Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]
Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte
Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)
Date d'édition : 1936-12-09
Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36344 Nombre total de vues : 36344
Description : 09 décembre 1936 09 décembre 1936
Description : 1936/12/09 (Numéro 5050). 1936/12/09 (Numéro 5050).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8225087
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
LE POPULAIRE AIRE
LE POPULAIRE
DE PARIS
ORGANE CENTRAL DU PARTI SOCIALISTE (S. F. I. O.)
Directeur Politique :
BRACKE suppléant LÉON BLUM
REDACTION ET ADMINISTRATION . 9. RUE VICTOR-MASSE. PARIS (IX*)
_ . j Jusqu'à 20 beare· t TRUDAXNE 94-46 et ft 4-4 7 I Adresse télégraphique :
Telephone j A parti* de 20 heure· s TAITBOUT 4S-50 I NALPOPUL-FARIS
Administrateur-Délégué:
EUGÈNE GAILLARD
LE NUMERO :
30 centimes
ABONNEMENTS ι
France ' â \ Étranger
et Colo»!#« Atteri pttU No* «ori
On «a .... 80 tr. 170ir. 240 Ir,
Six moli.. 48 Ir. SB Ir. 120 tr.
Trota moi». 26 fr. 45 fr. βΠtr.
Adresser mandats et valeurs 4 ' Administrateur-délégué
Compte chèque postal 279-37 Pari·
Sanice de publicité: 5, rue Saint-Augustin, PARIS
Téléphone : RICHELIEU 6S-00
MERCREDI
9
Décembre
1936
PREMIERE REUNION
DU COMITÉ D'ENTENTE
DU PARTI SOCIALISTE
ET DU PARTI COMMMUNISTE
Le Comité d'Entente, dont le Parti Socialiste a souhaité la créa-
' ·. <1 i . . r ^
tion dans son dernier Congrès et auquel le Parti Communiste a
aussitôt donné son agrément, s'est réuni pour la première fois le
màrdi 8 décembre au siège du Parti Communiste.
Ce Comité, qui prend la suite du Comité de Coordination, entend
assumer la même tâche, qui consiste essentiellement à veiller à l'ap-
plication du Pacte d'Unité d'Action.
Les délégués des deux Partis ont manifesté unanimement leur vo-
lonté d'action commune.
Les représentants du Parti Communiste ont tenu à exprimer leur
confiance dans le gouvernement présidé par le camarade Léon Blum
pour poursuivre, dans une collaboration étroite et fraternelle, l'ap-
plication du programme du Front Populaire.
P.-S. Le Comité d Entente tiendra prochainement une nouvelle séance.
VAINES
TENTATIVES
'ESPERE ne pas trop étonner
Jen affirmant que j'aime à
m'instruire. Aussi me suis-je
un peu arrêté à chercher en
quoi la G.G.T. et son secrétaire
général Léon Jouhaux avaient
donné motif au Temps de les dé-
corer du titre d'agitateurs « pa-
tentés ». La seule « patente » qui
leur ait été délivrée est le vote de
leurs camarades de la Confédéra-
tion des syndicats dë France qui
les a chargés * d'administrer leur
organisation. Je n'ai donc pas
trouvé la réponse et les titres de
« dignitaire du régime », de « lord
protecteur » et de « connétable
civil » dont le journal des grandes
organisations capitalistes tente
d'affubler l'ami Jouhaux ne m'é-
c: tirent guère. Faut-il croire que
ces qüalificatifs sont mis là pour
tenir la place d'arguments ? Cha-
cun est regardé par l'écrivain lui-
même comme insuffisant, puisque
ceux-là sont renforcés par d'autres
presque aussi mirobolants : « dé-
tenteur suprême des vérités offi-
cielles », « homme-drapeau »,
« homme-symbole », tout cela
c'est toi, mon cher Jouhaux. Je
t'en prie, ne t'en gonfle pas outre
mesure et garde la simplicité que
nous te connaissons depuis tant
d'années.
Tout cela, c'est pour tirer des
paroles prononcées avant-hier au
Comité National de la C.G.T. la
conclusion qu'à propos des évé-
nements d'Espagne, elles con- j
tiennent « une véritable décla- j
ration de guerre à la légalité
républicaine ». Pas moins ! Cette
attitude offensive se découvre
dans l'affirmation que la C.G.T.
