;
14 h. 30 : Juniors, 4 km. (challenge
de l'UDC, par 4 hommes) ; 15 heures :
seniors, 7 km. (challenge Steppa, par 5
hommes).
Vestiaire et distribution des prix :
Au Chat Noir, avenue de Mun; trans-
ports, cars Stépa : 12 h. 45, 13 h. 15,
prix A-et-R., δ fr. ; trains gare du
Nord, départs : 12 h. 35 et 13 h. δ.
BASKET-BALL
Coupe Fédérale
Coupe de la Seine
A Châtenay (arb. Lottin), 14 heures :
RSOO Montreuil-CA Joinville; 15 h. ;
CAO Kremlin-USO Malakoff. â A l'US
O 12e (arb. Kahn), 14 heures : PS Cli-
chy (2)-Villeneuve-St-Georges (2); 15
-heures : PS Clichy (l)-SSP Voltaire
(1). â A Clichy (arb. Aubry), 15 heu-
res : Argenteuil-USO Aulnay; 14 heu-
res : CS Belleville-CS Universitaire. â
A Versailles (arb. ParraChon), 15 heu-
res : AS Panhard-USO 18e. â A Saint-
Maur (arb. Plotkine), lss heures : CA
Joinville (3)-CSO Dyonisien. â Au Bi-
jou (rue Beaubourg) (arb. Carnepari),
14 heures : USO 12e-Saint-Ouen (fémi-
nin); 15 heures : CSO Gennevilliers-U
SO lie.
MIDI. â A Toulouse : Et. Rouge c.
Emancipation; Rangueil c. Moscou; à
Villeneuve : AL Condom c. ES Buzet;
à Marseille : US Jean-Jaurès c. S¡0 Nî-
mes; à Toulon : ES Toulon c. Valrae.
NORD. â A Wattrelos : Amicale du
Centre c. AFB Douai.
CHAMPAGNE. â A Reime : CJT
Reims c. ACENA.
COTE-D'ARGENT. â A Bordeaux :
Maïtena c. RMGE.
LYONNAIS. â A Lyon ι Textile
Sport c. Jura.
CENTRE. â A Limoges : UST Li-
moges c. PL La Fuye.
ES Union oat ASP Hachette 35-7
FOOTBALL
Coupe Fédérale
Troisième tour, à 14 heure» :
A Arpajon, stade Lénine. â JOS Ar-
pajon c. US Sèvres.
A Choisy, stade municipal (rue Jean-
Bouin). â ASO St-Maur c. ASO Bondy.
A Gennevilliers, stade municipal. â
Vestiaire, 93, rue de l'Arbre-Sec ! ES
Nanterre c. ERS Levallois.
A Saint-Maur, stade du ASO.. 107,
boulevard de Créteil, GSO Choisy c.
Etoile Juive.
A Bondy, stade municipal. 137, ave-
nue Henri-Barbusse. â CSO Clamart
c. USO Villeparisis.
A Ivry-sur-Seine, stade Lénine, place
Philibert-Potnpée. â CP Viry-Châtillon
c. JSO Alfortville.
A Persan, stade Roger-Salengro. â
US Persan-Beaumont c. AS Pont-Ste-
Maxence.
A Îoisy-le-Sec. â Vestiaire, 55, bou-
levard de la Boissière : USO Sevran
z. USO Fontenay-sous-Bois.
A Clamart, avenue de Chevreuse. â
AS Cachan c. JSO Créteil.
A la Piste municipale de Vincennes.
(Métro porte de Charenton). ·â LO
Plessis-Robinson c. USO Boulogne.
Coupe de Consolation
Matches à rejouer le 12 décembre, à
14 heures précises : A Chatou, terrain
de l'Ile, CSO Chatou c. Cheminots-Etat
R.G.; à Draveil, JSO Draveil c. USO -
Aulnay.
Coupe d'Encouragement
Le 12 décembre, sur le terrain du
premier nommé, à 14 heures précises,
sans délai : Villiers-le-Bel (1) c. USO
18e (2); Vaires-Triage (1) c. Deuil (2);
Nogent (1) c. Colombes (1) ; Mantes (2)
c. Chambly (1) ; Morangis (1) c. Argen-
teuil (3) ; Bijou (2) c. Sannois (1) ;
L'Hay (1) c. Bondy (2) ; Fontenay-aux-
Roses (1) c. Lica (2) ; Neuilly-sur-Seine
(â¢1) c. Etoile Juive (2) ; Blanc-Mesnil
(2) c. Noisy-le-Grand (1) ; ES 15e (2)
c. CSO Bois (2) ; Clichy (3) c. Goussain-
ville (1) ; Juvisy (1) c. PTT (2) ; Ba-
gneux (1) c. Igny (1) ; Dammarie (1)
c. Drancy (2) ; Arnouville (2) c. Clichy-
sous-Bois (1).
CROSS CYCLO-PEDESTRE
Challenge Louis-Houard
L'USO XVIIIe organise, à 14 h. 30,
son cross cyclo annuel.
Prix C.N.C, au Grand Air Sports,
doté du challenge Louis-Houard· ; coupe
Maison-Rouge. Circuit de 5 km. 500 à
parcourir trois fois.
Itinéraire : Octroi de Suresnes, bou-
levard Washington, cimetière améri-
cain, glacis du fort, octroi de Suresnes;
arrivée j, haut du boulevard Washing-
ton.
Vestiaire ; 40, rue du Mont-Valérien,
â à Nanterre, de 13 à 14 h. 15.
Reconnaissance du parcours à 9 h. 30.
CYCLISME
A VINCENNES
A la piste de Vincennes, à partir de
9 heures, Prix de l'Essor, Unité, bras-
sard-poursuite, individuelles et améri-
caine. Braquet limité pour la vitesse
23x7 ou 25x8. Eng. à la piste.
â Deux cross cyclo-pédestres auront
lieu, celui de l'ES Nord-Est et à Mil-
iy.
â Le bureau de l'UOI vient d'annu-
ler la finale du championnat du mon-
de amateur, le vainqueur Van de Vy-
ver. n'ayant pas coupé la ligne d'arri-
vée après sa réclamation contre Geor-
get.
CONVOCATIONS
ES la·. â Cross : au vestiaire, à
8 h. 30, 8, quai Carnot, à Saint-Cloud.
CAO 12·. â Football :»1° Pour Po-
Iangis, r.-v. 13 h., au château de Vin-
cennes; 2° Pour Polangis, à 13 h., r.-
V., 11 h. 45, au siège; traceurs r.-v. 8
h., au siège.
BOULES
Amateurs de boules, le 12 décembre,
au Parc des Expositions, porte de Ver-
sailles.
Moyens de communication : métro
Porte de Versailles ; autobus PC V-AG,
AG, 33, 89, 23.
GYMNIC-BALL
A 15 h., au gymnase Saint-Lambert.
