Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]
Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte
Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)
Date d'édition : 1937-12-13
Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 décembre 1937 13 décembre 1937
Description : 1937/12/13 (Numéro 5416). 1937/12/13 (Numéro 5416).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k822884d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
1342-37 a
LE POPULAIRE
SES
EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTS
ÎÎη hsu dit paradoxe
dans sa revue physis, le Dr Ruf-
⢠â fier bataille avec ardeur en fa-
veur de l'éducation physique. Lui
aussi voudrait que les pratiques musculai-
res soient obligatoires, puisqu'il préconise
« Τ obligation d'être vigoureux ».
Obligation qui paraîtra peut-être exces-
sive-à certains. Màis passons la plume au
directeur de Physis.
, " Pour régénérer notre Tace qui en
'st tant besoin, Il ne suffira pas d'or-
aniser l'éducation physique, .il tau-
ri surtout obliger nos jeunes gens
? S, être vigoureux.
L'expérience fait la preuve indis-
cutable qiie tous les jeunes, gens â
.* à? dé très rares exceptions près, met-
tons deux à trois pour centâ peu-
vent se développer normalement par
' ïa pratique régulière et méthodique,
de l'èxercice, l'endurcissement aux,
intempéries, l'entraînement à Vef-
fort; beaucoup â tous ceux de bonne
hérédité â retirent de ces habita·.
â des uñe vigueur athlétique.
Il faudrait donc proclamer que· de-
venir fort est un devoir social, et
national et que tous ceux qui, par
veulerie, se dérobent à ce devoir,
auront à se soumettre à. certaines
obligations, à certaines contraintes :
cela pour leur bien, comme, pour le
bien de tous. Ces contraintes seront
lés sanctions de l'Education physi-
que post-scolaire.
J'avoue que, tout en refusant d'être con-
sidéré comme « liberticide », je suis prêt,
sur ce point, à me ranger à l'a sis du
Dr Ruf fier.
Je pense d'ailleurs qui l'on n'aboutira
Jamais complètement sans obligation. En
quoi cette dernière peut-elle gêner, s'il est
prouvé que c'est pour la santé de l'indi-
vidu, partant pour son bien, que les pra-
tiques musculaires lui »ont imposées ?
Et serait-ce la première fois que l'on
oblige les jeunes Français à faire quelque
chose î M'a-t-on demandé mon avis, lors-
que j'avais 6. ans, lorsqu'on m'a ordonné
d'aller l'école cinq jours par semaine
pendant sept années î _ â
Et a, à l'époque où j'usais mes fonds de
culotte sur les bancs d'une classe, je pré-
ferais jouer, je suis fortreconnaissant, au-
jourd'hui, aux maîtres qui m'ont dispensé
«ine <· partie de leur savoir, et à ceux qui
m'ont obligé à les écouter. Il en sera de
même pour les pratiques corporelles. Quel-
ques-uns rechigneront lorsqu'il leur faudra
s'y livrer. Mais, plus tard, ils remercieront
I ment régulier, aura, évité à certains de de-
Venir tuberculeux, ou tout au moins affai-
blis, amoindris physiquement, et partant
proie facile pour la maladie-
Naturellement, il ne suffira pas de dé-
créter l'introduction de l'éducation muscu-
laire à l'école et post-scolairement, même
avec les additifs déjà indiqués à cette pla-
ce : réforme des programmes, préparation
des maîtres, création de terrains, etc...
H faudra aussi â parmi d'autres réfor-
mesâ limiter la consommation de l'alcool.
Plusieurs pays en prenant des mesures
énergiques ont réussi à maîtriser, à sup-
primer, ou à peu près, l'alcoolisme.
Les Etats Scandinaves pourraient utile-
ment nous servir d'exemple sur ce
point (1).
Voici un autre article de M. Ruffier :
â.Il paraîtra plus paradoxal enco-
re de prétendre que les leçons de
culture physique sont meilleures en
salle qu'en plein air. Il en est pour-
tant ainsi. Les Jeux, les sports, les
, promenades, tout cela est excellent;
l'enfánt doit en user abondamment;,
mais ces exercices libres et sponta-
nés ne sont pas confondre «yéc la
⢠gymnastique élémentaire, celle qui
apprend à respirer, celle qui déve-
⢠lòppe méthodiquement les : muscles,
dirige la croissance, corrige les ta-
res, érige progressivement le corps
dans une forme aussi parfaite que
possible. Cet enseignement-là est plus
facile à faire et donne de meilleurs
résultats dans des locaux spéciale-
ment aménagés qu'en plein air. Le
« gymnase » est une. nécessité en
bonne éducation physique; on l'igno-
re trop. : . ' â . . >
Précisément, cette éducation phy-
. sique se discrédite par les « leçons,
en plein air > que l'on, voit donner à
profusion sur les plages et dans les
' stations de vacances. Beaucoup des
instructeurs qui s'en chargent sont
de bons techniciens. Mais, capables
de donner d'excellentes leçons à dó-
. micile pu en salle, ils ne peuvent
s'imposer à l'attentionde leurs élè-
ves quand ceux-ci, rassemblés sur la
plage, devant ' un nombreux public,,
sont distraits par tout ce qui se passe
autour d'eux. Quand il s'agit d'en-
fants chétifs, la nécessité d'exercices
méthodiques, précis, bien dosés, sur-
veillée et contrôlés, s'impose bien
plus que celle des jeux en plein air,
pour lesquels ils n'ont aucun goût,
auxquels précisément il faut les
adapter par une culture,physique at-
tentive...
t II est certainque les leçons données à
Pour le vrai
visage du sport
Je crois que le jour .où l'on a admis
que le jeu sur le stade pouvait être l'oc-
casion de profits importants, on a for-
tement atteint la moralité du sport.
Aussi, de toutes mes forces, et quelles
que soient les critiques parfoissévères
dont mon action pourra être l'objet, jê
m'opposerai au développement du sport
professionnel.dans notre pays. Je.dé-
tiens du Parlement la charge de ser-
vir · les intérêts de toute la jeunesse
française et non pas de créer un nou-
veau, spectacle de cirque.
I,éo LAGRANGE,
⢠â (Déclarations faites '-à
' Za Chambre des dépu-
- tés-le 3. déc. 1937).
un nombre important d'élèves risquent, de
perdre de leur valeur.- L'attention' dû maî-
tre est trop tendue, la disproportion entre
la valeur physique des différentes unités
évoluant sous ses ordres, complique encore
la tâche du professeur,
¡ Mais à moins de possibilités spéciales.â 1
lesquelles seront toujours plus ou moins
exceptionnelles â comme d'avoir un moni-
teur se rendant à ' domicile, on n'ayant
qu'un nombre très restreint de sujets à en-
traîner, les inconvénients sont à peu de
chose près, les mêmes ' en: salle qu'en plein
air. Certes, dans un endroit clos, il n'y a
pas :la présence gênante des ' badauds qui
s'assemblent dès que la leçon musculaire
est commencée. · ¡ · â -
Seulement, les pratiques corporelles "en
salle comportent un autre : inconvénient.