« entend continuer à aider maté-
riellement, sous toutes les formes,
les combattants pour l'Espagne
libre » et cela « sous sa propre
responsabilité, sans tenir compte
des décisions pouvant être prises
sur les terrains parlementaire ou
gouvernemental ».
BRACKE (A.-M. Desrousseaux).
(Suite en 2· page, 2" colonne}
LA CHAMBRE
α adopté le statut
de la presse
L'ensemble du projet de la loi
a recueilli 359 voix contre 193
La Chambre a consacré sa journée et
une partie de la nuit à en finir avec
le statut de la presse.
Ce statut est nécessaire. Gouverne-
ment et majorité ont su mener le vote
à tien, en dépit des résistances de l'op-
position.
Le texte en était délicat à établir.
Léon Blum et M. Marc Rucart, Albert
Sérol et André Le Troquer ont pris une
part assidue et minutieuse à sa mise au
point, sans le laisser déchiqueter par
de trop rusés auteurs d'amendements.
C'est sur la répression des nouvelles
« supposées ou falsifiées » que nos ad-
versaires ont concentré leur offensive.
Ils ont échoué. Ils ne se sont pourtant
pas fait faute de se contredire. Mais qui
dit contradiction ne dit pas forcément
génie... et dit souvent déloyauté.
Contradiction que de venir reprocher
a un projet de loi d'être à la fois « im-
puissant » et « despotique » ! Déloyau-
té que d'être sournoisement hostile à
la liberté de penser et favorable à la
licence de mentir!
Lussy y a fait allusion en réclamant
avec vigueur la suppression des « lois
scélérates ». Ce sont les mêmes hom-
mes qui ont toujours été les partisans
de ces lois et qui sont aujourd'hui ad-
versaires du projet sur la presse. Em-
pêcher l'expression des idées, tolérer la
calomnie contre les personnes: double
moyen pour préserver l'arbitraire et les
privilèges !
Le gouvernement a entendu, lui, pré-
server la paix publique et les relations
internationales. D'où les dispositions
tendant à réprimer le manque de
conscience de la « presse infâme j>.
Tant mieux pour les journalistes !
Georges-Th. GIRARD.
(Voir notre compte rendu dee débats
en 3* page)
AUJOURD'HUI
EN SIXIÈME VAGE
« LA FEMME
Eï LA MILITANTE »
La Chronique estudian-
tine. Le feuilleton illus-
tré pour les enfants.
Les fascistes de Franco
ont abattu
un avion d'Air-France
Deux journalistes f rançais, un membre
de là Croix-Rouge Internationale
et deux enfants sont grièvement blessés
Madrid, 8 décembre,â Le ministère de la Guerre communique la
note suivante :
« Aujourd'hui à 16 heures, l'aviation fasciste a attaque lâchement et
¿battìi,' í Guadalajára, l'ávion ' commercial d'Air-France qui assure le ser-
vice entr« .Madrid et Toulouse, et à bord duquel se trouvaient le docteur
Haeuni,. de la Croix-Rouge internationale ; M. Chateau, correspondant de
l'Agence « Havas » ; M. Delapré, correspondant de « Paris-Soir », et deux
enfants âgés de 11 et 13 ans respectivement, qui sont, tous grièvement
blessés. »
SANS NOUVELLES
DE MERMOZ
Navires et hydravions
participent aux recherches
Mermoz.
Dakar, 8 décembre. â L'anviété croît
au sujet du sort de l'hydravion qua-
drimoteur « La Croix-du-Sud », dont
l'équipage est composé de Jean Mer-
moz, chef pilote, Pichodou, pilote,
Ezan, navigateur, Cruveilher, radio,' et
Lavidalie, mécanicien.
Prieurs navires et deux hydravions
participent aux recherches.
L'hydravion quadrimoteur « Ville-de-
Mendoza » piloté par Guillaumet sur-
vole l'océan. Tout l'après-midi, avisos
et hydravions scrutèrent les îlots. Utili-
sant de puissants projecteurs, ils con-
tinuèrent leurs recherches au cours de
la nuit, recherches qui, malheureuse-
ment, restèrent vaines.
L'aviso colonial « D'Entrecasteaux »,
les cargos » Formose », s Jean-Louis-
Dreyfus », le navire de commerce bri-
tannique « Crighton » se sont joints aux
I recherches.
