Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-06-17
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 118699 Nombre total de vues : 118699
Description : 17 juin 1934 17 juin 1934
Description : 1934/06/17 (Numéro 19952). 1934/06/17 (Numéro 19952).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7944155
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
LES PETITES ANNONCES;
L'INTRANSIGEANT;
ont publié
> en Avril 1934 ,71.852 lignes:
en Mal 1934 76.309lignes
* lu ^i a Mai* «ai 358.815lignes
LE PLUS FORT LIGNAGE QUOTIDIEN.
LE.MEILLEUR RENDEMENT
^ - Le Journal de Paris
U
_3
TROISIÈME ÉDITION
’ { !" f. > îkÇ ■ f’"' F|
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CHEQUE-POST. i 1.427
TELEGRAMMES i INTRAN-PARIS
Le Journal de Paris >jc
• . f ' , '''''' 2
~\I]T?
lAJ
TROISIEME
EDITION
ABONNEMENTS 3 r^ois 6 mois .an
Paris, S.-et-O. . 21.* 42.» 80.»
Départements 22.» 43.» 82.»
Ftronn.rl A 35.» 70.» 140.»
Etranger | B . ■ 50.» 100.» 200.»
LIGNES TÉLÉPHONIQUES : LOUVRE 56-00 A 56-07 — GUTENBERG 74-71 A 74-74 — INTER SPÉCIAL 674 ET 675
I00; RUE REAUMUR, PARIS-2*
55* ANNEE — 0 fr. 25
LE VOYAGE PRESIDENTIEL*
Le chef de l’Etat va présider plusieurs manifes
tations économiques et assistera notamment a
la Fête nationale du Vin
UN NOUVEAU MORATOIRE
devant la carence
allemande
Les mesures de sauvegarde
sont envisagées par le
Conseil de Cabinet
Le Conseil de cabinet qui se réunit ce;
matin .au ministère des Affaires Etran
gères. s'occupera principalement des me---
sures commandées en France par la-
procjamation, du moratoire allemand.
Cependant nous n’en connaîtrons vrai-,
semblablement le détail qu’après le Con
seil des ministres-qui se tiendra lundi
ou 'mardi; ■' ' ‘
Il apparaît en tous cas que la note al-
Le comte de Ségur
de Sàint-Ouen-F Aumône
Cet après-midi devant le tribunal
correctionnel de Pontoise
Pontoise, 16 juin (par téléphone). —
Aujourd’hui, devant le tribunal- correc
tionnel de Pontoise, on épilogue'sévère
ment. sur l’accident, de Saint-Ouen-l’Au-
mône qui coûta la. vie à une pauvre
femme, mère de quatre enfants, sur la
responsabilité du comte de Ségur,' et
sur les . dangers de < l’intoxication
;éthylique ». " ; .
Le soir 'du 22 mai dernier, la ■ revue
mes gens ! s’exclame-t-il dans un
deuxième caveau, vaguement russe...
Le coupable était encore absent.
Deuxième whisky.
De cabaret en caveau, de caveau en
boîte, de boîte en dancing et de whisky
en whisky, la colère et l’intoxication
éthylique suivent, en parallèles rigou
reuses, une inquiétante progression. La
chasse étant un échec complet, on dé-
« WEEK-END » SPORTIF
Le match France-Australie
pour la Coupe Davis
commence à Roland-Garros
Boussus çontre Mac Grath,
Merlin contre Crawford
. La gigantesque porte de la - Foire commerciale de .Bordeaux que
- Président de là République, parti ce matin de Paris à 10 h. 45, inaugurera
demain avant de visiter les nouveaux hangars du port ' autonome •
Avec M. Lamoureux, ministre dù Com
merce, le,, président .de la République,
prenait «le train cë matin, à 11 heures,-
à la 'gare. d’Orsay pour Bordeaux où' ilj
doit étre reçu cet aprèâ-midi, à 17. heu-;
fes, surTe^quài •dé'Bordeau.XrSamt-Jeah,;
par M, Adrien Marquet, ministre du Tra- (
vàîî'ét'maire du .grand port.. .