L'aération y est parfois insuffisante. Je
connais dfcs établissements où les élèves
s'exercent dans de véritables caves.' Ili suf-
fit d'ailleurs de pénétrer, à l'heure où l'en-
traînement est intense, dans un endroit où
s'actionnent culturistes; ou. sportifs â bo-
xeurs, lutteurs,, escrimeurs ίpour: sentir
immédiatement combien d'atmosphère . de-
vient impure quand des. athlètes pratiquent
dans-'uh local fermé (2).
Le regretté docteur F. Lagrange a pu-
blié jadis des notes pleines d intérêt à "ce
sujet .
Bien entendu, je n'irai pas jusqu'à con-
damner sans appel, impitoyablement, l'en-
traînement musculaire en salle. Dans l'état
actuel de la France, avec le manque de
terrains à l'intérieur des villes, avec l'état
physique tellement médiocre de ;tant dé
"gens, les salles où Ion peut exercer son
corps ont une utilité incontestable. Surtout
. s'il est possible, de les aérer largement.
Toutefois, je donne la préférence à l'en-
traînement en plein air (3)· C'est là, avec
l'aide de l'oxygène, de l'eau, du soleil et-
une alimentation rationnelle, que l'être hu-
main pourra plus facilement se développer,
se,-majorer, ¡trouver une valeur physique
¡accrue .par le plein épanouissement de ses
qualités musculaires et la résistance aux va-
riations de température.. .
Pierre MARIE. ,
tl> - Je reviendrai là-cassus. . . _
(2) On a tort «lé tenter «l'acclimater en
salie (le nouveaux sports, l'ar exemple le
basket-ball ; qui ne devrait se jouer qu'en
plein air.. .
(S) Il y a lien, évidemment, de prendre
quelques précautions, surtout avec les néo-
phytes. Il ne-faut pas lancer ces derniers;
torse et membres nus, eh plein hiver, sur
Un" terraind'entraînement ouvert à tous les
vents: Mais, ôji doit s'habituer progressi-
vement au dévêtissement.,, durant la belle
saison et-ne se couvrir, pendant, la.mau-
vaise. que de l'indispensable, 'pour éviter
le refroidissement. C'est encore le meilleur
moyen de narguer les .rhumes, et autres af-
fections' du même genre.
Erratum. ;â Dans l'article « Défense
des loisirs », on a imprimé : « ...on doit
d'abord ; refuser les adhésions..·, ». J'avais
écrit : « ...on_ doit d'abord, sans refuser
les adhésions, étudier yles demandes... »
UN BEAU CLUB TRAVAILLISTE
' Les Sports Ouvriers Armentières"
Cette société a été fondée, en août 1930
par le groupe socialiste d'Armentières.
Elle comprenait ά son origine trois
équipes de football.
Les -23 et 24 septembre 1931, alors
qu'on avait prédit bien souvent la mort
de ce club, Roger Salengro venait fêter
son premier â anniversaire.
Elle compte à présent plus de 300 par-
ticipants. Cest la plus nombreuse so-
ciété sportive locale. Par son dynamis-
me, elle est te pôle d'attraction de toute
la jeunesse ouvrière qui veut des loisirs
sains.
Elle comprend deux grandes sections:
1· Section masculine, subdivisée Î
'ton tour en sous-sections de:. Football
(trois équipes : adultes, juniors, mini-
mes) ; natation ; athlétisme ; culture
physique; cyclisme. '
2° Section féminine: Culture physi-
que; gymnastique; ballets et quelques
nageuses.
Athlétisme. Duflos, · champion de
France du ' lancement du. marteau,· 2"
aux Olympiades d'Anvers ; Castelain,
champion de France de lancement du
disque,' 6e aux Olympiades d'Anvers ;
Duflos, S' au championnat de France
du lancement du disque; Buisine, cham-
pion du, Nord du 100 m· et du 200 m.;
Hochart René. 2* au championnat du
Nord du 400 m.; Vanderν ecken, cham-
pion du Nord du <800 m.; Lefébure Paul,
2* au championnat du Nord du 800 m:;
Hochart Raymond, champion du Kord
du 1£00 ; Herlem, champion du
Nord du 5.000 m.
Cross-country.â Hochart Raymondr
champion du Nord et du Pas-de-Calais
(iuniors). â
Les S.O.A. possèdent deux salles de
culture physique qui s'enrichissent pe-
tit à petit du matériel nécessaire.
La section-féminine, créée*il y a qua-'
tre mois,'compte' déjà 150 inscrites.
BIBLIOGRAPHIE
La 2 FR vient, d'éditer un « aide
mémoire de l'arbitre », préfacé par
M. J. . Muntz et: comprenant les règles
du rugby, les principaux règlements
généraux de-la-FPR, le règlement inté-
rieur' de la cour des arbitres,·· des
notés à l'usage de ces derniers et un
index alphabétique, le tout sous forme
d'un petit volume de.80 pages, dû prix
de 3 francs, à la 2 FR, 61, rue des
PetitfrChajmps, Paris.
⦠+ ⦠·
Dans la « Nouvelle . Education »
;(au liuméro dé. décembre, un très inté-
ressant exposé de M. Emilé Bouquillon
sur « la,'portée éducative et Sociale du
travail manuel » et la nécessité d'ap-
prendre et de faire aimer celui ?ci aux
enfants.
' FOOTBALL
L'è championnat pro
Sochaux toujours vainqueur -
toujours leader
R. C.. Park et Metz."........... 2 à 2
Lille bat Red Star ..'........ 4' à 1
Marseille bat S&e / 3 à.fl
Rouen bat Valenciènues. 4 à -1
Exçelsior bat Fives 3 il. 2
Strasbourg bat Roubaix. .·......, 4 h 0
Sochaux bat Lens... · . ; · · . 4 .à -0
Antibes bat Cannes .' .2 à 0
i>K CbASSMMtòNT : ; ι
1.· Sochaux, 24 pts ; 2.' Rouen, 19 p.te:
3.' Marseiile. 18 pts ; 4. -Stt-asboutg,· 17
pts ô. Séte, 16 pts'-; '6. Le'ns, ÎÏ .'pts·^
7. Roubaix, Ra'cing, 13 pts ; - 9. Fives,
Cannes; Antibes, I^ilie, 12 pts; 13. Va-
lenciennes, Metz, 11 pts ; 1,5. Exçelsior,
10 pts ; 16. Red .àtar, 9 pts:
, îâ A,bbeglen quitte Soudhàux pour
jouer au Servette- F.C. de .Genève.