Enfin, la Deutsche Lufthansa mit à
la disposition des autorités françaises
le bateau catapulteur « Dorm » qui se
trouvait à Bathurst, en Gambie, porteur
de l'hydravion immatriculé A. L. 0.
X.. Le «'Dorm » s'est rendu dans la ré-
gion de l'océan où l'on espère encore
retrouver Mermoz et ses compagnons.
Là, 1' κ A. L. O. X » a été catapulté, et
rayonne au-dessus des parages indi-
qués par le dernier message de « La
Croix-du-Sud ».
On attend avec anxiété, à Dakar, les
radiotélégrammes des sauveteurs dont
les efforts sont restés jusqu'ici sans
succès.
On espère encore, ici, que l'hydra-
vion, en panne d'un moteur, se soit
posé et ait essayé, en hydroplanant, de
gagner les îles du Cap-Vert. Cette hy-
pothèse pourrait expliquer que les na-
vires et hvdravions, partis à la recher-
che de c La Croix-du-Sud » n'aient pas
retrouvé les disparus.
' Malheureusement, c'est'la seule hy-
pothèse qui reste possible, ι
"Le gouvernement
a servi
la classe ouvrière "
proclame
Comité Natio
"Nous continuerons à le défendre envers
et contre tous" a-t-il poursuivi
aux applaudissements des délégués
Et le secrétaire général a ajouté: « Il n'y a pas ici un
seul hommë qui souhaité la chute du gouvernement
de front populaire. Nous sommes unanime à
demander qu'il continue à appliquer son programme,
en plein accord avec la C.G.T., comme jusqu'à présent »
UNE DELEGATION PRESENTERA AUJOURD'HUI
A LEON BLUM LES VOEUX ADOPTES PAR LE COMITE
â¢y·· - ·«; ·' ·. - :,· " t - t. ""3 *>/, '
Attentifs, les délégués suivent les débats
Quelle déception, hier soir, dans les
rangs du haut patronat, dans les partis
de droite, dans les salles de rédaction
des « grands s> journaux...
On y avait fondé, ou feint de fonder
de grands espoirs sur la tenue du Co-
mité national de la C.G.T. Il devait s'y
passer des choses effarantes. Le bureau
actuel de la â Confédération générale du
Travail devait être remplacé par un bu-
reau nouveau, exclusivement .composé
de communistes. On devait y blâmer te
gouvernement., sinon le renverser. On
devait, sur la question d'Espagne, s'en-
tre-déchirer tout bonnement.
Le Populaire avait bien dit, en son
temps, que rien de tout cela ne se pro-
duirait. Mais la presse bien « informée ν
continuait.
Et pourtant...
1. En ce qui concerne le cabinet, c'est
sous des applaudissements prolongés que
Léon Jouhaux a proclamé : « Il n'y a
pas ici un seul homme qui souhaite la
chute du gouvernement de Front popu-
laire... La C. G. T. continuera à dire ce
qu'elle pense, sans qu'il entre dans son
attitude une seule parcelle d'opposition
à un gouvernement qu'elle a voulu,
qu'elle a défendu, qui a servi la classe
ouvrière et qu'elle continuera à défendre
envers et contre tous ».
2. En ce qui concerne l'Espagne, l'u-
nanimité s'est faite. Le texte adopté,
qu'on trouvera plus loin, affirme que
«la prolongation du conflit met la paix
en péril ». II demande « aux gouverne-
ments des Etats démocratiques d'agir
en commun au sein du comité de Lon-
dres » pour que cessent les violations
fascistes de l'accord de non-intervention.
3. A l'égard de l'arbitrage et de la
conciliation obligatoires : qpprobation
sans réserve l'attitude prise par le
bureau confédéral.
i. Unanimité également sur la réorga-
nisation de la C.G.T. â nécessitée, on le
sait, par l'afflux d'adhésions nouvelles.
Au total, la force du gouvernement,
l'autorité de la C.G.T. et l'Unité syndi-
cale sortent également renforcéer des
délibérations fraternelles du Comité na-
tional.
Tant pis pour la réaction...
Daniel MAYER.
(Voir en deuxième page)
Les Catalans
avancent
vers Saragosse
DE LEUR COTÉ LES COLONNES BASQUES
S'APPROCHENT DE BURGOS
Barcelone, S décembre (dép. Radio1.
â Dans toute la zone d'opération du
sud de l'Ebre, l'offensive entreprise de-
puis deux jourse se développe avec une
grande intensité.
