Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-07-23
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 juillet 1928 23 juillet 1928
Description : 1928/07/23 (Numéro 17809). 1928/07/23 (Numéro 17809).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k792262k
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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• Le Jowael de Paris
Directeur : LEON BAILBY
XeJowmalde Fa&a
Lundi *
23 Juillet
1928
49 * Année. — N° 17.809.
BÉDMT10I ET- MBIllSMTlOr '
100, Bue Réaumur. PARIS (2*),
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ttttX bureaux dp Journal
QUAND LES FEMMES VEULENT:
menni
S’il est' un problème angoissant
pour la femme, c’est bien celui de
la naturalisation. Toutes celles
qu’intéresse la question n’en, ont
pçut-être pas mesuré la portée. -
Elle vaut d’être examinée dès
maintenant car le temps presse.
En effet,, il y a six mois paraissait
une loi 'relative à la naturalisa
tion et à la renaturalisation de la -
fepame française. Cette décision
du Parlement apportait à beau
coup d’entre nous. un véritable
soulagement, car personne n’igno
re que celle qui se mariait avec un
étranger prenait la. nationalité de
ce dernier.
Le cœur, dit-on, n’a pas de fron
tière, un honnête homme existe
aussi bien -outre-Manche que chez
nous. Comment une attirance mu
tuelle- pourrait-elle être entravée
par une question de nationalité, ?
Nous avons vu, eix effet," d’excel-
lepts mariages, entre Américains,
Anglais, Italiens et- Françaises.
. H n’en est pas .moins vrai que
si'-la -tendresse, l’attachement et
la reconnaissance unisssent étroi
tement la femme à', l’homme, la
question de natalité joue - un
grand rôle dans le présent et dans
l’avenir. Nous l’avons vu surtout
au moment de la guerre, les fem
mes françaises de naissance deve
nues autrichiennes, allemandes,
américaines ou espagnoles par
leurmariage et jugées comme.tel
les par l’Etat, français- Il en ^ut
d’ailléurs ainsi dans tous lés au
tres pays ; certaine^ ; fie nos c Q m-
patriotes ont été mises dans des
camps de, concentration comme
étant étrangères, et femmes de
nos ennemis.
Latguerre n’a fait que grossir
le nombre de ces mariages entre
étrangers èt - françaises. • 1 ■
t t - - -f
Instinctivement, -chacune v de
nbus aime son pays, il 'est même
curieux - d’observer à quel -point
chez la femme est développé Je
sentiment patriotique.'-'- NùusT en
avons vu beaucoup feïusertfii hou
et beau mariage.parce qu’elles né
seraient plus * Françaises^ : L’Kom-
me,-^ira-u-on, avait la faculté- de
devenir Français ? MaisThomme,
lui aussi, peut tenir-à son. pays
par patriotisme autant que pour
l’intérêt des affaires. -
La femme faisait souvent le dur
sacrifice. Alors, dès le jour de son
mariage elle échappait à la protec
tion,, à la justice françaises.
;
Ces difficultés là poursuivaient
toute la vie et jusqiraprès la mort
du mari, elle en subissait les con
séquences. ■
Il y a quelques jqurs, nous fû
mes très étonnée de voir .sur uh
grand magasin, une banderole in
diquant : « boutique à louer ». A
Theure actuelle c’est une telle cu
riosité qu’un local -à prendre, èt
surtout sans pas-de-porte,; que
nous avons voulu en- savoir la
cause. Elle ‘est tragique" et doit
instruire toutes celles, qui me li
sent et qui s’engourdissent peut-
être dans une situation qu’elles ne
jugent pas telle qu’elle est : hu
miliante et ruineuse. Qu’on sache
donc que ce superbe magasin était
simplement repris, par le proprié
taire-sans autre raison'que celle-
ci : .Vous n’êtes pas sous..le coù-
vert de la loi française. — Mais
si, je suis. Française, protestait la
commerçante. — Votre mari était
Anglais. — Il est mort ^ depuis
quinze ans. — Vous n’en êtès pas
moins Anglaise. —.'Le magasin a
été loué par moi, avant mon ma
riage, achalandé avec l’argent de
m‘â dot, je travaille depuis lès
quinze,, ans. de mon veuvage pour
arriver à assurer ma vieillesse en
vendant mon fonds. .
Rien n’a pu attendrir le proprié
taire.. Elle, a plaidé. Elle ,a .perdu
son procèstElle n’apas le droit de
défendre la propriété, commer
ciale parce qu’il n’y a pas de réci
procité avec l’Angletèrre. Et elle
ne peut se baser sur-la nouvelle
loi, trop récente, pour-qu’elle ait
pu en profiter puisque son mari
est mort il y. a quinze ans.
Voici donc cette malheureuse
obligée de partir sans; avoir le
temps matériel de. liquider toute
sa marchandise.' Elle a travaillé’
durant vingt-cinq ans èt ne peut
même pas revendre son fonds de
commerce. Elle est condamnée à
végéter' alors qué l’avenir était
pour, elle une absolue sécurité.
■: - A ,45- ' 4t-
Nous savons un gré infini à la
Chambre d’avoir voté la loi qui
donne ou - qui rend la nationalité
française à celles qui en font la
demande. Malheureusement, cette
latitude n'est accordée que jus
qu’au mois d’août. et * c’est trop
. court. H faut,-en effet,procurer
des pièpes difficiles, à obtenir, re
cevoir l’autorisation d’un mari
quelquefois au loin. t Tout cela de
mande du temps. Il faut qu’on
ajoute 'de la , clémence au senti
ment d’humanité qui à dicté cette
loi. Il faut qu’on nous donne un
sursis.
MAGDELEINE CHAUMONT.
INAUGURATION
UN COUP DE MAIN ÉCHOUE
y-*--. - - - -- ~ - - .'-.y* .y *■-■- -y-.y ..--yv--.-
À Lisbonne,
, .?• . UN CONCOURS ‘US;
Toute la nuit, le canon avait grondé
fapMMMK
w-,. ? - : >>: ' 1 - v- v y A .'
1 «
• j (Photo et cliché, Intran.)
- A la : gare. Saint-Lazare,. le, premier
■ train électrique pour. Versailles a.
' circulé ce matin.
22 JUILLET. — Il y a eu ef
fectivement une petite révolution■
au Portugal. Elle a été provoquée
par un 'capitaine, qui a'été suivi
par une .partie de la: troupe, et,qui
s’estb déclaré cofitre le gouverne -’
menpÆoute lamùip w attifé S le •
canon a Lisbonne ; mais depuis ce
matin les 'mutins, se sont,-rendus
LES HEURES NOUVELLES
Ut
et il est bien probable ' qu’ils vont
prendre le chemin de l’exil.
A Lisbonne, le calme règne a
nouveau. . , ‘
Geste précis -et significatif
du'Japon r il a fctit, savoir ■ qu’il ne'
veut pas ,que • ta ' Mandchourie
.passe soiis le ' contrôle des natio-,
réalistes. - •
Et cela par crainte:'de'. désor
dres ... ; J "
★★ Cet après-midi, à Vienne,
grand défilé de 200.000 chanteurs,
bri-célèbre,Schubert)‘en-principe ;
mais' 1 ôn rie xhanieipàsf.seulement
'ses mélodies), ‘-et- cetfe^ manifesta-
.plqref,: un', caractère 'tout -à fait
‘ politique . '<. - :
i «• i-- ’t t> . .r —i f » ,'j.
UE BI-MILLÉNAIRE DE UA CITÉ
, ' On a appris avec soulagement, pai
le lieutenant; dè vaisseau Tomlierg,
chef de l’èxpédition suédoise, au Spitz-
berg,’ que c’est sur son ordre qu’on a
sauvé d’abord, le général' Nôbile. • Le
générai était dans un état;.gravc et
l’àutré malade, Geccioni,. eût été. plus
difficile à transporter.