Deuxième division
Nancy bat G. A. P. . 4 à.3
Havre bat Nice... i...'.. 2 i d
Reims bat Toiu'-coing.. 1 à 0
Colmar bat' Toulouse.......... 1 à 0
Rennest et Dunkerque 2 à 2
Saint-1'üienne bat Caen 3 à 1
Mulhouse et. Alès.. 0 à 0
Boulogne bat Arras 3 à 1
Poule complémentaire
Troyes bat Bordeaux.......... "2-à 0
Oharleville bat Calais 2 a l
Bieppe "bat Montpellier.. 5 à 0
he match Lòngwy-Nfmes n'a pas été
disputé.:. L .
J/e championnat de Paris
'C.O. Billancourt bat E.S. Juvisy 1 à 0
C.A. Montreuil et Enghien.. ». 3 à3
A.S. Amicale bat Stade de l'Est 5 à 0
St. Français b. A.S. Moiitmor. 2 i l
C.O.A. bat S.O. Est............ 5 à 1
RÉSULTATS
ET INFORMATIONS
- RUGBY
Le Du Manoir
Montferrand toujours invaincu
P.oule A . . , '
R. C. F. tat Tarbes 12¿ à 9
Montferrañd bat. Bafonne·.... 3 à 0
Narbonne bat Stade Bordelais 17 à 3
Cafcassóñne" écrase'Nantes;.·..· ·34 à 0
Brive bat Bèglesi 6à3
Poule Î :1 : ' l '·'
Vienne bat Grenoble...;.·..r 17'à 0
Pau bat C. A. S. G l'2 à 11
'Perpignan-bat4Îί>·Î¿Î· Î." Ï.".. .. · 2¡2 à ö
Toulon bat Ohalon δ k 0
St. Toulousain bat St. Français 18 à 6
- Championnat d'Excellence' .
Biarritz .'bat Bézièrs.......... 8 à 0
Tarbes et^Gujan Mestràs:...». 0'à 0
A Treize
Albit-bat Paris.... 13 à 7
Bordeaux bat ' Roanne16 à 2
'Villeurbanne bat Catalans...14 à 4
Villeneuve "bat Dax .......... 14 à 8
'â » ï BASKÉT-BALL
A:SA. Paris b. Fb.ver Als. Mulh. . 36rlS
B:BiC..·· Russe de Paris b. A. S,
Cheminots Rennais ..' 28-22
â St^Charies d'Alfortyille b. J.A.
Charleville ........' ...... 37-2-4
F..QI Pezelàs b. S.A.N. Nice 41-23
"Foyer Rëinis' b. A.S.' Conseil.... 37-23
,A.S. Hippolyte b.·A.S. Cannes.. ' 32-2S
Obaitipionnet Sports bl F.C. Lyon 42-2Î
S.Ç. Montlùç. (2) b. U.S.P. Cotu-
: inéntry (11....·...-........... 66-2λ
lC.SCB.a- -bat Stade Bordelais...'. :.40r22
pUiS. ! Métro, bat Stella-Cherbourg 25-24
A.S. Vendin bat S.A. Montrouge 28-13
sS.tade-Français-bat S.U. Agen.. 30-25
Pitl.C. bat ¡ Stade Çlermontois.. 30.22
,A^., Brestoise ,bat A.S.P.O. Tours 34-20
Oheminots de l'Etat bat A. S.
. Mpiitfèrràndiaise 23-21
'E.S.'Kärbonnaise b. Garde Mobile . 37-23
A.S. Gheminots dix Mans b: J.S.O.
Brestoise .... ... ...... 37-26
'A.S. Lorraine b. C;A. Coquelicots ": ÍÍ6-19
â¢A.S. Stéphan. et -Touipuse UIC. arr.
CROSS-COUNTRY
â L'épreuve du 24* régiment d'infau-
térie a ¡été enlevée par Levgues bat-
'tanf 'Baudoin.
' âLéñoir (de Sillë-lé-Guillaume) '· et
â l'U.-S^Métro- ont -reimporté le ·« -Milçhel-
Dupré ».
'··â Guitton,' de NaHteS est lér du ehal-:
lenge Borjon ; 2 Dîneur ; 3; Letellier ;
'4. Leriche ; 5. Thierry, etc.
â â Le' CÍO. Billancourt remporte le
'«hállense Sossa (deuxième catégoriel.
En troisième catégorie, c'est l'A. S.
Bourse qui est vainqueur.
Au Vel' d'Hiv'
Archambaud bat Richard
ROUTIERS CONTRE, PISTAROS
. Première â ,épreuve,.
Match poursuite individuel. â Four-
niei·" rejoint Slaats après ï km: 380 'en
4 m. 21 g. 4-5.
Deuxième épreuve
y Match poursuite individuel. 'â ^Ar-
chambaud bat Richard. de 105 mètres
en 6 m. 35 s. 3-5.
Troisième, épreuve
Individuelle par points.. â 1. Pec-
queux, 13.. pte ; 2. B.uysse; 13 pts ; 3.
Guimbretière, 11-pts ; 4. Gojon, 10 pts;
S, Tanneveau, 5 pts ; 6. ex sequo Billiet,
Bartali, Meulénberg,.Pellenaëre,.3 pts;
10. Pélissier, 2 pts. '
Classement par équipes. â.1. Pis-
tards, 43 pts ·; 2.'routiers, 23 pts.
Quatrième épreuve .
15 kilomètres derrière motos commer-
ciales. â Classement : 1.. G.' Wambet
en 14', ïl" 3-5 ; 2. Arthur Sérès, à ^ 50
mètres; 3, Paillard'à 300 mètres"; 4.
Battesini, à' 330 · mètres' ; 5. Speicher,
à 400 mètres ; 6. Mithouard, à 7«60 mè-
tres. â '
l.'Pistàrds avec 6 points;. 2. routiers
aveo 15 points.
Cinquième 1 épreuve
50 kilomètres à l'Américaine. â Clas-
sement ; â 1. 'Buysse-Billiet, 30 pts ; '2.
