Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-12-20
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 décembre 1933 20 décembre 1933
Description : 1933/12/20 (Numéro 19776). 1933/12/20 (Numéro 19776).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k794238c
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
AUJOURD’HUI paraît
le numéro de
NO Ë t
ESESüSeBD
« A LA GLOIRE-' Dl| l SPORT » •
■1 ; franç
; 24 pages
16 pages - O fr. 25
LE JOURNAL- DE PARIS
O fr. 25 • 16 pages
• CHEQUE POST. ; : 1.427-
TÉLÉGRAMMES t: INTRAN-PARIS LIGNES TÉLÉPHONIQUES;; LOUVRE 56-00 A 56-07 — GUTENBERG 74-71 A 74-74 - INTER SPÉCIAL 674 ET 675 , 100, RUE RÉAUMUR, PARIS-2* •
ABONI^^^S5^?^*3'm^ïnioîs ”TSn .
Pari»,S.-e|-0. ......21.» 42.». . 80.»
; Départements.'. .'.V'.u.'' 22.» ; 43.» , Ç2.»
Ertahaér I70.» 140.» ,
changer 50.». 100.» 200.».
54V AN NÉE
POUR QUE LA PAIX SOIT MIEUX GARANTIE
Notre « frontière de l'Air »
est-elle défendue ?...
organiser une défense efficace contre avions
par Léon GAR1BALD1
LE TIRAGE DE LA TROISIÈME TRANCHE
Un entretien amusant et instructif avec M. Guiraud,
secrétaire général de la Loterie Nationale
Rue. Bonaparte, au sixième étage,
dans la.chambre à coucher d’enfant qui
lui sert de bureau, le secrétaire général
de la Loterie Nationale travaille. Il tra
vaille difficilement parce que, à chaque
minute que marque la petite pendule,
quelqu’un entre « par nécessité de ser
vice » poqr annoncer nn visiteur... ou
c’est le téléphone qui s’annonce lui-
même, sans discrétion.
cinq prévues lors du lancement ?
— En effet. La neuvième tranche est
prête et les . billets de la dixième seront
mis en vente le 7 janvier.
La Loterie Nationale en 1934
—■ Aurons-nous une continuation de.
la Loterie Nationale en 1934 ?
— Je n’en sais rien encore. C’est l’af
faire du Parlement La Chambre doit
.article relatif aux traitements des fonctionnaires
Là-haut, dans le ciel, un moteur ronronne... Au sol, les appareils de repérage
par le son, à l’écoute, cherchent l’avion invisible "
- - Avec .l'autorisation de M. Gari-
baldi, notre .éminent confrère, di
recteur de - l'Eclaireur*. de Nice,
nous donnons à nos lecteurs la pri
meur d'un article qui traite de fa
çon autorisée un problème impor-
1 tant de la Défense nationale.
M. Daladier vient d’afflrmèr, au
banquet des Officiers de Réserve, en
-un langage-de grande dignité patrio
; tique, que la défense de la France
Vêtait assurée.
Si le ministre de la Guerre a voulu
. parler de la couverture aux frontières,
nous lui rendrons volontiers hom
mage en reconnaissant qu’il a comblé
la- lacune que nous- avions dénoncée
voici un an ; les nouveaux ouvrages
fortifiés sont, aujourd'hui,, occupés vit.
prêts à joûer leur rôle d'arrêt*
’ Mais cela suffit-il ? .
Le rôle de la couverture est d’inter-
dire'une invasion brusquée et de don
ner ainsi au pays agressé le temps de
mobiliser, à la France le temps de
mettre sur pied de guerre les 45 divi
sions qui cbhstitueraient notre armée
de choc. ■
Mais l’ennemi éventuel n’attaquera
pas seulement par voie de terre ; son
agression s’effectuera aussi par- l’air.
Et comment mobiliser, donner li
berté aux réservistes de rejoindre leurs
centres mobilisateurs, les armer,
transporter les unités mobilisées à
leurs places de bataille, si les avions
de bombardement; de l’ennemi ont
toute liberté de détmire les champs
. d’aviation, ainsi que lès appareils qui
s’y trouvent, les nœuds de-voies fer
rées, les . pont .dé'chemins..de .fer, et
peuvent, impunément faire sauter les
magasins de : dépôts, les établissements
militaires ét les centres dé fabrication
de tout cé. qui est nécessaire aux:.ar-:
mées, .en même temps - que- répandre
la terreur parmi lès populations en
incendiant des quartiers entiers des
grandes villes ?
La mobilisation en serait tellement
retardée que.,l’ennemi aurait le temps
,de .réduire, .ces ouvrages, fortifiés - sur
lesquels repose aujourd’hui toute la’
sécurité du Pays.
Les immenses progrès déjà réalisés
én aviation — ils seront décuplés de-:
main — nous autorisent à énoncer ce
nouvel axiome militaire : toute cou
verture-est inefficace si elle n'est pas
prolongée en profondeur par l'organi
sation d'une artillerie, à déclenche
ment instantané, contre l'aviation de
bombardenient. !
Méconnaître cet axiome, c’est vou
loir vivre dans le passé, c’est nier la.
formidable puissance que représente
la quatrième arme : l’aviation, une
-arme qui dominera bientôt toutes les
autres. ”
Nous émettons une vérité d’évidence
en affirmant qu’aujourd’hui il n'y
pas de couverture efficace si les -ou
vrages, fortifiés des frontières ne sont
pas appuyés en arrière, sur tous les
points principaux du territoire, par
une formidable organisation de Dé
fense Contre Avions.