.Le chef do l’expédition Malienne est
’ainsi déchargé du grief que beaucoup
•s’étaiont - abstenus de formuler- par
égard pour nos amis, „m,ais.qui pesait
lburd*emènt ,^ur ; lui.celui d’avoir
abandonné le premier l’expédition
qu’il commandait.' -, * -
. : Le' comité de secours russe va diri
ger ses effqrts makitehant sur la dér
cbuvèrte .et le .sauvetage d’Amundsen,
de Gqilbaud et Je, leurs compagnons.
Les trouvera-t-on ?
.’ L’bÿpotlïèse d’après laquelle Amund-
sep a pu chercher à rejoindre le
groupe italien Alessandri, qui a. le
plus souffert, est plausible,- et peut
servi? à concentrer les recherches sur
Un but précisé Mais J’état des. glaçea
change V.ravîon'ne peut plus, fonction-
per avec' des skis; le bTise-glace, r
même a besoin d’être» réparé. Les sau
veteurs sont donc sages en apportant
à leurs" préparatifs' la plus scrupu
leuse méthode. > II* faut les en louer
sans réserves. . . .
; Si» l’honneur revenait à l’expédition
rpsse d’avoir sauvé, avec un des plus
grands explorateurs, Amundsen, les
chérs Française qui- font partie^- de
l’équipage du Latham II, quelle recon
naissance nous aurions à l’équipe
russe TU n’y a d’ailleurs pas de poli
tique à mêler à cette affaire. Le brise-
glace, s’il 'S’appelle aujourd’hui Kras-
sine, appartenait, , avant d’avoir été
déhaptisé, à la-marine tsariste, comme
(lui appartenait l’officier qui le com
mande. Nous n’aurons même pas à
chercher si le gouvernement soviétî
que a trouvé là une ingénieuse'façon
de servir sa propagande' - — ce à. quoi
il-.s’entend à merveille. Nous voyons
que devant ce drame du - Pôle une
solidarité s «fraternelle' émouvante à
réuni quatre ou cinq peuples. '
C’est bien.
Mais c’est' normal. Quand on sauve
un homme'qui se noie,-personne ne se
demande à quelle nationalité il àppar-
tient.
Cela dit, il faudra peut-être un jour
établir,-en : y 'apjlio‘rtant tout le tact et
la diplomatie.nécessaires, une sorte de;
code international qui réglementerait
ces expéditions de secours pù l’on
I peut se trouver entraîné à sacrifier
plusieurs nobles vies humaines.
La-solidarité - des ■ peuples joue ici
comme sur' d’autres terrains. 'Chacun
sè-trouva rengagé ..par la .bravoure et
pgrjois .l’imprudence ;d’un .-seul - . Ûn
seul a-t-il le droit, par conséquent,
sans s’être r .entouré;-de toutes* les' ga-;
rantles .possibles,'d’engager- lesT autres
dans • une aventure,- même - glorieuse,
pour laquelle il n’a pris conseil que
dè lui seul î ‘ ;
îLa France' a'considéré -qu’il était de
son-devoir-da grande nâtion.généreuse
et humaine-de- secourir" sestcamarâdes
italiens -"qui '- s’étalent • placés- en -fâ
cheuse--posture.-. Rien- ne l’obligeait à
cette- déciçiçq, ,mais ; le .fait : qu’elle soit
éxposée a,paye?’ si chèrementson
geste’naturel fait réfléchir., ■_
Qui,doit le premier ailer-de.l’avant?;
D'açcdrdi avec qüiT. Et. ne -faut.jl, pas!
préparer; par ; avancé, t, dans- - -'chaque*
pays,"dés équipes dé secpurs, de façon
à,lie 'pas -, .êtré.-teh.té*de- s’élancer aù-
devani .dul danger ; sânà études suffi-'
santés ?, ■ ' ,
Certes,‘ je -ne' croîs pas un instant
qu’Amupdsep, - ce vieux routier du
Pôle, ait pu exposer la vie de nos
compatriotes .et la., sienne propre à
bord du Latham ■ sans avoir véri
fié, en homme qui s’y connaît, l’équi
pement de Guilbaud et particulière;
ment ses instruments de bord et sa
T.S.F. La catastrophé dont ces vail-
lants'sont‘peut-être les victimes (car;
tout, espoir n’est pas perdu) est sans!
doute Je fait de l’imprévu. Elle n’est,
pas imputable à l’équipage. ■'
Il-reste donc la seule question posée
tout : à l’heure : étions-nous, morale
ment -forcés d’aller 'au secours ■ des
explorateurs et h’èst-irpas sage, doré
navant, puisqu’on cherche entré peu
ples à s’accorder Sur tant de points,
d’organiser, une sorte de coopérative
de secours mutuels ?
LÉON BAILBY.
M. .... ..
a ü x f ôtes de Çarcass onne
Le train présîdentiei est arrive à tO-hèures 15
dans la Cité magnifiquement pavoisée
. !- - . (Photo et cliché Intran.) .
, .Des. apprentis ébénistes,se mesu-
ifent-én un'concours destiné à réno-
.ver leur métier.-
■L’ATLANTIQUE
Paris partirait
cet après-midi
; Brest, 22 juillet. —r Le lieutenant de
vaisseau :;PariS'-pense partir à 14 heu
res pour son vol 1 transatlantique. On
fait actuellement -le plein d’essence. Les
conditions ‘météorologiques. sont -bon
nes- : vent variable, un mètre. .
L’équipage a profité, 'de ces -quelques
jours- d’attente pour compléter la-.toi-
^,-^tSt U Hro r flïéR ! siens .». ce dimanche d’inauguration
UNE DATE PO UR LES BANLIEMSIENS
On a inauguré
l’électrique
Paris-Versailles
Le premier treun a circulé ce matin
Ce matin, la-traction électriquè a
été'officiellement substituée à ,la trac
tion à vapeur-sur la ligne de Paris-
Saint-Lazare à. Versailles-Rive droite
par Saint-Cloud et Ville-d’Avray.
Les - Parisiens se ’ rendent ’ difficile,
ment compte de l’importance-de cette
inauguration pour-tous- les -habitants
de cette ban-lieue élégante et très peu-,
pléo. . ■ ■ ,
Finis, les wagons sales et'antiques!,
Ils ont maintenant des rames électri
ques, ' spacieuses, bien éclairées, sans ^
charbon. ' , - ’
Mais surtout un gain de temps ap
préciable 1 permet - s à beaucoup d’usa
gers de partir plus tard, de- rentrer
plus tôt et de déjeuner chez soi. Paris-
Versailles direct sera accompli en
vingt-quatre minutés-au lieu de trente
et une. Par trains ordinaires, trente-
trois minutes au lieu d’une cinquan
taine.
Sans doute, l’amélioration .'du ser-"
vjee représente une grosse dépense et
un gros effort, pour le réseau de l’Etat,
mais • pour beaucoup de « hanlieu-
r Arcambal, 22 juillet. — Ce matin, à
6 h. 15, par un soleil radieux qui fait
augurer un temps magnifique pour
toute la journée, le, train présidentiel
a repris sa marche vers Carcassonne.
: En dépit de l’heure matinale, de
nombreux habitants étaient venus
assister à ce départ dans l'espoir d’a
percevoir le chef de - l’Etat et les mi
nistres qui l’accompagnent.
A. leur grand regret, le wagon pré- :
sideritiel est resté fermé.
Hier soir, avant de se-retirer dans
son wagon-lit, M. Doùmergue avait
reçu, à 21 h. 45, le maire d’Arcambal
et avait signé de bonne grâce le livre 1
d’or de la municipalité.