■ :Le: oortège qui Te' suit ses rend aussi
tôt i-Sa in t-Ju li en-B ey cheviile pour as
sister à une file 1 très orginàlé de la lon
gévité où "seront célébrées .240 noces
d’or. Ce qui, en plein Bordelais," prouve
que le bon- vin conserve.' Un banquet
aura lieu à la fiin duquel M. Albqi-t.Le-JJeürL ;..JiLu^ridaaiiL«Aem'étal£efegéiiiéimlJ.
V*«*«*« nnnnnnnAM» • »«« « o.llnnii.Hnn' ni4o Tvln OA ilotlB 1a + I>o t « 41l
gars; du port autonome. Après ;uh ban
quet' àu coùrs duquel M. Albert Lebrun
aura . pris, la parole, ii présidera là fête
nàtionaiie'dù : VinU
Lé président, sera réptré à Paris.dans
la soirée'à 23 h. 15. •
V Le départ, gare d’Orsay
. Le président dé la République a été
salué à la' gare diu Quai-d’Orsày, au nom I
de. la Compagnie d’Orléans,-par M.. R1-
ohemiond,' président du Conseil. d’Admi-
niistration ; ' M. Henry-Gréard, direc-
brun prononcera une allocution.
De retour à Bardeaux, le chef de,
l’Etat- assistera à une représentation de-
l’Embuscade donnée au Grand Théâtre
par la troupe de la Comédie-Française..
Demain, IL visitera la’ foire de Bor
deaux et inaugurera, les nouveaux han-.l rivée' à Bordeaux.
qui ont pris plaœ dans le train présiden
tiel awc M. Tirard, président du Con
seil d'administration de la .Compagnie
du Midi, et M. Gufflet, directeur, qui
doivent''recevoir, au nom delà.- Compa
gnie du Midi, le chef de l’Etat à son ar-
ITALIE FASCISTE ET TROISIÈME REICH
Les entretiens Mussolini-Hitler
sont terminés
« La France n’a rien a redouter de ce qui vient
de se passer», nousdéc’areun diplomate italien
Venise, 16 jufn (de notre envoyé spé- f
clal, par téléphone).;— Aujourd’hui;-M.
Mussolini ne parlera'plus allemand. M.
Hitler, qui lui a donné .pendant deux ]
jours une sérieuse occasion d’exercer
son vocabulaire , germanique, est .reparti
à- . 8 î h. 10’. en"; avion ..avec le salu't. du
Duce et, lé; même cérémonial qu[à l’ar
rivée, il y a trois jours. Les entretiens
qui-onU provoqué tant de courses fré
nétiques de canots à moteur sur la la
gune et- tant de commentairesmétillants
dans -les halls J des palaces, les fameux
entretiens sqnt terminés. ....
Que .vont-ils' laissés, après eux ? Les
eaux agitées; du Grand Canal ont repris
leur.' calmè .plat ; les .palaces aux.fenê
tres. .gothiques y reflètent" à nouveau
leur image séculaire et s les gondoliers
romantiques'recommencent à promener
des couples désœuvrés. La vie continue.
On respire. ' •
Maintenant, il faut laisser sè décanter
lini et Hitler » et vous obtenez une dé
tonation qui se répercute en grondant
dans le monde entier. Mais l’écho finit
par s’éteindre. - . ..
j’aime mieux vous annoncer tout de
suite que rien n’est changé ce matin en
Europe, Et la. France, en particulier; n’a.
rien perdu. Hier, soir, j’ai rencontré un"
très haut personnage italien" au.courant
de 1 tout êe qui s’est-dit entré le château
de Stra et le Lido de -Venise. Là-pre
mière question que je posai à ce per
sonnage qui me connaît iet m’honore de
sa confiance depuis longtemps, fut celle-
ci :.. .
. — La France a-t-clle quelque chose à
redouter de ce qui vient de se passèr ?
— Non, me fut-11 répondu'sur le ton le
plus net ; absolument ' rien, je vous en
donne l’assurance formelle.
