Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-07-22
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 22 juillet 1928 22 juillet 1928
Description : 1928/07/22 (Numéro 17808). 1928/07/22 (Numéro 17808).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
L'INTRANSIGEANT Dimanche- 22 JUILLET 192$
2HT2E
Par Télégraphe et Téléphone de nos Envoyés spéciaux et 'de nos Correspondants particuliers
PEBEHÈBE BIIMUTE
— Le gouvernement yougoslave va
•ans doute demander à Rome de pro
longer le délai de dénonciation du pac
te d’amitié italo-yougoelave qui expire
le 28 juillet.
■— M. Venizelos se rendra à Salon!
que dimanche, pour y prononcer son
discours-programme et voyagera en
suite durant une semaine à travers la
Macédoine et la Thrace.
•—On parle maintenant à Belgrade
de la constitution d’un cabinet de coali
tion qui. serait formé par M. Jean Davi
dovitch ou par M. Marinkovitch.
M+'M.OUOUOMOUOMeneuou.OH
AVANT LE TOURNOI
Veilles d'armes
à Carcassonne
(Suite de notre article de 1" page)
Carcassonne, 21 juillet (de notre corr.
pari.). — Donc, c’est aujourd’hui dans
la bonne vieille Cité en fêtes où les
touristes continuent à affluer, par le
train, la route ou l’avion, la véritable
« veilles d’armes » avant que demain
preux et chevaliers se rencontrent pour
les beaux yeux de la reine Isabelle de
Ginori que sa tante, Catherine de Mé„
dicis, veut absolument marier contre sa
volonté.
Même à cette époque, les belles prin
cesses n’admettaient pas sans résis
tance le « mariage de raison ».
Aussi Isabelle, ou pour vrai dire Jac-
ky Monnier, a-t-elle décidé que le sort
des armes devait décider entre le pré
tendant . officiel que sa tante veut lui
Imposer et le gentil chevalier qui, à la
Cour d’Amour, a su conquérir son
cœur.
C’est pourquoi demain, en présence
de M.. Doumergue, ces deux héros se
rencontreront en tournoi.
Encore que la répétition d’hier ait
déjà démontré que les détails des jeux
équestrès et du, combat final étaient
parfaitement réglés, une dernière répé
tition générale a lieu aujourd’hui.
A 16 heures, sous ia conduite du co
lonel Wermaere, nos excellents cava
liers du cadre noir, bardés de fer, em
panachés de plumes verdoyantes, sur
leurs chevaux aux riches caparaçons,
entrent dans la lice.
AU, pied des toiys, les archers Im
mobiles .ont lancé ‘Vers le ciel l’appel
de leurs trompettes.
Le carrousel commence au comman
dement de son chef, .dressé, statue d’ai
rain, au centre de la piste.
Pour le, moment, les chevaliers, après
avoir terminé le véritable ballet hip
pique dont la correction des figures est
parfaite, divisés en deux campq, cou
rent sus à une balle que la « reine »
leur a jeté de sa loge.
C’est le jeu du Mail, le « polo » des
Croisés...
Viennent les exercices de haute
école : la « croupade », la js. capriole »,
la « courbette » où excellent les « cadre
noir », puis après les jeux « de ba
gues », la « quintëne », la « bataille
des plumets », met aux prises trois
chevaliers gris et trois chevaliers noirs
qui s’efforcent de trancher à coups
d’épée le plumet de l’adversaire.
Enfin, c’est la rencontre des doux
prétendants.
Bien campés sur leur, selle, les épe
rons aux flancs de leurs pafefrois, ils*
foncent l’un sur.l’autre. Les lances se
brisent contre les « écus » armoriés.
Les deux rivaux sont toujours en selle.
Ils s’abordgnt^alors 4 l'épée, à'iât masse
d’arme et jes coupb- pleuvent sur les ar
mures, Jesnhevaux se cabrent et ruent.
La bataille dure. Les- fleux ’ch'èŸàlièfs
également sont braves et adroits, mais
l’Amour doit triompher et le plus
« bel » l’emporte qui, d’un coup bien
ajusté, renverse sur sa selle son adver
saire frappé & mort.
Au petit trot alors, pendant que ses
pages emportent le vaincu, le vain
queur,'dressé sur ses étriers, va faire
couronner ■ son beaume, visière relevée,
par les mains de sa belle... —- C.
Les incendies
de forêts
(Suite de notre article de 1” page)
Des victimes ?
On craint qu’il y ait des victimes. Un
ouvrier espagnol et une jeune fille ont
disparu. Des milliers de lapins ont été
brûlés ou mis en fuite. Certains sauve
teurs en ont ramené au Perthus de
pleins sacs.
L’incendie a été combattu toute cette
nuit et semble localisé, du côté fran
çais du moins ; mais sur le versant espa
gnol, l’incendie fait rage et lès habi
tants des métairies ont dû déserter en
hâte leurs demeures.
On signale des incendies importants
dans les forêts de Vlvee-Palada et d’Oms.
L’établissement thermal du Boulou est
menacé et des troupes y ont été trans
portées.
A l’heure actuelle, les dégâts dépas
sent 4 Brûlions. -— Brousse.
Aucun avion
n*esi tombé en montagne
Bonneville, 21 juillet, •— La gendar
merie de Bonneville dément le bruit qui
avait couru hier soir et selon lequel un
avion était tombé en montagne.
; On avait même supposé qu’il s’agis
sait de l’aviateur Thoret, Port heureu
sement, aucun accident de ce genre ne
s’est produit hier.
A Chamonix, où nous avons téléphoné
ce matin, il nous a été répondu que le
lieutenant Thoret n’avait pas volé de
puis deux jours.
Les « iiifrsiëilers »
arriv ent eb F rancs
C’est cette nuit qu’arrivent à Cher
bourg les acheteurs américains (Gar
aient Eetailers) qui viennent tenir en
France ce congrès dont nous avons déjà
parlé à plusieurs reprises.
A deux heures un quart, cet après-
midi, la délégation partie pour accueil
lir, ces visiteura a quitté Paris, où la
rentrée se fera par des trains spéciaux.
LE PACTE
Les Courses
MAISONS-LAFFITTE
Dimanche 22 juillet
ttè» NOS PRONOSTICS
Prix de Montigny (1.000 m. à v.). —
La Tarnoza, Nanette.
Outsider possible : Dilemma
Prix de Poissy (2.500 m.). — Rlmac,
Verdurette II.
Outsider possible : Nougat’s starr
Prix Saint Astra (1.000 m.). — In-
noxa, Controverse.
Outsider possible : La Seynerle
Prix Eugène Adam (2.000 m.). — Ma-
rot, Kander.
Outsider possible : Whlrllglg
Handicap d’Eté (2.400 m.). — Plmen-
ton, Souvenir Royal.
Outsider possible : Pilicar
Prix du Ludé (1.800 m.). — Bada-
bent, Feb.
Outsider-possible Malek
MELTON. -
Le Sénat
américain
ratif iera- t-il?
Une campagne s’amorcerait déjà
à Washington
Londres, 21 juillet (de notre corresp.
part., par téléph.). — Le correspondant
à New-York du « Daily Telegraph » re
marque que si rien dans la Constitution
des Etats-Unis n’empêche la signature
du pacte multilatéral, il ne faut pas
perdre de vue que la ratification par !e
Sénat de Washington est essentielle si
le traité doit entrer en vigueur et lier
le gouvernement américain. Or, il est
loin d’être certain que cette ratification
puisse être obtenue. Il y a même des
signes que le pacte pourra partager le
sort du traité de Versailles et de l’ae-
cord de la Cour de Justice internatio
nale. Déjà le « New-York Herald Tri
bune », un organe qui défend habituel:
lement l’administration Coolidge, s'est
mis sur le sentier de la guerre et
exhorte ouvertement le Sénat à reje
ter le pacte. Ce journal décrit le traité
comme basé sur une « fatuité paci
fiste » et soutient :
' 1° Que la Grande-Bretagne l’utilisera
pour réclamer une nouvelle ' réduction
des forces navales des Etats-Unis ;
2° Que son texte est si vaguement
conçu qu’il permet de nombreuses inter
prétations différentes ;
3“ que le traité mêlera encore davan
tage les Etats-Unis aux affaires d’Eu
rope ;
4° Qu’il créera un sens de sécurité
trompeur en autorisant les peuples à
penser à tort qu’un pas en avant réel
vers la paix perpétuelle a été réalisé.