8, rue Saint-Lambert (métro : Conven-
tion), finale du championnat de Paris
de gymnic-ball.
NOUVELLES DE PARTOUT
RUGBY
Championnat de France
EXCELLENCE
Poule A. â Biarritz c. AS Biterroise.
Poule B. â AS Tarbaise c. UA Gujan-
Mestras.
Challenge Du-Manoir
POULE A
Bègles c. Brives ; Bayonne c. Mont-
ferrand ; AJ Bouin-Racing c. TarDes ;
Narbonne c. Stade Bordelais ; Carcas-
sonne c. Nantes.
POULE Î
Vienne c. Grenoble ; Perpignan c.
Lyon OU ; Pau c. CASG ; Toulouse c.
Stade Français ; Toulon c. Chalou.
A TREIZE
Championnat de France
Paris-XIII c. RC Albi ; Lyon-Villeur-
banne c. Treize Catalan ; Bordeaux
XIII c. RC Roanne ; Dax-XIII c. SA
Villeneuve-
FOOTBALL
Chez Ies Pros
PREMIERE DIVISION
O Maresille c. FC Séte; Ex. Roubaix
Tourcoing c. SC Fives ; FC Rouen c,
US Valenciennes; RC Paris c. FC Metz;
Antibes FC c. AS Cannes ; FC Sochaux
c. RC Lens ; O. Lillois c. Red Star ;
RC Strasbourg c. RC Roubaix.
DEUXIEME DIVISION
Poule finale
FC Mulhouse c. O. Alèsien ; Stade
Rennais c. O. Dunkerque ; SM Caen
c. AS Saint-Etienne ; US Boulogne c.
RC ARRAS ; SR Colmar c. Toulouse
FC ; Stade de Reims c.US Tourcoing;
Havre AC c. OGC Nice ; FC Nancy c.
CA Paris.
POULE DE CLASSEMENT
RC Calais c. FCO Charleville ; SO
Montpellier c. FC Dieppe ; USB Long-
wy c. Nimes Olympique ; Girondine
Bordeaux FC c. AS Troyes.
Championnat de Paris (division
αd'honneur). â a Montmorency, AS
Montmorency-Stade Français; à Mai-
sons-Alfort, AS Amicale-Stàde de l'Est;:
à la porte de Montreuil, CA Montreuil-
Stade d'Enghien-Ermont ; à Issy-les-
Moulineaux, CO Billancourt-ES Juvisy·
à Aubervilliers, CO Aubervilliers-SÖ
Est.
BASKET-BALL
Championnat
d'Excellence
FA Mulhouse c. AF Amicale ; CA
Mulhouse c. Résidence Sociale ; JA
Charleville c. Saint-Charles d'Alfortvil-
le ; Foyer de Romilly c. JSP Issy ; AS
Ch. Rennais c. BBC Russe ; AS Mont-
ferrandaise c. AS Ch. Etat ; Foyer de
Reims c. AS Bon Conseil ; SA Nice c.
FO Pezenas ; A St-Hippolyte c. AS Can-
nes ; FC Lyon c. Championnet Sp. ;
Olympique Lillois c. RC de France ;
SPCO c. Stade Bordelais UC ; US Mé-
tro c. Stella de Cherbourg ; PUC c
Stade Clermontois ; SA Montrouge c.
AS Vendin ; Stade Français c. SU
Agen.
CYCLISME
Au Vel' d'Hiv'
Routiers contre Pistards entre deux
équipes. â Routiers : Bartali, Spei-
cher, Archambaud, Pélissier, Meulen-
berg, Danneels, Battesini, Mithouard·,
Tannevau et Fournier.
:. Slaats, Pellenaars, Buysse,
Billiet, -Paillard, Richard, Pecqueux,
Guimbretière, G. Wambst et A. Sérès.
an cinq épreuves, dont un match-
poursuite e : Richard contre Archam-
A la commission coloniale
du parti S.F.I.O.
La Commission coloniale du Parti
β est réunie le 9 décembre, au siège du
Parti.
Présents : Marcel Barault, Burguet,
Daniel Guérin, Landrau, Jean Loubet,
Maurice Paz, Germaine Picard-Moch,
Paul Rivet, Maxime Roux.
Excusés : Suzanne Buisson, Des-
champs, André Julien, Lallami, Magde-
leine Paz, Marcel Régis, Pierre Vinéot.
Président de séance: Daniel Guérin.
La Commission nomme la délégation
qui doit étudier avec le Comité natio-
nal des Femmes socialistes les problè-
mes de la femme et de l'enfant aux co-
lonies: Suzanne Buisson, Germaine Pi-
card-Moch, Burguet et Landrau.
La Commission entend un exposé de
William Bazé sur les questions du mé-
tissage et du régime électoral en Ço-
ch inchine. Après un échange de vues,
le camarade Paul Rivet est chargé de
rapporter ces questions à la prochaine
séance.
La Commission procède ensuite à
l'audition de Tran-Van-Laï, conseiller
municipal socialiste de Hanoï. Notre
camarade expose la situation des tra-
vailleurs du Tonkin, et surtout des
20 millions de paysans annamites. Il
est nécessaire de créer des écoles com-
munales, il est possible de trouver des
ressources pour les faire vivre. Les mé-
thodes de culture du delta tonkinois
pourraient être aisément améliorées.
Le système actuel d'imposition (ca-
pitation) doit être remplacé par un im·
pôt progressif.
Enfin, Tran-Van-Laï insiste sur les
libertés demandées par les Annamites
(liberté de circulation, liberté de réu-
nion et d'association, liberté de la
presse), ainsi que sur la nécessité de
réformer la composition et le collège
électoral des assemblées élues.
Le camarade Tran-Van-Laï reçoit les
remerciements de la Commission pour
gon exposé.
La Commission coloniale organise
pour le mardi 21 décembre sa troisième
conférence pour les membres du Parti,
salle de projection de la F.I.F., 29 et 31,
avenue des Champs-Elysées, La confé- ;
rence, faite par notre ami le professeur
Paul Rivet, aura pour sujet : L'Indo- '
chine, peuples et problèmes économi-
ques; elle sera accompagnée de projec·.
tions cinématographiques.
La Commission décide qu'aucun jour-
nal de tendance ne pourra être vendu
aux réunions qu'elle organise.
Prochaine réunion: le jeudi S janvier.
MOTS CR
PROBLEME N* 49
HORIZONTALEMENT. â 1. Lieu on
certains travaillent en jouant. Arbre. â
2. Rentra en possession de ce qu'il
avait perdu. â 3. Carte. Plantation de
vigne. â 4. Traîner dans la boue. â
5 Déployé. Démonstratif. â 6. Enfer-
mée. â 7. Qu'il faut traiter avec appli-
cation. ·â 8. Terminaison d'infinitif.
Monnaie japonaise. â 9. On y a re-
cours pour traverser les mers. â 10.