Ce matin, à l'aube, les combats ont
repris dans tout le secteur, précédés
d'un feu intense de mitrailleuses et
d'artillerie.
Une des actions les plus violentes
s'est déroulée dans le secteur d'Azuara
où, après six heures de préparation u'ar-
tlllerle, les milices populaires se lan-
cèrent à l'assaut des positions ennemies
dans la Sierra de Gorda, dont plusieurs
sont tombées au pouvoir des gouverne-
mentaux, après une lutte acharnée de
'plusieurs heures qui se poursuit encore.
Les positions occupées ont une grande
importance et serviront de bases solides
pour de nouvelles attaques.
Les nationalistes sont sortis très
éprouvés de cette bataille.
Les miliciens s'emparent d'Azaila
A l'Est de Belchite, un autre engage-
ment, également très violent, s'est dé-
roulé ce matin pour la. possession du vil-
lage d'Azaila, précédemment occupé pal-
les nationalistes et qui, finalement est
tombé aux mains des gouvernementaux.
Le village a dû être enlevé à la baïon-
nette. après une puissante préparation
d'artillerie.
(Suite en 3' page, Ire colonne)
Nous commençons à livrer dès aujourd'hui
le numéro spécial du "Populaire"
contenant le discours prononcé par
Léon BSum
à la séance de !a Chambre de samedi dernier, ainsi
que les textes dont il convient d'assurer la diffusion
ENVOYEZ SANS RETARD vos commandes accompagnées d'un
mandat au nom de l'Administrateur du « Populaire », 9, rue Victor-
Masse. LE CENT, 12 fr. ; LES 500, 55 fr. ; LE MILLE, 100 fr.
Le tout franco
..ν⢠-r-i ' ν. â , â > '... - . ; fr-«' - ¿ % -Ρ·" y
Une automobile se jette
dans la Marne, à Joinville
Les deux occupants, un charcutier et une femme
sont dégagés après une heure d'efforts
mais ils n'ont pu être rappelés a la vie
LES CAUSES DE L'ACCIDENT RESTENT INEXPLIQUÉES
la voiture ramenée sur la berge de la Seine.
(Voir en deuxième page)
SALLE WASHINGTON, 14, rue Magellan (Métro George V)
DEMAIN JEUDI, 10 DECEM BRE
Deux matinées enfantines gratuites
organisées par l'Association " LES AMIS DU POPULAIRE "
avec le concours de
= = GARZONI, jongleur · SALVA et ses chiens dressés ·
ROGGERSON, humoriste, dans ses illusions · CHIEZEL,
équilibriste · MÀNETTI et RHUM, clowns · ROMANO,
athlètes · REXI, trio acrobates comiques · Miss Lyne BERNE
contorsionniste · Les frères PfNDER, musicaux · Les Cinq
Moulay ADJI, sauteurs arabes
â¦â¦ ENTREE GRATUITE sur présentation des billets qué î'tm
â¦â¦ peut retirer à partir d'aujourd'hui à 14 heures, au siège
â¦â¦ de l'association des AMIS DU POPULAIRE, 116 bis,
â¦â¦ Champs-Elysées, 5' étage, bureau 505, et à la Fédération
â¦â¦ de la Seine, 7, rue Meslay.
La 1" matinée commencera à 13 h. 30, la 2* à 16 heures
LE NOMBRE DES PLACES ETANT LIMITE, SEULES LES PER-
SONNES AYANT PU RETIRER LES BILLETS SERONT ADMISES
â ¿J Distribution gratuite de jouets à tous les enfants
Un dentiste est assassiné
dans son cabinet de travail
par une femme
Si l'on en croit la meurtrière,
celle-ci voulait venger l'honneur
de sa fille, dont le dentiste aurait
abusé, après l'avoir endormie
La jeune fille est enceinte. On doit
l'entendre vendredi, ainsi que son
beau-père dont le rôle, dans l'affaire,
apparaît assez singulier
Un dentiste parisien est trouvé as-
sassiné dans son cabinet, la tête trouée
de cinq balles de revolver. Tout d'a-
bord, le mystère est complet. Durant
une bonne demi-journée d'enquêter, ma-
gistrats et policiers se répandent en
hypothèses : Crime de la vengeance ?
Crime politique ? A moins qu'il ne
s'agisse d'une affaire passionnelle ou
du geste irraisonné d'un fou ?