— La politique italienne subira-t-elle une
modification du fait de la prise de contact
.entre Mussolini et Hitler- ? Le rapproche*
rnenr franco-italien qui était arrivé à un
Le docteur Schacht, président de la
Reichsbank j
lemande apportée hier cérémonieuse- ;
ment par l’ambassadeur d’Allemagne à
M. Louis Barthou, n’a surpris personne
.et il "en .est souvent ainsi des notes, offi
cielles qui ne consacrent que des. faits
virtuellement existants. Déjà, donc, le
gouvernement a réfléchi sur la conduite
à tenir et, il ne s’agit plus guère que de
mettre des textes au point, il-convient
aussi,-cependant, d’examiner av.ee le ca
binet de, Londres, .une action commune
où, tout au moins, une réaction identi
que.-
’ ■ La réforme'fiscale
Notons' que le Copséil de cabinet exa
mine également aujourd’hui le program- ;
.me des ; travaux,, parlementaires et. na-
, tknfmeiirTie"eeüxr"qu:f concernent la ré-
1 forme fiscale;
En PAGE 2. — Nos Echos ; La
« Passion », à Mazamet. •
En PAGE 4. — Les Sports : La Coupe
Davis ; Le Championnat de France
cycliste sur route.
Quelques-uns dès joueurs de-l'équipe australienne photographiés, hier, â
Roland-Garros,, entre deux séances d’entraînem.eivt. -m Dp gauche à droite,
' ■ assis': d; Ç. Turnbùll, A.iK; Quist et J. H. Crawford
Après avoir vu son mari à la prison de Pontoise, Cécile' Sorel (X) dût
. présider. hier soir, le concours de « Là plus jolie main de Paris »
du C.aslnO de Paris est terminée: tGuil-" eide de rentrer au châtéau 'dè Mériel.
1 * 1 r -* J s L ... 11 .. ,"T r* «tnN-tittn Aoè nnAtn Tl ttef 1i*aIo hoilPOO
Quarante-cinq voitures
I participent aux 24 heures du Mans
■làüm«; dé' - Ségur a - joué soirrôle habituel
avec une- certaine nervosité. :• un chan
sonnier —r cette race est sans pitié ! —
a écrit sur lui des -choses blessantes,
liés Ja. chute, du. rideau, Guillaume, re
devenu lé comte ■dé'; Ségur", .prend je
bras . de son ami Ozannè; et propose à
celui-ci de l'accompagner.' Il s’agit de
retrouver l’insolent et'/de lui 'adminis
trer une ' correction.
— Le maraud ! grogné le comte dans
le premier cabaret où il espérait le
trouver...
Il n’était pas là. Premier whisky.
.— Tudieu ! je le ferai rosser par
EA (GEAMHÏE SEMAINE DDE JPAMiïS
Un grand match de polo
aura lieu le jour des Drags, à Bagatelle,
avec le concours de « VIntransigeant-»
M. Lebrun assistera à ce gala au
quel les musiques' militaires; bri
tannique et belge et la fanfare du
4 e spahis prêteront leur concours
La voiture .est prête. Il est trois heures
du matin. L’intoxication, éthylique et la
colère rentrée arrivée à un dynamisme
voisin du point de déflagration forment
un composé dangereux. L’accélérateur
poussé à fond, on part en festonnant
un peu. ' •
A" Epluches, c’est la catastrophe .:
une femme est brutalement arrachée,
.par l’aile de l’auto, du bas ’ côté ’ dq -la
route où elle cheminait. La voiture fait
une embardée formidable, laisse' sur
place un phare brisé et un cadavre pan
telant, et repart avec trois de ses pneus
« à plat ». Dans la matinée, l’automo
biliste est arrêté. Il a une attitude bi
zarre, nie avec hauteur et, trois jours
plus tard, fait enfin une « confession
complète » devant le juge d’instruction,
J M. Boyer.. Son excuse : il a obéi à un I
■ réflexe .qu’il ne s’explique pas... I
Le bâtonnier Henri Robert et M e A.
Peytel, ses défenseurs, retranchés der
rière les certificats médicaux," essaient
cet après-midi de trouver pour lui une
explication. ' Piekrë Lamblis. . •
La musique italienne et son chef
Voir l’article en paye 2
Les deux dictateurs, côte" à côte sur une estrade, parmi des personnalités
allemandes et italiennes, assistent à un défilé en l’honneur du chancelier
les évènements ; ce n’est que dans
quelques jours qu’on verra "le peu qui
reste de tant d'agitation/ Des mots ont
un écho bruyant. Dites •« Mussolini »
ou « Hitler » ou mieux encore « Musso-
point culminant en souffrira-t-il ?