Slâats-Pellenaers, â 9 >pts ; à un tour:
3. Paillard-Arthur Sérès, 16 pts ; 4. Ri-
chard-Pecqueux, lit pts ; 15. Goujon-M^u-
lenberg, 11 pts ; 6. ex »'quo. MithouaTd:
^â¢Fournier,. Wambst-Guirtibretière; 9 pt^;
8. Speiçher-Pélissfer, 6 pts; à deux
tours : 9. Archambaud-Tanneveau; 9
pts ; ' 10. Bàrtaly-Bàttesini, 7. pts.
Classement de l'américaine : pistards,
16 pts et demi ; routiers, 38 pts et demi. !
Classement général': les pitetar'de bàt-
tent les routiers par 3 victoires à 2.
â Ouibron a enlevé le cross , ûyiclo-
pédestre de l'E.S. Nord-Est devant Re-
noncé.
, y Î: '. y,LUTTE
Rigfoulot-Dan Koloff ce coir
au Palais de* Sports
â Charles Rigoulot rencontre ce soir
au Palai* des Sports le Bulgare Dan
Koioff. ; ..,.·. . , ':... ·' â
; D'autre part, l'itâlô-a'méricain' Joe Sa-
voldi fera ses débuts devant le Turc
Mehmet Ari f. /
Les autres: combats de la soirée op-
poseront Ivar Martinson et Mark Paîs-
mann, Dick Perron et Maurice Gom-e,
Màlexieux et Emile Rochèz.
L'école des stayers
' Le Vèr 'd'Hiv' vient de . créer une
école pour coureurs de demi-fond".'Mòtit
R^'óue: découvrir des champions possi-
bles. Mai? sous le titre: « N'est-ce point
lu, vraie raison? » André Martin écrit
dans Spçrting ,ce. qui.suit :
, « Les. jeûnes ,que, l'on met sur les'
rangs; où et quand ont-ils déjà fait état
de cette classe ? * '
Peut-être qu'à'iorce de patien'ce,
aidé d'un peu de chance, l'on nous sor-
tira un « oiseau rare >·
« Un oiseau rare qui viendra mettre
en « brèche » les champions que l'on
juge payés'trop cher.
« Autrément, comment s'expliquer
que, l'on, n'ait .pas cherché .à .utiliser la
classe de quelques, routiers ou -pistards
ayant déjà prouvé, leurs qualités etbién
capables de faire de belles choses dans
le demi-fond ? - \ "
«' Pourquoi avoir jugé Dayen sur une
seule épreuve disputée ?
« La vraie raison de l'école des
stayers ne serait-ce point la recherche
dé la diminution des prix par la créa-
tion de la concurrence ?»
Il y aura, cet hiver, quatre cents com-
pétitions-de ski en Autriche.
il n'est pas possible
que les Jeux Olympi-
ques de 1940 aient
lieu à Tokio, ou siège
un GOUVERNEMENT
D'ASSASSINS !
NOUVELLES
BRÈVES
.Un confrère a. calculé,, qu'en Angle-
terre, le championnat pro d'e football
comiporta-nt- SS- équipes, cela- représente
44 matches chaque samedi. La moyenne
â àej»'; s'pe.ctateu-ns. slélève 'k Jû.èOO par ren-
contre, soit 79/1.000 personnes.
. L'examen des urineg des participants
à un (lemi-Marathon, couru en Belgi-
que, a permis' de décéle'r la présence
d'albumine chez les arrivante 1. Nou-
velle preuve qu'il .faut surveiller sé-
rieusement .les épreuves- de cette , sor-
te, et sélectionner sans pitié les par-
ticipants. , r ' ' · ·!
BATTAGE
Le boxeur "américain Teddy Yaro«z a
fait, pour ses'débilts à. Paris. ' un ' niatçh
médiocre. Et pourtant les' jours prési-
dant ce combat quel battage a été- fait
sur ce* boxeur: dans le quotidien publici-
taire du sport pro.' y " *
' Une: fois de plus ori a bourré le crâne;
au .lecteur pour l'attirer il la salle Wa-
srram.
txa^aüüst« « .Les ^Sports ouvriers Armeatiéroisâ »,
r Plus sûrement que
les fards, la QUINTONINE
vous en donnera
VOUS êtes sans forces, vous
manquez d'appétit, vous
donnez mai. Votre visage, en
dépit du plus savant maquillage,
est jaune; abattu, sans vie. Pour
avoir de belles couleurs, il vous
faut retrouver, avec l'appétit,
la vigueur et le repos, la mine
splendide des gens bien portants.
Pour cela, faites une cure de
Quintonine, comme Mlle THI-
BAULT, 142, Fg Saint-Antoine,
Paris, qui écrit :
"Pâle, les traits tirés, les
yeux cernés, j'äais toujours
languissante: Il à fallu
voir i Quintonine pour faire
4.95
le flacon
de moi une femme pleine de santi
et d'entrain. Grâce à là Quin-
tonine, je suis complètement
transformée et tout lé monde me
complimente sur ma bonne mini".
Versez dans un litre de vin le
contenu d'ùn flacon de Quinto-
nine. Vous obtenez ' un délicieux
vin fortifiant dont vous prenez
un verre à madère avant chaque
repas. En quelques jours l'appétit
renaît; les forcés reviennent,, les
nens sont ronines et vous
retrouvez enfin, les belles
couleurs de la santé.
La Quintonine est en
venté uniquement dans les
pharmacies.
Qll I ÎΤΠÎI MEdonne
HIPPISME
HIER A ACTF.UIL,
PRIX DE LA PORTE DAUPHÌNE
1. Marcuil (A. Batís) ...fi. 19 »
à M, B*."de la Brosse .....P. 11 S#
Î. Savarin 'il (U. Bohavtnture) ....'...VP. 14 50
JUMELE .................... :..Vi.' '« W
PRIX. LA VEINE
1. Gaffeur (N. Pelât) ââ......fi. 1S 59
à M: Simon Guthmann P. I ».