Tout indique donc une lutte acharnée
au Sénat où actuellement les républi
cains ne possèdent qu’une majorité no
minale très réduite. — T. B.
PRÈS DE SAINT-MALO
Un avion a été vu
tombant en mer
On trouve des dôbris sur la côte
Saint-Malo, 21 juillet. — On signale
qu’un avion aurait été aperçu, hier soir,
à 20 heures, tombant en mer, enveloppé
d’un nuage de fumée, â deux kilomètres
environ au large de Itothéneuf. Un ca
not de sauvetage a pris immédiatement
ia mer pour, procéder à des recherches,
mais n’a rien découvert
Ce matin, cependant, des débris pa
raissant être coux d’un avion, ont été
découverts sur la plage de Rochebonne.
Ellen Terry
fit ..morte ce matin
i Elle# Terry, la première actrice
de l’Angleterre coa-
temporaine, vient
W de s’éteindre à Lon-
«s y.
vp -,
-v'i
liiliipRÉÉliii
'•Y-'*, 'K***
(J nt ran-photograv. )
ELLEN TERRY
dues, après une ma
ladie de plusieurs
semaines.
Elle était âgée de
quatre - vingts ans
et avait débuté au
théâtre à l’âge dè
dix-huit ans dans
le rôle de Manilins,
du Conte d’Hiver,
au Prlnoess’s Théâ
tre. Dans la suite
de sa carrière,après
avoir abandonné le
théâtre pendant
quelques années,
elle se fit applau
dir à nouveau en
interprétant les principales héroïnes de
Shakespeare. Elle appartenait du reste
à une famille d’acteurs. Son père, Ben
jamin Terry, et ses sœurs étaient eux-
mêmes de3 artistes connus.
Ellen Terry interpréta souvent des
œuvres françaises, entre autres Madame
Sans-OCnc. Elle avait une réputation
mondiale et la souplesse de son jeu, la
poésie de sa diction lui avaient valu
d’être appelée la « Sarah Bernhordt an
glaise ».
Ajoutons qu’elle était la mère du fa
meux décorateur théâtral anglais. Sir
Edward Gordon Craig.
La chaleur aux Etats-Unis
Des morts
New-York, 21 juillet. — Une nouvelle
vague de chaleur s’est abattue sur New-
York, causant de nombreux cas d’inso
lation; Des maisons de commerce ont
dû fermer leurs portes pendant plu
sieurs heures de la journée. D’autre
part on signale près d’une vingtaine de
morts dans les Etats de l’Est de l’U
nion. A New-York seulement huit per
sonnes sont mortes d’insolation.
Le Code du Piéton
DEVANT LA l n CHAMBRE
Les divorces
«
américains
Sept avoués sont poursuivis...
A la date du 28 février 1928, le garde
des Sceaux invitait les chefs de la Cour
d’appel de Paris à ouvrir une enquête sur
des irrégularités de procédure qui lui
avaient été signalées dans des divorces
prononcés contre des étrangers. Cette
enquête a établi la réalité d’un certain
nombre d’abus qui peuvent être l’occa
sion de peines disciplinaires. Après
avoir étudié le rapport des chefs de la
Cour, et conformément à leurs conclu
sions, M. Louis Barthou a saisi les ju
ridictions compétentes en vue des sanc
tions que les affaires comportent.
En conséquence de ces ordres, le Par
quet général a aussitôt décidé de défé
rer à la première Chambre civile, ju-
genat disciplinairement, sept avoués qui
sont : M“. Moreau, Prestat, Legrand,
Nouet., Tuai, François Fichot et Bur-
khardt, ainsi que les huissiers Bellan-
ger et Ladrière; de traduire devant l’as
semblée générale le commis-greffier
Chipot et M. Grenet, vice-président du
tribunal de la Seine.
L’audience
C’est M. Wattine qui préside. M. Prou-
haram, procureur de la République, oc
cupe le siège du ministère public.
Au banc dos défenseurs le bâtonnier
Albert Salle, M" Campinchi, Pierre
Hesse.
Une foule compacte dans le box et
encore plus nombreux les avocats en
robe dans le prétoire.
Aux sept avoués, le président repro
che d’avoir travaillé « par équipe », en
se mettant au service d’intermédiaires
qui avaient la spécialité de préparer des
divorces de la nature de ceux qui ont
donné lieu à l’enquête.
C’est M. Moreau qui le premier est
interrogé.
— Votre étude s’est spécialisée dans
les divorces américains.
— J’en ai eu deux ou trois, puis d’au
tres sont venus.
— Neuf fois sur dix, c’était la femme
qui était demanderesse ?
— En Amérique, c’est généralement
ainsi.
Combien de ménages américains
avez-vous divorcés ?
— Quarante depuis 1926.
— Et le nombre allait croissant; 167
en 1927.
M. Legrand, en 1926-27, n’a eu que
16 affaires de divorce.
— Reconnaissez-vous que ces divor
ces ont été effectués avec célérité î
— Je n’ai rien à répondre.
— Prenons donc une à une vos affai
res.
Mme Hems, 50, rue Spontini, voub
l’avez domiciliée à cette adresse, chez
sa mère. C’est inexact, elle habitait bien
rue Spontini, mai3 non chez sa mère,
chez une dame dont elle occupait une
chambre meublée.
Et les dossiers défilent.
— Sur les seize affaires, ajoute M.
Legrand, treize m’ont été envoyées par
un avocat des plus estimés du barreau
et les trois autres par un avbcat de
l’Université de Paris. ,
C’est maintenant M* Prestat qui est
interrogé. Il fait des aveux sur les do
miciles supposés de ses clientes qui de
mandaient leur divorce : • •
— Le tribunal vous en tiendra compte.
Quant & M* Tuai, il déclare qu’il ne
s’est associé à aucune production de
pièces pour activer ia procédure.
M* Nouet a été le défenseur dans
dix affaires, cinq d’entre elles sont re
tenues par le tribunal.
— Vous avez expédié ces divorces
avec une rapidité extrême pour des
gens sans domicile.
M" Burkhardt, lui aussi, a été deman
deur dans onze affaires, sept lui ont
été envoyées par un de ses collègues
américains.
— Avec adresses bien légères.
— Toutes ont été vérifiées et je n’ai
eu jamais aucun doute dans les pièces
qui m’avaient été fournies. Je n’ai ja
mais voulu tromper le tribunal dont je
ne suis qu’un collaborateur fidèle.'
— 142 divorces américains ont été
prononcées par la troisième Chambre
dans un délai très court C’était donc
une exception.
A M° Fichot il est reproché 11 affai
res de divorces rapides.
Les interrogatoires sont terminés.
Le bâtonnier Albert Salle a la pa
role. Il se fait l’avocat de ses collègues
et dit qu’il , n’y a pas eu de facilité de
procédure.
M* Aubépin proteste contre l'introduc
tion dans le dossier d’une pièce secrète
que la défense ne devrait pas ignorer et
qui dit que les sanctions qui seraient
requises contre les inculpés seraient les
suivantes :
Contre M* Moreau, la destitution.