— La politique italienne n’a trouvé au
cune raison de changer sa ligne ; quant à J
.l’amitié qui unit votre pays et le mien,
elle est intacte. f
Voir la suite en 3* page, 2* colonne
Allez voir aux . Miracles ce
film sportif, jeune, gai, in
terprété par Max Baer,
Carnera et l’éblouissante
Myrna Loy. ■
K Pour-cteux qui ont assisté au
g combat Carnera-Max Baer,
S qui se déroule au cours du
n film
Qui a volé
L.E SODJ lIB’fltlR î
Un cœur...
v y , ’ f '
Qui a assassiné
la marquise de . Visme ?
H ;
Deux noings
Vous ns le saurez qu’au dernier
chapitre du grand roman policier
dey
9 fa victoire de Baer n'est pas
n une.surprise.
François PONCETTON
dont nous allons commencer
la publication
Voir page 8 : le Programme
de la Fête de l’Eau, à la
Piscine Molitor. V
AU FIL DES HEURES
Hitler
chez Mussolini
' '. • ? ' > J ) _ ■- . • , ; y ; y. >
"On ne sait pas, et l’on ne saura sans
doute jamais avec exactitude, ce que
le chancelier allemand et M. ■ Musso
lini se sont dit. Le communiqué offi
ciel ne nous apprend rien. En huit
lignes, il annonce que les deux chefs
de gouvernement ont examiné les pro
blèmes de politique générale et ceux
qui intéressent plus directement l’Ita
lie et l'Allemagne. Deux mots seule
ment valent la peine d’être relevés :
« collaboration cordiale Mais ils
n’indiquent pas que les entretiens
aient eu une clia leur particulière.
Pour le reste, ôh. nous fait- connaître
que dans la suite le Führer et le Duce
auront de nouvelles entrevues. |.
Toutefois, M. Mussolini a été un .pou
plus précis lorsqu’il a parlé à la foule
du haut d’un balcon. « Nous ne nous-
sommes pas réunis, a-t-il dit, ppur re
faire la carte politique de l’Europe, '
ni pour ajouter des angoisses, à celles
qui existent. Nous nous sommes réu-j
nis.pour tenter d'écarter les nuages
qui obscurcissent la lumière euro- '
pécnne, pour éviter une terrible alter
native, pour essayer d’amener un
minimum d’unité dans le monde, un
minimum de collaboration économi
que et de compréhension mutuelle. »
Ceci semble correspondre véritable
ment aux intentions de M. Mussolini.
Le chef du gouvernement italien s’est
montré, en ces derniers.mois, soutieux
d’apaiser les conflits. Il a d’abord à ;
compléter l’œuvre de redressement j
qu’il a entreprise dans son pays, et la
paix lui est nécessaire. Ensuite, il
semble beaucoup plus préoccupé par
le péril japonais que par tout autre.
Et il sent l’urgence d’un accord euro- j
pcen. On doit donc croire qu’il désire
sincèrement que l’Allemagne ne.se
livre, ni en Autriclie ni ailleurs, à des
manœuvres qui compromettraient la
paix.
Mais Hitler est-il pareillement dis
posé ? On voudrait en être sûr, et on
n’y parvient pas. Nous pourrons
observer, dans les semaines qui vien
dront, si les conseils qu’a pu lui don
ner M. Mussolini ont été efficaces.
GALLUS. .
Félix et Sommer (à droite), deux ■ concurrents français' du XII' Grand.
Prix d’Endurance des 24 Heures du Mans
Quatorze chevaux disputeront
demain, à Auteuil,
le Grand Steeple-Chase de Paris
« Fétiche II », monté par Tréméau, un des concurrents du Gmnd Steeple
d’Auteuil
Donc, toutes nos épreuves interna
tionales se passent avec carence des
candidats étrangers ! Auteuil se pré-
sente:t-il. comme,, un .épouvantail où
jadis l’élevage anglais, avait'tant dd
plaisir à nous battre ? ■ *•
Est-ce; que les 400.000 francs' du
Prix ne représentent plus rien ? Eat-ce
L'INTRANSIGEANT;
ont publié
> en Avril 1934 ,71.852 lignes:
en Mal 1934 76.309lignes
* lu ^i a Mai* «ai 358.815lignes
LE PLUS FORT LIGNAGE QUOTIDIEN.