45, £ £
Or la D.C.A. n’existe pour ainsi dire
pas en France. . :
Et cependant rien d’efficace, rien
de facile, à organiser et de moins coû
teux qu’une D.C.Â.
Nous avons, en effet, à bord de nos
cùifâssës, uii canon .de 90 m/m à tir
rapide, dont la trajectoire à la verti
cale s’élève à 10.000 mètres. Ce canon
.-existe;, il suffit. ,dlen. pouler le nombre
'nécessaire de' plus, nous possédons
uri r exemplaire récent cl’üri canon dé
80,m/m' qui,tire à ,12:000 mètres; a la
..verticale. .. ’
Par .quelle méconnaissance : de là
puissance de l’aviation cés canons, fa
ciles à déplacer sur châssis automo
bile, n’ont-ils pas été multipliés ?
Pourquoi n’y a-t-il que quelques bat
teries de 75 qui défendent Paris,
Nancy, Lyon, Metz, Brest, Marseille,
Toulon, Nice, Grenoble, Briançon et
les noeuds de voies ferrées ?
: Avec une nombreuse D.C.A. et des
mitrailleuses 'spéciales tirant efficace
ment à plus de 3.Ô00 mètres — le mci
dèle existe — la France n’aurait pas
grand’cliose à craindre du bombarde
ment par avions.
En 1918, toutes les nuits, aux divers
postes de commandement du. général
Fayolle —.lequel commanda des 1 :ar
mées qui: sauvèrent la;'France — nous
entendions passer, avec mes camarades
de. l’état-major; du- groupe des armées
du Nord, les avions de. bombardement
ennemis se dirigeant sur Paris.-Mais,
dès que. ces avions étaient aperçus par
les projecteurs, la D.C.A. entrait en
jeu ;; les obus éclataient autour des
appareils, et les aviateurs allemands,
jetant leurs bombes dans le bled, tour
naient bridç et s’enfuyaient, car la
mort d’un aviateur de bombardement 1
perdu dans la nuit,'sans témoin de sa
bravoure, sans adversaire à affronter
face à face, demeure sans gloire et ne
tente pas les. plus braves.
En .1918, Paris reçut des obus des
€ Bertha», mais ne fut: plus bombardé
par avions allemands.
La D.C.A. ne disposait alors que du
canon de-75 m/m, dont la portée à la
verticale était relativement faible,
mais lès avions’ ennemis volaient à
un plafond très bas.
Il n'en est plus de même aujour
d’hui, où ces avions atteignent un:
plafond de plus de 6.000; mètres.
LEON GARI BALDI.
Voir la suite en 3* page, 4* colonne.
Pend ant la discussion du projet financier au Sénat
M. Bouhoure, M. Ribière et, ce soir ?...
M. Guiraud répond à'tous-et à toutes
avec le sourire. C'est un homme-aima-,
ble et très calme. Heureusement’d’ail
leurs ! Voyez pourquoi,: - '
— Donc, ce mardi soir, M. le secré
taire - général, - tirage . de la troisième
tranche ? Rien- de changé au program
me ?
— Rien de changé... peut-être un ser
vice d’ordre renforcé.
—Ah !
— Eh oui ! répond en riant-mon .In
terlocuteur. Figurez-vous que le prési
dent Mouthon et moi avons reçu des
lettres de menaces ! On nous accuse
d'êtr§ .cause, de la déveine de certains
Ees'.correspondan’ts -qüi me'nàcerLt ■oui!
quLplaisantènt ne se rendent-pas/comp-,
te‘.quêrle porteur d’un billet.deitelléiou
telle-.tranché a : une chancesür .2, : mil
lions de chances.!. Pas plus. ■ • ' ,
— C’est évident. Mais ce qui a prpvo-
qué.le mécontentement de quelques-uns,'
c’est la sortie successive ,d’une même
lettre.. ' '
— Qu’y faire ? Qu’y pouvons-nous .?,
Notre actuaire a calculé par les probabi
lités mathématiques qu’il y a autant : de :
chances de - voir sortir 'quatre fois une
même lettre que de gagner un lot avec
un seul billet.
« Mais- ces lettres de menaces ou
même les autres ne sont pas à considé
rer. Tout va bien. »
voter-le principe. Si ce principe est-voté
nous aurons la loterie. Mais dans ce
cas, il est probable qu’il y aura des
changements dans les conditions de
gains. II fl’y aura plus de tranches de
tant ou tant: de billets. Il y aura tant
de lots par 100.000 billets émis et dès
lors le nombre-des billets par tranche
n’aura plus d’importance. Ce sera infi
niment ■plîis Æimplé'-et oh .répondra à la
demande au' fur et h mesure.' '
AU FJL dMHEURES
de demain
Où il est question des marsiens
Le secrétaire général me tend ,une
lettre sur beau papier vélin, dactylogra
phiée avec soin- et signée. L’auteur se
plaint que la : direction choisisse:-le mar
di pour les -tirages. Il se place sur- le
plan 'astral et-réclame, parce qüe, dit-il,’
seuls les chances des -marsieus',sont;
favorisées ». Pourquoi, demande-t-il,
prendre toujours le mardi. , •
—Au fait, dis-je, pourquoMe mardi ?