Contre M* Prestat et Legrand, un an
de suspension,
Contre M" Tuai et Noue!, six mois de
suspension. ■
Contre M" Fichot et Burkhardt, l’in
jonction d’êtTe plus circonspects à l’ave
nir.
Contre les huissiers, un an de suspen
sion,
— Ce rapport, cette pièce, nous ne les
connaissons pas, déclare le président.
M. Prouarahm, procureur de la Répu
blique, commence son réquisitoire et
l’audience est renvoyée & 14 heures.
(Suite de notre article de T' page)
Certains passants résistèrent, ne vou
lurent pas donner leur identité. Tout
comme lorsqu’il s’agit d’un automobiliste
qui ne veut pas exhiber ses papiers, les
récalcitrants furent conduits au poste de
police' le plus voisin et l’on vérifia leurs
identité. Ce n’était là, il faut le recon
naître, que des cas exceptionnels, car la
plupart des « interpellés » obéirent en
riant à la demande des gardiens de la
paix. En moyenne, une vingtaine dé con
traventions furent dressées dans les ar
rondissements où la circulation fait le
plus de victimes, ,
« — Il existe beaucoup moins d’im-,
prudents, nôus disait, hier, un briga
dier de la circulation. Instinctivement,
désormais, les piétons cherchent les re
fuges, font le tour des places au lieu
de les traverser selon leurs diamètres.
Là où se trouvent des passages indi
qués par des alignements de plaques en
laiton, ils se pressent en rangs serrés
dans ce couloir- imaginaire et traver
sent la rue sans empiéter sur la chaus
sée interdite.
« Ceux qui, trop pressés, s’aventu
rent sans souci du danger, au milieu
des automobiles, sont souvent submer
gés, noyés, affolés. Alors, nous allons
les « dépanner ». Hier, nous les gron
dions, aujourd'hui nos consignes nous
prescrivent de leur dresser procès-ver
bal ! • v
« Et puis, aux endroits où la circula
tion est Intense, nous surveillons la bor
dure des trottoirs. Nous apercevons à
temps, parfois, le passant prêt à s’élan-
oer imprudemment sur la chaussée.
« Un regard sévère, ou bien un léger
coup de sifflet et notre téméraire s’ar
rête net. Il cherche bien vite le passage
autorisé où sous la protection du bâton
blanc il franchira sans danger, avenue,
boulevard et rue... » .
; Piétons, prenez dono garde, votre
« Code » est entré en vigueur, et cette
fois, pour être appliqué sans tendresse
excessive, -** Paul-Jacques Auzè,
satellites
(Suite de notre article de r* page)
En résumé, j’estime la loi Loucheur
très intéressante au point de vue so
cial ; la crise actuelle du logement —
qui a déjà eu des précédents à Paris,
au seizième Biècle et bous la Révolution
— peut être, par elle, conjurée.
Mais, je crois que ce n’est pas en
construisant dans Paris, où il n’y a déjà
pas assez d’espaces libres, de squares,
de jardins •— qu’on ferait œuvre utile
et saine.
La solution est. Je le répète, dans
l’édification de cités satellites à quel
ques kilomètres de la capitale] instal
lées avec le souci de l’hygiène et re
liées à Paris par des tramways ou un
métro.
Les travailleurs viendraient ainsi,
très rapidement, à leur bureau, à leur
atelier, et ils retrouveraient ieur fa
mille dans un logis confortable, aéré,
reposant.
J’ajouterai que, financièrement, l’opé
ration est très réalisable, car les ter
rains, achetés à bon marché par les
collectivités, sociétés ou autres, acquiè
rent une plus-value considérable dès
que le lotissement est devenu — en ce
qui concerne les rues, les édifices pu
blics, les moyens de transport — une
ville en puissance. — Jéast Saiht-Guy.
Les osseme ms ae la i*u 3 fle Toreg
H s’agit des restes de jeunes gens
fusillés pendant la Commune
Il y a quelques jours, des ossements
étalent découverts au cours des travaux de
construction d’un cinéma, dans un terrain,
40, rue de Torcy. L’enquête ouverte par le
commissaire de police a établi que ces os
sements étalent ceux de plusieurs Jeupes
gens fusillés pendant la Ccmmune. ' ■.
UN CRIME
Une femme
assassinée
à Drancy
Une mise en scène peur faire croire
au suicide...
Le commissaire de police de Pantin,
M. Luce était avisé hier soir par la
mairie de Drancy, qu’une femme Baïer
Decellier, née Breuil, 57 ans, demeu
rant en cette localité, 33, rue du Grand-
Air, avait été trouvée asphyxiée chez
elle par un de ses voisins, M. Dumon-
net, demeurant rue de l’Indépendance.
Le magistrat se rendit ensuite sur
les lieux avec son secrétaire, M. Julien,
et découvrit Mme Baïer étendue sans
vie dans un fauteuil de sa chambre.
Tous les robinets à gaz étaient ouverts.
Cependant, la défunte portait au front
une plaie assez profonde qui ne pou
vait avoir été faits parime chute. D’au
tre part, des chiffons ensanglantés aux
quels adhéraient des cheveux, étaient
trouvés dans la cuisinière à demt-con-
sumés. Quelques taches de sang furent
relevés près de l’évier dans la cuisine.
A la suite de ces constatations, M.
Luce ne doutant pas qu’il y ait eu
crime, prévint le service de l’identité
judiciaire qui viendra cet après-midi re
lever des empreintes et demanda à la
préfecture de police la brigade spé
ciale. ■
L’enquête a déjà établi que Mme Baïer
recevait de temps à autre des amis et
des recherches vont être entreprises de
ce côté. ■
Des voisins ont, en outre, déclaré ne
pas avoir aperçu la victime depuis plu
sieurs jours, ce qui ferait supposer que
le crime dut être commis le 17 ou le 18
courant. On ne sait, quant à présent, s’il
a eu le vol pour mobile. En tout cas,
Mme Baïer ne passait pas pour être très
à l’aise. Elle vivait avec de modestes
rentes. Le petit pavillon où elle habi
tait lui appartenait.
La sœur de Mme Baïer, Mme Desor
nière, habitant à Paris, a été convoquée
pour cet après-midi;
L’enquête se poursuit.
UN FORCENE
Il arrache à coups de dénis
le nez eî l’orei le de sa femme
Depuis plusieurs mois déjà, les locataires
de l’immeuble, 45, rue Davy, avalent signa
lé au commissariat du quartier les scènes
terribles qui se produisaient chez un voisin,
Georges Brlault, 40 ans, sans profession,
au cours desquelles eet individu frappait
sauvagement sa femme, Germaine, âgée de
24 ans ; à plusieurs reprises même, cette
dernière avait dû être transportée à 1 hôpi
tal.
Hier, dps cris de-douleur s’échappaient
d’une chambre d un hôtel de la rue l orest,
ameutant les voisins. Des agents prévenus
entrèrent dans la pièce et trouvèrent, bai
gnant dans son sang, la malheureuse fem
me à laquelle son mari venait de section
ner le nez et une oreille à coups de dents. La
blessée fut transportée aussitôt à Beaujon
où son état a été jugé grave. Le sauvage
Individu avait profité de l’émotion causée
pour disparaître aussitôt ; 11 ne put être
retrouvé. . ■
Entendue peu .après à l'hOpltal par le
commissaire. Mme Brlault raconta au ma
gistrat le dur calvaire de sa vie.
— Après m’avoir fait oesser mon travail
— J’étais couturière — mon mari m’obligea
à faire un métier honteux, me frappant à
chaque fols que Je ne lui remettais pas des
sommes suffisantes. Trouvant,- ce matin,
que j’étais restée trop longtemps dans cet
hôtel, mon mari monta sans rien dire, dé-
fonga la porte de la chambre d’un coup
d’épaule et se jeta sur moi.