LE.MEILLEUR RENDEMENT
^ - Le Journal de Paris
U
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TROISIÈME ÉDITION
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CHEQUE-POST. i 1.427
TELEGRAMMES i INTRAN-PARIS
Le Journal de Paris >jc
• . f ' , '''''' 2
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lAJ
TROISIEME
EDITION
ABONNEMENTS 3 r^ois 6 mois .an
Paris, S.-et-O. . 21.* 42.» 80.»
Départements 22.» 43.» 82.»
Ftronn.rl A 35.» 70.» 140.»
Etranger | B . ■ 50.» 100.» 200.»
LIGNES TÉLÉPHONIQUES : LOUVRE 56-00 A 56-07 — GUTENBERG 74-71 A 74-74 — INTER SPÉCIAL 674 ET 675
I00; RUE REAUMUR, PARIS-2*
55* ANNEE — 0 fr. 25
LE VOYAGE PRESIDENTIEL*
Le chef de l’Etat va présider plusieurs manifes
tations économiques et assistera notamment a
la Fête nationale du Vin
UN NOUVEAU MORATOIRE
devant la carence
allemande
Les mesures de sauvegarde
sont envisagées par le
Conseil de Cabinet
Le Conseil de cabinet qui se réunit ce;
matin .au ministère des Affaires Etran
gères. s'occupera principalement des me---
sures commandées en France par la-
procjamation, du moratoire allemand.
Cependant nous n’en connaîtrons vrai-,
semblablement le détail qu’après le Con
seil des ministres-qui se tiendra lundi
ou 'mardi; ■' ' ‘
Il apparaît en tous cas que la note al-
Le comte de Ségur
de Sàint-Ouen-F Aumône
Cet après-midi devant le tribunal
correctionnel de Pontoise
Pontoise, 16 juin (par téléphone). —
Aujourd’hui, devant le tribunal- correc
tionnel de Pontoise, on épilogue'sévère
ment. sur l’accident, de Saint-Ouen-l’Au-
mône qui coûta la. vie à une pauvre
femme, mère de quatre enfants, sur la
responsabilité du comte de Ségur,' et
sur les . dangers de < l’intoxication
;éthylique ». " ; .
Le soir 'du 22 mai dernier, la ■ revue
mes gens ! s’exclame-t-il dans un
deuxième caveau, vaguement russe...
Le coupable était encore absent.
Deuxième whisky.
De cabaret en caveau, de caveau en
boîte, de boîte en dancing et de whisky
en whisky, la colère et l’intoxication
éthylique suivent, en parallèles rigou
reuses, une inquiétante progression. La
chasse étant un échec complet, on dé-
« WEEK-END » SPORTIF
Le match France-Australie
pour la Coupe Davis
commence à Roland-Garros
Boussus çontre Mac Grath,
Merlin contre Crawford
. La gigantesque porte de la - Foire commerciale de .Bordeaux que
- Président de là République, parti ce matin de Paris à 10 h. 45, inaugurera
demain avant de visiter les nouveaux hangars du port ' autonome •
Avec M. Lamoureux, ministre dù Com
merce, le,, président .de la République,
prenait «le train cë matin, à 11 heures,-
à la 'gare. d’Orsay pour Bordeaux où' ilj
doit étre reçu cet aprèâ-midi, à 17. heu-;
fes, surTe^quài •dé'Bordeau.XrSamt-Jeah,;
par M, Adrien Marquet, ministre du Tra- (
vàîî'ét'maire du .grand port.. .
■ :Le: oortège qui Te' suit ses rend aussi
tôt i-Sa in t-Ju li en-B ey cheviile pour as
sister à une file 1 très orginàlé de la lon
gévité où "seront célébrées .240 noces
d’or. Ce qui, en plein Bordelais," prouve
que le bon- vin conserve.' Un banquet
aura lieu à la fiin duquel M. Albqi-t.Le-JJeürL ;..JiLu^ridaaiiL«Aem'étal£efegéiiiéimlJ.