2. Nador (J."Friooul) ..i.P. 19 ».
JUMELE 1S2 5β
PRIX VIRELAN
1: Hobal Sour (S: Röchet) G. 8 »
au Comte lie Rlvaud P. β »
î. Carloman (A: Bates) Ρ· 1" »
i. Fascination (M. Bonaventure) P. 14 M
PRIX DÉ NORMANDIE
1. Uuiek (AKálley) .................. G. lî. .»
à'M. Desrez- '..P. 7 50
2. Castel Gondolfo (.M. Bonaventure) R. 11 iù
S. Mon Cher (S.' Rochet) ...P. 10 5»
PRIX ANGERS â
1. Dark Martel (R.' Leurson) ...G. 20S »
à M. C. Perrln ...âP.' 4S 50
*l:Tftwr Pachi (A. Wllev» ...·Î¯Î..'1..',.Ρ. 9 »
S. Bramino (R. Galaurchi) ....... .P. . 18 50
. · · PRIX DE CLOTURE
1, Sabir (T. Dunn) ...G. 41 »
i M. S. Giithniann ...P. 2β: 50
2. Rol Mage II (C. Haubert) P. ' 19 50
JUMELE .............................. 98 50
AUJOURD'HUI A ENGHIEK
MOTS CROISES
PROBLEME N" 50
HORIZONTALEMENT. â 1. Petit vé-
hicule de livraison. ;â 2. Inriccnpée. Ta-
pis vèrt. â 3. Ct)ùrt. Qui n'est ni d'au-
jourd'hui,, ni d'hier. â 4. Extrhiles à tra-
vers irne plaie.â5.· Siflee araignée. Piè-
ce. de monnaie.fi, Protège le doigt de
la couturière. Raille. -â"7.'Entrer.â 8. '
Ile. Désolés. â 9. Ustensile ménager. G.e-
nisse -île la -mythologie .Ptonom.· â. 10.
Exercice d'adresse. Pousse. â 11. Certi-
fiée En matière dr.. i -... |
VERTICALEMENT. â 1." H tombet aux
arènes. Possessif. â 2. Il'aspect agréable.
Ils'donnent' lé grain.' â 3. Sortie. Bril-
lants ornements, â 4. I.e nombre 3.1416.
Celui k longée. Mot enfantin 1. Terminaison d'ia-
finitiL â 6. Prénom mkçculin. Pénètre.
â' 7. Démonstratif. Epouvantable. â î.
Petit travail d'électricien. â 9. Bison
d'Europe. Grosseur corporëlle.,â 10. Re-
prendre des relations interrompues. Ar-
ticle.
Solution dit problème n° 49
Service des Charbons du ái Populaire "
9, rue Victor-Massé, PARIS (9e). Tél. ;-Trudaine 94-46.
BULLETIN DE COMMANDE DU ...........
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Anglais 15x25..;'.;........... 617 » 635 » 645 » 32 50
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BOULETS ................ 417 * 435 » 445 » 22 50
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BRIQUETTES de LIGNITE 537 » 555 . 565 . 28 50
BOIS (2 traits) 347 » 365 n 375 » 19 . »
BOIS (3 traits) 352 « 370 » 380 » 19 25
MARGOTINS, le paquet de 25...... 11 25
' ' rou» FAmi» ;;
Pour Hpreitons en BANLIEUB áÍmínjzer. 40 /ip« pqrltmm
LE POPULAIRE
SES
EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTS
ÎÎη hsu dit paradoxe
dans sa revue physis, le Dr Ruf-
⢠â fier bataille avec ardeur en fa-
veur de l'éducation physique. Lui
aussi voudrait que les pratiques musculai-
res soient obligatoires, puisqu'il préconise
« Τ obligation d'être vigoureux ».
Obligation qui paraîtra peut-être exces-
sive-à certains. Màis passons la plume au
directeur de Physis.
, " Pour régénérer notre Tace qui en
'st tant besoin, Il ne suffira pas d'or-
aniser l'éducation physique, .il tau-
ri surtout obliger nos jeunes gens
? S, être vigoureux.
L'expérience fait la preuve indis-
cutable qiie tous les jeunes, gens â
.* à? dé très rares exceptions près, met-
tons deux à trois pour centâ peu-
vent se développer normalement par
' ïa pratique régulière et méthodique,
de l'èxercice, l'endurcissement aux,
intempéries, l'entraînement à Vef-
fort; beaucoup â tous ceux de bonne
hérédité â retirent de ces habita·.
â des uñe vigueur athlétique.
Il faudrait donc proclamer que· de-
venir fort est un devoir social, et
national et que tous ceux qui, par
veulerie, se dérobent à ce devoir,
auront à se soumettre à. certaines
obligations, à certaines contraintes :
cela pour leur bien, comme, pour le
bien de tous. Ces contraintes seront
lés sanctions de l'Education physi-
que post-scolaire.
J'avoue que, tout en refusant d'être con-
sidéré comme « liberticide », je suis prêt,
sur ce point, à me ranger à l'a sis du
Dr Ruf fier.
Je pense d'ailleurs qui l'on n'aboutira
Jamais complètement sans obligation. En
quoi cette dernière peut-elle gêner, s'il est
prouvé que c'est pour la santé de l'indi-
vidu, partant pour son bien, que les pra-
tiques musculaires lui »ont imposées ?
Et serait-ce la première fois que l'on
oblige les jeunes Français à faire quelque
chose î M'a-t-on demandé mon avis, lors-
que j'avais 6. ans, lorsqu'on m'a ordonné
d'aller l'école cinq jours par semaine
pendant sept années î _ â
Et a, à l'époque où j'usais mes fonds de
culotte sur les bancs d'une classe, je pré-
ferais jouer, je suis fortreconnaissant, au-
jourd'hui, aux maîtres qui m'ont dispensé
«ine <· partie de leur savoir, et à ceux qui
m'ont obligé à les écouter. Il en sera de
même pour les pratiques corporelles. Quel-
ques-uns rechigneront lorsqu'il leur faudra
s'y livrer. Mais, plus tard, ils remercieront
I
Venir tuberculeux, ou tout au moins affai-
blis, amoindris physiquement, et partant
proie facile pour la maladie-
Naturellement, il ne suffira pas de dé-
créter l'introduction de l'éducation muscu-
laire à l'école et post-scolairement, même
avec les additifs déjà indiqués à cette pla-
ce : réforme des programmes, préparation
des maîtres, création de terrains, etc...
H faudra aussi â parmi d'autres réfor-
mesâ limiter la consommation de l'alcool.
Plusieurs pays en prenant des mesures
énergiques ont réussi à maîtriser, à sup-
primer, ou à peu près, l'alcoolisme.
Les Etats Scandinaves pourraient utile-
ment nous servir d'exemple sur ce
point (1).