— Parce que le Trocadéro est occupé
par - le- -Théâtre Populaire Je samedi, le
dimanche et le jeudi. Or, il : nous - faut
un jour pour la préparation e‘t le ; mon
tage des appareils; du tirage et un-jour
pour l’enlèvement du délicat matériel.
Dès lors, nous sommes; bien 1 obligés-de
prendre-.le mardi soir, puisque ce jour-
là est le. seul possible. • . ,
— Donc, la prochaine tranche sera
tirée un mardi également ? >
— Oui.-' Le tirage ; de la quatrième
tranche "aura lieu'le mardi 9 janvier. '
— Vous aurez .dix tranches au lieu de
Nous publierons ce soir dans une
EDITION SPECIALE lés résultats
du tirage de la 3 e tranche de la
LOTERIE NATIONALE
. Ces résultats seront également
projetés sur notre transparent dès
20 h. 30.-
Les 500.000 fr. de « rintransigennl »
i C’est dans ces salles, où sont disposées plusieurs milliers de boîtes numérotées,'que sont classées les enveloppes
! envoyées par nos lecteurs. Celles qui arriveront de destinations lointaines, datées du 15 décembre, seront accep
tées jusqu’à ce soir 18 h. SO. A ce moment, M* Dinten, huissier, clôturera la réception des lettres, en attendant
j de procéder lui-même, deux heures plus tard, à la recherche des enveloppes dont les numéros seront identiques
L., aux numéros gagnants de la Loterie Nationale. (Lots de 5 millions, 1 million, 500,000 et 100.000 francs).
On ne :.peut;dire.-!que le Sénat soit,
particulièrement enchanté - du- projet
financier qui lui est soumis. 'Néan
moins, il le votera parce qu’il ne veut
pas ouvrir une quatrième crise .mi
nistérielle, qui, en eîfet, m’arrange
rait rien. Il le votèra en sachant qu’il
est -incomplet, mais, en- faisant con
fiance à demain pour combler les in
suffisances d’aujourd’hui. D’ailleurs,
M. : Georges Bonnet. et M. Marchan-
deau ont tous deux donné l’assurance
i'qüe leur plan actuel n’est. que le pro
logue d’un planplus vaste et définitif/
, — ; Ce sont les dépenses, a dit le
premier, qu’il faudra: toucher dans
les années à venir. Pour les. réduire/
ir faudra : qu’on.se décide à créer un
plafond ? pour- certaines dois-, dontles
chargés sont sans cesse croissantes.
Et le : second,, répondant au : comte
de .Blois’qui réclamait‘la révision de
certaines lois organiques dont le jeu
horthal ’ accroît -d’année en année le
déficit, a déclaré :,
• -r- Des économies -sérpntvprêyues à
cet égard dans le budget, ainsi que
sur- lès subventions. ’ ,
Il semble donc formellement établi
que le Gouvernement- est décidé’ à
réaliser les économies massives que
tout le pays réclame avec .nous. Il
repousse, en outre, la mortelle infla
tion et défendra le franc contré les
attaques étrangères : < Nous avons
vu avec surprise, a dit encore le mi
nistre des Finances, d’importants or
ganes de; la presse anglaise.èt des
hommes politiques, américains fort
en vue annoncer, avec. une parfaite
assurance, que, d’ici A la fin du mois,
la France: n’échapperait pas à une
•inflation. Tous ceux : qui, ù l’étranger,
tentent actuellement; de 'spéculer con
tre le franc font à la-fois une mau
vaise action et un faux-calcul/» .•
En effet. Mais le -calcul cesserait
d’être faux si .d’on n’établissait promp/
tement tin équfli])re>réel des dépensés;
et des recettes. On s’y efforce. On parle
même d’une rèfonte de nos lois fis
cales qui, se superposant les unes aux
autres, écrasent les commerçants, les
industriels, et même les simples'
contribuables, entre lesquels, d’ail- j
leurs, aucune égalité n’existe. Cette
refonte fiscale, si elle est faite ration
nellement, doit aboutir/à la diminu
tion des impôts que nous né cessons
de. réclamer ici, et qui enrichira le
Trésor au lieu dé l'appauvrir. Quand
on entend M. Caillaux lui-même, père
de l'impôt sur le.-revenu, assurer qu'il
a beaucoup de. mal. à reconnaître son
enfant, quand, d'autre.part,,oii cons
tate partout que l’impôt se dévore
lui-même, on. est sûr que l'œuvre ma
jeure de demain sera la grande
réforme de la fiscalité. ..
Le Sénat poursuit, aujourd'hui, la
discussion du projet de redressement
financier. Ce matin, il a abordé l'exa
men des articles. C’est à l'occasion de
ces derniers et, plus particulièrement,
à'l'occasion de l'article 6, sur lequel
la Commission sénatoriale est en dé
saccord avec le Gouvernement, que
M. Camille Chautemps, président du
Conseil, doit intervenir et répondre
aux discours prononcés par MM. Mar
cel Régnier et Joseph Caillaux au
cours de la discussion générale.