Brusquement coup de théâtre : Ac-
compagnée de son avocat, une femme
se présente au Parquet, et déclare
que c'est elle la meurtrière. A l'en
croire, elle a voulu venger l'honneur
de sa jeune fille, dont le dentiste au-
rait abusé, à la suite d'une opération.
La victime.
alors qu'elle, se trouvait encore sous
l'effet d'un anesthésiant.
Voilà le drame tel qu'on l'explique,
officiellement. Certes, la meurtrière ap-'
paraît sincère et la version qu'elle
fournit est plausible. Pourtant, nombre
de points troublants subsistent et créent
autour do cette affaire â banale" en
Les journalistes interrogent le commissaire Guillaume sur le palier
de l'appartement du dentiste. · > >. .
LE POPULAIRE
DE PARIS
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BRACKE suppléant LÉON BLUM
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MERCREDI
9
Décembre
1936
PREMIERE REUNION
DU COMITÉ D'ENTENTE
DU PARTI SOCIALISTE
ET DU PARTI COMMMUNISTE
Le Comité d'Entente, dont le Parti Socialiste a souhaité la créa-
' ·. <1 i . . r ^
tion dans son dernier Congrès et auquel le Parti Communiste a
aussitôt donné son agrément, s'est réuni pour la première fois le
màrdi 8 décembre au siège du Parti Communiste.
Ce Comité, qui prend la suite du Comité de Coordination, entend
assumer la même tâche, qui consiste essentiellement à veiller à l'ap-
plication du Pacte d'Unité d'Action.
Les délégués des deux Partis ont manifesté unanimement leur vo-
lonté d'action commune.
Les représentants du Parti Communiste ont tenu à exprimer leur
confiance dans le gouvernement présidé par le camarade Léon Blum
pour poursuivre, dans une collaboration étroite et fraternelle, l'ap-
plication du programme du Front Populaire.
P.-S. Le Comité d Entente tiendra prochainement une nouvelle séance.
VAINES
TENTATIVES
'ESPERE ne pas trop étonner
Jen affirmant que j'aime à
m'instruire. Aussi me suis-je
un peu arrêté à chercher en
quoi la G.G.T. et son secrétaire
général Léon Jouhaux avaient
donné motif au Temps de les dé-
corer du titre d'agitateurs « pa-
tentés ». La seule « patente » qui
leur ait été délivrée est le vote de
leurs camarades de la Confédéra-
tion des syndicats dë France qui
les a chargés * d'administrer leur
organisation. Je n'ai donc pas
trouvé la réponse et les titres de
« dignitaire du régime », de « lord
protecteur » et de « connétable
civil » dont le journal des grandes
organisations capitalistes tente
d'affubler l'ami Jouhaux ne m'é-
c: tirent guère. Faut-il croire que
ces qüalificatifs sont mis là pour
tenir la place d'arguments ? Cha-
cun est regardé par l'écrivain lui-
même comme insuffisant, puisque
ceux-là sont renforcés par d'autres
presque aussi mirobolants : « dé-
tenteur suprême des vérités offi-
cielles », « homme-drapeau »,
« homme-symbole », tout cela
c'est toi, mon cher Jouhaux. Je
t'en prie, ne t'en gonfle pas outre
mesure et garde la simplicité que
nous te connaissons depuis tant
d'années.
Tout cela, c'est pour tirer des
paroles prononcées avant-hier au
Comité National de la C.G.T. la
conclusion qu'à propos des évé-
nements d'Espagne, elles con- j
tiennent « une véritable décla- j
ration de guerre à la légalité
républicaine ». Pas moins ! Cette
attitude offensive se découvre
dans l'affirmation que la C.G.T.
« entend continuer à aider maté-
riellement, sous toutes les formes,
les combattants pour l'Espagne
libre » et cela « sous sa propre
responsabilité, sans tenir compte
des décisions pouvant être prises
sur les terrains parlementaire ou
gouvernemental ».
BRACKE (A.-M. Desrousseaux).
(Suite en 2· page, 2" colonne}
LA CHAMBRE
α adopté le statut
de la presse
L'ensemble du projet de la loi
a recueilli 359 voix contre 193
La Chambre a consacré sa journée et
une partie de la nuit à en finir avec
le statut de la presse.
Ce statut est nécessaire. Gouverne-
ment et majorité ont su mener le vote
à tien, en dépit des résistances de l'op-
position.