V*«*«*« nnnnnnnAM» • »«« « o.llnnii.Hnn' ni4o Tvln OA ilotlB 1a + I>o t « 41l
gars; du port autonome. Après ;uh ban
quet' àu coùrs duquel M. Albert Lebrun
aura . pris, la parole, ii présidera là fête
nàtionaiie'dù : VinU
Lé président, sera réptré à Paris.dans
la soirée'à 23 h. 15. •
V Le départ, gare d’Orsay
. Le président dé la République a été
salué à la' gare diu Quai-d’Orsày, au nom I
de. la Compagnie d’Orléans,-par M.. R1-
ohemiond,' président du Conseil. d’Admi-
niistration ; ' M. Henry-Gréard, direc-
brun prononcera une allocution.
De retour à Bardeaux, le chef de,
l’Etat- assistera à une représentation de-
l’Embuscade donnée au Grand Théâtre
par la troupe de la Comédie-Française..
Demain, IL visitera la’ foire de Bor
deaux et inaugurera, les nouveaux han-.l rivée' à Bordeaux.
qui ont pris plaœ dans le train présiden
tiel awc M. Tirard, président du Con
seil d'administration de la .Compagnie
du Midi, et M. Gufflet, directeur, qui
doivent''recevoir, au nom delà.- Compa
gnie du Midi, le chef de l’Etat à son ar-
ITALIE FASCISTE ET TROISIÈME REICH
Les entretiens Mussolini-Hitler
sont terminés
« La France n’a rien a redouter de ce qui vient
de se passer», nousdéc’areun diplomate italien
Venise, 16 jufn (de notre envoyé spé- f
clal, par téléphone).;— Aujourd’hui;-M.
Mussolini ne parlera'plus allemand. M.
Hitler, qui lui a donné .pendant deux ]
jours une sérieuse occasion d’exercer
son vocabulaire , germanique, est .reparti
à- . 8 î h. 10’. en"; avion ..avec le salu't. du
Duce et, lé; même cérémonial qu[à l’ar
rivée, il y a trois jours. Les entretiens
qui-onU provoqué tant de courses fré
nétiques de canots à moteur sur la la
gune et- tant de commentairesmétillants
dans -les halls J des palaces, les fameux
entretiens sqnt terminés. ....
Que .vont-ils' laissés, après eux ? Les
eaux agitées; du Grand Canal ont repris
leur.' calmè .plat ; les .palaces aux.fenê
tres. .gothiques y reflètent" à nouveau
leur image séculaire et s les gondoliers
romantiques'recommencent à promener
des couples désœuvrés. La vie continue.
On respire. ' •
Maintenant, il faut laisser sè décanter
lini et Hitler » et vous obtenez une dé
tonation qui se répercute en grondant
dans le monde entier. Mais l’écho finit
par s’éteindre. - . ..
j’aime mieux vous annoncer tout de
suite que rien n’est changé ce matin en
Europe, Et la. France, en particulier; n’a.
rien perdu. Hier, soir, j’ai rencontré un"
très haut personnage italien" au.courant
de 1 tout êe qui s’est-dit entré le château
de Stra et le Lido de -Venise. Là-pre
mière question que je posai à ce per
sonnage qui me connaît iet m’honore de
sa confiance depuis longtemps, fut celle-
ci :.. .
. — La France a-t-clle quelque chose à
redouter de ce qui vient de se passèr ?
— Non, me fut-11 répondu'sur le ton le
plus net ; absolument ' rien, je vous en
donne l’assurance formelle.