. Auparavant, pendant un arrêt de
cinq minutes à Cahors, le Président,
de la République avait" reçu dans son-
wagon-salon la visite d’un-de ses ca
marades, dé régiment avec lequel il
s'était entretenu, familièrement. T
Sur le parcours
i Avec enthousiasme,-les populations
des .villages traversés par le rapide
convoi saluent . son passage d’accla
mations et agitent à bout de bras des
centaines de petits drapeaux trico
lores.
A Toulouse où le train arrive à 9
heures du matin, le maire, Mi Billière,
entouré,de sa municipalité, souhaite
la bienvenue à M. -Doumergue.
■ M. Georges Leygues, ministre de la
Marine, M. Tardieu, ministre des Tra
vaux publics, M. Loueheur, ministre
du Travail, prennent alors place dans
(Photo et cliché Intran.)
■ V - M. GASTON IX>UMERGUE
le train où se trouvent déjà,'accompa
gnant Te "président depuis son départ
de Paris, MM. Albert Sarraut, minis
tre.de l’Intérieur, I-Ierriot, mihistre.de
l’Instruction .publique, ; Queuille, mi
nistre de I’Agriculturé, Jules! Michel,
secrétaire général de .la Présidence,
Becq dé Fouquières, directeur du ■ pro
tocole. - '
Après ün bref arrêt, lé train répart
Pour Carcassonne.
L’arrivée à» Carcassonne
Carcassonne, 22 juillet. — Il est-
10 heures 15 lorsque le train présiden
tiel entre en gare de Carcassonne,
tout illuminée par. les. rayons d’un
soleil rçsplendissant..
, A sa descente de wagon, M. Pou-
mergùa. et les personnalités, qui l’ac
compagnent sont. reçus par M. Bou-
goùin, préfet ; de ! l’Aude.; île docteur
Tomey, maire dé Carcassonne ; ..M.
Jean Durand,, sénateur, vice-président
du conseil-général dé l’Aude ;■ M. Mau
rice Sarraut, sénateur ; M. _ : Léon
Bailby,- directeur de l’Intransigeant,
président du Comité des ressources
excepiionhelles de la. Caisse générale
des retraités de la presse,-française-;
MM: Mistlér, Sire, Câstel, Réputés ,dç
l’Aude ; lé général d’Augan, çommanr
dant le,16' corps;d’armée.; .un certain
nombre - ’, de. sénateurset - députés, des
départements ' voisins, , notamment 1 )
MM; Marâud, ancien ministre dé l'In-.
térieur,;.le docteur Sémpé, président,;
de Gobart, commissaire général du Co-,
mité des fêtes. \.
Le chef de l’Etat passe devant le pi
quet de soldats qui lui rend les hon
neurs sur le quai de la gare et se rend
dans la-cour où il passe, en revue .la
compagnie d’honneur.... '. '
: La musique joue la « Marseillaise »,
le canon tonne v La foule» qui* se-presse
compacte derrière les .troupes, accla
me le président
(Voir la suite en Dernière heure.)
couche de peinture - vient d’être fixée
cependant qu’un nouveau réservoir pou
vant contenir 300 litres- de carburant
a été posé. ■ ■ , . .
: L’appareil a déjà décollé aux essais
avec-» 5.000- litres -d’essence,, plus - qu’il
n’eu faut pour jatteindre les Açores où
•l’éviso « Ville-d’Ys ^ arrivé depuis jeu- |
di dernier; ravitaillèra, l’hydravion pour
la 'deuxième'partie^'du’voyage. -
-Tnterviewé, le lieutenant-de vaisseau
Paris a annoncé qu’il ne - comptait pas
mettre plus- deT6 heures polir effectuer
les 21080 kilomètres qui séparent Brest
des Açores.
De cette -île, les aviateurs s’élance
raient vers - Bermudes (3.540 kil.) et
New-York 1.230 kil.), soit au total 6.760
kilomètres environ qu’ils espèrent cou-
vrir-à une moyenne horaire de croisière
de : 130 kil.-heure.
. Le décollage pourrait-bien être labo
rieux, l’hydrayïon pesant en. ordre de
Vol près de 9 tonnes. .
• Rappelons -que l’équipage, comprend,
en.outre du lieutenant de vaisseau Pa-:
ris'/le-preinier,maître Marrot, qui pilo
tera sur une-, partie du .parcours et - du
radio-télégraphiste Cadou,’ qui se tien'
France. .•
^ ■ 7*‘‘ "iFTY ih iiil ^ - ^
iOLENlINDTIEr OAIRCA
l£S H 00 VEILE 3
La ville-est en jôle. Le Président de la République, accompagné de plusieurs ministres, est arrivé ce matin
, pour assister aux grandes fêtes qui s’y déroulent- (Jnfron-photograv.) -
ON SE TUE SUR LES GRANDS CHEMINS a> -
. US ENERGUWENE
Un individu .caUsaiC'hier ;soIr, du scan
dale -à. la vstation de métro - Barbés. Prié
par le chef de . gare’de revenir à plus de
calmé r l'homme, se. précipltantr sur. le chef
de station; lui: porta au^.ventre un- violent
coup- de tête. Maîtrisé; par* des agents,
J’énergumène, ■ Liéon Pauzou, manœuvre,
sans domicile, a* été envoyé au Dépôt.
- I7N-GHAUFFEUE IRASCIBLE
Vers. 1 h. *15, cette nuit, .un, accident
d’auto se produisit boulevard Poissonnière.
Le gardien Fruchet, de. service non loin
de là, intervint et admonesta un des auto
mobilistes qui, à son avis, avait été impru
dent. -Il' s’agissait de M. Jean Samson,
vingt-cinq ans, 18.6, boulevard Pereire., Ce
dernier prit fort mal la chose, se précipita
sur. le ' gardien - et lui porta un coup, dé
poing au bas-ventre. Sérieusement atteint,
M. Fruchet a dû cesser soi? service.-
- i M. Samson- a été prié de se tenir à la
disposition dé la justice. ,
r ‘.". LA CONGESTION
On découvre morte., sous Une arohe dut
Pont Neuf, une femme- âgée- de 60 ans en
viron, taiUe' 1- m. 65, : cheveux blancs, cha
peau, manteau, robe, bas et souliers noirs.
A l’Institut -médico-légal.
— .Hue du . Marché Saint-Honoré, M.
Louis. Paris, S5 ans, livreur, • 69, rue de
Oléry, - s’affaisse-frappé de congestion. A la.
Charité. :
)V EN-QUELQUES MOTS •
; S Vers 21 heures, des ouvriers , ame-v
naient à i’hôpltad Sâint-LFiélix -WOleudà;-27 ans, 109, - avenue de la
Somme, à Beaujour, employé, v place de la
République, ” dans les chantiers du métro,
qui _reçut accidentellement une décharge
électrique.. M., Wolenda - est décédé peu
après. ' !,;■ ,_ ' .. ... ,
œ Rue" des ' Petits-Champs, - M. Jean Fon-
dimalva; ; ,42.- ans, ; magon, 49, rue de la
Gaîté,-.fait.une chute sur la chaussée et se
fracture lé pied droit. A la "Charité. .
< S Boulevard de la Chapelle, des agents
arrêtent après une! vive résidtahoe'-ie'-sol-
dat Gripois, du 21V régiment d’infanterie,
qui;-' en éfai ide/rébellion, s’était enfui des
locaux- disciplinaires",'de ' la caserne "Cll-
gnanqojirt. ‘dans - desquels ' 11' avait été Ihcar-
cèrfy ...... • • ; i
W IRoVs NOUS EN VACANCES ?
-, ’ . . Dessins de IL .SAUVAYRE.