Voici un autre article de M. Ruffier :
â.Il paraîtra plus paradoxal enco-
re de prétendre que les leçons de
culture physique sont meilleures en
salle qu'en plein air. Il en est pour-
tant ainsi. Les Jeux, les sports, les
, promenades, tout cela est excellent;
l'enfánt doit en user abondamment;,
mais ces exercices libres et sponta-
nés ne sont pas confondre «yéc la
⢠gymnastique élémentaire, celle qui
apprend à respirer, celle qui déve-
⢠lòppe méthodiquement les : muscles,
dirige la croissance, corrige les ta-
res, érige progressivement le corps
dans une forme aussi parfaite que
possible. Cet enseignement-là est plus
facile à faire et donne de meilleurs
résultats dans des locaux spéciale-
ment aménagés qu'en plein air. Le
« gymnase » est une. nécessité en
bonne éducation physique; on l'igno-
re trop. : . ' â . . >
Précisément, cette éducation phy-
. sique se discrédite par les « leçons,
en plein air > que l'on, voit donner à
profusion sur les plages et dans les
' stations de vacances. Beaucoup des
instructeurs qui s'en chargent sont
de bons techniciens. Mais, capables
de donner d'excellentes leçons à dó-
. micile pu en salle, ils ne peuvent
s'imposer à l'attentionde leurs élè-
ves quand ceux-ci, rassemblés sur la
plage, devant ' un nombreux public,,
sont distraits par tout ce qui se passe
autour d'eux. Quand il s'agit d'en-
fants chétifs, la nécessité d'exercices
méthodiques, précis, bien dosés, sur-
veillée et contrôlés, s'impose bien
plus que celle des jeux en plein air,
pour lesquels ils n'ont aucun goût,
auxquels précisément il faut les
adapter par une culture,physique at-
tentive...
t II est certainque les leçons données à
Pour le vrai
visage du sport
Je crois que le jour .où l'on a admis
que le jeu sur le stade pouvait être l'oc-
casion de profits importants, on a for-
tement atteint la moralité du sport.
Aussi, de toutes mes forces, et quelles
que soient les critiques parfoissévères
dont mon action pourra être l'objet, jê
m'opposerai au développement du sport
professionnel.dans notre pays. Je.dé-
tiens du Parlement la charge de ser-
vir · les intérêts de toute la jeunesse
française et non pas de créer un nou-
veau, spectacle de cirque.
I,éo LAGRANGE,
⢠â (Déclarations faites '-à
' Za Chambre des dépu-
- tés-le 3. déc. 1937).
un nombre important d'élèves risquent, de
perdre de leur valeur.- L'attention' dû maî-
tre est trop tendue, la disproportion entre
la valeur physique des différentes unités
évoluant sous ses ordres, complique encore
la tâche du professeur,
¡ Mais à moins de possibilités spéciales.â 1
lesquelles seront toujours plus ou moins
exceptionnelles â comme d'avoir un moni-
teur se rendant à ' domicile, on n'ayant
qu'un nombre très restreint de sujets à en-
traîner, les inconvénients sont à peu de
chose près, les mêmes ' en: salle qu'en plein
air. Certes, dans un endroit clos, il n'y a
pas :la présence gênante des ' badauds qui
s'assemblent dès que la leçon musculaire
est commencée. · ¡ · â -
Seulement, les pratiques corporelles "en
salle comportent un autre : inconvénient.
L'aération y est parfois insuffisante. Je
connais dfcs établissements où les élèves
s'exercent dans de véritables caves.' Ili suf-
fit d'ailleurs de pénétrer, à l'heure où l'en-
traînement est intense, dans un endroit où
s'actionnent culturistes; ou. sportifs â bo-
xeurs, lutteurs,, escrimeurs ίpour: sentir
immédiatement combien d'atmosphère . de-
vient impure quand des. athlètes pratiquent
dans-'uh local fermé (2).
Le regretté docteur F. Lagrange a pu-
blié jadis des notes pleines d intérêt à "ce
sujet .
Bien entendu, je n'irai pas jusqu'à con-
damner sans appel, impitoyablement, l'en-
traînement musculaire en salle. Dans l'état
actuel de la France, avec le manque de
terrains à l'intérieur des villes, avec l'état
physique tellement médiocre de ;tant dé
"gens, les salles où Ion peut exercer son
corps ont une utilité incontestable. Surtout
. s'il est possible, de les aérer largement.
Toutefois, je donne la préférence à l'en-
traînement en plein air (3)· C'est là, avec
l'aide de l'oxygène, de l'eau, du soleil et-
une alimentation rationnelle, que l'être hu-
main pourra plus facilement se développer,
se,-majorer, ¡trouver une valeur physique
¡accrue .par le plein épanouissement de ses
qualités musculaires et la résistance aux va-
riations de température.. .
Pierre MARIE. ,
tl> - Je reviendrai là-cassus. . . _
(2) On a tort «lé tenter «l'acclimater en
salie (le nouveaux sports, l'ar exemple le
basket-ball ; qui ne devrait se jouer qu'en
plein air.. .
(S) Il y a lien, évidemment, de prendre
quelques précautions, surtout avec les néo-
phytes. Il ne-faut pas lancer ces derniers;
torse et membres nus, eh plein hiver, sur
Un" terraind'entraînement ouvert à tous les
vents: Mais, ôji doit s'habituer progressi-
vement au dévêtissement.,, durant la belle
saison et-ne se couvrir, pendant, la.mau-
vaise. que de l'indispensable, 'pour éviter
le refroidissement. C'est encore le meilleur
moyen de narguer les .rhumes, et autres af-
fections' du même genre.
Erratum. ;â Dans l'article « Défense
des loisirs », on a imprimé : « ...on doit
d'abord ; refuser les adhésions..·, ». J'avais
écrit : « ...on_ doit d'abord, sans refuser
les adhésions, étudier yles demandes... »
UN BEAU CLUB TRAVAILLISTE
' Les Sports Ouvriers Armentières"
Cette société a été fondée, en août 1930
par le groupe socialiste d'Armentières.
Elle comprenait ά son origine trois
équipes de football.
Les -23 et 24 septembre 1931, alors
qu'on avait prédit bien souvent la mort
de ce club, Roger Salengro venait fêter
son premier â anniversaire.
Elle compte à présent plus de 300 par-
ticipants. Cest la plus nombreuse so-
ciété sportive locale. Par son dynamis-
me, elle est te pôle d'attraction de toute
la jeunesse ouvrière qui veut des loisirs
sains.
Elle comprend deux grandes sections:
1· Section masculine, subdivisée Î
'ton tour en sous-sections de:. Football
(trois équipes : adultes, juniors, mini-
mes) ; natation ; athlétisme ; culture
physique; cyclisme. '
2° Section féminine: Culture physi-
que; gymnastique; ballets et quelques
nageuses.
Athlétisme. Duflos, · champion de
France du ' lancement du. marteau,· 2"
aux Olympiades d'Anvers ; Castelain,
champion de France de lancement du
disque,' 6e aux Olympiades d'Anvers ;
Duflos, S' au championnat de France
du lancement du disque; Buisine, cham-
pion du, Nord du 100 m· et du 200 m.;
Hochart René. 2* au championnat du
Nord du 400 m.; Vanderν ecken, cham-
pion du Nord du <800 m.; Lefébure Paul,
2* au championnat du Nord du 800 m:;
Hochart Raymond, champion du Kord
du 1£00 ; Herlem, champion du
Nord du 5.000 m.