Viscère. Ne reconnaît pas. â 11. Effet
du froid. Ils vont de la mer aux ma-
rais.
VERTICALEMENT. â 1. On Ï post
la tête pour dormir. â 2. Ne se décide
pas. Ensemble d'Individus ayant beau-
coup de traits communs. â 3. Conjonc-
tion. Petites mers non salées. Reprise
individuelle. â 4. Elle joue un grand
rôle dans les combats. â 5. Engourdis-
sement profond. Passage. â 6. Poussée.
Note. Adresse. â 7. Qu'on a fait écarter
par ses intrigues. â 8. Nom de célè-
bres éditeurs vénitiens. Etablissement
industriel. â 9. Article. Etre convena-
ble. â 10. Hautain. Paniers pour le
transport des fardeaux.
Solution du problème N° 48
Dimanche â
de GALA
AUX AMIS DU POPULAIRE
Aujourd'hui 12 décembre
comme nous l'avons annoncé:
L'HARMONIE SOCIALISTE
donnera un concert de 16 à
18 h. â A 18 h. : APERITIF-
CONCERT, avec les artistes
et chansonniers de la troupe
habituelle. .. A 21 heures/,
soirée avec « LE COUP DU
CROCHET » (présentation
Camille BLOSSEVILLE) ; prix
aux vainqueurs.
AUX AMIS DU POPULAIRE
116 bis, Champs-Elysées
(Métro George-V) -,
SIX
LE POPULAIRE
LA VIE MUNICIPALE
AUJOURD'HUI A POISSY
Inauguration du nouvel
Hôtel de Ville
Cette réalisation est ia deuxième tranche des travaux *
réalisés depuis 1935 par la municipalité socialiste
PAUL FAURE, MARX DORMOY, JEAN ZAY ET LEO LAGRANGE
PARTICIPERONT AUX MANIFESTATIONS PREVUES
Aujourd'hui le nouvel hôtel de ville
de Poissy sera inauguré, au cours de
deux grandes manifestations.
Un banquet, à midi, présidé par Paul
Faure, ministre d'Etat, et Marx Dor-
moy., ministre de l'Intérieur, se tien-
dra dans la grande salle du théâtre.
Le soir, à 20 h. 15, dans la même sal-
le, sous la présidence de Jean Zay, mi-
nistre de l'Education nationale ; de Léo
Lagrange, sous - secrétaire d'Etat aux
Loisirs, et M. G. Huisman, directeur
général des Beaux-Arts, une représen-
tation de Faust sera donnée.
Le nouvel hôtel de ville ? « Maison
Commune », à tous points de vue, non
seulement adaptée aux besoins admi-
nistratifs, tels qu'ils étaient jusqu'à
présent conçus, mais aupi à tous ceux
qu'une municipalité socialiste s'efforce
de prévoir, compte tenu de l'évolution
démographique et sociale.
L'évolution de la cité
Poissy centre de pêche au xin· siècle,
marché aux bestiaux jusqu'au xix% de-
venu une ville industrielle (fibro-ciment,
fonderie, mécanique) est passé en 26
ans de 7.000 à 16.000 habitants.
Il fallait une municipalité socialiste,
dirigée par notre ami Tainon, pour
qu'un programme d'aménagement ur-
bain fût immédiatement mis à l'étude
et réalisé.
Sitôt élus... au travail
Après une première tranche portant
sur des réalisations d'utilité immédiat«:: j
transformation de l'hospice en hôpital,
oréation de dispensaires, du cercle laï-
que des loisirs, remplacement des vingt
becs de gaz archaïques par 280 foyers
de lumière électrique, la seconde tran-
che était entreprise; elle comporte la
mairie, remplaçant le vieux couvent
transformé qui correspondait peu aux
besoins d'une bonne administration.
La troisième tranche, dès maintenant
à l'étude, comprend les écoles et la Cen-
trale thermique. La construction d'un
stade est également envisagée.
L'hôtel de ville
Située au centre de la ville, la mairie
est l'oeuvre des architeotes Mathé et
Colsat.
Louis Ohéronnet, hier, accompagnant
Tainon, fit à la presse la présentation
de la remarquable construction, caracté-
risée par sa sobre élégance autant que
par la logique de sa distribution inté-
rieure.
Nous reviendrons dans notre prochai-
ne chronique municipale sur cette «i
intéressante édification.
A. C.
A TRAVERS LA BANLIEUE
A CLAMART
Une réponse qui n'en est pas une
Le camarade Plais, dans « L'Aube
Nouvelle > de cette semaine, tente de
répondre à notre article paru dans
« Le Populaire >, dimanche dernier,
sans faire allusion à notre proposition
de démission.
H écrit que ces jours derniers leà
élus communistes se sont adressés au
personnel communal â ce qui est fa-
cile â aux chômeurs â auprès des-
quels ils ont oublié de nous convoquer
·â à la population du Petit-Clamart, du
Jardin Parisien, du quartier Schneider
et que partout ils ont reçu le meilleur
accueil.
Si nous n'avons pu aller au Jardin
Parisien, nous nous sommes rendus
dans les deux autres réunions où nos
exposés ont été écoutés très attentive-
ment.
Et le camarade Plais termine en di-
sant que l'ensemble des travailleurs
approuve les efforts des communistes
dans leur gestion.
Alors, camarades communistes, vous
jouez sur le velours, comme l'on dit.
Acceptez donc notre proposition !
A IVRY-SUR-SEINE
Et le Front Populaire ?
H est porté à la connaissance des
habitants d'Ivry, par voie d'affiches,
que le boulevard National se dénom-
mera désormais l'avenue Vaillant-Cou-
turier. A cela, rien à dire.
Mais nous ne pouvons nous empêcher
de souligner, a cette occasion, la façon
cavalière qu'ont les élus communistes
pour prendre en considération les
voeux du comité local de Front Ροpu-
laire.
En effet, il y a un an, celui-ci adop-
tait à l'unanimité, délégué du P.C. et
de la municipalité compris, un voeu
demandant au Conseil municipal de
donner le nom de Roger Salengro, vic-
time de la calomnie, à l'une des rues
de notre localité. Depuis cette deman-
de est restée sans effet.
Est-ce là l'attitude d'une municipa-
lité qui se réclame du Front Popu-
laire ?
A SCEAUX
Demain, nos élus
feront un compte rendu de mandat
La section socialiste S.F.I.O. de
Sceaux organise, le lundi 13 décembre
1937, un grand meeting à la salle des
Fêtes de l'ancienne mairie, avec le
concours effectif de notre camarade
Bernard Chochoy, secrétaire général
des Jeunesses Socialistes de France,
chef adjoint du cabinet de Paul Faure,
ministre d'Etat.