Le texte en était délicat à établir.
Léon Blum et M. Marc Rucart, Albert
Sérol et André Le Troquer ont pris une
part assidue et minutieuse à sa mise au
point, sans le laisser déchiqueter par
de trop rusés auteurs d'amendements.
C'est sur la répression des nouvelles
« supposées ou falsifiées » que nos ad-
versaires ont concentré leur offensive.
Ils ont échoué. Ils ne se sont pourtant
pas fait faute de se contredire. Mais qui
dit contradiction ne dit pas forcément
génie... et dit souvent déloyauté.
Contradiction que de venir reprocher
a un projet de loi d'être à la fois « im-
puissant » et « despotique » ! Déloyau-
té que d'être sournoisement hostile à
la liberté de penser et favorable à la
licence de mentir!
Lussy y a fait allusion en réclamant
avec vigueur la suppression des « lois
scélérates ». Ce sont les mêmes hom-
mes qui ont toujours été les partisans
de ces lois et qui sont aujourd'hui ad-
versaires du projet sur la presse. Em-
pêcher l'expression des idées, tolérer la
calomnie contre les personnes: double
moyen pour préserver l'arbitraire et les
privilèges !
Le gouvernement a entendu, lui, pré-
server la paix publique et les relations
internationales. D'où les dispositions
tendant à réprimer le manque de
conscience de la « presse infâme j>.
Tant mieux pour les journalistes !
Georges-Th. GIRARD.
(Voir notre compte rendu dee débats
en 3* page)
AUJOURD'HUI
EN SIXIÈME VAGE
« LA FEMME
Eï LA MILITANTE »
La Chronique estudian-
tine. Le feuilleton illus-
tré pour les enfants.
Les fascistes de Franco
ont abattu
un avion d'Air-France
Deux journalistes f rançais, un membre
de là Croix-Rouge Internationale
et deux enfants sont grièvement blessés
Madrid, 8 décembre,â Le ministère de la Guerre communique la
note suivante :
« Aujourd'hui à 16 heures, l'aviation fasciste a attaque lâchement et
¿battìi,' í Guadalajára, l'ávion ' commercial d'Air-France qui assure le ser-
vice entr« .Madrid et Toulouse, et à bord duquel se trouvaient le docteur
Haeuni,. de la Croix-Rouge internationale ; M. Chateau, correspondant de
l'Agence « Havas » ; M. Delapré, correspondant de « Paris-Soir », et deux
enfants âgés de 11 et 13 ans respectivement, qui sont, tous grièvement
blessés. »
SANS NOUVELLES
DE MERMOZ
Navires et hydravions
participent aux recherches
Mermoz.
Dakar, 8 décembre. â L'anviété croît
au sujet du sort de l'hydravion qua-
drimoteur « La Croix-du-Sud », dont
l'équipage est composé de Jean Mer-
moz, chef pilote, Pichodou, pilote,
Ezan, navigateur, Cruveilher, radio,' et
Lavidalie, mécanicien.
Prieurs navires et deux hydravions
participent aux recherches.
L'hydravion quadrimoteur « Ville-de-
Mendoza » piloté par Guillaumet sur-
vole l'océan. Tout l'après-midi, avisos
et hydravions scrutèrent les îlots. Utili-
sant de puissants projecteurs, ils con-
tinuèrent leurs recherches au cours de
la nuit, recherches qui, malheureuse-
ment, restèrent vaines.
L'aviso colonial « D'Entrecasteaux »,
les cargos » Formose », s Jean-Louis-
Dreyfus », le navire de commerce bri-
tannique « Crighton » se sont joints aux
I recherches.
Enfin, la Deutsche Lufthansa mit à
la disposition des autorités françaises
le bateau catapulteur « Dorm » qui se
trouvait à Bathurst, en Gambie, porteur
de l'hydravion immatriculé A. L. 0.
X.. Le «'Dorm » s'est rendu dans la ré-
gion de l'océan où l'on espère encore
retrouver Mermoz et ses compagnons.
Là, 1' κ A. L. O. X » a été catapulté, et
rayonne au-dessus des parages indi-
qués par le dernier message de « La
Croix-du-Sud ».
On attend avec anxiété, à Dakar, les
radiotélégrammes des sauveteurs dont
les efforts sont restés jusqu'ici sans
succès.