Celle-ci, qui s’est déroulée hier
après-midi, argardé le ton académi
que qui est celui des grandes âiscus-
siojis sénatoriales lorsque la politi-
quÿpure-est reléguée au second ptanJ
iiià Haute Assepiblée a ainsi entendu
)successivement , Vexposé, sobre mais
substdiitié. I/' dt >lfafp.éi£ll( 0 hte&
rapporteur 7 ffêné.mJ;.gdetà;discoûrjs i de ;
■MM.'-Heryiétf Xémery- f-dn èxpbijé de\
la ■ situation-dé}Mqïre : Trésorerie : ,par,
M. Georges /Bonnet;, ministre dès : Fi
nances une défense du projet . du
Gouvernement et‘de la Chambre par
M, Mar.chandeau, ministre . du ' Bud
get, .et une mercuriale: dé M. Joseph .
Caillaux,; président de la Commission
sénatoriale^-qui n'a pas -ménagé, ses
critiqués au projet de la Chambre.et
aux méthodes des .gouvernements suc
cessifs .,
M." Marcel Régnier s'est surtout
prononcé contre l'inflation, déclarant
nettement que, si dés .mesures infla
tionnistes .étaient jamais proposées,
elles se heurteraient au refus énergi
que de la Commission -,sénatoriale . Il
s'est ainsi prononcé ; pour un effort
nouveau, brutal peut-être, mais .déci
sif .Et il .a exprimé- l’espoir que, lai
Chambre saurait négliger ries >intérêts
particuliers et lés comidèrations élec
torales pour ne servir que les intérêts 1
généraux du pays.
M. Georges Bonnet a confirmé ses
déclarations précédentes hostiles - A
toute inflation et fait appel au Sénat,
pour voter, sans trop le modifier, : le
projet de la Chambre dont M.- Mar-
chandeàu a. dit l'efficacité. M. ' Cail
laux a fait observer que les fonction
naires : sé - rendaient le-plus mauvais
service’ en'résistant au prélèvement
qu'ow ieur demande et réclamé du,
Gouvernement .- une action énergique
contre les ;« mandarinatr administra.-:
tifs »..
Ajoutons’. que, dans des interrup
tions, MCamille Chautemps a mar
qué -l'accord du Gouvernement •• avec.
les porte-parole ‘de la Commission
sénatoriale 1° contre toute mesure
d'inflation ; 2°. contre-toute,réduction,
nouvelle'des crédits de la défense na
tionale., • . .
Voir, en
Page 7 : LA SÉANCE.
Les ailes de F « Intransigeant »
ont frçtnchi le Sahara
et atteint les rives du Niger
PARIS - GAO - PARIS
Des rives gelées de la Seine ;
aux rives ensoleillées du'Niger
en passant par le Tanezrouft,
le pays de la Soif, et Bidon V.
Denx jours dans le bled
avec l’escadre de la
croisièrevd’ Af r i qn e.
L’« Intransigeant » commencera
demain la publication da récit de
Peyronnet de Torres qui a formé
équipage avec Jean Assollant
Aujourd’hui
La.cité du cinéma, Hollywood, a, elle aussi, ses pauvres. Pouf leur appor
ter quelque secours, des fêtes de ‘bienfaisance * sont organisées ' auxquelles
assistent les étoiles du septième art. Voici deux actrices, aimées du public,
Mary. Pickford (à gauche) et Gloria Swanson, réunies à un thé'de charité
LES GRANDS REPORTAGES DE 'L'INTRANSIGEANT*
par Emmanuel Bourcier
ÏI.~ Chez'les modèles de Montparnasse
- S’il > est .des, gens. vraiment : atteints \
par la; crise, :ce; sont bién.;Iesrartiste8 : ,:|
peintres, : sculpteurs, ; graveurs,.» orné-'
manistes.-:. Il. en est «qui n’ont -même
plus de :pain,;d’àùtres;qüi-i lâchèrent-]
leurs pinceàüx ; pour’; empoigner' .de:
plus rudes outils, et certains qui n’oht
pas touché depuis des ' moi s, à leur
terre glaise ou à! leurs ébauchoirs. On
a même dû, pour eux,' ouvrir un res
taurant à quarante sous, pour qu’ils
fortune,'à / toutbouKde. champ,, où
.chacun m se •; croyait connaisseur .en
peinturé,, etmü la peinture.se Tançait
comme - lin apéro. ou ■: un . chocolat„.ils. ;
nént -eu^àutôùr d’eux, tant de modè-
•les disposés -à ‘ «leur - plaire. ; Çaleur ,
arrivé maintenant,; alors que, n’ayant,
plus le sou, ils fontéent fois pour rien
le Sacré-Cœur du. haut en bas et pei
gnent-le-’Pont-Neuf gratis dans tous
les séns, ou, plus ingénieux encore-,
GALLUS
En PAGE 4. — Les Sports.
En PAGE 5. — V O IR.
En PAGE 6. —LIRE; Les Lettres;
Les Arts.
En PAGE 8.— Les Spectacles.
En PAGE 9. — Nouvelles de l’Aviar;
tion. ' ' . : 1
En PAGE 10. — La Page de la Mode :
L’élégance pour le soir.
En PAGE 12. — La Radio.
En PAGE 15. — Les Courses; les Aven
tures de Riri, Gogo et Lolo.
■ , ik
terrasse d’un - grand café de Montparnasse Oir
• l’habitude de se réunir
oaèle^ront
ne connaissent pas,
faim.
tout à fait, la
C’est connu. Ça ne fait rien : ja
mais, au temps même où l’on faisait
posent, entré eux, - Adonis et Hercule
à tour de rôle.