Le forcené est activement recherché par
les Inspecteurs de la police judiciaire.
L’Américain n’avait pas
acheté de fusil
Le gérant d’un hôtel du boulevard Mont
parnasse recevait hier un coup de -télépho
ne d’un de ses locataires, M. Ghester, de
nationalité américaine : .
—. Je viens, dit-il, d’acheter un fusil de
Chasse. Je le fais livrer. Vous voudrez bien
régler la note.
Deux heures après, un livreür se présen
tait en effet avec un étui d •►fusil et une
facture s’élevant û 1.400 francs.
L’hOtelier trouva la somme exagérée et
ne versa que trois cents francs. Le livreur
laissa la marchandise. . . ,
Peu après, M. Chester, qui n’avalt natu
rellement rien commandé, constata que
l’étul contenait un vieux morceau de for. Le
commissaire de police du quartier Notre-
Damç-des-Ohamps enquête,
la manifestation
d'un piéton récalcitrant
Furieux de - ne pouvoir traverser la
chaussée parce que les voitures étalent
trop nombreuses, Fernand Grandhion,
28 ans, 178, rue de Tolbiac, se place
devant une automobile et refusé de la
laisser avancer. ■ . , .
Un agent s’étant approche pour lui
conseiller de regagner le trottoir, Gr&n-
dhion l’injurie.
Il sera poursuivi pour outrages aux
agents et contravention au code du pié
ton. -
Au mini stère de la guerre
Le médecin général Lévy, adjoint au
directeur du service de santé au ministère
de la Guerre, est nommé directeur du ser
vice de santé au ministère de 'la Guerre,
en remplacement dp M* le médecin général
Savomin, appelé à un autre emploi,
Il faudrait curer
la pièce d'eau des Suisses
En attendant, on va la désinfecter
chimiquement
Il faudrait curer la pièce d’eau des
Suisses, le grand canal, les étangs de
Rambouillet... Mais il en coûterait trop
cher au Trésor.
Nous avons signalé hier l’em-polsonne-
ment de la pièce d’eau des Suisses qui
a déterminé la mort de milliers de car
pes, brochets, brèmes et de myriades de
gardons. ✓
Les pêcheurs se montrent inconsola
bles de ce, véritable 'désastre. Mais là
n’est pas tout le mal. Les effluves nau
séabonds qui se dégagent des eaux crou
pies du lac ainsi que des poissons en-
décomposition menacent la santé des
Versaillaîs.
Il importe de prendre au plus tôt des
mesures. La plus efficace consisterait,
c’est évident, à faire curer le fond de
l’étang, opération qui demanderait des
crédits élevés. Or, le grand canal et les
pièces d’eau du domaine de Rambouil
let ont aussi le plus grand besoin d’un
traitement identique. Il en coûterait à
l’administration des Beaux-Arts de tel
les sommes que ce projet ne peut être
pris en considération. On devra se ré
soudre à désinfecter les étangs, comme
par le passé, en mélangeant des produits
phjjEiaues au^'eaux 'wntamiaées.—'R. T.
Dans la rue
et s ur la r oute
— A Saint-Germain, au carrefour fie la
Princesse, un camion-auto dérape sur le
goudron frais et renverse le motocycliste
Jules Corrougc, S 3 ans, plombier à Bou-
giv&l«
— A Salnt-Gennain, rue Stéphane-Mony,
une collision se produit entre le tramway
Salnt-Geranain-Les Mureaux et une voiture
do livraison conduite par M. Eugène Bru
net, 59 ans, demeurant a Port-Marty, rue
de Saint-Germain. Ce dernier, blessé griè
vement, est transporté à l’hôpital de Saint-
Germain.
— Boulevard Ney, une auto entre en col
lision avec un camionrciteme. M. Pierre
Cousin, demeurant rue Denfert-Rochereau.
qui conduisait l’auto, et M. Emile Vande-
putte, 26 ans, habitant rue Pajol, qui con
duisait le camion, sont blessés.
— Porte de la Chapelle, le motocycliste
Denis Kergrels, 30 ans, demeurant villa
Thierry à Saint-Denis, se Jatte -contre un
camion. A Lariboisière.
—* Boulevard de Cllchy, M. Bernard Pa-
cher, fourreur, domicllé rue Marcadet, est
renversé par une auto. A Lariboisière.
—- Rue Ordener, Mlle Marthe Ambralgne,
1 ingère, rue Damrémont, est renversée par
un taxi.
■— Rue Champlonnet, Mime Camille La-
fond, demeurant rue Vincent-Compoint, est
renversée par un taxi.
— Rue Saint-Jacques, un camion se
Jette contre la devanture d’un magasin.
Deux passants, M. Raïsa Copatz, 36 ans,
habitant rue Saint-Sabln, et le Jeune Sa
nta tchy, 11 ans, demeurant chez sec pa
rents, rue Gay-Lussac, sont contusionnés.
—> Rue GIt-le-Cœur, une auto de livrai
son monte sur le trottoir et défonce la loge
de Mine Malloir, concierge. Mme Maloir a
été assez grièvement blessée.
—- Rue Danton, M. René ï’igeac, demeu
rant avenue Emile-Zola, est renversé par
une auto. A l’Hôtel-Dieu,
—- Boulevard Saint-Martin, une auto
monte sur un refuge et renverse un candé
labre. M. Wallioh, demeurant rue Armand-
Carrei, à Rouen, qui se trouvait dans le
véhicule, est blessé,
— Avenue Parmentier, Julien Femagut,
15 ans, domicilié faubourg du Temple, est
renversé par un cycliste.
— Boulevard Magenta, M. Etienne Loli-
ve, habitant rue de la République, à.Mon-
treuil-sous-Bois, est renversé par un taxi.
— A Issoire, l’auto de M. Colla, gara
giste, capote en pleine vitesse par suite de
la rupture de la direction. M. Colla et les
trois amis qui avaient pris place dans sa
voiture sont grièvement blessés.
— Sur la route de Yilleneuve-sur-Allier,
M. Louis Barnier, huissier à Moulins, est
mort subitement au volant de sa voiture.
La voiture est allée s'écraser dans un fossé.
— Ayant voulu passer d’une remorque
dans le camion automobile qui la traînait,
un forain, Paul Bertrand, 31 ans, employé
d’un manège, tomba sous la roue du véhi
cule, à Vasteville, près de Oherbourg, et
fut tué net. — tUép. part,')
M me Bourgeot émettait
des chèq ues sans provision
Versailles, 21 juillet (de notre corr. part.,
par téléphone). — M. Gary, juge d’instruc
tion â Versailles, a regu aujourd’hui de
nouvelles plaintes contre Mme’ veuve Bour
geot, receveuse de rentes â Versailles. Un
habitant des environs d’Angers a fait sa
voir que la veuve Bourgeot a émis un chè
que de 40.000 francs sans provision. Oc
chèque remonte au mois de Juin, c’est-à-
dire avant la découverte du krach.
D’autre part, 1» magistrat Instructeur a
regu pour environ 50.000 francs d'autres
plaintes.
L’enquête se poursuit activement, tant a
la police mobile que dans le cabinet du ma
gistrat Instructeur, pour établir le montant
approximatif des détournements commis
par l’indélicate receveuse de rentes.
Un médec’n parisien
membre de la Société Royale
de médecine de Londres
Un médecin parisien bien connu pour ses
travaux sur la glande endocrine et l'opo
thérapie, le docteur Louis Molnson, méde
cin do l'hôpital de la Glacière» vient d’ôtre
élu membre de la Société Royale de Mé’
declnoe de Londres, Cette élection est d'au
tant plus flatteuse que, seule, l'unanimité
absolue des votes la peut déterminer, i :
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Demain dimanche géra la deuxième Jour
née du grand meeting organisé au Stade
de Paris. 92, rüe de la Chapelle à Saint-
Ouen (Porte do Cllgn i^ourt).