Nos camarades Depreux, conseiller
municipal, chef de cabinet du ministre
de la Justice; Cornille et Bée, conseil-
lers municipaux, exposeront la situa-
tion municipale et, en particulier, le
projet du cimetière et le fameux pro-
jet de l'école des Blagis inclus dans le
programme de la municipalité ultra-
réactionnaire toujours resté en som-
meil.
Notre camarade Sandou fera un ap-
pel en faveur des Faucons Rouges.
A VILLEMOMBLE
Autour de la Caisse des écoles
Dimanche dernier, les membres de
Ja caisse des éooles se sont réunis afin
d'apporter dee modifications aux sta-
tuts. La municipalité réactionnaire
avait battu le rappel de tous les P.S.F.
et de leurs petite copains, en tout 193
présents.
Dès les premiers articles, nos inter-
ventions furent accueillies par l'obs-
truction. Ces messieurs avaient émis la
prétention de ne pas nous laisser par-
ler.
D'après le maire, qui présidait, de
très légères modifications étaient ap-
portées aux statuts.
D'après une circulaire préfectorale,
le nombre des délégués élus devait
être nettement supérieur à celui des
délégués désignés d'office. Ces mes-
sieurs proposèrent 12 déléguée élus par
l'assemblée générale pour 11 de droit.
Nous bataillâmes sur cet articles et
fîmes voter le nombre de 14 délégués à
élire par l'assemblée générale au lieu
de 12.
A propos de l'article 11, nos adver-
saires demandèrent qu'une proposition,
déposée deux mois avant l'assemblée
générale par un membre et non rete-
nue par le Comité, ne pourrait venir à
l'ordre du jour, Noue fîmes voter un
texte stipulant qu'une proposition re-
couverte de cent signatures et non rete-
nue par le Comité serait discutée par
l'assemblée générale.
Cet article, dans sa forme primitive,
voulait enlever aux membres le droit
de faire des propositions. Il aurait été
impossible de démasquer la ladrerie du
conseil d'administration vis-à-vis de
l'école laïque. Il y a deux ans, il était
distribué 1715 francs de vêtements et
chaussures pendant l'année, alors que
dans des communes moins populeuses
on en distribue pour 20.000 francs.
La séance s'est terminée par une au-
bade de la brigade des acclamations du
P.S.F. C'est sans doute pour ces turbu-
lents messieurs que la garde mobile
s'était déplacée en nombre imposant.
A VINCENNES
Le personnel communal
réclame des salaires normaux
Le 20 novembre eut lieu, à la mairie,
une manifestation du personnel com-
munal, à la suite de laquelle le maire
reçut une délégation de cinq membres
qui réclama la révision des traitements
municipaux.
En effet, si l'on constate que les em-
ployés supérieurs sont rétribués au de-
là des émoluments généralement pré-
vus, par contre, les employés de rane
plus modeste sont payés à un tarif in-
férieur à celui adopté par l'Union des
maires.
Nous ne protestons pas contre les
hauts salaires de certains, mais nous
estimons que la justice la plus élémen-
taire exige qu'ils ne soient pas la con-
tre-partie des salafres de misère dès
modestes fonctionnaire».
La commission municipale du per-
sonnel a décidé d'examiner le relève-
ment des petits traitements. Nous sui-
vrons ses travaux avec attention, car
notre Parti est solidaire des travail-
leurs municipaux.
A CHATENAY-MALABRY
Les Cantines scolaires
Pendant l'année scolaire 1936-1937,
le service des cantines fonctionnant
dans notre commune a connu une acti-
vité particulièrement importante. Ceci
est fort compréhensible du fait de la
création d'un troisième service affecté
aux enfants fréquentant les écoles pro-
visoires de la cité-jardin. C'est ainsi
que, du 1er octobre 1936 au 17 juillet
1937, date de leur fermeture, 38.259 re-
pas ont été servis pour la période de
189 jours de classe ; c'est dire que plus
de 200 enfants bénéficient chaque jour
de cette organisation.
Le prix payé par les familles est mo-
dique. Il permet aux parents travail-
lant à l'extérieur ou même à ceux dont
le nombre d'enfants est important, de
faire profiter d'un repas convenable
chaque membre de leur famille fré-
quentant l'école, η est possible cepen-
dant que ce prix ne puisse être mainte-
nu en raison du coût actuel des den-
rées de première nécessité ; c'est ce
qui sera examiné au cours de la plus
prochaine réunion de la commission
compétente ainsi que par le Conseil mu-
nicipal. '
A TREMBLAY-
LES-GONESSE
La démocratie à la Déquet
L'assemblée générale de l'Association
syndicale des Bois-Saint-Denis de Trem-
blay-les-Gonesse s'est tenue salle du Ci-
néma de la Gare, à Mitry, devant une
salle comble. L'application du 'régime
des hypothèques sur les terrains appar-
tenant à des propriétaires ayant plu-
sieurs années de retard sur les taxes
sindicales devait être discutée.
Le directeur-syndic Dequet présidait
les débats. Il parla pendant une heure-
Plusieurs lotis s'étaient fait inscrire,
mais n'en ont pas eu la possibilité, du
fait de Dequet. De plus, le maire Ber-
ger voulait parler avant les inscrits.
Les débats se terminèrent dans un
véritable désordre, la plupart des lotis
quittèrent la salle en signe de mécon-
tentement.
Un vote à bulletin secret s'effectua
dans une véritable confusion.
Depuis longtemps, chaque assemblée
générale se passe dans ces conditions
et cela a assez duré.
Les lotis ont le droit de s'expliquer.
Ce sont leurs intérêts qtii sont en jeu.
Il ne s'agit pas il? parler de la démo
cratie, il faut l'appliques ¡
L'ELECTION
¡i Conseil fArrondissement
de Seclin (Nord)
Henri Dal, maire d'Annoeullin, est
le candidat du Parti à l'élection
au Conseil d'arrondissement qui a
lieu aujourd'hui.
LA CAISSE DE CRÉDIT
aux départements
et aux communes
un examen apporfondi de la si
tuation de la Caisse de Cré-
dit aux départements et aux
communes nous conduit au
dilemme suivant: ou la Caisse de
Crédit doit vivre et il est indispen-
sable de lui donner les ressources
nécessaires, ou elle est vouée à dis-
paraître.
..Le gouvernement ne semble pas
avoir l'intention de laisser péricliter
un organisme gui a rendu tant de
services et gui est appelé à jouer un
rôle de premier plan dans la vie éco-
nomigue des collectivités locales et
du pays.
Mais les bonnes intentions ne suffi-
sent pas et les promesses d'examen
de la situation faites par M. Bonnet,
ministre des Finances, sont loin de
satisfaire les administrateurs locaux
Il est indispensable de donner à la
Caisse de Crédit, dèe cette année, des
ressources propres, gui, par le jeu du
versement des annuités iront chaque
année en s'accroissant et constitue-
ront dans une période relativement
brève, le capital social de la véritable
banque des collectivités locales.