— Je reçois des acteurs mieux vêtu»
que Brummel, qui poseraient pour
le numéro de
NO Ë t
ESESüSeBD
« A LA GLOIRE-' Dl| l SPORT » •
■1 ; franç
; 24 pages
16 pages - O fr. 25
LE JOURNAL- DE PARIS
O fr. 25 • 16 pages
• CHEQUE POST. ; : 1.427-
TÉLÉGRAMMES t: INTRAN-PARIS LIGNES TÉLÉPHONIQUES;; LOUVRE 56-00 A 56-07 — GUTENBERG 74-71 A 74-74 - INTER SPÉCIAL 674 ET 675 , 100, RUE RÉAUMUR, PARIS-2* •
ABONI^^^S5^?^*3'm^ïnioîs ”TSn .
Pari»,S.-e|-0. ......21.» 42.». . 80.»
; Départements.'. .'.V'.u.'' 22.» ; 43.» , Ç2.»
Ertahaér I70.» 140.» ,
changer 50.». 100.» 200.».
54V AN NÉE
POUR QUE LA PAIX SOIT MIEUX GARANTIE
Notre « frontière de l'Air »
est-elle défendue ?...
organiser une défense efficace contre avions
par Léon GAR1BALD1
LE TIRAGE DE LA TROISIÈME TRANCHE
Un entretien amusant et instructif avec M. Guiraud,
secrétaire général de la Loterie Nationale
Rue. Bonaparte, au sixième étage,
dans la.chambre à coucher d’enfant qui
lui sert de bureau, le secrétaire général
de la Loterie Nationale travaille. Il tra
vaille difficilement parce que, à chaque
minute que marque la petite pendule,
quelqu’un entre « par nécessité de ser
vice » poqr annoncer nn visiteur... ou
c’est le téléphone qui s’annonce lui-
même, sans discrétion.
cinq prévues lors du lancement ?
— En effet. La neuvième tranche est
prête et les . billets de la dixième seront
mis en vente le 7 janvier.
La Loterie Nationale en 1934
—■ Aurons-nous une continuation de.
la Loterie Nationale en 1934 ?
— Je n’en sais rien encore. C’est l’af
faire du Parlement La Chambre doit
.article relatif aux traitements des fonctionnaires
Là-haut, dans le ciel, un moteur ronronne... Au sol, les appareils de repérage
par le son, à l’écoute, cherchent l’avion invisible "
- - Avec .l'autorisation de M. Gari-
baldi, notre .éminent confrère, di
recteur de - l'Eclaireur*. de Nice,
nous donnons à nos lecteurs la pri
meur d'un article qui traite de fa
çon autorisée un problème impor-
1 tant de la Défense nationale.
M. Daladier vient d’afflrmèr, au
banquet des Officiers de Réserve, en
-un langage-de grande dignité patrio
; tique, que la défense de la France
Vêtait assurée.
Si le ministre de la Guerre a voulu
. parler de la couverture aux frontières,
nous lui rendrons volontiers hom
mage en reconnaissant qu’il a comblé
la- lacune que nous- avions dénoncée
voici un an ; les nouveaux ouvrages
fortifiés sont, aujourd'hui,, occupés vit.
prêts à joûer leur rôle d'arrêt*
’ Mais cela suffit-il ? .
Le rôle de la couverture est d’inter-
dire'une invasion brusquée et de don
ner ainsi au pays agressé le temps de
mobiliser, à la France le temps de
mettre sur pied de guerre les 45 divi
sions qui cbhstitueraient notre armée
de choc. ■
Mais l’ennemi éventuel n’attaquera
pas seulement par voie de terre ; son
agression s’effectuera aussi par- l’air.
Et comment mobiliser, donner li
berté aux réservistes de rejoindre leurs
centres mobilisateurs, les armer,
transporter les unités mobilisées à
leurs places de bataille, si les avions
de bombardement; de l’ennemi ont
toute liberté de détmire les champs
. d’aviation, ainsi que lès appareils qui
s’y trouvent, les nœuds de-voies fer
rées, les . pont .dé'chemins..de .fer, et
peuvent, impunément faire sauter les
magasins de : dépôts, les établissements
militaires ét les centres dé fabrication
de tout cé. qui est nécessaire aux:.ar-:
mées, .en même temps - que- répandre
la terreur parmi lès populations en
incendiant des quartiers entiers des
grandes villes ?
La mobilisation en serait tellement
retardée que.,l’ennemi aurait le temps
,de .réduire, .ces ouvrages, fortifiés - sur
lesquels repose aujourd’hui toute la’
sécurité du Pays.
Les immenses progrès déjà réalisés
én aviation — ils seront décuplés de-:
main — nous autorisent à énoncer ce
nouvel axiome militaire : toute cou
verture-est inefficace si elle n'est pas
prolongée en profondeur par l'organi
sation d'une artillerie, à déclenche
ment instantané, contre l'aviation de
bombardenient. !
Méconnaître cet axiome, c’est vou
loir vivre dans le passé, c’est nier la.
formidable puissance que représente
la quatrième arme : l’aviation, une
-arme qui dominera bientôt toutes les
autres. ”
Nous émettons une vérité d’évidence
en affirmant qu’aujourd’hui il n'y
pas de couverture efficace si les -ou
vrages, fortifiés des frontières ne sont
pas appuyés en arrière, sur tous les
points principaux du territoire, par
une formidable organisation de Dé
fense Contre Avions.