On espère encore, ici, que l'hydra-
vion, en panne d'un moteur, se soit
posé et ait essayé, en hydroplanant, de
gagner les îles du Cap-Vert. Cette hy-
pothèse pourrait expliquer que les na-
vires et hvdravions, partis à la recher-
che de c La Croix-du-Sud » n'aient pas
retrouvé les disparus.
' Malheureusement, c'est'la seule hy-
pothèse qui reste possible, ι
"Le gouvernement
a servi
la classe ouvrière "
proclame
Comité Natio
"Nous continuerons à le défendre envers
et contre tous" a-t-il poursuivi
aux applaudissements des délégués
Et le secrétaire général a ajouté: « Il n'y a pas ici un
seul hommë qui souhaité la chute du gouvernement
de front populaire. Nous sommes unanime à
demander qu'il continue à appliquer son programme,
en plein accord avec la C.G.T., comme jusqu'à présent »
UNE DELEGATION PRESENTERA AUJOURD'HUI
A LEON BLUM LES VOEUX ADOPTES PAR LE COMITE
â¢y·· - ·«; ·' ·. - :,· " t - t. ""3 *>/, '
Attentifs, les délégués suivent les débats
Quelle déception, hier soir, dans les
rangs du haut patronat, dans les partis
de droite, dans les salles de rédaction
des « grands s> journaux...
On y avait fondé, ou feint de fonder
de grands espoirs sur la tenue du Co-
mité national de la C.G.T. Il devait s'y
passer des choses effarantes. Le bureau
actuel de la â Confédération générale du
Travail devait être remplacé par un bu-
reau nouveau, exclusivement .composé
de communistes. On devait y blâmer te
gouvernement., sinon le renverser. On
devait, sur la question d'Espagne, s'en-
tre-déchirer tout bonnement.
Le Populaire avait bien dit, en son
temps, que rien de tout cela ne se pro-
duirait. Mais la presse bien « informée ν
continuait.
Et pourtant...
1. En ce qui concerne le cabinet, c'est
sous des applaudissements prolongés que
Léon Jouhaux a proclamé : « Il n'y a
pas ici un seul homme qui souhaite la
chute du gouvernement de Front popu-
laire... La C. G. T. continuera à dire ce
qu'elle pense, sans qu'il entre dans son
attitude une seule parcelle d'opposition
à un gouvernement qu'elle a voulu,
qu'elle a défendu, qui a servi la classe
ouvrière et qu'elle continuera à défendre
envers et contre tous ».
2. En ce qui concerne l'Espagne, l'u-
nanimité s'est faite. Le texte adopté,
qu'on trouvera plus loin, affirme que
«la prolongation du conflit met la paix
en péril ». II demande « aux gouverne-
ments des Etats démocratiques d'agir
en commun au sein du comité de Lon-
dres » pour que cessent les violations
fascistes de l'accord de non-intervention.
3. A l'égard de l'arbitrage et de la
conciliation obligatoires : qpprobation
sans réserve l'attitude prise par le
bureau confédéral.
i. Unanimité également sur la réorga-
nisation de la C.G.T. â nécessitée, on le
sait, par l'afflux d'adhésions nouvelles.
Au total, la force du gouvernement,
l'autorité de la C.G.T. et l'Unité syndi-
cale sortent également renforcéer des
délibérations fraternelles du Comité na-
tional.
Tant pis pour la réaction...
Daniel MAYER.
(Voir en deuxième page)
Les Catalans
avancent
vers Saragosse
DE LEUR COTÉ LES COLONNES BASQUES
S'APPROCHENT DE BURGOS
Barcelone, S décembre (dép. Radio1.
â Dans toute la zone d'opération du
sud de l'Ebre, l'offensive entreprise de-
puis deux jourse se développe avec une
grande intensité.
Ce matin, à l'aube, les combats ont
repris dans tout le secteur, précédés
d'un feu intense de mitrailleuses et
d'artillerie.
Une des actions les plus violentes
s'est déroulée dans le secteur d'Azuara
où, après six heures de préparation u'ar-
tlllerle, les milices populaires se lan-
cèrent à l'assaut des positions ennemies
dans la Sierra de Gorda, dont plusieurs
sont tombées au pouvoir des gouverne-
mentaux, après une lutte acharnée de
'plusieurs heures qui se poursuit encore.
Les positions occupées ont une grande
importance et serviront de bases solides
pour de nouvelles attaques.