Nous verrons évoluer, au cours de
cette réunion, les prestig’-.ux ooureur» :
< Sprouta » Elder, Irvii t .Jones, et Gal-
loway. A leurs cotés seront les Dallimare,
Mac Kay, Bverness, Adam, Humphreys et
les coureurs français Tan ton, Yves et une
révélation ; : BeUissent.
Au programme, nous voyons un Handi
cap de Clichy, le grand Handicap Interna
tional, jle Championnat International et le
match "défi entre Irving Jones et le
vainqueur du'match d’aujourd’hui, dont
< Sprouts » Elder est le favori.
Il est inutile d’insister sur la valeur de
ce programme, les connaisseurs savent ce
qu’il représente comme émotions.
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— Le gouvernement yougoslave va
•ans doute demander à Rome de pro
longer le délai de dénonciation du pac
te d’amitié italo-yougoelave qui expire
le 28 juillet.
■— M. Venizelos se rendra à Salon!
que dimanche, pour y prononcer son
discours-programme et voyagera en
suite durant une semaine à travers la
Macédoine et la Thrace.
•—On parle maintenant à Belgrade
de la constitution d’un cabinet de coali
tion qui. serait formé par M. Jean Davi
dovitch ou par M. Marinkovitch.
M+'M.OUOUOMOUOMeneuou.OH
AVANT LE TOURNOI
Veilles d'armes
à Carcassonne
(Suite de notre article de 1" page)
Carcassonne, 21 juillet (de notre corr.
pari.). — Donc, c’est aujourd’hui dans
la bonne vieille Cité en fêtes où les
touristes continuent à affluer, par le
train, la route ou l’avion, la véritable
« veilles d’armes » avant que demain
preux et chevaliers se rencontrent pour
les beaux yeux de la reine Isabelle de
Ginori que sa tante, Catherine de Mé„
dicis, veut absolument marier contre sa
volonté.
Même à cette époque, les belles prin
cesses n’admettaient pas sans résis
tance le « mariage de raison ».
Aussi Isabelle, ou pour vrai dire Jac-
ky Monnier, a-t-elle décidé que le sort
des armes devait décider entre le pré
tendant . officiel que sa tante veut lui
Imposer et le gentil chevalier qui, à la
Cour d’Amour, a su conquérir son
cœur.
C’est pourquoi demain, en présence
de M.. Doumergue, ces deux héros se
rencontreront en tournoi.
Encore que la répétition d’hier ait
déjà démontré que les détails des jeux
équestrès et du, combat final étaient
parfaitement réglés, une dernière répé
tition générale a lieu aujourd’hui.
A 16 heures, sous ia conduite du co
lonel Wermaere, nos excellents cava
liers du cadre noir, bardés de fer, em
panachés de plumes verdoyantes, sur
leurs chevaux aux riches caparaçons,
entrent dans la lice.
AU, pied des toiys, les archers Im
mobiles .ont lancé ‘Vers le ciel l’appel
de leurs trompettes.
Le carrousel commence au comman
dement de son chef, .dressé, statue d’ai
rain, au centre de la piste.
Pour le, moment, les chevaliers, après
avoir terminé le véritable ballet hip
pique dont la correction des figures est
parfaite, divisés en deux campq, cou
rent sus à une balle que la « reine »
leur a jeté de sa loge.
C’est le jeu du Mail, le « polo » des
Croisés...
Viennent les exercices de haute
école : la « croupade », la js. capriole »,
la « courbette » où excellent les « cadre
noir », puis après les jeux « de ba
gues », la « quintëne », la « bataille
des plumets », met aux prises trois
chevaliers gris et trois chevaliers noirs
qui s’efforcent de trancher à coups
d’épée le plumet de l’adversaire.
Enfin, c’est la rencontre des doux
prétendants.
Bien campés sur leur, selle, les épe
rons aux flancs de leurs pafefrois, ils*
foncent l’un sur.l’autre. Les lances se
brisent contre les « écus » armoriés.
Les deux rivaux sont toujours en selle.
Ils s’abordgnt^alors 4 l'épée, à'iât masse
d’arme et jes coupb- pleuvent sur les ar
mures, Jesnhevaux se cabrent et ruent.
La bataille dure. Les- fleux ’ch'èŸàlièfs
également sont braves et adroits, mais
l’Amour doit triompher et le plus
« bel » l’emporte qui, d’un coup bien
ajusté, renverse sur sa selle son adver
saire frappé & mort.
Au petit trot alors, pendant que ses
pages emportent le vaincu, le vain
queur,'dressé sur ses étriers, va faire
couronner ■ son beaume, visière relevée,
par les mains de sa belle... —- C.
Les incendies
de forêts
(Suite de notre article de 1” page)
Des victimes ?
On craint qu’il y ait des victimes. Un
ouvrier espagnol et une jeune fille ont
disparu. Des milliers de lapins ont été
brûlés ou mis en fuite. Certains sauve
teurs en ont ramené au Perthus de
pleins sacs.
L’incendie a été combattu toute cette
nuit et semble localisé, du côté fran
çais du moins ; mais sur le versant espa
gnol, l’incendie fait rage et lès habi
tants des métairies ont dû déserter en
hâte leurs demeures.
On signale des incendies importants
dans les forêts de Vlvee-Palada et d’Oms.
L’établissement thermal du Boulou est
menacé et des troupes y ont été trans
portées.
A l’heure actuelle, les dégâts dépas
sent 4 Brûlions. -— Brousse.
Aucun avion
n*esi tombé en montagne
Bonneville, 21 juillet, •— La gendar
merie de Bonneville dément le bruit qui
avait couru hier soir et selon lequel un
avion était tombé en montagne.
; On avait même supposé qu’il s’agis
sait de l’aviateur Thoret, Port heureu
sement, aucun accident de ce genre ne
s’est produit hier.
A Chamonix, où nous avons téléphoné
ce matin, il nous a été répondu que le
lieutenant Thoret n’avait pas volé de
puis deux jours.
Les « iiifrsiëilers »
arriv ent eb F rancs
C’est cette nuit qu’arrivent à Cher
bourg les acheteurs américains (Gar
aient Eetailers) qui viennent tenir en
France ce congrès dont nous avons déjà
parlé à plusieurs reprises.
A deux heures un quart, cet après-
midi, la délégation partie pour accueil
lir, ces visiteura a quitté Paris, où la
rentrée se fera par des trains spéciaux.
LE PACTE
Les Courses
MAISONS-LAFFITTE
Dimanche 22 juillet
ttè» NOS PRONOSTICS
Prix de Montigny (1.000 m. à v.). —
La Tarnoza, Nanette.
Outsider possible : Dilemma
Prix de Poissy (2.500 m.). — Rlmac,
Verdurette II.
Outsider possible : Nougat’s starr
Prix Saint Astra (1.000 m.). — In-
noxa, Controverse.
Outsider possible : La Seynerle
Prix Eugène Adam (2.000 m.). — Ma-
rot, Kander.
Outsider possible : Whlrllglg
Handicap d’Eté (2.400 m.). — Plmen-
ton, Souvenir Royal.
Outsider possible : Pilicar
Prix du Ludé (1.800 m.). — Bada-
bent, Feb.
Outsider-possible Malek
MELTON. -
Le Sénat
américain
ratif iera- t-il?