— La politique italienne subira-t-elle une
modification du fait de la prise de contact
.entre Mussolini et Hitler- ? Le rapproche*
rnenr franco-italien qui était arrivé à un
Le docteur Schacht, président de la
Reichsbank j
lemande apportée hier cérémonieuse- ;
ment par l’ambassadeur d’Allemagne à
M. Louis Barthou, n’a surpris personne
.et il "en .est souvent ainsi des notes, offi
cielles qui ne consacrent que des. faits
virtuellement existants. Déjà, donc, le
gouvernement a réfléchi sur la conduite
à tenir et, il ne s’agit plus guère que de
mettre des textes au point, il-convient
aussi,-cependant, d’examiner av.ee le ca
binet de, Londres, .une action commune
où, tout au moins, une réaction identi
que.-
’ ■ La réforme'fiscale
Notons' que le Copséil de cabinet exa
mine également aujourd’hui le program- ;
.me des ; travaux,, parlementaires et. na-
, tknfmeiirTie"eeüxr"qu:f concernent la ré-
1 forme fiscale;
En PAGE 2. — Nos Echos ; La
« Passion », à Mazamet. •
En PAGE 4. — Les Sports : La Coupe
Davis ; Le Championnat de France
cycliste sur route.
Quelques-uns dès joueurs de-l'équipe australienne photographiés, hier, â
Roland-Garros,, entre deux séances d’entraînem.eivt. -m Dp gauche à droite,
' ■ assis': d; Ç. Turnbùll, A.iK; Quist et J. H. Crawford
Après avoir vu son mari à la prison de Pontoise, Cécile' Sorel (X) dût
. présider. hier soir, le concours de « Là plus jolie main de Paris »
du C.aslnO de Paris est terminée: tGuil-" eide de rentrer au châtéau 'dè Mériel.
1 * 1 r -* J s L ... 11 .. ,"T r* «tnN-tittn Aoè nnAtn Tl ttef 1i*aIo hoilPOO
Quarante-cinq voitures
I participent aux 24 heures du Mans
■làüm«; dé' - Ségur a - joué soirrôle habituel
avec une- certaine nervosité. :• un chan
sonnier —r cette race est sans pitié ! —
a écrit sur lui des -choses blessantes,
liés Ja. chute, du. rideau, Guillaume, re
devenu lé comte ■dé'; Ségur", .prend je
bras . de son ami Ozannè; et propose à
celui-ci de l'accompagner.' Il s’agit de
retrouver l’insolent et'/de lui 'adminis
trer une ' correction.
— Le maraud ! grogné le comte dans
le premier cabaret où il espérait le
trouver...
Il n’était pas là. Premier whisky.
.— Tudieu ! je le ferai rosser par
EA (GEAMHÏE SEMAINE DDE JPAMiïS
Un grand match de polo
aura lieu le jour des Drags, à Bagatelle,
avec le concours de « VIntransigeant-»
M. Lebrun assistera à ce gala au
quel les musiques' militaires; bri
tannique et belge et la fanfare du
4 e spahis prêteront leur concours
La voiture .est prête. Il est trois heures
du matin. L’intoxication, éthylique et la
colère rentrée arrivée à un dynamisme
voisin du point de déflagration forment
un composé dangereux. L’accélérateur
poussé à fond, on part en festonnant
un peu. ' •
A" Epluches, c’est la catastrophe .:
une femme est brutalement arrachée,
.par l’aile de l’auto, du bas ’ côté ’ dq -la
route où elle cheminait. La voiture fait
une embardée formidable, laisse' sur
place un phare brisé et un cadavre pan
telant, et repart avec trois de ses pneus
« à plat ». Dans la matinée, l’automo
biliste est arrêté. Il a une attitude bi
zarre, nie avec hauteur et, trois jours
plus tard, fait enfin une « confession
complète » devant le juge d’instruction,
J M. Boyer.. Son excuse : il a obéi à un I
■ réflexe .qu’il ne s’explique pas... I
Le bâtonnier Henri Robert et M e A.
Peytel, ses défenseurs, retranchés der
rière les certificats médicaux," essaient
cet après-midi de trouver pour lui une
explication. ' Piekrë Lamblis. . •
La musique italienne et son chef
Voir l’article en paye 2
Les deux dictateurs, côte" à côte sur une estrade, parmi des personnalités
allemandes et italiennes, assistent à un défilé en l’honneur du chancelier
les évènements ; ce n’est que dans
quelques jours qu’on verra "le peu qui
reste de tant d'agitation/ Des mots ont
un écho bruyant. Dites •« Mussolini »
ou « Hitler » ou mieux encore « Musso-
point culminant en souffrira-t-il ?