Les nationalistes sont sortis très
éprouvés de cette bataille.
Les miliciens s'emparent d'Azaila
A l'Est de Belchite, un autre engage-
ment, également très violent, s'est dé-
roulé ce matin pour la. possession du vil-
lage d'Azaila, précédemment occupé pal-
les nationalistes et qui, finalement est
tombé aux mains des gouvernementaux.
Le village a dû être enlevé à la baïon-
nette. après une puissante préparation
d'artillerie.
(Suite en 3' page, Ire colonne)
Nous commençons à livrer dès aujourd'hui
le numéro spécial du "Populaire"
contenant le discours prononcé par
Léon BSum
à la séance de !a Chambre de samedi dernier, ainsi
que les textes dont il convient d'assurer la diffusion
ENVOYEZ SANS RETARD vos commandes accompagnées d'un
mandat au nom de l'Administrateur du « Populaire », 9, rue Victor-
Masse. LE CENT, 12 fr. ; LES 500, 55 fr. ; LE MILLE, 100 fr.
Le tout franco
..ν⢠-r-i ' ν. â , â > '... - . ; fr-«' - ¿ % -Ρ·" y
Une automobile se jette
dans la Marne, à Joinville
Les deux occupants, un charcutier et une femme
sont dégagés après une heure d'efforts
mais ils n'ont pu être rappelés a la vie
LES CAUSES DE L'ACCIDENT RESTENT INEXPLIQUÉES
la voiture ramenée sur la berge de la Seine.
(Voir en deuxième page)
SALLE WASHINGTON, 14, rue Magellan (Métro George V)
DEMAIN JEUDI, 10 DECEM BRE
Deux matinées enfantines gratuites
organisées par l'Association " LES AMIS DU POPULAIRE "
avec le concours de
= = GARZONI, jongleur · SALVA et ses chiens dressés ·
ROGGERSON, humoriste, dans ses illusions · CHIEZEL,
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contorsionniste · Les frères PfNDER, musicaux · Les Cinq
Moulay ADJI, sauteurs arabes
â¦â¦ ENTREE GRATUITE sur présentation des billets qué î'tm
â¦â¦ peut retirer à partir d'aujourd'hui à 14 heures, au siège
â¦â¦ de l'association des AMIS DU POPULAIRE, 116 bis,
â¦â¦ Champs-Elysées, 5' étage, bureau 505, et à la Fédération
â¦â¦ de la Seine, 7, rue Meslay.
La 1" matinée commencera à 13 h. 30, la 2* à 16 heures
LE NOMBRE DES PLACES ETANT LIMITE, SEULES LES PER-
SONNES AYANT PU RETIRER LES BILLETS SERONT ADMISES
â ¿J Distribution gratuite de jouets à tous les enfants
Un dentiste est assassiné
dans son cabinet de travail
par une femme
Si l'on en croit la meurtrière,
celle-ci voulait venger l'honneur
de sa fille, dont le dentiste aurait
abusé, après l'avoir endormie
La jeune fille est enceinte. On doit
l'entendre vendredi, ainsi que son
beau-père dont le rôle, dans l'affaire,
apparaît assez singulier
Un dentiste parisien est trouvé as-
sassiné dans son cabinet, la tête trouée
de cinq balles de revolver. Tout d'a-
bord, le mystère est complet. Durant
une bonne demi-journée d'enquêter, ma-
gistrats et policiers se répandent en
hypothèses : Crime de la vengeance ?
Crime politique ? A moins qu'il ne
s'agisse d'une affaire passionnelle ou
du geste irraisonné d'un fou ?
Brusquement coup de théâtre : Ac-
compagnée de son avocat, une femme
se présente au Parquet, et déclare
que c'est elle la meurtrière. A l'en
croire, elle a voulu venger l'honneur
de sa jeune fille, dont le dentiste au-
rait abusé, à la suite d'une opération.
La victime.
alors qu'elle, se trouvait encore sous
l'effet d'un anesthésiant.
Voilà le drame tel qu'on l'explique,
officiellement. Certes, la meurtrière ap-'
paraît sincère et la version qu'elle
fournit est plausible. Pourtant, nombre
de points troublants subsistent et créent
autour do cette affaire â banale" en
Les journalistes interrogent le commissaire Guillaume sur le palier
de l'appartement du dentiste. · > >. .
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