Cross-country.â Hochart Raymondr
champion du Nord et du Pas-de-Calais
(iuniors). â
Les S.O.A. possèdent deux salles de
culture physique qui s'enrichissent pe-
tit à petit du matériel nécessaire.
La section-féminine, créée*il y a qua-'
tre mois,'compte' déjà 150 inscrites.
BIBLIOGRAPHIE
La 2 FR vient, d'éditer un « aide
mémoire de l'arbitre », préfacé par
M. J. . Muntz et: comprenant les règles
du rugby, les principaux règlements
généraux de-la-FPR, le règlement inté-
rieur' de la cour des arbitres,·· des
notés à l'usage de ces derniers et un
index alphabétique, le tout sous forme
d'un petit volume de.80 pages, dû prix
de 3 francs, à la 2 FR, 61, rue des
PetitfrChajmps, Paris.
⦠+ ⦠·
Dans la « Nouvelle . Education »
;(au liuméro dé. décembre, un très inté-
ressant exposé de M. Emilé Bouquillon
sur « la,'portée éducative et Sociale du
travail manuel » et la nécessité d'ap-
prendre et de faire aimer celui ?ci aux
enfants.
' FOOTBALL
L'è championnat pro
Sochaux toujours vainqueur -
toujours leader
R. C.. Park et Metz."........... 2 à 2
Lille bat Red Star ..'........ 4' à 1
Marseille bat S&e / 3 à.fl
Rouen bat Valenciènues. 4 à -1
Exçelsior bat Fives 3 il. 2
Strasbourg bat Roubaix. .·......, 4 h 0
Sochaux bat Lens... · . ; · · . 4 .à -0
Antibes bat Cannes .' .2 à 0
i>K CbASSMMtòNT : ; ι
1.· Sochaux, 24 pts ; 2.' Rouen, 19 p.te:
3.' Marseiile. 18 pts ; 4. -Stt-asboutg,· 17
pts ô. Séte, 16 pts'-; '6. Le'ns, ÎÏ .'pts·^
7. Roubaix, Ra'cing, 13 pts ; - 9. Fives,
Cannes; Antibes, I^ilie, 12 pts; 13. Va-
lenciennes, Metz, 11 pts ; 1,5. Exçelsior,
10 pts ; 16. Red .àtar, 9 pts:
, îâ A,bbeglen quitte Soudhàux pour
jouer au Servette- F.C. de .Genève.
Deuxième division
Nancy bat G. A. P. . 4 à.3
Havre bat Nice... i...'.. 2 i d
Reims bat Toiu'-coing.. 1 à 0
Colmar bat' Toulouse.......... 1 à 0
Rennest et Dunkerque 2 à 2
Saint-1'üienne bat Caen 3 à 1
Mulhouse et. Alès.. 0 à 0
Boulogne bat Arras 3 à 1
Poule complémentaire
Troyes bat Bordeaux.......... "2-à 0
Oharleville bat Calais 2 a l
Bieppe "bat Montpellier.. 5 à 0
he match Lòngwy-Nfmes n'a pas été
disputé.:. L .
J/e championnat de Paris
'C.O. Billancourt bat E.S. Juvisy 1 à 0
C.A. Montreuil et Enghien.. ». 3 à3
A.S. Amicale bat Stade de l'Est 5 à 0
St. Français b. A.S. Moiitmor. 2 i l
C.O.A. bat S.O. Est............ 5 à 1
RÉSULTATS
ET INFORMATIONS
- RUGBY
Le Du Manoir
Montferrand toujours invaincu
P.oule A . . , '
R. C. F. tat Tarbes 12¿ à 9
Montferrañd bat. Bafonne·.... 3 à 0
Narbonne bat Stade Bordelais 17 à 3
Cafcassóñne" écrase'Nantes;.·..· ·34 à 0
Brive bat Bèglesi 6à3
Poule Î :1 : ' l '·'
Vienne bat Grenoble...;.·..r 17'à 0
Pau bat C. A. S. G l'2 à 11
'Perpignan-bat4Îί>·Î¿Î· Î." Ï.".. .. · 2¡2 à ö
Toulon bat Ohalon δ k 0
St. Toulousain bat St. Français 18 à 6
- Championnat d'Excellence' .
Biarritz .'bat Bézièrs.......... 8 à 0
Tarbes et^Gujan Mestràs:...». 0'à 0
A Treize
Albit-bat Paris.... 13 à 7
Bordeaux bat ' Roanne16 à 2
'Villeurbanne bat Catalans...14 à 4
Villeneuve "bat Dax .......... 14 à 8
'â » ï BASKÉT-BALL
A:SA. Paris b. Fb.ver Als. Mulh. . 36rlS
B:BiC..·· Russe de Paris b. A. S,
Cheminots Rennais ..' 28-22
â St^Charies d'Alfortyille b. J.A.
Charleville ........' ...... 37-2-4
F..QI Pezelàs b. S.A.N. Nice 41-23
"Foyer Rëinis' b. A.S.' Conseil.... 37-23
,A.S. Hippolyte b.·A.S. Cannes.. ' 32-2S
Obaitipionnet Sports bl F.C. Lyon 42-2Î
S.Ç. Montlùç. (2) b. U.S.P. Cotu-
: inéntry (11....·...-........... 66-2λ
lC.SCB.a- -bat Stade Bordelais...'. :.40r22
pUiS. ! Métro, bat Stella-Cherbourg 25-24
A.S. Vendin bat S.A. Montrouge 28-13
sS.tade-Français-bat S.U. Agen.. 30-25
Pitl.C. bat ¡ Stade Çlermontois.. 30.22
,A^., Brestoise ,bat A.S.P.O. Tours 34-20
Oheminots de l'Etat bat A. S.
. Mpiitfèrràndiaise 23-21
'E.S.'Kärbonnaise b. Garde Mobile . 37-23
A.S. Gheminots dix Mans b: J.S.O.
Brestoise .... ... ...... 37-26
'A.S. Lorraine b. C;A. Coquelicots ": ÍÍ6-19
â¢A.S. Stéphan. et -Touipuse UIC. arr.
CROSS-COUNTRY
â L'épreuve du 24* régiment d'infau-
térie a ¡été enlevée par Levgues bat-
'tanf 'Baudoin.