Une campagne s’amorcerait déjà
à Washington
Londres, 21 juillet (de notre corresp.
part., par téléph.). — Le correspondant
à New-York du « Daily Telegraph » re
marque que si rien dans la Constitution
des Etats-Unis n’empêche la signature
du pacte multilatéral, il ne faut pas
perdre de vue que la ratification par !e
Sénat de Washington est essentielle si
le traité doit entrer en vigueur et lier
le gouvernement américain. Or, il est
loin d’être certain que cette ratification
puisse être obtenue. Il y a même des
signes que le pacte pourra partager le
sort du traité de Versailles et de l’ae-
cord de la Cour de Justice internatio
nale. Déjà le « New-York Herald Tri
bune », un organe qui défend habituel:
lement l’administration Coolidge, s'est
mis sur le sentier de la guerre et
exhorte ouvertement le Sénat à reje
ter le pacte. Ce journal décrit le traité
comme basé sur une « fatuité paci
fiste » et soutient :
' 1° Que la Grande-Bretagne l’utilisera
pour réclamer une nouvelle ' réduction
des forces navales des Etats-Unis ;
2° Que son texte est si vaguement
conçu qu’il permet de nombreuses inter
prétations différentes ;
3“ que le traité mêlera encore davan
tage les Etats-Unis aux affaires d’Eu
rope ;
4° Qu’il créera un sens de sécurité
trompeur en autorisant les peuples à
penser à tort qu’un pas en avant réel
vers la paix perpétuelle a été réalisé.
Tout indique donc une lutte acharnée
au Sénat où actuellement les républi
cains ne possèdent qu’une majorité no
minale très réduite. — T. B.
PRÈS DE SAINT-MALO
Un avion a été vu
tombant en mer
On trouve des dôbris sur la côte
Saint-Malo, 21 juillet. — On signale
qu’un avion aurait été aperçu, hier soir,
à 20 heures, tombant en mer, enveloppé
d’un nuage de fumée, â deux kilomètres
environ au large de Itothéneuf. Un ca
not de sauvetage a pris immédiatement
ia mer pour, procéder à des recherches,
mais n’a rien découvert
Ce matin, cependant, des débris pa
raissant être coux d’un avion, ont été
découverts sur la plage de Rochebonne.
Ellen Terry
fit ..morte ce matin
i Elle# Terry, la première actrice
de l’Angleterre coa-
temporaine, vient
W de s’éteindre à Lon-
«s y.
vp -,
-v'i
liiliipRÉÉliii
'•Y-'*, 'K***
(J nt ran-photograv. )
ELLEN TERRY
dues, après une ma
ladie de plusieurs
semaines.
Elle était âgée de
quatre - vingts ans
et avait débuté au
théâtre à l’âge dè
dix-huit ans dans
le rôle de Manilins,
du Conte d’Hiver,
au Prlnoess’s Théâ
tre. Dans la suite
de sa carrière,après
avoir abandonné le
théâtre pendant
quelques années,
elle se fit applau
dir à nouveau en
interprétant les principales héroïnes de
Shakespeare. Elle appartenait du reste
à une famille d’acteurs. Son père, Ben
jamin Terry, et ses sœurs étaient eux-
mêmes de3 artistes connus.
Ellen Terry interpréta souvent des
œuvres françaises, entre autres Madame
Sans-OCnc. Elle avait une réputation
mondiale et la souplesse de son jeu, la
poésie de sa diction lui avaient valu
d’être appelée la « Sarah Bernhordt an
glaise ».
Ajoutons qu’elle était la mère du fa
meux décorateur théâtral anglais. Sir
Edward Gordon Craig.
La chaleur aux Etats-Unis
Des morts
New-York, 21 juillet. — Une nouvelle
vague de chaleur s’est abattue sur New-
York, causant de nombreux cas d’inso
lation; Des maisons de commerce ont
dû fermer leurs portes pendant plu
sieurs heures de la journée. D’autre
part on signale près d’une vingtaine de
morts dans les Etats de l’Est de l’U
nion. A New-York seulement huit per
sonnes sont mortes d’insolation.
Le Code du Piéton
DEVANT LA l n CHAMBRE
Les divorces
«
américains
Sept avoués sont poursuivis...
A la date du 28 février 1928, le garde
des Sceaux invitait les chefs de la Cour
d’appel de Paris à ouvrir une enquête sur
des irrégularités de procédure qui lui
avaient été signalées dans des divorces
prononcés contre des étrangers. Cette
enquête a établi la réalité d’un certain
nombre d’abus qui peuvent être l’occa
sion de peines disciplinaires. Après
avoir étudié le rapport des chefs de la
Cour, et conformément à leurs conclu
sions, M. Louis Barthou a saisi les ju
ridictions compétentes en vue des sanc
tions que les affaires comportent.
En conséquence de ces ordres, le Par
quet général a aussitôt décidé de défé
rer à la première Chambre civile, ju-
genat disciplinairement, sept avoués qui
sont : M“. Moreau, Prestat, Legrand,
Nouet., Tuai, François Fichot et Bur-
khardt, ainsi que les huissiers Bellan-
ger et Ladrière; de traduire devant l’as
semblée générale le commis-greffier
Chipot et M. Grenet, vice-président du
tribunal de la Seine.
L’audience
C’est M. Wattine qui préside. M. Prou-
haram, procureur de la République, oc
cupe le siège du ministère public.
Au banc dos défenseurs le bâtonnier
Albert Salle, M" Campinchi, Pierre
Hesse.
Une foule compacte dans le box et
encore plus nombreux les avocats en
robe dans le prétoire.
Aux sept avoués, le président repro
che d’avoir travaillé « par équipe », en
se mettant au service d’intermédiaires
qui avaient la spécialité de préparer des
divorces de la nature de ceux qui ont
donné lieu à l’enquête.
C’est M. Moreau qui le premier est
interrogé.
— Votre étude s’est spécialisée dans
les divorces américains.
— J’en ai eu deux ou trois, puis d’au
tres sont venus.
— Neuf fois sur dix, c’était la femme
qui était demanderesse ?
— En Amérique, c’est généralement
ainsi.
Combien de ménages américains
avez-vous divorcés ?
— Quarante depuis 1926.
— Et le nombre allait croissant; 167
en 1927.
M. Legrand, en 1926-27, n’a eu que
16 affaires de divorce.
— Reconnaissez-vous que ces divor
ces ont été effectués avec célérité î
— Je n’ai rien à répondre.
— Prenons donc une à une vos affai
res.
Mme Hems, 50, rue Spontini, voub
l’avez domiciliée à cette adresse, chez
sa mère. C’est inexact, elle habitait bien
rue Spontini, mai3 non chez sa mère,
chez une dame dont elle occupait une
chambre meublée.
Et les dossiers défilent.
— Sur les seize affaires, ajoute M.
Legrand, treize m’ont été envoyées par
un avocat des plus estimés du barreau
et les trois autres par un avbcat de
l’Université de Paris. ,
C’est maintenant M* Prestat qui est
interrogé. Il fait des aveux sur les do
miciles supposés de ses clientes qui de
mandaient leur divorce : • •
— Le tribunal vous en tiendra compte.
Quant & M* Tuai, il déclare qu’il ne
s’est associé à aucune production de
pièces pour activer ia procédure.
M* Nouet a été le défenseur dans
dix affaires, cinq d’entre elles sont re
tenues par le tribunal.
— Vous avez expédié ces divorces
avec une rapidité extrême pour des
gens sans domicile.
M" Burkhardt, lui aussi, a été deman
deur dans onze affaires, sept lui ont
été envoyées par un de ses collègues
américains.
— Avec adresses bien légères.
— Toutes ont été vérifiées et je n’ai
eu jamais aucun doute dans les pièces
qui m’avaient été fournies. Je n’ai ja
mais voulu tromper le tribunal dont je
ne suis qu’un collaborateur fidèle.'
— 142 divorces américains ont été
prononcées par la troisième Chambre
dans un délai très court C’était donc
une exception.
A M° Fichot il est reproché 11 affai
res de divorces rapides.
Les interrogatoires sont terminés.