Dans les recettes du budget, il en
est gui peuvent, sans porter une at-
teinte sensible à l'équilibre théorique,
être affectées à la Caisse de Crédit.
Ce qu'il faut surtout affirmer, dès
maintenant, Cest le principe d'une
dotation.
C'est contre ce principe que s'élè-
vent certains services ministériels
plus ou moins sollicités par des éta-
blissements prêteurs. Ces derniers
seraient évidemment enchantés de la
mise en sommeil d'un organisme ré-
gulateur du taux de l'intérêt des
prêts.
Vous demandons à nos amis du
Parlement de soutenir l'affirmation
du principe de la dotation, sinon tou-
tes les initiatives municipales et dé-
partementales seraient condamnées
et le chômage s'accroîtrait dans
d'énormes proportions.
Antonin POGGIOLI.
P.S. â Henri Sellier et moi-même
avons été très touchés de la marque
de sympathie que nous ont témoignée
de nombreux camarades lors de notre
récent accident.
Nous leur exprimons notre vive
gratitude et l'assurance de nos sen-
timents fraternels. â A. P.
L'élection législative
de Villejuif
C'est aujourd'hui le premier tour de
scrutin pour l'élection législative du
canton de Villejuif.
Notre camarade Mallarte, candidat,
a visité toutes les communes. Il a dé-
veloppé le programme du Parti qui a
reçu des auditoires ouvriers des mar-
ques certaines d'approbation.
M. Gratien, radical, indépendant^ can-
didat de la réaction, battu en 1935 par
Vaillant-Couturier, au second tour de
scrutin, n'a osé qu'en de timides réu-
nions privées, se présenter devant un
public trié sur le volet.
La réaction sera une fois de plus bat-
tue dans cette circonscription.
Les élections cantonales
en Charente-Inférieure
Des élections complémentaires auront
lieu en Charente-Inférieure, aujourd'hui
12 décembre.
Le Parti socialiste présente 3 can-
didats :
Roger Faraud : conseil général, can-
ton de Montlieu.
Edouard Bénureau : conseil d'arron-
dissement, canton de Saintes-Nord.
Valentin Lardière : conseil d'arron-
dissement, canton dé Mirambeau.
Les sympathies personnelles dont
jouissent nos candidats, l'activité qu'ils
déploient avec l'aide de nos militants
les progrès socialistes dans ces 3 can-
tons nous permettent d'espérer qu'au-
jourd'hui sera pour notre Parti un jour
de victoire. â Edmond Grasset.
BEAU MEETING
A AULNAY-SOUS-BOIS
6.000 travailleurs se sont assemblés
l'autre soir à Aulnay-sous-Bois. à l'ap-
pel de la section socialiste d'Aulnay, des
J.S. Germaine Degrond, Marceau Pivert
et Bloncourt, député de l'Aisne, ont fait
acclamer !§, politique de la S.F.I.O.
LE BUDGET
DE L'AIR
à la Chambre
(Suite de la première page)
Bossoutrot. â Le ministre a bien
mérité de l'aviation. Je lui donne ma
confiance. Et je la donne au sous-secré-
taire d'Etat, Henry Andraud.
La majorité applaudit à tout rom-
pre. Elle ne peut s'empêcher de réagir
vivement contre le hargneux réquisitoi-
re de M. Dignac, qui évoque la course
letres-Damas et crie à l'échec total de
la nationalisation. M. Wiedemann-Goi-
ran s'efforce de parler avec plus de
retenue et de laisser à ses développe-
ments une apparence technique.
M. Wiedemann-Goiran. â Si l'Alle-
magne nous attaquait, qu'aurions-nous
à lui opposer ? Toute la question est là.
Albert Paulin. â Posez-la à M. De-
nain !
Quant à M. des Isnards, il « lance un
S.O.S. » en se posant « en soldat plus
qu'en homme politique ». Alors, que
fait-il à cette tribune, où il est monté
lire une théorie agrémentée de quelques
clichés comme celui de ce la politique
de l'autruche » ?
L'intervention de Paul Rives
Dés qu'il en est descendu, Paul Ri-
ves lève la main. Il veut dénoncer tout
ce procès à retardement, fait à une
politique qui se redresse. Il rappelle
tout ce qui a été fait pour doter l'avia-
tion du matériel et du personnel com-
parables par leur valeur, à ceux des
aviations étrangères.
Paul Rives. â Le ministère de l'Air
est un organisme encore jeune; alors
qu'il n'a pas encore sur certains points
son statut définitif, il faut lui épar-
gner un démantèlement progressif qui
le priverait de l'unité qui lui est né-
cessaire. Sur certains postes, le mi-
nistre ne dispose pas de tous les cré-
dits dont il aura besoin; il y aura un
effort' à faire pour les sous-officiers,
notamment, et pour les lignes interna-
tionales de l'aviation civile. Le person-
nel, si sensible, a un moral parfait ;
pour le maintenir, il n'est certainement
pas heureux d'insister sur des défail-
lances imaginaires du matériel.
Le succès du député de Gannat est
très vif. Celui de M. Tixier-Vignan-
cour est un succès à rebours... Le jeune
pèlerin de Burgos a la prétention de
demander des explications sur la dis-
parition d'un officier général-
Voix à l'extrême gauche. â Dusei-
gneur t
Parlant des avions qui auraient été
livrés à l'Espagne par divers Etats, M.
Tixier-Vignancour n'omet dans son
énumération... que l'Allemagne et l'Ita-
lie
Et comme H. Biétrix est en proie à
l'une de ses petites crises habituelles,
il se fait traiter « d'Adémaï aviateur ».
Costes, au nom du groupe communiste,
exige que soit mis fin aux campagnes
de dénigrement « que poursuivent cer-
taines feuilles ». Et voici M.Pierre Cot.
Les déclarations de Pierre Cot
Le ministre se contente de parler de
sa place, mais il va parler près d'une
heure avec le talent et l'autorité d'un
homme sûr de lui. Il répond d'abord à
Tixier-Vignancour sur le sort de son
général mécanicien â il ne l'a pas mis
dans sa poche â et sur lee avions li-
vrés à l'Espagne.
Pierre Cot. â Nous avons livré au
début de la guerre civile, officielle-
ment et d'accord avec M. le ministre
des Affaires étrangères, des avions à
l'Espagne. Il est possible que la con-
trebande ait pu faire passer quelques
appareils; mais, pour autant que je
sois informé, ces avions français
étaient livrés en contrebande à l'armée
du général Franco. Et nous ne nous
sommes pas livrés, comme d'autres
pays, à une intrusion massive dans les
affaires d'Espagne.
Parmi les précisions concernant l'or-
ganisation de l'armée de l'air, épin-
glons surtout celle-ci : l'Afrique du
Nord doit retenir l'attention du gouver-
nement; la France doit avoir des appa
reils qui puissent aller, par-dessus la
Méditerranée, là où il faudra se battre
Au demeurant, de tels problèmes ne
peuvent être discutés publiquement...