' âLéñoir (de Sillë-lé-Guillaume) '· et
â l'U.-S^Métro- ont -reimporté le ·« -Milçhel-
Dupré ».
'··â Guitton,' de NaHteS est lér du ehal-:
lenge Borjon ; 2 Dîneur ; 3; Letellier ;
'4. Leriche ; 5. Thierry, etc.
â â Le' CÍO. Billancourt remporte le
'«hállense Sossa (deuxième catégoriel.
En troisième catégorie, c'est l'A. S.
Bourse qui est vainqueur.
Au Vel' d'Hiv'
Archambaud bat Richard
ROUTIERS CONTRE, PISTAROS
. Première â ,épreuve,.
Match poursuite individuel. â Four-
niei·" rejoint Slaats après ï km: 380 'en
4 m. 21 g. 4-5.
Deuxième épreuve
y Match poursuite individuel. 'â ^Ar-
chambaud bat Richard. de 105 mètres
en 6 m. 35 s. 3-5.
Troisième, épreuve
Individuelle par points.. â 1. Pec-
queux, 13.. pte ; 2. B.uysse; 13 pts ; 3.
Guimbretière, 11-pts ; 4. Gojon, 10 pts;
S, Tanneveau, 5 pts ; 6. ex sequo Billiet,
Bartali, Meulénberg,.Pellenaëre,.3 pts;
10. Pélissier, 2 pts. '
Classement par équipes. â.1. Pis-
tards, 43 pts ·; 2.'routiers, 23 pts.
Quatrième épreuve .
15 kilomètres derrière motos commer-
ciales. â Classement : 1.. G.' Wambet
en 14', ïl" 3-5 ; 2. Arthur Sérès, à ^ 50
mètres; 3, Paillard'à 300 mètres"; 4.
Battesini, à' 330 · mètres' ; 5. Speicher,
à 400 mètres ; 6. Mithouard, à 7«60 mè-
tres. â '
l.'Pistàrds avec 6 points;. 2. routiers
aveo 15 points.
Cinquième 1 épreuve
50 kilomètres à l'Américaine. â Clas-
sement ; â 1. 'Buysse-Billiet, 30 pts ; '2.
Slâats-Pellenaers, â 9 >pts ; à un tour:
3. Paillard-Arthur Sérès, 16 pts ; 4. Ri-
chard-Pecqueux, lit pts ; 15. Goujon-M^u-
lenberg, 11 pts ; 6. ex »'quo. MithouaTd:
^â¢Fournier,. Wambst-Guirtibretière; 9 pt^;
8. Speiçher-Pélissfer, 6 pts; à deux
tours : 9. Archambaud-Tanneveau; 9
pts ; ' 10. Bàrtaly-Bàttesini, 7. pts.
Classement de l'américaine : pistards,
16 pts et demi ; routiers, 38 pts et demi. !
Classement général': les pitetar'de bàt-
tent les routiers par 3 victoires à 2.
â Ouibron a enlevé le cross , ûyiclo-
pédestre de l'E.S. Nord-Est devant Re-
noncé.
, y Î: '. y,LUTTE
Rigfoulot-Dan Koloff ce coir
au Palais de* Sports
â Charles Rigoulot rencontre ce soir
au Palai* des Sports le Bulgare Dan
Koioff. ; ..,.·. . , ':... ·' â
; D'autre part, l'itâlô-a'méricain' Joe Sa-
voldi fera ses débuts devant le Turc
Mehmet Ari f. /
Les autres: combats de la soirée op-
poseront Ivar Martinson et Mark Paîs-
mann, Dick Perron et Maurice Gom-e,
Màlexieux et Emile Rochèz.
L'école des stayers
' Le Vèr 'd'Hiv' vient de . créer une
école pour coureurs de demi-fond".'Mòtit
R^'óue: découvrir des champions possi-
bles. Mai? sous le titre: « N'est-ce point
lu, vraie raison? » André Martin écrit
dans Spçrting ,ce. qui.suit :
, « Les. jeûnes ,que, l'on met sur les'
rangs; où et quand ont-ils déjà fait état
de cette classe ? * '
Peut-être qu'à'iorce de patien'ce,
aidé d'un peu de chance, l'on nous sor-
tira un « oiseau rare >·
« Un oiseau rare qui viendra mettre
en « brèche » les champions que l'on
juge payés'trop cher.
« Autrément, comment s'expliquer
que, l'on, n'ait .pas cherché .à .utiliser la
classe de quelques, routiers ou -pistards
ayant déjà prouvé, leurs qualités etbién
capables de faire de belles choses dans
le demi-fond ? - \ "
«' Pourquoi avoir jugé Dayen sur une
seule épreuve disputée ?
« La vraie raison de l'école des
stayers ne serait-ce point la recherche
dé la diminution des prix par la créa-
tion de la concurrence ?»
Il y aura, cet hiver, quatre cents com-
pétitions-de ski en Autriche.
il n'est pas possible
que les Jeux Olympi-
ques de 1940 aient
lieu à Tokio, ou siège
un GOUVERNEMENT
D'ASSASSINS !
NOUVELLES
BRÈVES
.Un confrère a. calculé,, qu'en Angle-
terre, le championnat pro d'e football
comiporta-nt- SS- équipes, cela- représente
44 matches chaque samedi. La moyenne
â àej»'; s'pe.ctateu-ns. slélève 'k Jû.èOO par ren-
contre, soit 79/1.000 personnes.
. L'examen des urineg des participants
à un (lemi-Marathon, couru en Belgi-
que, a permis' de décéle'r la présence
d'albumine chez les arrivante 1. Nou-
velle preuve qu'il .faut surveiller sé-
rieusement .les épreuves- de cette , sor-
te, et sélectionner sans pitié les par-
ticipants. , r ' ' · ·!
BATTAGE
Le boxeur "américain Teddy Yaro«z a
fait, pour ses'débilts à. Paris. ' un ' niatçh
médiocre. Et pourtant les' jours prési-
dant ce combat quel battage a été- fait
sur ce* boxeur: dans le quotidien publici-
taire du sport pro.' y " *
' Une: fois de plus ori a bourré le crâne;
au .lecteur pour l'attirer il la salle Wa-
srram.
txa^aüüst« « .Les ^Sports ouvriers Armeatiéroisâ »,
r Plus sûrement que
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vous en donnera
VOUS êtes sans forces, vous
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le flacon
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tonine, je suis complètement
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Versez dans un litre de vin le
contenu d'ùn flacon de Quinto-
nine. Vous obtenez ' un délicieux
vin fortifiant dont vous prenez
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renaît; les forcés reviennent,, les
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