Le bâtonnier Albert Salle a la pa
role. Il se fait l’avocat de ses collègues
et dit qu’il , n’y a pas eu de facilité de
procédure.
M* Aubépin proteste contre l'introduc
tion dans le dossier d’une pièce secrète
que la défense ne devrait pas ignorer et
qui dit que les sanctions qui seraient
requises contre les inculpés seraient les
suivantes :
Contre M* Moreau, la destitution.
Contre M* Prestat et Legrand, un an
de suspension,
Contre M" Tuai et Noue!, six mois de
suspension. ■
Contre M" Fichot et Burkhardt, l’in
jonction d’êtTe plus circonspects à l’ave
nir.
Contre les huissiers, un an de suspen
sion,
— Ce rapport, cette pièce, nous ne les
connaissons pas, déclare le président.
M. Prouarahm, procureur de la Répu
blique, commence son réquisitoire et
l’audience est renvoyée & 14 heures.
(Suite de notre article de T' page)
Certains passants résistèrent, ne vou
lurent pas donner leur identité. Tout
comme lorsqu’il s’agit d’un automobiliste
qui ne veut pas exhiber ses papiers, les
récalcitrants furent conduits au poste de
police' le plus voisin et l’on vérifia leurs
identité. Ce n’était là, il faut le recon
naître, que des cas exceptionnels, car la
plupart des « interpellés » obéirent en
riant à la demande des gardiens de la
paix. En moyenne, une vingtaine dé con
traventions furent dressées dans les ar
rondissements où la circulation fait le
plus de victimes, ,
« — Il existe beaucoup moins d’im-,
prudents, nôus disait, hier, un briga
dier de la circulation. Instinctivement,
désormais, les piétons cherchent les re
fuges, font le tour des places au lieu
de les traverser selon leurs diamètres.
Là où se trouvent des passages indi
qués par des alignements de plaques en
laiton, ils se pressent en rangs serrés
dans ce couloir- imaginaire et traver
sent la rue sans empiéter sur la chaus
sée interdite.
« Ceux qui, trop pressés, s’aventu
rent sans souci du danger, au milieu
des automobiles, sont souvent submer
gés, noyés, affolés. Alors, nous allons
les « dépanner ». Hier, nous les gron
dions, aujourd'hui nos consignes nous
prescrivent de leur dresser procès-ver
bal ! • v
« Et puis, aux endroits où la circula
tion est Intense, nous surveillons la bor
dure des trottoirs. Nous apercevons à
temps, parfois, le passant prêt à s’élan-
oer imprudemment sur la chaussée.
« Un regard sévère, ou bien un léger
coup de sifflet et notre téméraire s’ar
rête net. Il cherche bien vite le passage
autorisé où sous la protection du bâton
blanc il franchira sans danger, avenue,
boulevard et rue... » .
; Piétons, prenez dono garde, votre
« Code » est entré en vigueur, et cette
fois, pour être appliqué sans tendresse
excessive, -** Paul-Jacques Auzè,
satellites
(Suite de notre article de r* page)
En résumé, j’estime la loi Loucheur
très intéressante au point de vue so
cial ; la crise actuelle du logement —
qui a déjà eu des précédents à Paris,
au seizième Biècle et bous la Révolution
— peut être, par elle, conjurée.
Mais, je crois que ce n’est pas en
construisant dans Paris, où il n’y a déjà
pas assez d’espaces libres, de squares,
de jardins •— qu’on ferait œuvre utile
et saine.
La solution est. Je le répète, dans
l’édification de cités satellites à quel
ques kilomètres de la capitale] instal
lées avec le souci de l’hygiène et re
liées à Paris par des tramways ou un
métro.
Les travailleurs viendraient ainsi,
très rapidement, à leur bureau, à leur
atelier, et ils retrouveraient ieur fa
mille dans un logis confortable, aéré,
reposant.
J’ajouterai que, financièrement, l’opé
ration est très réalisable, car les ter
rains, achetés à bon marché par les
collectivités, sociétés ou autres, acquiè
rent une plus-value considérable dès
que le lotissement est devenu — en ce
qui concerne les rues, les édifices pu
blics, les moyens de transport — une
ville en puissance. — Jéast Saiht-Guy.
Les osseme ms ae la i*u 3 fle Toreg
H s’agit des restes de jeunes gens
fusillés pendant la Commune
Il y a quelques jours, des ossements
étalent découverts au cours des travaux de
construction d’un cinéma, dans un terrain,
40, rue de Torcy. L’enquête ouverte par le
commissaire de police a établi que ces os
sements étalent ceux de plusieurs Jeupes
gens fusillés pendant la Ccmmune. ' ■.
UN CRIME
Une femme
assassinée
à Drancy
Une mise en scène peur faire croire
au suicide...
Le commissaire de police de Pantin,
M. Luce était avisé hier soir par la
mairie de Drancy, qu’une femme Baïer
Decellier, née Breuil, 57 ans, demeu
rant en cette localité, 33, rue du Grand-
Air, avait été trouvée asphyxiée chez
elle par un de ses voisins, M. Dumon-
net, demeurant rue de l’Indépendance.
Le magistrat se rendit ensuite sur
les lieux avec son secrétaire, M. Julien,
et découvrit Mme Baïer étendue sans
vie dans un fauteuil de sa chambre.
Tous les robinets à gaz étaient ouverts.
Cependant, la défunte portait au front
une plaie assez profonde qui ne pou
vait avoir été faits parime chute. D’au
tre part, des chiffons ensanglantés aux
quels adhéraient des cheveux, étaient
trouvés dans la cuisinière à demt-con-
sumés. Quelques taches de sang furent
relevés près de l’évier dans la cuisine.
A la suite de ces constatations, M.
Luce ne doutant pas qu’il y ait eu
crime, prévint le service de l’identité
judiciaire qui viendra cet après-midi re
lever des empreintes et demanda à la
préfecture de police la brigade spé
ciale. ■
L’enquête a déjà établi que Mme Baïer
recevait de temps à autre des amis et
des recherches vont être entreprises de
ce côté. ■
Des voisins ont, en outre, déclaré ne
pas avoir aperçu la victime depuis plu
sieurs jours, ce qui ferait supposer que
le crime dut être commis le 17 ou le 18
courant. On ne sait, quant à présent, s’il
a eu le vol pour mobile. En tout cas,
Mme Baïer ne passait pas pour être très
à l’aise. Elle vivait avec de modestes
rentes. Le petit pavillon où elle habi
tait lui appartenait.
La sœur de Mme Baïer, Mme Desor
nière, habitant à Paris, a été convoquée
pour cet après-midi;
L’enquête se poursuit.
UN FORCENE
Il arrache à coups de dénis
le nez eî l’orei le de sa femme
Depuis plusieurs mois déjà, les locataires
de l’immeuble, 45, rue Davy, avalent signa
lé au commissariat du quartier les scènes
terribles qui se produisaient chez un voisin,
Georges Brlault, 40 ans, sans profession,
au cours desquelles eet individu frappait
sauvagement sa femme, Germaine, âgée de
24 ans ; à plusieurs reprises même, cette
dernière avait dû être transportée à 1 hôpi
tal.
Hier, dps cris de-douleur s’échappaient
d’une chambre d un hôtel de la rue l orest,
ameutant les voisins. Des agents prévenus
entrèrent dans la pièce et trouvèrent, bai
gnant dans son sang, la malheureuse fem
me à laquelle son mari venait de section
ner le nez et une oreille à coups de dents. La
blessée fut transportée aussitôt à Beaujon
où son état a été jugé grave. Le sauvage
Individu avait profité de l’émotion causée
pour disparaître aussitôt ; 11 ne put être
retrouvé. . ■
Entendue peu .après à l'hOpltal par le
commissaire. Mme Brlault raconta au ma
gistrat le dur calvaire de sa vie.