— La politique italienne n’a trouvé au
cune raison de changer sa ligne ; quant à J
.l’amitié qui unit votre pays et le mien,
elle est intacte. f
Voir la suite en 3* page, 2* colonne
Allez voir aux . Miracles ce
film sportif, jeune, gai, in
terprété par Max Baer,
Carnera et l’éblouissante
Myrna Loy. ■
K Pour-cteux qui ont assisté au
g combat Carnera-Max Baer,
S qui se déroule au cours du
n film
Qui a volé
L.E SODJ lIB’fltlR î
Un cœur...
v y , ’ f '
Qui a assassiné
la marquise de . Visme ?
H ;
Deux noings
Vous ns le saurez qu’au dernier
chapitre du grand roman policier
dey
9 fa victoire de Baer n'est pas
n une.surprise.
François PONCETTON
dont nous allons commencer
la publication
Voir page 8 : le Programme
de la Fête de l’Eau, à la
Piscine Molitor. V
AU FIL DES HEURES
Hitler
chez Mussolini
' '. • ? ' > J ) _ ■- . • , ; y ; y. >
"On ne sait pas, et l’on ne saura sans
doute jamais avec exactitude, ce que
le chancelier allemand et M. ■ Musso
lini se sont dit. Le communiqué offi
ciel ne nous apprend rien. En huit
lignes, il annonce que les deux chefs
de gouvernement ont examiné les pro
blèmes de politique générale et ceux
qui intéressent plus directement l’Ita
lie et l'Allemagne. Deux mots seule
ment valent la peine d’être relevés :
« collaboration cordiale Mais ils
n’indiquent pas que les entretiens
aient eu une clia leur particulière.
Pour le reste, ôh. nous fait- connaître
que dans la suite le Führer et le Duce
auront de nouvelles entrevues. |.
Toutefois, M. Mussolini a été un .pou
plus précis lorsqu’il a parlé à la foule
du haut d’un balcon. « Nous ne nous-
sommes pas réunis, a-t-il dit, ppur re
faire la carte politique de l’Europe, '
ni pour ajouter des angoisses, à celles
qui existent. Nous nous sommes réu-j
nis.pour tenter d'écarter les nuages
qui obscurcissent la lumière euro- '
pécnne, pour éviter une terrible alter
native, pour essayer d’amener un
minimum d’unité dans le monde, un
minimum de collaboration économi
que et de compréhension mutuelle. »
Ceci semble correspondre véritable
ment aux intentions de M. Mussolini.
Le chef du gouvernement italien s’est
montré, en ces derniers.mois, soutieux
d’apaiser les conflits. Il a d’abord à ;
compléter l’œuvre de redressement j
qu’il a entreprise dans son pays, et la
paix lui est nécessaire. Ensuite, il
semble beaucoup plus préoccupé par
le péril japonais que par tout autre.
Et il sent l’urgence d’un accord euro- j
pcen. On doit donc croire qu’il désire
sincèrement que l’Allemagne ne.se
livre, ni en Autriclie ni ailleurs, à des
manœuvres qui compromettraient la
paix.
Mais Hitler est-il pareillement dis
posé ? On voudrait en être sûr, et on
n’y parvient pas. Nous pourrons
observer, dans les semaines qui vien
dront, si les conseils qu’a pu lui don
ner M. Mussolini ont été efficaces.
GALLUS. .
Félix et Sommer (à droite), deux ■ concurrents français' du XII' Grand.
Prix d’Endurance des 24 Heures du Mans
Quatorze chevaux disputeront
demain, à Auteuil,
le Grand Steeple-Chase de Paris
« Fétiche II », monté par Tréméau, un des concurrents du Gmnd Steeple
d’Auteuil
Donc, toutes nos épreuves interna
tionales se passent avec carence des
candidats étrangers ! Auteuil se pré-
sente:t-il. comme,, un .épouvantail où
jadis l’élevage anglais, avait'tant dd
plaisir à nous battre ? ■ *•
Est-ce; que les 400.000 francs' du
Prix ne représentent plus rien ? Eat-ce
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