Il y aurait moins
si les routes étaient
i i
Pas d’unité dans les méthodes de réfection — L’obsession des crédits
: Ce que nous dit M. Grimprey, directeur de la voirie routière
'Notre campagne en. faveur de la sécu
rité de la route süscitg dans le public
un très vif intérêt - .;
Dag lecteurs nous écrivent-: « Installer
des postes - 'de secours’et de gendarmes de
surveillance, e’est fort bien, sans doute;
mais il vaudrait mieux,, 4’abord, « équi
per ». la route elle-même. -
« Lorsqu’on, franchit la limite de plu
sieurs départements, en un.laps de temps
assez court; on est frappé de voir quelle
liberté dangereuse est laissée aux ponts
et- chaussées- au point "de vue de l’entre^
tien et dè Ja réfection des routes natio-
naes. Tantôt la chaussée ■, sera plate, tan-,
tôt elle sera dangereusement; bombée.
Ici, elle aura sa largeur normale. Plus
loin, les bas-côtés ne laisseront - que qua
tre ou cinqTnètres de Targeur “utile. !
« Enfin, presque partout, on pratique
le goudronnage sur toute la largeur de
la, route en même temps, ce qui est une
folie,-au lieu d’attendre qu'un côté i soit
sec pour entreprendre l’autre. Cela cause
Chaque jour des accidents, même aux con
ducteurs prudents... »
, fiu’il existe, même sur les routes na
tionales, des différences visibles entre
les chaussées, d’un département à.l’au
tre; cela tient à plusieurs causes dont la
première est que les départements n’ont
pas tous, dés .-ressources- égales et ne con
sacrent pas les mêmes crédits à l’en
tretien des routes. Les départements, des;
Sav’oies, par’ exemple,; dépensent beau
coup plus que le Lot ou l’Aveyron pour
leur réseau routier. C’est logique parce
que'.ces départements attirent , u'n: plus
grand'nombre de touristes. Cela leur est
possible parce qu’ils ont, dé ce fait' mê
me;. fies rfecettes- budgétaires que-n’ont
pas toujours!leurs voisins, .-i ;
Des matériaux sur place.
- Pour la confection même des chaus
sées, on utilisé de préférence, les ihâtê-
riaux que l’on" trouve 1 sur place. Il y a
des régions où la pierre dure et lé sili
cate se ramassent à côté du lieu d’em
ploi. ; il-y. en a d’autres'où, >au contraire;
il' faut transporter à grands frais -les
pavés, le ciment, la brique. .
Reste la qûestion du goudronnage. Là-
dessus, comme sur fluelquea ..gutrea
est, un beau dimanche.
A li^EURES 30
ISO nageurs
da ns la S eine
La traversée de Paris à la nage
A huit jours des Jeux Olympiques,
alors que les muscles sont prêts et les
volontés tendues vers le but glorieux, il,
est sage que le sport chôme à demi em
ce dimanche.
Mais non complètement. Le théâtre
des fêtes du muscle offre aujourd’hui
une scène-de 12 kilomètres, ; du pont de
Bercy au viaduc d’Auteuil. La populaire
traversée de Paris à la nage, qu’orga
nise, pour la vingt-quatrième fois, notre
confrère l’Auto, attire chaque année sur
les rives de'la Seine la foule-avide de
pittoresque et de fraîcheur. Bonnets
multicolores émergeant des flots - comme
des ballons d’enfants, barques pavoiséës,
bateaux-de cômmissaires qui s’affâlrent,
donnent au'fleuve, d’ordinaire laborieux,
un air'de fête et.de. liesse', durant les
deux-heures qu’ü se voue aux ébats des
andines et des tritons. Sous les plata
nes ombreux un vent léger souffle ; .au
battement des bras, l’eau gicle en ger
bes bruissantes. On se rit du soleïlet du
thermomètre. La traversée de Paris à la
nage, exécutée par 150 - nageurs,, rafraî
chira ' par sympathie plusieurs milliers
d’hydrophiles boudant leur amour, sans
compter les hydrophobes. A l’eau 1 A
l’eau !
Un requin à Syracuse
Turin, 22 juillet (de notre corr, part.). —
Dans les eaux de Syracuse, les pêcheurs
de thon ont tué à coups de hache un re
quin de 5 v mètres de longueur. — S.
Les proimostBcs
•’elbfe© <£S^lbFii©fl
Temps probable pour le 23 juillet
Vent variable dominant des régions nord.
Faible temps, généralement beau, avec
hausse de température. — Andbé Gabbiel.
VOYAGE AUX ETATS-UNIS 1
La .campagne,', trop - calme 7 La^monta-
gne, ça monte. trop 7 et les 'prix aussi: 1
idées,.le,point de .vue -de l’automobiliste
n’est pas celui du piéton. Celui-ci appré
cie que le goudron supprime oq atténue
du - m.oihs' considérablement 'la poussière-
Le chauffeur; au contraire, voit surtout
le dommage que le'goudron fait à sa
carrosserie et les dérapages qu’il facilite.
— Je conçois fort bien, nous disait M.
Grimprey, directeur de la voirie routière
au ministère des travaux publics, - l’inté
rêt. qu’il y ;aùrait -à ce que lès victimes
d’accidents Tussent, assurées de recevoir,
sur .la routé des soins lapides et éclairés.;
'L’initiative du T.C.P., ,’créant'sur deux-
roiites, autour de Paris, -."quatorze .postes
dé; secours' ^ont Taction s’est déjà révélée
des plud, efficaces, r montré ' ce ' qu’il fau
drait pouvoir .faire sur toutes les routes
un peu fréquentées. Mais il faut 'pour cela
des crédits. Ceux dont nou$ disposons,
nous, administration dès ponts èt-chaus
sées, ne suffisent pas encore, malgré leur
importance, à la réfection totale des mau
vaises .chaussées et à l’entretien-dés au
tres. ' ■'
(Voir, la suite etk troisième page).
La mer ! trop salée, et surtout le prix
de la pension... - ' ■
Alors !... chacun son pot de fleurs,/ma
pipe.- voilà : où nous passerons nos pa-
fiances JS
Du divorce
considéré >
comme un sport
par Germaine Leblanc
« Je m’ennuie, je pars... »
' Le divorce américain se fait en sé
rie. Quelqùes types « très typiques »
se répètent par milliers en quelques
jours.
Celle-ci, divorce parce que son mari
pose sa brosse à ..dentsTa-tête en bas
et qu’elle s’égoutte sur son savon ; cel-;
le-là parce qu’elle trouve des cendres
de cigarette sur son lavabo ; une au
tre parce- que l’époux inattentif mêle ;
leâ serviettes de madame avec les sien- „
nés.- Une autre encore ne saurait, ad
mettre l’outrecuidant compagnon qui
n’essuie pas lui-même les gouttes :
d’eau éclaboussées sur les bords de la-
baignoire, au. sortir de son bain... (la
domestique, personne de plus en plus
introuvable, devant être soulagée des
millle petits gestes qui dépendent de
l’ordre des maîtres). Et l’on sait que
le bain, en Amérique, est-plus indis
pensable que le pain !
Quand j’ai entendu dire pour la pre
mière fois’, par une enfant blonde de
seize ans : « J’adore mon mari, il est
gjL.bien .dressé », — je n’ai pas. très
bien compris. Mais j’ai su bientôt qu’il
s’agissait d’un jeûne homme prenant
en considération les moindres objets ’
de toilette, et que l’irrespect de la
salle de bain est à la base de presque
tous les troubles conjugaux. •
Si- quelque jeune femme vous dit :
« Je vais divorcer, parce que je ne par
viens pas ' à « dresser mon mari >,
soyez persuadés qu!il. ne s’agit - pas
d’une grave incompatibilité d’humeur
et que l’infortuné conjoint n’a pas de
vices cachés, maïs qu’il y a entre les
époux des drames de salle de bain...;
das serviettes foulées aux pieds, des.
robinets mal fermés, des peignes qui-
traînent ou un gant de crin.maltraité,*
un pot de crème jamais clos et surtout'
une brosse à dents posée le manche en’
l’air 1
•Les Américaines exigent l’impossl-
‘ iMB lMt lU
Paria, S'., S.-tU). S1.x 4S.i Sa.»