— Après m’avoir fait oesser mon travail
— J’étais couturière — mon mari m’obligea
à faire un métier honteux, me frappant à
chaque fols que Je ne lui remettais pas des
sommes suffisantes. Trouvant,- ce matin,
que j’étais restée trop longtemps dans cet
hôtel, mon mari monta sans rien dire, dé-
fonga la porte de la chambre d’un coup
d’épaule et se jeta sur moi.
Le forcené est activement recherché par
les Inspecteurs de la police judiciaire.
L’Américain n’avait pas
acheté de fusil
Le gérant d’un hôtel du boulevard Mont
parnasse recevait hier un coup de -télépho
ne d’un de ses locataires, M. Ghester, de
nationalité américaine : .
—. Je viens, dit-il, d’acheter un fusil de
Chasse. Je le fais livrer. Vous voudrez bien
régler la note.
Deux heures après, un livreür se présen
tait en effet avec un étui d •►fusil et une
facture s’élevant û 1.400 francs.
L’hOtelier trouva la somme exagérée et
ne versa que trois cents francs. Le livreur
laissa la marchandise. . . ,
Peu après, M. Chester, qui n’avalt natu
rellement rien commandé, constata que
l’étul contenait un vieux morceau de for. Le
commissaire de police du quartier Notre-
Damç-des-Ohamps enquête,
la manifestation
d'un piéton récalcitrant
Furieux de - ne pouvoir traverser la
chaussée parce que les voitures étalent
trop nombreuses, Fernand Grandhion,
28 ans, 178, rue de Tolbiac, se place
devant une automobile et refusé de la
laisser avancer. ■ . , .
Un agent s’étant approche pour lui
conseiller de regagner le trottoir, Gr&n-
dhion l’injurie.
Il sera poursuivi pour outrages aux
agents et contravention au code du pié
ton. -
Au mini stère de la guerre
Le médecin général Lévy, adjoint au
directeur du service de santé au ministère
de la Guerre, est nommé directeur du ser
vice de santé au ministère de 'la Guerre,
en remplacement dp M* le médecin général
Savomin, appelé à un autre emploi,
Il faudrait curer
la pièce d'eau des Suisses
En attendant, on va la désinfecter
chimiquement
Il faudrait curer la pièce d’eau des
Suisses, le grand canal, les étangs de
Rambouillet... Mais il en coûterait trop
cher au Trésor.
Nous avons signalé hier l’em-polsonne-
ment de la pièce d’eau des Suisses qui
a déterminé la mort de milliers de car
pes, brochets, brèmes et de myriades de
gardons. ✓
Les pêcheurs se montrent inconsola
bles de ce, véritable 'désastre. Mais là
n’est pas tout le mal. Les effluves nau
séabonds qui se dégagent des eaux crou
pies du lac ainsi que des poissons en-
décomposition menacent la santé des
Versaillaîs.
Il importe de prendre au plus tôt des
mesures. La plus efficace consisterait,
c’est évident, à faire curer le fond de
l’étang, opération qui demanderait des
crédits élevés. Or, le grand canal et les
pièces d’eau du domaine de Rambouil
let ont aussi le plus grand besoin d’un
traitement identique. Il en coûterait à
l’administration des Beaux-Arts de tel
les sommes que ce projet ne peut être
pris en considération. On devra se ré
soudre à désinfecter les étangs, comme
par le passé, en mélangeant des produits
phjjEiaues au^'eaux 'wntamiaées.—'R. T.
Dans la rue
et s ur la r oute
— A Saint-Germain, au carrefour fie la
Princesse, un camion-auto dérape sur le
goudron frais et renverse le motocycliste
Jules Corrougc, S 3 ans, plombier à Bou-
giv&l«
— A Salnt-Gennain, rue Stéphane-Mony,
une collision se produit entre le tramway
Salnt-Geranain-Les Mureaux et une voiture
do livraison conduite par M. Eugène Bru
net, 59 ans, demeurant a Port-Marty, rue
de Saint-Germain. Ce dernier, blessé griè
vement, est transporté à l’hôpital de Saint-
Germain.
— Boulevard Ney, une auto entre en col
lision avec un camionrciteme. M. Pierre
Cousin, demeurant rue Denfert-Rochereau.
qui conduisait l’auto, et M. Emile Vande-
putte, 26 ans, habitant rue Pajol, qui con
duisait le camion, sont blessés.
— Porte de la Chapelle, le motocycliste
Denis Kergrels, 30 ans, demeurant villa
Thierry à Saint-Denis, se Jatte -contre un
camion. A Lariboisière.
—* Boulevard de Cllchy, M. Bernard Pa-
cher, fourreur, domicllé rue Marcadet, est
renversé par une auto. A Lariboisière.
—- Rue Ordener, Mlle Marthe Ambralgne,
1 ingère, rue Damrémont, est renversée par
un taxi.
■— Rue Champlonnet, Mime Camille La-
fond, demeurant rue Vincent-Compoint, est
renversée par un taxi.
— Rue Saint-Jacques, un camion se
Jette contre la devanture d’un magasin.
Deux passants, M. Raïsa Copatz, 36 ans,
habitant rue Saint-Sabln, et le Jeune Sa
nta tchy, 11 ans, demeurant chez sec pa
rents, rue Gay-Lussac, sont contusionnés.
—> Rue GIt-le-Cœur, une auto de livrai
son monte sur le trottoir et défonce la loge
de Mine Malloir, concierge. Mme Maloir a
été assez grièvement blessée.
—- Rue Danton, M. René ï’igeac, demeu
rant avenue Emile-Zola, est renversé par
une auto. A l’Hôtel-Dieu,
—- Boulevard Saint-Martin, une auto
monte sur un refuge et renverse un candé
labre. M. Wallioh, demeurant rue Armand-
Carrei, à Rouen, qui se trouvait dans le
véhicule, est blessé,
— Avenue Parmentier, Julien Femagut,
15 ans, domicilié faubourg du Temple, est
renversé par un cycliste.
— Boulevard Magenta, M. Etienne Loli-
ve, habitant rue de la République, à.Mon-
treuil-sous-Bois, est renversé par un taxi.
— A Issoire, l’auto de M. Colla, gara
giste, capote en pleine vitesse par suite de
la rupture de la direction. M. Colla et les
trois amis qui avaient pris place dans sa
voiture sont grièvement blessés.
— Sur la route de Yilleneuve-sur-Allier,
M. Louis Barnier, huissier à Moulins, est
mort subitement au volant de sa voiture.
La voiture est allée s'écraser dans un fossé.
— Ayant voulu passer d’une remorque
dans le camion automobile qui la traînait,
un forain, Paul Bertrand, 31 ans, employé
d’un manège, tomba sous la roue du véhi
cule, à Vasteville, près de Oherbourg, et
fut tué net. — tUép. part,')
M me Bourgeot émettait
des chèq ues sans provision
Versailles, 21 juillet (de notre corr. part.,
par téléphone). — M. Gary, juge d’instruc
tion â Versailles, a regu aujourd’hui de
nouvelles plaintes contre Mme’ veuve Bour
geot, receveuse de rentes â Versailles. Un
habitant des environs d’Angers a fait sa
voir que la veuve Bourgeot a émis un chè
que de 40.000 francs sans provision. Oc
chèque remonte au mois de Juin, c’est-à-
dire avant la découverte du krach.
D’autre part, 1» magistrat Instructeur a
regu pour environ 50.000 francs d'autres
plaintes.
L’enquête se poursuit activement, tant a
la police mobile que dans le cabinet du ma
gistrat Instructeur, pour établir le montant
approximatif des détournements commis
par l’indélicate receveuse de rentes.
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membre de la Société Royale
de médecine de Londres
Un médecin parisien bien connu pour ses
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