45, £ £
Or la D.C.A. n’existe pour ainsi dire
pas en France. . :
Et cependant rien d’efficace, rien
de facile, à organiser et de moins coû
teux qu’une D.C.Â.
Nous avons, en effet, à bord de nos
cùifâssës, uii canon .de 90 m/m à tir
rapide, dont la trajectoire à la verti
cale s’élève à 10.000 mètres. Ce canon
.-existe;, il suffit. ,dlen. pouler le nombre
'nécessaire de' plus, nous possédons
uri r exemplaire récent cl’üri canon dé
80,m/m' qui,tire à ,12:000 mètres; a la
..verticale. .. ’
Par .quelle méconnaissance : de là
puissance de l’aviation cés canons, fa
ciles à déplacer sur châssis automo
bile, n’ont-ils pas été multipliés ?
Pourquoi n’y a-t-il que quelques bat
teries de 75 qui défendent Paris,
Nancy, Lyon, Metz, Brest, Marseille,
Toulon, Nice, Grenoble, Briançon et
les noeuds de voies ferrées ?
: Avec une nombreuse D.C.A. et des
mitrailleuses 'spéciales tirant efficace
ment à plus de 3.Ô00 mètres — le mci
dèle existe — la France n’aurait pas
grand’cliose à craindre du bombarde
ment par avions.
En 1918, toutes les nuits, aux divers
postes de commandement du. général
Fayolle —.lequel commanda des 1 :ar
mées qui: sauvèrent la;'France — nous
entendions passer, avec mes camarades
de. l’état-major; du- groupe des armées
du Nord, les avions de. bombardement
ennemis se dirigeant sur Paris.-Mais,
dès que. ces avions étaient aperçus par
les projecteurs, la D.C.A. entrait en
jeu ;; les obus éclataient autour des
appareils, et les aviateurs allemands,
jetant leurs bombes dans le bled, tour
naient bridç et s’enfuyaient, car la
mort d’un aviateur de bombardement 1
perdu dans la nuit,'sans témoin de sa
bravoure, sans adversaire à affronter
face à face, demeure sans gloire et ne
tente pas les. plus braves.
En .1918, Paris reçut des obus des
€ Bertha», mais ne fut: plus bombardé
par avions allemands.
La D.C.A. ne disposait alors que du
canon de-75 m/m, dont la portée à la
verticale était relativement faible,
mais lès avions’ ennemis volaient à
un plafond très bas.
Il n'en est plus de même aujour
d’hui, où ces avions atteignent un:
plafond de plus de 6.000; mètres.
LEON GARI BALDI.
Voir la suite en 3* page, 4* colonne.
Pend ant la discussion du projet financier au Sénat
M. Bouhoure, M. Ribière et, ce soir ?...
M. Guiraud répond à'tous-et à toutes
avec le sourire. C'est un homme-aima-,
ble et très calme. Heureusement’d’ail
leurs ! Voyez pourquoi,: - '
— Donc, ce mardi soir, M. le secré
taire - général, - tirage . de la troisième
tranche ? Rien- de changé au program
me ?
— Rien de changé... peut-être un ser
vice d’ordre renforcé.
—Ah !
— Eh oui ! répond en riant-mon .In
terlocuteur. Figurez-vous que le prési
dent Mouthon et moi avons reçu des
lettres de menaces ! On nous accuse
d'êtr§ .cause, de la déveine de certains
Ees'.correspondan’ts -qüi me'nàcerLt ■oui!
quLplaisantènt ne se rendent-pas/comp-,
te‘.quêrle porteur d’un billet.deitelléiou
telle-.tranché a : une chancesür .2, : mil
lions de chances.!. Pas plus. ■ • ' ,
— C’est évident. Mais ce qui a prpvo-
qué.le mécontentement de quelques-uns,'
c’est la sortie successive ,d’une même
lettre.. ' '
— Qu’y faire ? Qu’y pouvons-nous .?,
Notre actuaire a calculé par les probabi
lités mathématiques qu’il y a autant : de :
chances de - voir sortir 'quatre fois une
même lettre que de gagner un lot avec
un seul billet.
« Mais- ces lettres de menaces ou
même les autres ne sont pas à considé
rer. Tout va bien. »
voter-le principe. Si ce principe est-voté
nous aurons la loterie. Mais dans ce
cas, il est probable qu’il y aura des
changements dans les conditions de
gains. II fl’y aura plus de tranches de
tant ou tant: de billets. Il y aura tant
de lots par 100.000 billets émis et dès
lors le nombre-des billets par tranche
n’aura plus d’importance. Ce sera infi
niment ■plîis Æimplé'-et oh .répondra à la
demande au' fur et h mesure.' '
AU FJL dMHEURES
de demain
Où il est question des marsiens
Le secrétaire général me tend ,une
lettre sur beau papier vélin, dactylogra
phiée avec soin- et signée. L’auteur se
plaint que la : direction choisisse:-le mar
di pour les -tirages. Il se place sur- le
plan 'astral et-réclame, parce qüe, dit-il,’
seuls les chances des -marsieus',sont;
favorisées ». Pourquoi, demande-t-il,
prendre toujours le mardi. , •
—Au fait, dis-je, pourquoMe mardi ?