DépartBiwrrls ... 22.» 43.» 82.»
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' ' trz i
9
suTAf]
nn
UVJ
• Le Jowael de Paris
Directeur : LEON BAILBY
XeJowmalde Fa&a
Lundi *
23 Juillet
1928
49 * Année. — N° 17.809.
BÉDMT10I ET- MBIllSMTlOr '
100, Bue Réaumur. PARIS (2*),
Publicité "•
ttttX bureaux dp Journal
QUAND LES FEMMES VEULENT:
menni
S’il est' un problème angoissant
pour la femme, c’est bien celui de
la naturalisation. Toutes celles
qu’intéresse la question n’en, ont
pçut-être pas mesuré la portée. -
Elle vaut d’être examinée dès
maintenant car le temps presse.
En effet,, il y a six mois paraissait
une loi 'relative à la naturalisa
tion et à la renaturalisation de la -
fepame française. Cette décision
du Parlement apportait à beau
coup d’entre nous. un véritable
soulagement, car personne n’igno
re que celle qui se mariait avec un
étranger prenait la. nationalité de
ce dernier.
Le cœur, dit-on, n’a pas de fron
tière, un honnête homme existe
aussi bien -outre-Manche que chez
nous. Comment une attirance mu
tuelle- pourrait-elle être entravée
par une question de nationalité, ?
Nous avons vu, eix effet," d’excel-
lepts mariages, entre Américains,
Anglais, Italiens et- Françaises.
. H n’en est pas .moins vrai que
si'-la -tendresse, l’attachement et
la reconnaissance unisssent étroi
tement la femme à', l’homme, la
question de natalité joue - un
grand rôle dans le présent et dans
l’avenir. Nous l’avons vu surtout
au moment de la guerre, les fem
mes françaises de naissance deve
nues autrichiennes, allemandes,
américaines ou espagnoles par
leurmariage et jugées comme.tel
les par l’Etat, français- Il en ^ut
d’ailléurs ainsi dans tous lés au
tres pays ; certaine^ ; fie nos c Q m-
patriotes ont été mises dans des
camps de, concentration comme
étant étrangères, et femmes de
nos ennemis.
Latguerre n’a fait que grossir
le nombre de ces mariages entre
étrangers èt - françaises. • 1 ■
t t - - -f
Instinctivement, -chacune v de
nbus aime son pays, il 'est même
curieux - d’observer à quel -point
chez la femme est développé Je
sentiment patriotique.'-'- NùusT en
avons vu beaucoup feïusertfii hou
et beau mariage.parce qu’elles né
seraient plus * Françaises^ : L’Kom-
me,-^ira-u-on, avait la faculté- de
devenir Français ? MaisThomme,
lui aussi, peut tenir-à son. pays
par patriotisme autant que pour
l’intérêt des affaires. -
La femme faisait souvent le dur
sacrifice. Alors, dès le jour de son
mariage elle échappait à la protec
tion,, à la justice françaises.
;
Ces difficultés là poursuivaient
toute la vie et jusqiraprès la mort
du mari, elle en subissait les con
séquences. ■
Il y a quelques jqurs, nous fû
mes très étonnée de voir .sur uh
grand magasin, une banderole in
diquant : « boutique à louer ». A
Theure actuelle c’est une telle cu
riosité qu’un local -à prendre, èt
surtout sans pas-de-porte,; que
nous avons voulu en- savoir la
cause. Elle ‘est tragique" et doit
instruire toutes celles, qui me li
sent et qui s’engourdissent peut-
être dans une situation qu’elles ne
jugent pas telle qu’elle est : hu
miliante et ruineuse. Qu’on sache
donc que ce superbe magasin était
simplement repris, par le proprié
taire-sans autre raison'que celle-
ci : .Vous n’êtes pas sous..le coù-
vert de la loi française. — Mais
si, je suis. Française, protestait la
commerçante. — Votre mari était
Anglais. — Il est mort ^ depuis
quinze ans. — Vous n’en êtès pas
moins Anglaise. —.'Le magasin a
été loué par moi, avant mon ma
riage, achalandé avec l’argent de
m‘â dot, je travaille depuis lès
quinze,, ans. de mon veuvage pour
arriver à assurer ma vieillesse en
vendant mon fonds. .
Rien n’a pu attendrir le proprié
taire.. Elle, a plaidé. Elle ,a .perdu
son procèstElle n’apas le droit de
défendre la propriété, commer
ciale parce qu’il n’y a pas de réci
procité avec l’Angletèrre. Et elle
ne peut se baser sur-la nouvelle
loi, trop récente, pour-qu’elle ait
pu en profiter puisque son mari
est mort il y. a quinze ans.
Voici donc cette malheureuse
obligée de partir sans; avoir le
temps matériel de. liquider toute
sa marchandise.' Elle a travaillé’
durant vingt-cinq ans èt ne peut
même pas revendre son fonds de
commerce. Elle est condamnée à
végéter' alors qué l’avenir était
pour, elle une absolue sécurité.
■: - A ,45- ' 4t-
Nous savons un gré infini à la
Chambre d’avoir voté la loi qui
donne ou - qui rend la nationalité
française à celles qui en font la
demande. Malheureusement, cette
latitude n'est accordée que jus
qu’au mois d’août. et * c’est trop
. court. H faut,-en effet,procurer
des pièpes difficiles, à obtenir, re
cevoir l’autorisation d’un mari
quelquefois au loin. t Tout cela de
mande du temps. Il faut qu’on
ajoute 'de la , clémence au senti
ment d’humanité qui à dicté cette
loi. Il faut qu’on nous donne un
sursis.
MAGDELEINE CHAUMONT.
INAUGURATION
UN COUP DE MAIN ÉCHOUE
y-*--. - - - -- ~ - - .'-.y* .y *■-■- -y-.y ..--yv--.-
À Lisbonne,
, .?• . UN CONCOURS ‘US;
Toute la nuit, le canon avait grondé
fapMMMK
w-,. ? - : >>: ' 1 - v- v y A .'
1 «
• j (Photo et cliché, Intran.)
- A la : gare. Saint-Lazare,. le, premier
■ train électrique pour. Versailles a.
' circulé ce matin.
22 JUILLET. — Il y a eu ef
fectivement une petite révolution■
au Portugal. Elle a été provoquée
par un 'capitaine, qui a'été suivi
par une .partie de la: troupe, et,qui
s’estb déclaré cofitre le gouverne -’
menpÆoute lamùip w attifé S le •
canon a Lisbonne ; mais depuis ce
matin les 'mutins, se sont,-rendus
LES HEURES NOUVELLES
Ut
et il est bien probable ' qu’ils vont
prendre le chemin de l’exil.
A Lisbonne, le calme règne a
nouveau. . , ‘
Geste précis -et significatif
du'Japon r il a fctit, savoir ■ qu’il ne'
veut pas ,que • ta ' Mandchourie
.passe soiis le ' contrôle des natio-,
réalistes. - •
Et cela par crainte:'de'. désor
dres ... ; J "
★★ Cet après-midi, à Vienne,
grand défilé de 200.000 chanteurs,
bri-célèbre,Schubert)‘en-principe ;
mais' 1 ôn rie xhanieipàsf.seulement
'ses mélodies), ‘-et- cetfe^ manifesta-
.plqref,: un', caractère 'tout -à fait
‘ politique . '<. - :
i «• i-- ’t t> . .r —i f » ,'j.
UE BI-MILLÉNAIRE DE UA CITÉ
, ' On a appris avec soulagement, pai
le lieutenant; dè vaisseau Tomlierg,
chef de l’èxpédition suédoise, au Spitz-
berg,’ que c’est sur son ordre qu’on a
sauvé d’abord, le général' Nôbile. • Le
générai était dans un état;.gravc et
l’àutré malade, Geccioni,. eût été. plus
difficile à transporter.