Quant au matériel, il est inexact de pré-
tendre que la production, en 1937, n'a
pas dépassé quatre hydravions.
Pierre Cot. â De telles exagérations
ne sont pas oignes d'un pareil débat !
U. Louis Marin. â Comment a-t-on
laissé passer, sans protester, des rensei-
gnements inexacts ?
Pierre Cot. â Tout à fait d'accord !
Mais ne dramatisons point.
Certes, l'orateur reconnaît qu'il y a eu
des retards dans les fabrications ; mais
il en existe dans toutes les aviations du
monde. Et il faut cesser de prétendre,
pour les besoins des polémiques, qua
nos constructeurs et nos techniciens-ne
valent pas ceux d'ailleurs. Et il faut
dire que la France a, dans le monde, lo
plus petit pourcentage d'accidents. A
ces mots, c'est pour ainsi dire toute
l'assemblée, sauf un petit noyau d'irré-
ductibles. qui est conquise par la ripos-
te dé M. Pierre Cot aux alarmistes.
Le ministre ajoute qu'il est injuste de
critiquer un ministre qui ne peut cons-
truire, faute de crédits suffisants-
Pierre Cot. â D'ailleurs la défense
nationale de la France est plus diffi-
cile peut-être que la défense nationale
d'autres pays. Si le ministre de l'Air
anglais dispose de crédits plus élevés,
c'est que la Grande-Bretagne a une
armée de terre moins considérable. Cela
dit, je rappelle qu'il y a quelques se-
maines. cent avions ont franchi ensem-
ble la Méditerranée: c'est un bel exploit,
un exploit unique. On n'a pas le droit,
comme M. Dignac, de le traiter à la
légère. C'est, au contraire, la preuve que
l'armée de l'Air française est une ar-
mée forte et puissante. Il ne faut pas
la décourager. Le pays a confiance en
elle. Il faut que le Parlement mette à
sa disposition ce dont elle a besoin.
Une ovation s'élève des bancs de la
majorité. La discussion générale est
close. Il èst midi 36
Quelques mots de Félix Gouin
Ayant sans doute repris des forces
au déjeuner, les Rcbbe, les Clermont-
Tonnerre et les autres reviennent à la
charge, l'après-midi, sous la présidence
de M. Herriot. Félix, Gouin se borne,
pour sa part, à constater que les effec-
tifs ouvriers n'ont pas été augmentés
proportionnellement au développement
les constructions de centrés aéronau-
tique«. C'est le cas d'Istres," et le rende-
ment des ateliers s'en ressent. Pierre
[lot promet au député d'Aix-en-Proven-
ce de remédier à cette situation.
Le ministre assure Pillot qu'il a fait
!e maximum pour l'aviation populaire.
[1 riposte ensuite une dernière fois à
:eux qui, après l'avoir applaudi le ma-
tin, veulent s'abstenir de voter le bud-
get de l'Air. Celui-ci est adopté par
S23 voix contre une, celle de M. des
Isnards. Les autres adeptes du « sabo-
tage patriotique » n'ont Pas eu le mè-
ne courage. Quand des « nationaux n
donnent à l'étranger l'illusion que leur
iays est faible, ils doivent évidemmént-
ne pas se sentir très à l'aise...
G G.-Th. G.
Î 0 ¡lì ,U L E S
Pas de politique, mais...
Pas de politique disent un certain
nombre de sportifs, lesquels â curieux
hasard â sont presque toujours de
droite
Pas de â politique proclame M. Ar-
mand Massard, président du Comité
Olympique français, lequel reproche
à la F.S.G.T. d'être à gauche.
Mais ledit Massard, ceint de son
echarpe d'édile parisien, marchait sur
le Palais-Bourbon, en tête des factieux,
un certain 6 février.
Pas de politique dit, à la 2F.R., M.
Berlin. Mais ce vice-président est l'ob-
jet d'une enquête pour dépôt d'armes.
Pas de politique, disent les Croix de
feu et leur porte-parole ès sport, le
le docteur Encausse.
Mais à chaque occasion, le rédacteur
du Flambeau s'en prend aux travail
listes. Pourtant il était bien content
d'aller, avec eux, à Barcelone. Et n'a·
t-il pas sollicité une place, dans une
voiture, pour suivre le Paris-Roubaix
du Populaire ?
Mais n'annonce-t-il pas la création
d'une fédération sportive du parti « la
roquien » ?
Pas de politique, disait-on à ce mara-
thonien, que Von félicitait d'avoir re-
fusé de se rendre a la réception orga-
nisée en son honneur, par la munici-
palité de sa commune. Mais, comme
par hasard, ce pédestrian est accaparé
par la bande à Doriot.
Pas de politique, disent les bons apô-
tres. Bien sûr qu'ils n'en veulent pas
dans le sport. Mais tout simplement
parce que'ce n'est pas la leur. Autre-
ment, iU l'acceptent, ils en font, ils la
suscitent. Ah, les bougres I
P. M.
ESCRIME
Prix du début
A 14 heures, 30, rue Basfroi (11e)
(métro : Voltaire), prix du début.
CROSS-COUNTRY
A VENEUX-LES-SABLONS
Eng. jusqu'à aujourd'hui midi, chez
Jean Collot, 18, rue des Petits-Chaumes
Moret-sur-Loing. Dossards et départ :
Groupe scolaire (300 m. gare Moret).
Douches.
USO AULNAY
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14 h. 30 : Juniors, 4 km. (challenge
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seniors, 7 km. (challenge Steppa, par 5
hommes).
Vestiaire et distribution des prix :
Au Chat Noir, avenue de Mun; trans-
ports, cars Stépa : 12 h. 45, 13 h. 15,
prix A-et-R., δ fr. ; trains gare du
Nord, départs : 12 h. 35 et 13 h. δ.
BASKET-BALL
Coupe Fédérale
Coupe de la Seine
A Châtenay (arb. Lottin), 14 heures :
RSOO Montreuil-CA Joinville; 15 h. ;
CAO Kremlin-USO Malakoff. â A l'US
O 12e (arb. Kahn), 14 heures : PS Cli-
chy (2)-Villeneuve-St-Georges (2); 15
-heures : PS Clichy (l)-SSP Voltaire
(1). â A Clichy (arb. Aubry), 15 heu-
res : Argenteuil-USO Aulnay; 14 heu-
res : CS Belleville-CS Universitaire. â
A Versailles (arb. ParraChon), 15 heu-
res : AS Panhard-USO 18e. â A Saint-
Maur (arb. Plotkine), lss heures : CA
Joinville (3)-CSO Dyonisien. â Au Bi-
jou (rue Beaubourg) (arb. Carnepari),
14 heures : USO 12e-Saint-Ouen (fémi-
nin); 15 heures : CSO Gennevilliers-U
SO lie.