— Parce que le Trocadéro est occupé
par - le- -Théâtre Populaire Je samedi, le
dimanche et le jeudi. Or, il : nous - faut
un jour pour la préparation e‘t le ; mon
tage des appareils; du tirage et un-jour
pour l’enlèvement du délicat matériel.
Dès lors, nous sommes; bien 1 obligés-de
prendre-.le mardi soir, puisque ce jour-
là est le. seul possible. • . ,
— Donc, la prochaine tranche sera
tirée un mardi également ? >
— Oui.-' Le tirage ; de la quatrième
tranche "aura lieu'le mardi 9 janvier. '
— Vous aurez .dix tranches au lieu de
Nous publierons ce soir dans une
EDITION SPECIALE lés résultats
du tirage de la 3 e tranche de la
LOTERIE NATIONALE
. Ces résultats seront également
projetés sur notre transparent dès
20 h. 30.-
Les 500.000 fr. de « rintransigennl »
i C’est dans ces salles, où sont disposées plusieurs milliers de boîtes numérotées,'que sont classées les enveloppes
! envoyées par nos lecteurs. Celles qui arriveront de destinations lointaines, datées du 15 décembre, seront accep
tées jusqu’à ce soir 18 h. SO. A ce moment, M* Dinten, huissier, clôturera la réception des lettres, en attendant
j de procéder lui-même, deux heures plus tard, à la recherche des enveloppes dont les numéros seront identiques
L., aux numéros gagnants de la Loterie Nationale. (Lots de 5 millions, 1 million, 500,000 et 100.000 francs).
On ne :.peut;dire.-!que le Sénat soit,
particulièrement enchanté - du- projet
financier qui lui est soumis. 'Néan
moins, il le votera parce qu’il ne veut
pas ouvrir une quatrième crise .mi
nistérielle, qui, en eîfet, m’arrange
rait rien. Il le votèra en sachant qu’il
est -incomplet, mais, en- faisant con
fiance à demain pour combler les in
suffisances d’aujourd’hui. D’ailleurs,
M. : Georges Bonnet. et M. Marchan-
deau ont tous deux donné l’assurance
i'qüe leur plan actuel n’est. que le pro
logue d’un planplus vaste et définitif/
, — ; Ce sont les dépenses, a dit le
premier, qu’il faudra: toucher dans
les années à venir. Pour les. réduire/
ir faudra : qu’on.se décide à créer un
plafond ? pour- certaines dois-, dontles
chargés sont sans cesse croissantes.
Et le : second,, répondant au : comte
de .Blois’qui réclamait‘la révision de
certaines lois organiques dont le jeu
horthal ’ accroît -d’année en année le
déficit, a déclaré :,
• -r- Des économies -sérpntvprêyues à
cet égard dans le budget, ainsi que
sur- lès subventions. ’ ,
Il semble donc formellement établi
que le Gouvernement- est décidé’ à
réaliser les économies massives que
tout le pays réclame avec .nous. Il
repousse, en outre, la mortelle infla
tion et défendra le franc contré les
attaques étrangères : < Nous avons
vu avec surprise, a dit encore le mi
nistre des Finances, d’importants or
ganes de; la presse anglaise.èt des
hommes politiques, américains fort
en vue annoncer, avec. une parfaite
assurance, que, d’ici A la fin du mois,
la France: n’échapperait pas à une
•inflation. Tous ceux : qui, ù l’étranger,
tentent actuellement; de 'spéculer con
tre le franc font à la-fois une mau
vaise action et un faux-calcul/» .•
En effet. Mais le -calcul cesserait
d’être faux si .d’on n’établissait promp/
tement tin équfli])re>réel des dépensés;
et des recettes. On s’y efforce. On parle
même d’une rèfonte de nos lois fis
cales qui, se superposant les unes aux
autres, écrasent les commerçants, les
industriels, et même les simples'
contribuables, entre lesquels, d’ail- j
leurs, aucune égalité n’existe. Cette
refonte fiscale, si elle est faite ration
nellement, doit aboutir/à la diminu
tion des impôts que nous né cessons
de. réclamer ici, et qui enrichira le
Trésor au lieu dé l'appauvrir. Quand
on entend M. Caillaux lui-même, père
de l'impôt sur le.-revenu, assurer qu'il
a beaucoup de. mal. à reconnaître son
enfant, quand, d'autre.part,,oii cons
tate partout que l’impôt se dévore
lui-même, on. est sûr que l'œuvre ma
jeure de demain sera la grande
réforme de la fiscalité. ..
Le Sénat poursuit, aujourd'hui, la
discussion du projet de redressement
financier. Ce matin, il a abordé l'exa
men des articles. C’est à l'occasion de
ces derniers et, plus particulièrement,
à'l'occasion de l'article 6, sur lequel
la Commission sénatoriale est en dé
saccord avec le Gouvernement, que
M. Camille Chautemps, président du
Conseil, doit intervenir et répondre
aux discours prononcés par MM. Mar
cel Régnier et Joseph Caillaux au
cours de la discussion générale.