.Le chef do l’expédition Malienne est
’ainsi déchargé du grief que beaucoup
•s’étaiont - abstenus de formuler- par
égard pour nos amis, „m,ais.qui pesait
lburd*emènt ,^ur ; lui.celui d’avoir
abandonné le premier l’expédition
qu’il commandait.' -, * -
. : Le' comité de secours russe va diri
ger ses effqrts makitehant sur la dér
cbuvèrte .et le .sauvetage d’Amundsen,
de Gqilbaud et Je, leurs compagnons.
Les trouvera-t-on ?
.’ L’bÿpotlïèse d’après laquelle Amund-
sep a pu chercher à rejoindre le
groupe italien Alessandri, qui a. le
plus souffert, est plausible,- et peut
servi? à concentrer les recherches sur
Un but précisé Mais J’état des. glaçea
change V.ravîon'ne peut plus, fonction-
per avec' des skis; le bTise-glace, r
même a besoin d’être» réparé. Les sau
veteurs sont donc sages en apportant
à leurs" préparatifs' la plus scrupu
leuse méthode. > II* faut les en louer
sans réserves. . . .
; Si» l’honneur revenait à l’expédition
rpsse d’avoir sauvé, avec un des plus
grands explorateurs, Amundsen, les
chérs Française qui- font partie^- de
l’équipage du Latham II, quelle recon
naissance nous aurions à l’équipe
russe TU n’y a d’ailleurs pas de poli
tique à mêler à cette affaire. Le brise-
glace, s’il 'S’appelle aujourd’hui Kras-
sine, appartenait, , avant d’avoir été
déhaptisé, à la-marine tsariste, comme
(lui appartenait l’officier qui le com
mande. Nous n’aurons même pas à
chercher si le gouvernement soviétî
que a trouvé là une ingénieuse'façon
de servir sa propagande' - — ce à. quoi
il-.s’entend à merveille. Nous voyons
que devant ce drame du - Pôle une
solidarité s «fraternelle' émouvante à
réuni quatre ou cinq peuples. '
C’est bien.
Mais c’est' normal. Quand on sauve
un homme'qui se noie,-personne ne se
demande à quelle nationalité il àppar-
tient.
Cela dit, il faudra peut-être un jour
établir,-en : y 'apjlio‘rtant tout le tact et
la diplomatie.nécessaires, une sorte de;
code international qui réglementerait
ces expéditions de secours pù l’on
I peut se trouver entraîné à sacrifier
plusieurs nobles vies humaines.
La-solidarité - des ■ peuples joue ici
comme sur' d’autres terrains. 'Chacun
sè-trouva rengagé ..par la .bravoure et
pgrjois .l’imprudence ;d’un .-seul - . Ûn
seul a-t-il le droit, par conséquent,
sans s’être r .entouré;-de toutes* les' ga-;
rantles .possibles,'d’engager- lesT autres
dans • une aventure,- même - glorieuse,
pour laquelle il n’a pris conseil que
dè lui seul î ‘ ;
îLa France' a'considéré -qu’il était de
son-devoir-da grande nâtion.généreuse
et humaine-de- secourir" sestcamarâdes
italiens -"qui '- s’étalent • placés- en -fâ
cheuse--posture.-. Rien- ne l’obligeait à
cette- déciçiçq, ,mais ; le .fait : qu’elle soit
éxposée a,paye?’ si chèrementson
geste’naturel fait réfléchir., ■_
Qui,doit le premier ailer-de.l’avant?;
D'açcdrdi avec qüiT. Et. ne -faut.jl, pas!
préparer; par ; avancé, t, dans- - -'chaque*
pays,"dés équipes dé secpurs, de façon
à,lie 'pas -, .êtré.-teh.té*de- s’élancer aù-
devani .dul danger ; sânà études suffi-'
santés ?, ■ ' ,
Certes,‘ je -ne' croîs pas un instant
qu’Amupdsep, - ce vieux routier du
Pôle, ait pu exposer la vie de nos
compatriotes .et la., sienne propre à
bord du Latham ■ sans avoir véri
fié, en homme qui s’y connaît, l’équi
pement de Guilbaud et particulière;
ment ses instruments de bord et sa
T.S.F. La catastrophé dont ces vail-
lants'sont‘peut-être les victimes (car;
tout, espoir n’est pas perdu) est sans!
doute Je fait de l’imprévu. Elle n’est,
pas imputable à l’équipage. ■'
Il-reste donc la seule question posée
tout : à l’heure : étions-nous, morale
ment -forcés d’aller 'au secours ■ des
explorateurs et h’èst-irpas sage, doré
navant, puisqu’on cherche entré peu
ples à s’accorder Sur tant de points,
d’organiser, une sorte de coopérative
de secours mutuels ?
LÉON BAILBY.
M. .... ..
a ü x f ôtes de Çarcass onne
Le train présîdentiei est arrive à tO-hèures 15
dans la Cité magnifiquement pavoisée
. !- - . (Photo et cliché Intran.) .
, .Des. apprentis ébénistes,se mesu-
ifent-én un'concours destiné à réno-
.ver leur métier.-
■L’ATLANTIQUE
Paris partirait
cet après-midi
; Brest, 22 juillet. —r Le lieutenant de
vaisseau :;PariS'-pense partir à 14 heu
res pour son vol 1 transatlantique. On
fait actuellement -le plein d’essence. Les
conditions ‘météorologiques. sont -bon
nes- : vent variable, un mètre. .
L’équipage a profité, 'de ces -quelques
jours- d’attente pour compléter la-.toi-
^,-^tSt U Hro r flïéR ! siens .». ce dimanche d’inauguration
UNE DATE PO UR LES BANLIEMSIENS
On a inauguré
l’électrique
Paris-Versailles
Le premier treun a circulé ce matin
Ce matin, la-traction électriquè a
été'officiellement substituée à ,la trac
tion à vapeur-sur la ligne de Paris-
Saint-Lazare à. Versailles-Rive droite
par Saint-Cloud et Ville-d’Avray.
Les - Parisiens se ’ rendent ’ difficile,
ment compte de l’importance-de cette
inauguration pour-tous- les -habitants
de cette ban-lieue élégante et très peu-,
pléo. . ■ ■ ,
Finis, les wagons sales et'antiques!,
Ils ont maintenant des rames électri
ques, ' spacieuses, bien éclairées, sans ^
charbon. ' , - ’
Mais surtout un gain de temps ap
préciable 1 permet - s à beaucoup d’usa
gers de partir plus tard, de- rentrer
plus tôt et de déjeuner chez soi. Paris-
Versailles direct sera accompli en
vingt-quatre minutés-au lieu de trente
et une. Par trains ordinaires, trente-
trois minutes au lieu d’une cinquan
taine.
Sans doute, l’amélioration .'du ser-"
vjee représente une grosse dépense et
un gros effort, pour le réseau de l’Etat,
mais • pour beaucoup de « hanlieu-
r Arcambal, 22 juillet. — Ce matin, à
6 h. 15, par un soleil radieux qui fait
augurer un temps magnifique pour
toute la journée, le, train présidentiel
a repris sa marche vers Carcassonne.
: En dépit de l’heure matinale, de
nombreux habitants étaient venus
assister à ce départ dans l'espoir d’a
percevoir le chef de - l’Etat et les mi
nistres qui l’accompagnent.
A. leur grand regret, le wagon pré- :
sideritiel est resté fermé.
Hier soir, avant de se-retirer dans
son wagon-lit, M. Doùmergue avait
reçu, à 21 h. 45, le maire d’Arcambal
et avait signé de bonne grâce le livre 1
d’or de la municipalité.