MIDI. â A Toulouse : Et. Rouge c.
Emancipation; Rangueil c. Moscou; à
Villeneuve : AL Condom c. ES Buzet;
à Marseille : US Jean-Jaurès c. S¡0 Nî-
mes; à Toulon : ES Toulon c. Valrae.
NORD. â A Wattrelos : Amicale du
Centre c. AFB Douai.
CHAMPAGNE. â A Reime : CJT
Reims c. ACENA.
COTE-D'ARGENT. â A Bordeaux :
Maïtena c. RMGE.
LYONNAIS. â A Lyon ι Textile
Sport c. Jura.
CENTRE. â A Limoges : UST Li-
moges c. PL La Fuye.
ES Union oat ASP Hachette 35-7
FOOTBALL
Coupe Fédérale
Troisième tour, à 14 heure» :
A Arpajon, stade Lénine. â JOS Ar-
pajon c. US Sèvres.
A Choisy, stade municipal (rue Jean-
Bouin). â ASO St-Maur c. ASO Bondy.
A Gennevilliers, stade municipal. â
Vestiaire, 93, rue de l'Arbre-Sec ! ES
Nanterre c. ERS Levallois.
A Saint-Maur, stade du ASO.. 107,
boulevard de Créteil, GSO Choisy c.
Etoile Juive.
A Bondy, stade municipal. 137, ave-
nue Henri-Barbusse. â CSO Clamart
c. USO Villeparisis.
A Ivry-sur-Seine, stade Lénine, place
Philibert-Potnpée. â CP Viry-Châtillon
c. JSO Alfortville.
A Persan, stade Roger-Salengro. â
US Persan-Beaumont c. AS Pont-Ste-
Maxence.
A Îoisy-le-Sec. â Vestiaire, 55, bou-
levard de la Boissière : USO Sevran
z. USO Fontenay-sous-Bois.
A Clamart, avenue de Chevreuse. â
AS Cachan c. JSO Créteil.
A la Piste municipale de Vincennes.
(Métro porte de Charenton). ·â LO
Plessis-Robinson c. USO Boulogne.
Coupe de Consolation
Matches à rejouer le 12 décembre, à
14 heures précises : A Chatou, terrain
de l'Ile, CSO Chatou c. Cheminots-Etat
R.G.; à Draveil, JSO Draveil c. USO -
Aulnay.
Coupe d'Encouragement
Le 12 décembre, sur le terrain du
premier nommé, à 14 heures précises,
sans délai : Villiers-le-Bel (1) c. USO
18e (2); Vaires-Triage (1) c. Deuil (2);
Nogent (1) c. Colombes (1) ; Mantes (2)
c. Chambly (1) ; Morangis (1) c. Argen-
teuil (3) ; Bijou (2) c. Sannois (1) ;
L'Hay (1) c. Bondy (2) ; Fontenay-aux-
Roses (1) c. Lica (2) ; Neuilly-sur-Seine
(â¢1) c. Etoile Juive (2) ; Blanc-Mesnil
(2) c. Noisy-le-Grand (1) ; ES 15e (2)
c. CSO Bois (2) ; Clichy (3) c. Goussain-
ville (1) ; Juvisy (1) c. PTT (2) ; Ba-
gneux (1) c. Igny (1) ; Dammarie (1)
c. Drancy (2) ; Arnouville (2) c. Clichy-
sous-Bois (1).
CROSS CYCLO-PEDESTRE
Challenge Louis-Houard
L'USO XVIIIe organise, à 14 h. 30,
son cross cyclo annuel.
Prix C.N.C, au Grand Air Sports,
doté du challenge Louis-Houard· ; coupe
Maison-Rouge. Circuit de 5 km. 500 à
parcourir trois fois.
Itinéraire : Octroi de Suresnes, bou-
levard Washington, cimetière améri-
cain, glacis du fort, octroi de Suresnes;
arrivée j, haut du boulevard Washing-
ton.
Vestiaire ; 40, rue du Mont-Valérien,
â à Nanterre, de 13 à 14 h. 15.
Reconnaissance du parcours à 9 h. 30.
CYCLISME
A VINCENNES
A la piste de Vincennes, à partir de
9 heures, Prix de l'Essor, Unité, bras-
sard-poursuite, individuelles et améri-
caine. Braquet limité pour la vitesse
23x7 ou 25x8. Eng. à la piste.
â Deux cross cyclo-pédestres auront
lieu, celui de l'ES Nord-Est et à Mil-
iy.
â Le bureau de l'UOI vient d'annu-
ler la finale du championnat du mon-
de amateur, le vainqueur Van de Vy-
ver. n'ayant pas coupé la ligne d'arri-
vée après sa réclamation contre Geor-
get.
CONVOCATIONS
ES la·. â Cross : au vestiaire, à
8 h. 30, 8, quai Carnot, à Saint-Cloud.
CAO 12·. â Football :»1° Pour Po-
Iangis, r.-v. 13 h., au château de Vin-
cennes; 2° Pour Polangis, à 13 h., r.-
V., 11 h. 45, au siège; traceurs r.-v. 8
h., au siège.
BOULES
Amateurs de boules, le 12 décembre,
au Parc des Expositions, porte de Ver-
sailles.
Moyens de communication : métro
Porte de Versailles ; autobus PC V-AG,
AG, 33, 89, 23.
GYMNIC-BALL
A 15 h., au gymnase Saint-Lambert.
8, rue Saint-Lambert (métro : Conven-
tion), finale du championnat de Paris
de gymnic-ball.
NOUVELLES DE PARTOUT
RUGBY
Championnat de France
EXCELLENCE
Poule A. â Biarritz c. AS Biterroise.
Poule B. â AS Tarbaise c. UA Gujan-
Mestras.
Challenge Du-Manoir
POULE A
Bègles c. Brives ; Bayonne c. Mont-
ferrand ; AJ Bouin-Racing c. TarDes ;
Narbonne c. Stade Bordelais ; Carcas-
sonne c. Nantes.
POULE Î
Vienne c. Grenoble ; Perpignan c.
Lyon OU ; Pau c. CASG ; Toulouse c.
Stade Français ; Toulon c. Chalou.
A TREIZE
Championnat de France
Paris-XIII c. RC Albi ; Lyon-Villeur-
banne c. Treize Catalan ; Bordeaux
XIII c. RC Roanne ; Dax-XIII c. SA
Villeneuve-
FOOTBALL
Chez Ies Pros
PREMIERE DIVISION
O Maresille c. FC Séte; Ex. Roubaix
Tourcoing c. SC Fives ; FC Rouen c,
US Valenciennes; RC Paris c. FC Metz;
Antibes FC c. AS Cannes ; FC Sochaux
c. RC Lens ; O. Lillois c. Red Star ;
RC Strasbourg c. RC Roubaix.