Celle-ci, qui s’est déroulée hier
après-midi, argardé le ton académi
que qui est celui des grandes âiscus-
siojis sénatoriales lorsque la politi-
quÿpure-est reléguée au second ptanJ
iiià Haute Assepiblée a ainsi entendu
)successivement , Vexposé, sobre mais
substdiitié. I/' dt >lfafp.éi£ll( 0 hte&
rapporteur 7 ffêné.mJ;.gdetà;discoûrjs i de ;
■MM.'-Heryiétf Xémery- f-dn èxpbijé de\
la ■ situation-dé}Mqïre : Trésorerie : ,par,
M. Georges /Bonnet;, ministre dès : Fi
nances une défense du projet . du
Gouvernement et‘de la Chambre par
M, Mar.chandeau, ministre . du ' Bud
get, .et une mercuriale: dé M. Joseph .
Caillaux,; président de la Commission
sénatoriale^-qui n'a pas -ménagé, ses
critiqués au projet de la Chambre.et
aux méthodes des .gouvernements suc
cessifs .,
M." Marcel Régnier s'est surtout
prononcé contre l'inflation, déclarant
nettement que, si dés .mesures infla
tionnistes .étaient jamais proposées,
elles se heurteraient au refus énergi
que de la Commission -,sénatoriale . Il
s'est ainsi prononcé ; pour un effort
nouveau, brutal peut-être, mais .déci
sif .Et il .a exprimé- l’espoir que, lai
Chambre saurait négliger ries >intérêts
particuliers et lés comidèrations élec
torales pour ne servir que les intérêts 1
généraux du pays.
M. Georges Bonnet a confirmé ses
déclarations précédentes hostiles - A
toute inflation et fait appel au Sénat,
pour voter, sans trop le modifier, : le
projet de la Chambre dont M.- Mar-
chandeàu a. dit l'efficacité. M. ' Cail
laux a fait observer que les fonction
naires : sé - rendaient le-plus mauvais
service’ en'résistant au prélèvement
qu'ow ieur demande et réclamé du,
Gouvernement .- une action énergique
contre les ;« mandarinatr administra.-:
tifs »..
Ajoutons’. que, dans des interrup
tions, MCamille Chautemps a mar
qué -l'accord du Gouvernement •• avec.
les porte-parole ‘de la Commission
sénatoriale 1° contre toute mesure
d'inflation ; 2°. contre-toute,réduction,
nouvelle'des crédits de la défense na
tionale., • . .
Voir, en
Page 7 : LA SÉANCE.
Les ailes de F « Intransigeant »
ont frçtnchi le Sahara
et atteint les rives du Niger
PARIS - GAO - PARIS
Des rives gelées de la Seine ;
aux rives ensoleillées du'Niger
en passant par le Tanezrouft,
le pays de la Soif, et Bidon V.
Denx jours dans le bled
avec l’escadre de la
croisièrevd’ Af r i qn e.
L’« Intransigeant » commencera
demain la publication da récit de
Peyronnet de Torres qui a formé
équipage avec Jean Assollant
Aujourd’hui
La.cité du cinéma, Hollywood, a, elle aussi, ses pauvres. Pouf leur appor
ter quelque secours, des fêtes de ‘bienfaisance * sont organisées ' auxquelles
assistent les étoiles du septième art. Voici deux actrices, aimées du public,
Mary. Pickford (à gauche) et Gloria Swanson, réunies à un thé'de charité
LES GRANDS REPORTAGES DE 'L'INTRANSIGEANT*
par Emmanuel Bourcier
ÏI.~ Chez'les modèles de Montparnasse
- S’il > est .des, gens. vraiment : atteints \
par la; crise, :ce; sont bién.;Iesrartiste8 : ,:|
peintres, : sculpteurs, ; graveurs,.» orné-'
manistes.-:. Il. en est «qui n’ont -même
plus de :pain,;d’àùtres;qüi-i lâchèrent-]
leurs pinceàüx ; pour’; empoigner' .de:
plus rudes outils, et certains qui n’oht
pas touché depuis des ' moi s, à leur
terre glaise ou à! leurs ébauchoirs. On
a même dû, pour eux,' ouvrir un res
taurant à quarante sous, pour qu’ils
fortune,'à / toutbouKde. champ,, où
.chacun m se •; croyait connaisseur .en
peinturé,, etmü la peinture.se Tançait
comme - lin apéro. ou ■: un . chocolat„.ils. ;
nént -eu^àutôùr d’eux, tant de modè-
•les disposés -à ‘ «leur - plaire. ; Çaleur ,
arrivé maintenant,; alors que, n’ayant,
plus le sou, ils fontéent fois pour rien
le Sacré-Cœur du. haut en bas et pei
gnent-le-’Pont-Neuf gratis dans tous
les séns, ou, plus ingénieux encore-,
GALLUS
En PAGE 4. — Les Sports.
En PAGE 5. — V O IR.
En PAGE 6. —LIRE; Les Lettres;
Les Arts.
En PAGE 8.— Les Spectacles.
En PAGE 9. — Nouvelles de l’Aviar;
tion. ' ' . : 1
En PAGE 10. — La Page de la Mode :
L’élégance pour le soir.
En PAGE 12. — La Radio.
En PAGE 15. — Les Courses; les Aven
tures de Riri, Gogo et Lolo.
■ , ik
terrasse d’un - grand café de Montparnasse Oir
• l’habitude de se réunir
oaèle^ront
ne connaissent pas,
faim.
tout à fait, la
C’est connu. Ça ne fait rien : ja
mais, au temps même où l’on faisait
posent, entré eux, - Adonis et Hercule
à tour de rôle.
— Je reçois des acteurs mieux vêtu»
que Brummel, qui poseraient pour
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