. Auparavant, pendant un arrêt de
cinq minutes à Cahors, le Président,
de la République avait" reçu dans son-
wagon-salon la visite d’un-de ses ca
marades, dé régiment avec lequel il
s'était entretenu, familièrement. T
Sur le parcours
i Avec enthousiasme,-les populations
des .villages traversés par le rapide
convoi saluent . son passage d’accla
mations et agitent à bout de bras des
centaines de petits drapeaux trico
lores.
A Toulouse où le train arrive à 9
heures du matin, le maire, Mi Billière,
entouré,de sa municipalité, souhaite
la bienvenue à M. -Doumergue.
■ M. Georges Leygues, ministre de la
Marine, M. Tardieu, ministre des Tra
vaux publics, M. Loueheur, ministre
du Travail, prennent alors place dans
(Photo et cliché Intran.)
■ V - M. GASTON IX>UMERGUE
le train où se trouvent déjà,'accompa
gnant Te "président depuis son départ
de Paris, MM. Albert Sarraut, minis
tre.de l’Intérieur, I-Ierriot, mihistre.de
l’Instruction .publique, ; Queuille, mi
nistre de I’Agriculturé, Jules! Michel,
secrétaire général de .la Présidence,
Becq dé Fouquières, directeur du ■ pro
tocole. - '
Après ün bref arrêt, lé train répart
Pour Carcassonne.
L’arrivée à» Carcassonne
Carcassonne, 22 juillet. — Il est-
10 heures 15 lorsque le train présiden
tiel entre en gare de Carcassonne,
tout illuminée par. les. rayons d’un
soleil rçsplendissant..
, A sa descente de wagon, M. Pou-
mergùa. et les personnalités, qui l’ac
compagnent sont. reçus par M. Bou-
goùin, préfet ; de ! l’Aude.; île docteur
Tomey, maire dé Carcassonne ; ..M.
Jean Durand,, sénateur, vice-président
du conseil-général dé l’Aude ;■ M. Mau
rice Sarraut, sénateur ; M. _ : Léon
Bailby,- directeur de l’Intransigeant,
président du Comité des ressources
excepiionhelles de la. Caisse générale
des retraités de la presse,-française-;
MM: Mistlér, Sire, Câstel, Réputés ,dç
l’Aude ; lé général d’Augan, çommanr
dant le,16' corps;d’armée.; .un certain
nombre - ’, de. sénateurset - députés, des
départements ' voisins, , notamment 1 )
MM; Marâud, ancien ministre dé l'In-.
térieur,;.le docteur Sémpé, président,;
de Gobart, commissaire général du Co-,
mité des fêtes. \.
Le chef de l’Etat passe devant le pi
quet de soldats qui lui rend les hon
neurs sur le quai de la gare et se rend
dans la-cour où il passe, en revue .la
compagnie d’honneur.... '. '
: La musique joue la « Marseillaise »,
le canon tonne v La foule» qui* se-presse
compacte derrière les .troupes, accla
me le président
(Voir la suite en Dernière heure.)
couche de peinture - vient d’être fixée
cependant qu’un nouveau réservoir pou
vant contenir 300 litres- de carburant
a été posé. ■ ■ , . .
: L’appareil a déjà décollé aux essais
avec-» 5.000- litres -d’essence,, plus - qu’il
n’eu faut pour jatteindre les Açores où
•l’éviso « Ville-d’Ys ^ arrivé depuis jeu- |
di dernier; ravitaillèra, l’hydravion pour
la 'deuxième'partie^'du’voyage. -
-Tnterviewé, le lieutenant-de vaisseau
Paris a annoncé qu’il ne - comptait pas
mettre plus- deT6 heures polir effectuer
les 21080 kilomètres qui séparent Brest
des Açores.
De cette -île, les aviateurs s’élance
raient vers - Bermudes (3.540 kil.) et
New-York 1.230 kil.), soit au total 6.760
kilomètres environ qu’ils espèrent cou-
vrir-à une moyenne horaire de croisière
de : 130 kil.-heure.
. Le décollage pourrait-bien être labo
rieux, l’hydrayïon pesant en. ordre de
Vol près de 9 tonnes. .
• Rappelons -que l’équipage, comprend,
en.outre du lieutenant de vaisseau Pa-:
ris'/le-preinier,maître Marrot, qui pilo
tera sur une-, partie du .parcours et - du
radio-télégraphiste Cadou,’ qui se tien'
France. .•
^ ■ 7*‘‘ "iFTY ih iiil ^ - ^
iOLENlINDTIEr OAIRCA
l£S H 00 VEILE 3
La ville-est en jôle. Le Président de la République, accompagné de plusieurs ministres, est arrivé ce matin
, pour assister aux grandes fêtes qui s’y déroulent- (Jnfron-photograv.) -
ON SE TUE SUR LES GRANDS CHEMINS a> -
. US ENERGUWENE
Un individu .caUsaiC'hier ;soIr, du scan
dale -à. la vstation de métro - Barbés. Prié
par le chef de . gare’de revenir à plus de
calmé r l'homme, se. précipltantr sur. le chef
de station; lui: porta au^.ventre un- violent
coup- de tête. Maîtrisé; par* des agents,
J’énergumène, ■ Liéon Pauzou, manœuvre,
sans domicile, a* été envoyé au Dépôt.
- I7N-GHAUFFEUE IRASCIBLE
Vers. 1 h. *15, cette nuit, .un, accident
d’auto se produisit boulevard Poissonnière.
Le gardien Fruchet, de. service non loin
de là, intervint et admonesta un des auto
mobilistes qui, à son avis, avait été impru
dent. -Il' s’agissait de M. Jean Samson,
vingt-cinq ans, 18.6, boulevard Pereire., Ce
dernier prit fort mal la chose, se précipita
sur. le ' gardien - et lui porta un coup, dé
poing au bas-ventre. Sérieusement atteint,
M. Fruchet a dû cesser soi? service.-
- i M. Samson- a été prié de se tenir à la
disposition dé la justice. ,
r ‘.". LA CONGESTION
On découvre morte., sous Une arohe dut
Pont Neuf, une femme- âgée- de 60 ans en
viron, taiUe' 1- m. 65, : cheveux blancs, cha
peau, manteau, robe, bas et souliers noirs.
A l’Institut -médico-légal.
— .Hue du . Marché Saint-Honoré, M.
Louis. Paris, S5 ans, livreur, • 69, rue de
Oléry, - s’affaisse-frappé de congestion. A la.
Charité. :
)V EN-QUELQUES MOTS •
; S Vers 21 heures, des ouvriers , ame-v
naient à i’hôpltad Sâint-L
Somme, à Beaujour, employé, v place de la
République, ” dans les chantiers du métro,
qui _reçut accidentellement une décharge
électrique.. M., Wolenda - est décédé peu
après. ' !,;■ ,_ ' .. ... ,
œ Rue" des ' Petits-Champs, - M. Jean Fon-
dimalva; ; ,42.- ans, ; magon, 49, rue de la
Gaîté,-.fait.une chute sur la chaussée et se
fracture lé pied droit. A la "Charité. .
< S Boulevard de la Chapelle, des agents
arrêtent après une! vive résidtahoe'-ie'-sol-
dat Gripois, du 21V régiment d’infanterie,
qui;-' en éfai ide/rébellion, s’était enfui des
locaux- disciplinaires",'de ' la caserne "Cll-
gnanqojirt. ‘dans - desquels ' 11' avait été Ihcar-
cèrfy ...... • • ; i
W IRoVs NOUS EN VACANCES ?
-, ’ . . Dessins de IL .SAUVAYRE.