DEUXIEME DIVISION
Poule finale
FC Mulhouse c. O. Alèsien ; Stade
Rennais c. O. Dunkerque ; SM Caen
c. AS Saint-Etienne ; US Boulogne c.
RC ARRAS ; SR Colmar c. Toulouse
FC ; Stade de Reims c.US Tourcoing;
Havre AC c. OGC Nice ; FC Nancy c.
CA Paris.
POULE DE CLASSEMENT
RC Calais c. FCO Charleville ; SO
Montpellier c. FC Dieppe ; USB Long-
wy c. Nimes Olympique ; Girondine
Bordeaux FC c. AS Troyes.
Championnat de Paris (division
αd'honneur). â a Montmorency, AS
Montmorency-Stade Français; à Mai-
sons-Alfort, AS Amicale-Stàde de l'Est;:
à la porte de Montreuil, CA Montreuil-
Stade d'Enghien-Ermont ; à Issy-les-
Moulineaux, CO Billancourt-ES Juvisy·
à Aubervilliers, CO Aubervilliers-SÖ
Est.
BASKET-BALL
Championnat
d'Excellence
FA Mulhouse c. AF Amicale ; CA
Mulhouse c. Résidence Sociale ; JA
Charleville c. Saint-Charles d'Alfortvil-
le ; Foyer de Romilly c. JSP Issy ; AS
Ch. Rennais c. BBC Russe ; AS Mont-
ferrandaise c. AS Ch. Etat ; Foyer de
Reims c. AS Bon Conseil ; SA Nice c.
FO Pezenas ; A St-Hippolyte c. AS Can-
nes ; FC Lyon c. Championnet Sp. ;
Olympique Lillois c. RC de France ;
SPCO c. Stade Bordelais UC ; US Mé-
tro c. Stella de Cherbourg ; PUC c
Stade Clermontois ; SA Montrouge c.
AS Vendin ; Stade Français c. SU
Agen.
CYCLISME
Au Vel' d'Hiv'
Routiers contre Pistards entre deux
équipes. â Routiers : Bartali, Spei-
cher, Archambaud, Pélissier, Meulen-
berg, Danneels, Battesini, Mithouard·,
Tannevau et Fournier.
:. Slaats, Pellenaars, Buysse,
Billiet, -Paillard, Richard, Pecqueux,
Guimbretière, G. Wambst et A. Sérès.
an cinq épreuves, dont un match-
poursuite e : Richard contre Archam-
A la commission coloniale
du parti S.F.I.O.
La Commission coloniale du Parti
β est réunie le 9 décembre, au siège du
Parti.
Présents : Marcel Barault, Burguet,
Daniel Guérin, Landrau, Jean Loubet,
Maurice Paz, Germaine Picard-Moch,
Paul Rivet, Maxime Roux.
Excusés : Suzanne Buisson, Des-
champs, André Julien, Lallami, Magde-
leine Paz, Marcel Régis, Pierre Vinéot.
Président de séance: Daniel Guérin.
La Commission nomme la délégation
qui doit étudier avec le Comité natio-
nal des Femmes socialistes les problè-
mes de la femme et de l'enfant aux co-
lonies: Suzanne Buisson, Germaine Pi-
card-Moch, Burguet et Landrau.
La Commission entend un exposé de
William Bazé sur les questions du mé-
tissage et du régime électoral en Ço-
ch inchine. Après un échange de vues,
le camarade Paul Rivet est chargé de
rapporter ces questions à la prochaine
séance.
La Commission procède ensuite à
l'audition de Tran-Van-Laï, conseiller
municipal socialiste de Hanoï. Notre
camarade expose la situation des tra-
vailleurs du Tonkin, et surtout des
20 millions de paysans annamites. Il
est nécessaire de créer des écoles com-
munales, il est possible de trouver des
ressources pour les faire vivre. Les mé-
thodes de culture du delta tonkinois
pourraient être aisément améliorées.
Le système actuel d'imposition (ca-
pitation) doit être remplacé par un im·
pôt progressif.
Enfin, Tran-Van-Laï insiste sur les
libertés demandées par les Annamites
(liberté de circulation, liberté de réu-
nion et d'association, liberté de la
presse), ainsi que sur la nécessité de
réformer la composition et le collège
électoral des assemblées élues.
Le camarade Tran-Van-Laï reçoit les
remerciements de la Commission pour
gon exposé.
La Commission coloniale organise
pour le mardi 21 décembre sa troisième
conférence pour les membres du Parti,
salle de projection de la F.I.F., 29 et 31,
avenue des Champs-Elysées, La confé- ;
rence, faite par notre ami le professeur
Paul Rivet, aura pour sujet : L'Indo- '
chine, peuples et problèmes économi-
ques; elle sera accompagnée de projec·.
tions cinématographiques.
La Commission décide qu'aucun jour-
nal de tendance ne pourra être vendu
aux réunions qu'elle organise.
Prochaine réunion: le jeudi S janvier.
MOTS CR
PROBLEME N* 49
HORIZONTALEMENT. â 1. Lieu on
certains travaillent en jouant. Arbre. â
2. Rentra en possession de ce qu'il
avait perdu. â 3. Carte. Plantation de
vigne. â 4. Traîner dans la boue. â
5 Déployé. Démonstratif. â 6. Enfer-
mée. â 7. Qu'il faut traiter avec appli-
cation. ·â 8. Terminaison d'infinitif.
Monnaie japonaise. â 9. On y a re-
cours pour traverser les mers. â 10.
Viscère. Ne reconnaît pas. â 11. Effet
du froid. Ils vont de la mer aux ma-
rais.
VERTICALEMENT. â 1. On Ï post
la tête pour dormir. â 2. Ne se décide
pas. Ensemble d'Individus ayant beau-
coup de traits communs. â 3. Conjonc-
tion. Petites mers non salées. Reprise
individuelle. â 4. Elle joue un grand
rôle dans les combats. â 5. Engourdis-
sement profond. Passage. â 6. Poussée.
Note. Adresse. â 7. Qu'on a fait écarter
par ses intrigues. â 8. Nom de célè-
bres éditeurs vénitiens. Etablissement
industriel. â 9. Article. Etre convena-
ble. â 10. Hautain. Paniers pour le
transport des fardeaux.
Solution du problème N° 48
Dimanche â
de GALA
AUX AMIS DU POPULAIRE
Aujourd'hui 12 décembre
comme nous l'avons annoncé:
L'HARMONIE SOCIALISTE
donnera un concert de 16 à
18 h. â A 18 h. : APERITIF-
CONCERT, avec les artistes
et chansonniers de la troupe
habituelle. .. A 21 heures/,
soirée avec « LE COUP DU
CROCHET » (présentation
Camille BLOSSEVILLE) ; prix
aux vainqueurs.
AUX AMIS DU POPULAIRE
116 bis, Champs-Elysées
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