Il y aurait moins
si les routes étaient
i i
Pas d’unité dans les méthodes de réfection — L’obsession des crédits
: Ce que nous dit M. Grimprey, directeur de la voirie routière
'Notre campagne en. faveur de la sécu
rité de la route süscitg dans le public
un très vif intérêt - .;
Dag lecteurs nous écrivent-: « Installer
des postes - 'de secours’et de gendarmes de
surveillance, e’est fort bien, sans doute;
mais il vaudrait mieux,, 4’abord, « équi
per ». la route elle-même. -
« Lorsqu’on, franchit la limite de plu
sieurs départements, en un.laps de temps
assez court; on est frappé de voir quelle
liberté dangereuse est laissée aux ponts
et- chaussées- au point "de vue de l’entre^
tien et dè Ja réfection des routes natio-
naes. Tantôt la chaussée ■, sera plate, tan-,
tôt elle sera dangereusement; bombée.
Ici, elle aura sa largeur normale. Plus
loin, les bas-côtés ne laisseront - que qua
tre ou cinqTnètres de Targeur “utile. !
« Enfin, presque partout, on pratique
le goudronnage sur toute la largeur de
la, route en même temps, ce qui est une
folie,-au lieu d’attendre qu'un côté i soit
sec pour entreprendre l’autre. Cela cause
Chaque jour des accidents, même aux con
ducteurs prudents... »
, fiu’il existe, même sur les routes na
tionales, des différences visibles entre
les chaussées, d’un département à.l’au
tre; cela tient à plusieurs causes dont la
première est que les départements n’ont
pas tous, dés .-ressources- égales et ne con
sacrent pas les mêmes crédits à l’en
tretien des routes. Les départements, des;
Sav’oies, par’ exemple,; dépensent beau
coup plus que le Lot ou l’Aveyron pour
leur réseau routier. C’est logique parce
que'.ces départements attirent , u'n: plus
grand'nombre de touristes. Cela leur est
possible parce qu’ils ont, dé ce fait' mê
me;. fies rfecettes- budgétaires que-n’ont
pas toujours!leurs voisins, .-i ;
Des matériaux sur place.
- Pour la confection même des chaus
sées, on utilisé de préférence, les ihâtê-
riaux que l’on" trouve 1 sur place. Il y a
des régions où la pierre dure et lé sili
cate se ramassent à côté du lieu d’em
ploi. ; il-y. en a d’autres'où, >au contraire;
il' faut transporter à grands frais -les
pavés, le ciment, la brique. .
Reste la qûestion du goudronnage. Là-
dessus, comme sur fluelquea ..gutrea
est, un beau dimanche.
A li^EURES 30
ISO nageurs
da ns la S eine
La traversée de Paris à la nage
A huit jours des Jeux Olympiques,
alors que les muscles sont prêts et les
volontés tendues vers le but glorieux, il,
est sage que le sport chôme à demi em
ce dimanche.
Mais non complètement. Le théâtre
des fêtes du muscle offre aujourd’hui
une scène-de 12 kilomètres, ; du pont de
Bercy au viaduc d’Auteuil. La populaire
traversée de Paris à la nage, qu’orga
nise, pour la vingt-quatrième fois, notre
confrère l’Auto, attire chaque année sur
les rives de'la Seine la foule-avide de
pittoresque et de fraîcheur. Bonnets
multicolores émergeant des flots - comme
des ballons d’enfants, barques pavoiséës,
bateaux-de cômmissaires qui s’affâlrent,
donnent au'fleuve, d’ordinaire laborieux,
un air'de fête et.de. liesse', durant les
deux-heures qu’ü se voue aux ébats des
andines et des tritons. Sous les plata
nes ombreux un vent léger souffle ; .au
battement des bras, l’eau gicle en ger
bes bruissantes. On se rit du soleïlet du
thermomètre. La traversée de Paris à la
nage, exécutée par 150 - nageurs,, rafraî
chira ' par sympathie plusieurs milliers
d’hydrophiles boudant leur amour, sans
compter les hydrophobes. A l’eau 1 A
l’eau !
Un requin à Syracuse
Turin, 22 juillet (de notre corr, part.). —
Dans les eaux de Syracuse, les pêcheurs
de thon ont tué à coups de hache un re
quin de 5 v mètres de longueur. — S.
Les proimostBcs
•’elbfe© <£S^lbFii©fl
Temps probable pour le 23 juillet
Vent variable dominant des régions nord.
Faible temps, généralement beau, avec
hausse de température. — Andbé Gabbiel.
VOYAGE AUX ETATS-UNIS 1
La .campagne,', trop - calme 7 La^monta-
gne, ça monte. trop 7 et les 'prix aussi: 1
idées,.le,point de .vue -de l’automobiliste
n’est pas celui du piéton. Celui-ci appré
cie que le goudron supprime oq atténue
du - m.oihs' considérablement 'la poussière-
Le chauffeur; au contraire, voit surtout
le dommage que le'goudron fait à sa
carrosserie et les dérapages qu’il facilite.
— Je conçois fort bien, nous disait M.
Grimprey, directeur de la voirie routière
au ministère des travaux publics, - l’inté
rêt. qu’il y ;aùrait -à ce que lès victimes
d’accidents Tussent, assurées de recevoir,
sur .la routé des soins lapides et éclairés.;
'L’initiative du T.C.P., ,’créant'sur deux-
roiites, autour de Paris, -."quatorze .postes
dé; secours' ^ont Taction s’est déjà révélée
des plud, efficaces, r montré ' ce ' qu’il fau
drait pouvoir .faire sur toutes les routes
un peu fréquentées. Mais il faut 'pour cela
des crédits. Ceux dont nou$ disposons,
nous, administration dès ponts èt-chaus
sées, ne suffisent pas encore, malgré leur
importance, à la réfection totale des mau
vaises .chaussées et à l’entretien-dés au
tres. ' ■'
(Voir, la suite etk troisième page).
La mer ! trop salée, et surtout le prix
de la pension... - ' ■
Alors !... chacun son pot de fleurs,/ma
pipe.- voilà : où nous passerons nos pa-
fiances JS
Du divorce
considéré >
comme un sport
par Germaine Leblanc
« Je m’ennuie, je pars... »
' Le divorce américain se fait en sé
rie. Quelqùes types « très typiques »
se répètent par milliers en quelques
jours.
Celle-ci, divorce parce que son mari
pose sa brosse à ..dentsTa-tête en bas
et qu’elle s’égoutte sur son savon ; cel-;
le-là parce qu’elle trouve des cendres
de cigarette sur son lavabo ; une au
tre parce- que l’époux inattentif mêle ;
leâ serviettes de madame avec les sien- „
nés.- Une autre encore ne saurait, ad
mettre l’outrecuidant compagnon qui
n’essuie pas lui-même les gouttes :
d’eau éclaboussées sur les bords de la-
baignoire, au. sortir de son bain... (la
domestique, personne de plus en plus
introuvable, devant être soulagée des
millle petits gestes qui dépendent de
l’ordre des maîtres). Et l’on sait que
le bain, en Amérique, est-plus indis
pensable que le pain !
Quand j’ai entendu dire pour la pre
mière fois’, par une enfant blonde de
seize ans : « J’adore mon mari, il est
gjL.bien .dressé », — je n’ai pas. très
bien compris. Mais j’ai su bientôt qu’il
s’agissait d’un jeûne homme prenant
en considération les moindres objets ’
de toilette, et que l’irrespect de la
salle de bain est à la base de presque
tous les troubles conjugaux. •
Si- quelque jeune femme vous dit :
« Je vais divorcer, parce que je ne par
viens pas ' à « dresser mon mari >,
soyez persuadés qu!il. ne s’agit - pas
d’une grave incompatibilité d’humeur
et que l’infortuné conjoint n’a pas de
vices cachés, maïs qu’il y a entre les
époux des drames de salle de bain...;
das serviettes foulées aux pieds, des.
robinets mal fermés, des peignes qui-
traînent ou un gant de crin.maltraité,*
un pot de crème jamais clos et surtout'
une brosse à dents posée le manche en’
l’air 1
•Les Américaines exigent l’impossl-
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